CABERGOLINE SANDOZ 0
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé sécable
- Date de commercialisation : 20/02/2013
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANDOZ
Les compositions de CABERGOLINE SANDOZ 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CABERGOLINE | 32131 | 0,50 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
flacon(s) en verre brun de 2 comprimé(s)
- Code CIP7 : 2694478
- Code CIP3 : 3400926944780
- Prix : 6,03 €
- Date de commercialisation : 08/06/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 19/04/2017
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Cabergoline........................................................................................................................... 0,5 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 75,9 mg de lactose anhydre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé blanc, ovale, sécable, portant l'inscription «C 1/2» sur une face.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
· inhibition/suppression de la lactation due à des causes médicales,
· troubles hyperprolactinémiques,
· adénome hypophysaire secrétant de la prolactine,
· hyperprolactinémie idiopathique.
Le traitement doit être instauré par un spécialiste ou après consultation d'un spécialiste.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie maximale de cabergoline ne doit pas dépasser 3 mg/jour.
Adultes
Traitement des troubles hyperprolactinémiques
La posologie initiale recommandée est de 0,5 mg de cabergoline par semaine, en une (0,5 mg) ou deux prises (2 prises séparées de 0,25 mg chacune) par semaine (par exemple un demi-comprimé le lundi et un autre demi-comprimé le jeudi). La dose hebdomadaire doit être augmentée progressivement, de préférence par paliers de 0,5 mg par semaine à intervalles mensuels jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique optimale.
La dose thérapeutique est généralement de 1 mg par semaine, elle peut varier de 0,25 mg à 2 mg de cabergoline par semaine. Des doses allant jusqu'à 4,5 mg par semaine ont été utilisées chez des patients présentant une hyperprolactinémie.
La dose hebdomadaire peut être administrée en une seule prise ou fractionnée en deux prises ou plus par semaine, selon la tolérance du patient. La tolérance de doses supérieures à 1 mg administrées en une seule prise hebdomadaire n'a été évaluée que chez un petit nombre de patients, il est donc recommandé de fractionner la dose hebdomadaire en plusieurs prises pour les doses supérieures à 1 mg de cabergoline par semaine.
Des dosages doivent être pratiqués pendant la période d’ajustement posologique jusqu’à l’obtention d’une réponse optimale au traitement avec la posologie la plus faible possible.
Inhibition de la lactation
La cabergoline doit être administrée dans les premières 24 heures post-partum. La dose recommandée de cabergoline est de 1 mg en une seule prise.
Suppression de la lactation établie
La dose thérapeutique recommandée est de 0,25 mg (un demi-comprimé à 0,5 mg) toutes les 12 heures pendant 2 jours (soit 1 mg au total). Cette dose ne doit pas être dépassée chez la femme allaitante traitée pour arrêter une lactation établie, afin d’éviter une possible hypotension orthostatique.
Patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale
Pour les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale, voir rubrique 4.4.
Populations pédiatriques
La sécurité d'emploi et l'efficacité de la cabergoline n'ont pas été établies chez les enfants et adolescents de moins de 16 ans.
Sujets âgés
Au regard des indications actuelles de la cabergoline, l'expérience chez les sujets âgés est très limitée. Les données disponibles ne mettent pas en évidence de risque particulier.
Mode d’administration
La cabergoline est administrée par voie orale.
Afin de diminuer le risque de survenue d'effets indésirables gastro-intestinaux, il est recommandé de prendre la cabergoline au cours d'un repas quelle que soit l’indication thérapeutique.
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· antécédents de fibroses pulmonaires, péricardiques et rétropéritonéales,
· pour un traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors de l’échographie préalable au traitement (voir rubrique 4.4 Fibrose et valvulopathie cardiaque et phénomènes cliniques pouvant être apparentés),
· risque de psychose de post-partum.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’évaluation de la sécurité d'emploi et de l'efficacité de la cabergoline chez les sujets présentant une maladie rénale ou hépatique est limitée. Comme les autres dérivés de l’ergot de seigle, la cabergoline doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire sévère, une hypotension, un syndrome de Raynaud, un ulcère gastro-duodénal ou des hémorragies digestives, ou ayant des antécédents de troubles mentaux graves, en particulier psychotiques.
A l’heure actuelle, les effets de l’alcool sur la tolérance générale de la cabergoline ne sont pas connus.
Une hypotension orthostatique peut survenir lors de l'administration de cabergoline, particulièrement en cas d'administration concomitante avec d'autres médicaments connus pour leurs effets hypotenseurs.
Il est recommandé de contrôler régulièrement la pression sanguine dans les 3-4 jours suivant le début du traitement.
Inhibition / suppression de la lactation physiologique
La cabergoline ne doit pas être utilisée chez les femmes ayant une hypertension induite par une grossesse, par exemple pré-éclampsie ou hypertension du post-partum sauf si le bénéfice potentiel est jugé supérieur au risque possible.
Une dose unique de 0,25 mg de cabergoline ne doit pas être dépassée chez la femme allaitante traitée pour arrêter une lactation établie, afin d’éviter une possible hypotension orthostatique (voir rubrique 4.2).
Traitement des troubles hyperprolactinémiques
Étant donné que l'hyperprolactinémie, avec une aménorrhée/galactorrhée et une infertilité, peut être associée à une tumeur hypophysaire, une exploration complète de l'hypophyse est indiquée avant de débuter le traitement par la cabergoline afin de déterminer la cause de l’hyperprolactinémie.
Un suivi mensuel des taux de prolactine sérique est conseillé car, une fois la dose efficace de cabergoline déterminée, la normalisation de la prolactine sérique survient dans les 2 à 4 semaines.
Après l’arrêt de la cabergoline, une réapparition de l’hyperprolactinémie est généralement observée. Cependant, une normalisation persistante des taux de prolactine a été observée pendant plusieurs mois chez certains patients.
La cabergoline restaure l'ovulation et la fertilité chez la femme présentant un hypogonadisme hyperprolactinémique.
Avant l’administration de la cabergoline, il faut exclure une grossesse éventuelle. En raison de l’expérience clinique encore limitée et de la demi-vie prolongée du produit, il est recommandé, par mesure de précaution, et une fois les cycles d’ovulation à nouveau réguliers, que les femmes souhaitant être enceintes arrêtent de prendre la cabergoline un mois avant la date de conception prévue.
Étant donné qu'une grossesse peut survenir avant le rétablissement des règles, il est recommandé de faire un test de grossesse au moins toutes les quatre semaines pendant la période d'aménorrhée et, à partir du rétablissement des règles, chaque fois qu'il se produit un retard de règles de plus de trois jours. On conseillera aux femmes qui ne souhaitent pas une grossesse d'utiliser un moyen de contraception mécanique pendant le traitement par cabergoline et après l'arrêt de la cabergoline jusqu’à la réapparition de l’anovulation. Par mesure de précaution, les femmes débutant une grossesse devront être surveillées afin de détecter l'apparition de signes suggérant une augmentation du volume de l'hypophyse car le développement de tumeurs hypophysaires préexistantes peut survenir au cours de la gestation.
Fibrose et valvulopathie cardiaque et manifestations cliniques pouvant être apparentés :
Des troubles inflammatoires fibrotiques et séreux, par exemple pleurésie, épanchement pleural, fibrose pleurale, fibrose pulmonaire, péricardite, épanchement péricardique, valvulopathie cardiaque touchant une ou plusieurs valvules (aortique, mitrale ou tricuspide) ou fibrose rétro-péritonéale sont survenus après un usage prolongé de dérivés de l’ergot de seigle ayant une activité agoniste sur le récepteur 5HT2B de la sérotonine, comme la cabergoline. Dans certains cas, les symptômes ou manifestations de valvulopathie cardiaque ont régressé après arrêt de la cabergoline.
Une élévation anormale de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) a été observée en association avec l’épanchement pleural/la fibrose. Il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax en cas d’élévations inexpliquées de la VSE à des valeurs anormales. Une mesure de la créatinine sérique peut également aider au diagnostic des troubles fibrotiques. Après un diagnostic d’épanchement pleural/fibrose pulmonaire ou de valvulopathie, l’arrêt de la cabergoline a entraîné une amélioration des signes et symptômes (voir rubrique 4.3).
Les cas de valvulopathie ont été associés à l’administration de doses cumulées ; il convient donc de traiter les patients à la dose efficace minimale. Lors de chaque visite, il convient de réévaluer le rapport bénéfice/ risque du traitement par la cabergoline pour le patient afin de déterminer s’il est judicieux de poursuivre le traitement par la cabergoline.
Avant le début d’un traitement à long terme :
Tous les patients doivent subir une évaluation cardio-vasculaire, incluant la réalisation d’une échocardiographie afin d’évaluer la présence potentielle d’une pathologie valvulaire asymptomatique.
Il est également approprié de déterminer la vitesse de sédimentation des érythrocytes ou de doser d’autres marqueurs de l’inflammation et d’examiner les fonctions pulmonaires, de réaliser une radiographie du thorax et d’évaluer la fonction rénale avant de commencer le traitement.
On ne sait pas si un traitement par la cabergoline est susceptible d’aggraver une régurgitation valvulaire sous-jacente. En cas de pathologie valvulaire fibrotique, ne pas traiter le patient par la cabergoline (voir rubrique 4.3).
Au cours d’un traitement à long terme :
Les troubles fibrotiques peuvent connaître un début insidieux ; il convient donc de rechercher régulièrement chez les patients des manifestations éventuelles de fibrose progressive.
Aussi pendant le traitement, il conviendra de surveiller les signes et symptômes :
· de maladie pleuro-pulmonaire : dyspnée, essoufflement, toux persistante ou douleur thoracique,
· d’insuffisance rénale ou d’obstruction vasculaire urétérale/abdominale pouvant s’accompagner de douleurs dans les reins/les flancs et d’œdème des membres inférieurs, ainsi que de masses ou de points sensibles dans l’abdomen pouvant indiquer une fibrose rétropéritonéale,
· d’insuffisance cardiaque ; les cas de fibrose valvulaire et péricardique observés ont souvent présenté les symptômes d’une insuffisance cardiaque. Si ce type de symptômes apparaît, il convient d’exclure une fibrose valvulaire (et une péricardite constrictive).
La surveillance diagnostique clinique de l’apparition de troubles fibrotiques est essentielle. Une fois le traitement commencé, le premier échocardiogramme doit être réalisé au bout de 3 à 6 mois ; ensuite, la fréquence du suivi échocardiographique doit être déterminée en fonction de l’évaluation clinique individuelle, en portant l’attention tout particulièrement sur les signes et symptômes mentionnés ci-dessus, mais dans tous les cas, un échocardiogramme doit être pratiqué au moins tous les 6 à 12 mois.
L’administration de cabergoline doit être arrêtée si l’échocardiogramme révèle l’apparition ou l’aggravation d’une régurgitation valvulaire, d’une restriction valvulaire ou d’un épaississement d’une valve de valvule (voir rubrique 4.3).
La nécessité de réaliser d’autres examens de suivi clinique (par exemple examen clinique incluant auscultation cardiaque attentive, radiographie, échocardiographie, TDM), doit être déterminée au cas par cas.
Des examens complémentaires appropriés, par exemple vitesse de sédimentation des érythrocytes et mesures de la créatinine sérique, doivent être réalisés si nécessaire pour confirmer le diagnostic de trouble fibrotique.
Somnolence/accès de sommeil d'apparition soudaine
Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par cabergoline chez les patients atteints de maladie de Parkinson.
Un accès de sommeil soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodromes, a été rapporté. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis de se montrer prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement avec la cabergoline. Les patients ayant présenté une somnolence ou un accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines (voir rubrique 4.7). Par ailleurs, une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
Aspects psychiatriques
Les patients doivent être régulièrement surveillés pour détecter l’apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être avertis que des troubles du contrôle des impulsions comme le jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou des achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, dont la cabergoline. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés si de tels symptômes apparaissent.
Insuffisance rénale
Il n’a pas été observé de différences dans la pharmacocinétique de la cabergoline chez des patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère. La pharmacocinétique de la cabergoline n’a pas été étudiée chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale ou chez les patients sous hémodialyse ; la prudence est recommandée chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Lors d’un traitement prolongé par la cabergoline, l’utilisation d’une posologie plus faible doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Comparativement à des volontaires sains ou à des patients présentant une insuffisance hépatique moins sévère, une augmentation de l'ASC a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C dans la classification de Child-Pugh) et recevant une prise unique d'1 mg de cabergoline.
Hypotension orthostatique
Une hypotension orthostatique peut survenir lors de l'administration de cabergoline en particulier au cours des premiers jours de traitement. Une attention particulière s'impose en cas d'administration concomitante de cabergoline avec d'autres médicaments connus pour leurs effets hypotenseurs.
Autre
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
Des taux plasmatiques élevés de bromocriptine ont été observés en association avec les antibiotiques du groupe des macrolides (tels que l’érythromycine). Les effets des antibiotiques du groupe des macrolides sur les taux plasmatiques de cabergoline lors d’une administration concomitante n’ont pas été étudiés. L’association doit être évitée, en raison de la possibilité de taux plasmatiques élevés de cabergoline.
La cabergoline agissant par stimulation directe des récepteurs dopaminergiques, elle ne doit pas être administrée en même temps que des médicaments ayant un effet antagoniste sur les récepteurs dopaminergiques (tels que les phénothiazines, les butyrophénones, les thioxanthènes, le métoclopramide) car ceux-ci pourraient réduire l’effet thérapeutique de la cabergoline.
Aucune information n’est disponible concernant une interaction entre la cabergoline et d'autres alcaloïdes de l'ergot de seigle ; c’est pourquoi l'utilisation concomitante de ces produits lors d’un traitement au long cours avec la cabergoline n'est pas recommandée.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Les interactions avec des médicaments ayant un effet hypotenseur doivent être prises en compte.
Aucune interaction pharmacocinétique avec la lévodopa ou la sélégiline n’a été observée lors des études menées chez des patients atteints de maladie de Parkinson. Les interactions pharmacocinétiques avec d’autres médicaments ne peuvent pas être prédites à partir des données disponibles sur le métabolisme de la cabergoline.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
On dispose d’informations sur 256 grossesses dans le cadre d’une étude observationnelle menée pendant douze ans sur les conséquences d’un traitement par cabergoline pendant la grossesse. Dix-sept de ces 256 grossesses (6,6 %) ont donné lieu à des malformations congénitales majeures ou à un avortement. On dispose d’informations pour 23 nouveau-nés sur 258, atteints de 27 anomalies néonatales au total, tant majeures que mineures. Les malformations musculo-squelettiques représentaient l’anomalie néonatale la plus fréquente (10), suivies des anomalies cardio-pulmonaires (5). Il n'existe pas d’informations concernant les troubles périnataux ou le développement à long terme de nouveau-nés exposés in utero à la cabergoline. Les publications récentes dans la littérature font état d’une prévalence égale à au moins 6,9 % de malformations congénitales majeures dans la population générale. Les taux d’anomalies congénitales varient en fonction des populations. Il n’est pas possible de déterminer avec précision s’il existe un risque accru de malformations congénitales, dans la mesure où aucun groupe témoin n’était inclus.
On a montré que la cabergoline traversait le placenta chez le rat. On ne sait pas si cela se produit également chez l’Homme.
Étant donné l’expérience limitée concernant l’utilisation de la cabergoline durant la grossesse, les femmes souhaitant être enceintes doivent arrêter de prendre la cabergoline avant d’envisager une grossesse. En cas de survenue de grossesse pendant le traitement par la cabergoline, celui-ci doit être immédiatement arrêté. Durant la grossesse, ces patientes seront attentivement suivies pour toute hypertrophie de l’hypophyse due à la grossesse.
La contraception doit être poursuivie pendant quatre semaines au moins après l’arrêt de la cabergoline.
La cabergoline rétablit l’ovulation et la fertilité chez les femmes présentant un hypogonadisme hyperprolactinémique : comme une grossesse peut survenir avant le rétablissement des règles, il est recommandé d’effectuer un test de grossesse pendant la période d’aménorrhée, et, à partir du rétablissement du cycle menstruel, à chaque retard des règles de plus de trois jours. Il convient de conseiller aux femmes ne souhaitant pas de grossesse d’utiliser une contraception non hormonale efficace pendant le traitement et après l’arrêt de la cabergoline.
Par mesure de précaution, les femmes débutant une grossesse doivent être surveillées afin de détecter des signes d’hypertrophie de l’hypophyse, car un développement de tumeurs hypophysaires préexistantes peut se produire pendant la grossesse.
La cabergoline ne doit être utilisée pendant la grossesse que si cela est clairement indiqué et après l’évaluation précise du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.4 Mises en gardes spéciales et précautions d’emploi – Traitement de l’hyperprolactinémie).
En raison de la demi-vie longue du médicament et des données limitées sur l’exposition in utero, les femmes planifiant une grossesse doivent arrêter de prendre cabergoline un mois avant d’essayer de concevoir. Si la conception a lieu pendant le traitement, il doit être arrêté dès que la grossesse est confirmée pour limiter l’exposition fœtale au médicament.
Allaitement
La cabergoline ne doit pas être administrée aux mères ayant des troubles hyperprolactinémiques qui choisissent d’allaiter leurs enfants car elle inhibe la lactation.
Il n’existe pas de données sur l’excrétion de la cabergoline dans le lait maternel, cependant chez le rat, la cabergoline et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait.
Il est conseillé aux femmes de ne pas allaiter lorsqu’elles sont traitées par la cabergoline.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il faut informer les patients traités par la cabergoline présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer, eux-mêmes ainsi que toute autre personne, à un risque de blessure grave ou de décès (par exemple, l’utilisation de machines), ceci jusqu'à la disparition de ces effets (voir rubrique 4.4 – Somnolence/accès de sommeil d’apparition soudaine).
Inhibition de la lactation : Près de 14 % des patients présentent des effets indésirables. Les plus fréquents sont une hypotension (12 %), des sensations vertigineuses (6 %) et des céphalées (5 %). Un traitement à long terme augmente la fréquence des effets indésirables d'environ 70 %.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés lors du traitement par la cabergoline avec les fréquences suivantes : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10000, <1/1000), très rare (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
MedDRA
Classe de système d'organe
Fréquence
Effets indésirables
Affections cardiaques
Très fréquent
Valvulopathie cardiaque (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique)
Fréquent
Douleur thoracique
Peu fréquent
Palpitations
Fréquence indéterminée
Angine de poitrine
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
Dyspnée, épanchement pleural, fibrose (dont fibrose pulmonaire), épistaxis
Très rare
Fibrose pleurale
Fréquence indéterminée
Trouble respiratoire, insuffisance respiratoire, pleurite, douleur thoracique
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Réaction d’hypersensibilité
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalée*, sensation vertigineuse/vertige*
Fréquent
Somnolence
Peu fréquent
Hémianopsie transitoire, syncope, paresthésie
Fréquence indéterminée
Accès d'endormissement soudain, tremblement
Affections oculaires
Fréquence indéterminée
Troubles visuels
Affections psychiatriques
Fréquent
Dépression
Peu fréquent
Augmentation de la libido
Fréquence indéterminée
Agressivité, idées délirantes, hypersexualité, jeu pathologique, trouble psychotique, hallucinations
Affections vasculaires
Fréquent
La cabergoline exerce généralement un effet hypotenseur chez les patients sous traitement à long terme; hypotension orthostatique, bouffées de chaleur**
Peu fréquent
Vasospasme digital, évanouissement
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées*, dyspepsie, gastrite, douleur abdominale*
Fréquent
Constipation, vomissement**
Rare
Douleur épigastrique
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Asthénie***, fatigue
Peu fréquent
Oedème, oedème périphérique
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Anomalie de la fonction hépatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Rougeur de la face
Peu fréquent
Eruption cutanée, alopécie
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Peu fréquent
Crampes aux jambes
Rare
Crampes dans les doigts
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Douleur mammaire
Investigations
Fréquent
Diminutions asymptomatiques de la pression artérielle (³ 20 mmHg systolique et ³ 10 mmHg diastolique)
Peu fréquent
Une diminution des valeurs de l’hémoglobine a été observée chez des femmes en aménorrhée lors des quelques premiers mois après la reprise des menstruations.
Fréquence indéterminée
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, anomalie des tests de la fonction hépatique
*Très fréquent chez les patientes traitées pour des troubles de l’hyperprolactinémie ; fréquent chez les patientes traitées pour l’inhibition/suppression de l’allaitement.
**Fréquent chez les patientes traitées pour des troubles de l’hyperprolactinémie ; peu fréquent chez les patientes traitées pour l’inhibition/suppression de l’allaitement.
***Très fréquent chez les patientes traitées pour des troubles de l’hyperprolactinémie ; peu fréquent chez les patientes traitées pour l’inhibition/suppression de l’allaitement.
Autres :
Des cas de pression artérielle basse (pression systolique ≥ 20 mmHg et pression diastolique ≥ 10 mmHg) ont été rapportés dans des études post-partum, dans les 3-4 jours suivant l’administration d’une prise unique de 1 mg de cabergoline.
Les effets indésirables apparaissent généralement dans les 2 premières semaines puis diminuent ou disparaissent.
Le traitement a été arrêté chez 3 % des patients en raison de ces effets indésirables.
Troubles du contrôle des impulsions
Il peut survenir chez les patients traités par les agonistes dopaminergiques dont la cabergoline : un jeu pathologique, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une consommation excessive de nourriture et une alimentation compulsive (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
On ne dispose pas d’expérience clinique de surdosage, mais les observations des expérimentations animales suggèrent que les symptômes probables d’un surdosage seraient ceux d’une hyperstimulation des récepteurs dopaminergiques, à savoir : nausées, vomissements, douleurs gastriques, hypotension orthostatique, diminution de la pression sanguine, confusion/psychose ou hallucinations.
Si la clinique le justifie, des mesures doivent être prises pour éliminer la cabergoline du système digestif et un traitement doit être instauré pour normaliser la pression artérielle. De plus, l’administration d’un antagoniste dopaminergique peut être nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la prolactine,
Code ATC: G02CB03.
Mécanisme d’action
La cabergoline est un alcaloïde dérivé de l'ergot de seigle synthétique et un dérivé de l'ergoline qui possède des propriétés agonistes dopaminergiques et inhibitrices de la prolactine de longue durée d’action. L'effet dopaminergique central par stimulation des récepteurs D2 est obtenu avec des doses plus élevées que celles qui induisent une diminution de la prolactinémie.
Effets pharmacodynamiques
L'effet inhibiteur de la prolactine est dose-dépendant, il apparaît dans les trois heures suivant l'administration et persiste pendant deux à trois semaines. En raison de la longue durée d'action, une seule dose est généralement suffisante pour inhiber la lactation. Dans le traitement de l'hyperprolactinémie, les concentrations sériques de prolactine sont généralement normalisées deux à quatre semaines après que la posologie optimale a été atteinte. La prolactinémie peut être encore significativement diminuée plusieurs mois après l'arrêt du traitement.
En ce qui concerne les effets endocriniens de la cabergoline non liés à l'effet anti-prolactinémique, les données disponibles chez l'Homme confirment les observations expérimentales chez l'animal, indiquant que le composé testé est doté d'une activité très sélective qui est sans effet sur la sécrétion basale des autres hormones hypophysaires ou du cortisol.
Les actions pharmacodynamiques de la cabergoline non corrélées à l'effet thérapeutique ne sont liées qu'à une diminution de la pression artérielle. L'effet hypotenseur maximal de la cabergoline après une prise unique survient généralement dans les six heures suivant l'administration de la substance active et est dose-dépendant à la fois en termes de fréquence et d’intensité de la diminution de la pression artérielle.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, la cabergoline est rapidement absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal et le pic de concentration plasmatique est atteint après 0,5 à 4 heures.
Les aliments ne semblent pas avoir d'effet sur l'absorption et l'élimination de la cabergoline.
Distribution
Les études in vitro ont montré que la liaison aux protéines plasmatiques de la cabergoline est de 41 à 42 % pour des concentrations allant de 0,1 à 10 ng/mL.
Biotransformation
Dans les urines, le principal métabolite identifié est la 6-allyl-8ß-carboxy-ergoline, qui représente 4 à 6 % de la dose administrée. Trois autres métabolites ont été identifiés dans les urines ; ils représentent globalement moins de 3 % de la dose administrée.
In vitro, l'activité inhibitrice de la sécrétion de prolactine des métabolites est beaucoup plus faible que celle de la cabergoline.
Elimination
La demi-vie d'élimination de la cabergoline est longue (63 à 68 heures chez des volontaires sains et 79 à 115 heures chez des patients hyperprolactinémiques).
Sur la base de la demi-vie d'élimination, l'état d'équilibre doit être atteint après 4 semaines, comme le confirment les concentrations plasmatiques maximales moyennes observées après administration d'une dose unique de 0,5 mg de cabergoline (37 ± 8 pg/ml) et après un traitement à doses répétées de 4 semaines (101 ± 43 pg/ml).
Dix jours après l'administration, environ 18 % et 72 % de la dose sont respectivement éliminés dans les urines et dans les fèces. Dans les urines, la cabergoline sous forme inchangée représente 2 à 3 % de la dose.
Linéarité/Non-linéarité
Le profil pharmacocinétique est linéaire jusqu'à la dose de 7 mg par jour.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de sécurité non clinique menées avec la cabergoline mettent en évidence une grande marge de sécurité chez les rongeurs et le singe, ainsi qu’une absence de potentiel tératogène, mutagène ou carcinogène.
2 ans.
Après première ouverture du flacon, le médicament se conserve maximum 3 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver les comprimés dans le flacon soigneusement fermé à l’abri de la lumière et de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2, 4, 8, 30 ou 90 comprimés en flacon (verre brun) scellé à chaud avec une feuille d’aluminium, avec un bouchon (PP) contenant un dessiccant (gel de silice).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 avenue Georges Pompidou
92593 Levallois Perret
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 269 447 8 0 : 2 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP) et un dessiccant.
· 34009 269 448 4 1 : 4 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP) et un dessiccant.
· 34009 269 449 0 2 : 8 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP) et un dessiccant.
· 34009 269 450 9 1 : 30 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP) et un dessiccant.
· 34009 584 454 7 7 : 90 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP) et un dessiccant.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 19/04/2017
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou à votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable ?
3. Comment prendre CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
CABERGOLINE SANDOZ appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de la prolactine.
CABERGOLINE SANDOZ empêche la lactation (sécrétion de lait) en diminuant le taux d’une hormone appelée prolactine.
CABERGOLINE SANDOZ est également utilisé pour diminuer les quantités anormales de la prolactine dans le sang.
Ne prenez jamais CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable :
· si vous êtes allergique à la cabergoline ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6),
· si vous avez une psychose, ou des antécédents de psychose ou si vous avez un risque de psychose après votre accouchement,
· si vous devez suivre un traitement par CABERGOLINE SANDOZ pendant une longue période et avez les valves cardiaques rigides et enflammées (valvulopathie cardiaque),
· si vous avez des antécédents d’une affection appelée fibrose, affectant les poumons, le bas du dos, les reins ou le cœur.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable.
Si vous présentez l'un des problèmes de santé suivants, vous devez en informer votre médecin avant de prendre CABERGOLINE SANDOZ car il est possible que ce médicament ne vous convienne pas :
· maladie cardiovasculaire,
· ulcère de l'estomac ou saignements de l'appareil digestif (cette affection peut provoquer des selles noires ou des vomissements contenant du sang),
· troubles du foie ou des reins,
· syndrome de Raynaud (lorsqu'il fait froid ou sous l’effet du stress, les doigts et les orteils deviennent blanc bleuté, sans pouls, froids, insensibles et engourdis),
· tension artérielle basse (ce qui peut entrainer des sensations de vertiges, cela arrive généralement quand on se lève),
· symptômes pulmonaires graves (par exemple douleur dans la poitrine en respirant, liquide dans les poumons, inflammation ou infection pulmonaire),
· si vous avez des antécédents de troubles mentaux graves, en particulier des troubles psychotiques,
· si vous avez les mains et les pieds enflés et une hypertension pendant votre grossesse (pré-éclampsie, éclampsie),
· si vous avez une hypertension non contrôlée ou si vous avez eu une hypertension après votre accouchement.
Informez votre médecin si vous remarquez ou si votre famille/soignant remarque l’apparition d’envie ou de désir de vous comporter de façon inhabituelle pour vous ou que vous ne pouvez pas résister à l’envie, à la pulsion ou à la tentation d’effectuer certaines activités qui pourraient vous affecter ou affecter d’autres personnes. Ces comportements sont appelés des troubles du contrôle des impulsions et peuvent comporter l’addiction au jeu (d’argent), le fait de manger de façon excessive ou de faire des dépenses excessives, une augmentation anormale du désir sexuel ou une augmentation des pensées ou des besoins sexuels. Votre médecin peut avoir besoin de diminuer la dose de cabergoline ou d'arrêter le traitement.
La fertilité peut être rétablie chez les femmes qui prennent CABERGOLINE SANDOZ et une grossesse peut survenir avant que le cycle menstruel ne soit à nouveau régulier. En conséquence, il est recommandé de faire un test de grossesse au minimum toutes les 4 semaines jusqu’à ce que vos règles reviennent, et ensuite à chaque fois que vous avez un retard de règles de plus de 3 jours. Des méthodes contraceptives appropriées doivent donc être utilisées pendant le traitement par CABERGOLINE SANDOZ et également après l’arrêt du traitement jusqu’au retour de l’absence d’ovulation (voir aussi rubrique « Grossesse »).
Enfants et adolescents
La sécurité d'emploi et l'efficacité de la cabergoline n'ont pas été établies chez les sujets de moins de 16 ans.
Utilisation à long terme
Si vous êtes traité par CABERGOLINE SANDOZ pendant une longue période, votre médecin vérifiera avant de commencer le traitement que votre cœur, vos poumons et vos reins sont en bon état. Il vous prescrira également un échocardiogramme (échographie du cœur) avant de commencer le traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement. Si des réactions fibrotiques apparaissent, le traitement devra être arrêté.
Autres médicaments et CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez ou avez pris récemment ou pourriez prendre d’autres médicaments.
Certains médicaments, lorsqu’ils sont utilisés en même temps que CABERGOLINE SANDOZ, peuvent interférer avec les effets de vos comprimés. Ces médicaments sont ceux utilisés pour :
· faire baisser la tension artérielle,
· le traitement de maladies psychiatriques telles que la schizophrénie et les psychoses (par exemple les phénothiazines, les butyrophénones, les thioxanthènes),
· le traitement des vomissements par d’autres alcaloïdes dérivés de l'ergot de seigle (par exemple le métoclopramide),
· le traitement des infections par des antibiotiques (par exemple érythromycine) (l’utilisation concomitante n’est pas recommandée).
Vous devez donc informer votre médecin traitant si vous prenez simultanément des médicaments de ce type.
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool
Evitez de prendre de l’alcool lorsque vous prenez CABERGOLINE SANDOZ.
Grossesse
Avant de prendre CABERGOLINE SANDOZ, vous devez vérifier que vous n’êtes pas enceinte. Par ailleurs, vous devez vous assurer de ne pas tomber enceinte pendant encore au moins un mois après l’arrêt du traitement.
Si vous tombez enceinte pendant que vous êtes traitée par CABERGOLINE SANDOZ, vous devez arrêter le traitement et consulter votre médecin dès que possible. Votre médecin contrôlera votre grossesse car la cabergoline peut provoquer des anomalies congénitales si vous l’utilisez pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si la cabergoline passe dans le lait maternel. Comme CABERGOLINE SANDOZ arrêtera la sécrétion de lait pour votre bébé, vous ne devez pas prendre CABERGOLINE SANDOZ si vous envisagez d’allaiter votre enfant. Si vous avez besoin de prendre CABERGOLINE SANDOZ, vous devrez utiliser un autre moyen pour nourrir votre enfant.
Les femmes qui allaitent doivent savoir que la sécrétion de lait peut diminuer.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez d’avoir un enfant, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
CABERGOLINE SANDOZ peut diminuer votre aptitude à réagir rapidement car il diminue la tension artérielle. Ceci doit être pris en compte dans les cas où une extrême vigilance est nécessaire, par exemple conduire des véhicules ou faire un travail de précision.
CABERGOLINE SANDOZ peut provoquer une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine. Dans ces cas, vous ne devez pas conduire de véhicules ni utiliser de machines jusqu’à ce que les accès de sommeil et la somnolence soient résolus. Si cela vous arrive, consultez votre médecin.
CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable contient du lactose
Si vous avez été informé par votre médecin que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Dans tous les cas, se conformer strictement à la prescription médicale. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Les comprimés doivent être pris au milieu d’un repas pour réduire certains effets indésirables tels que nausées, vomissements et douleurs gastriques.
La posologie que vous devez prendre est déterminée par votre médecin et adaptée à votre cas. CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable peut être divisé en 2 prises égales si nécessaire.
La posologie maximale est de 3 mg de cabergoline par jour.
Pour arrêter / supprimer la sécrétion de lait maternel :
La posologie recommandée est de 1 mg (en une seule prise) dans les 24 premières heures après la naissance.
Pour arrêter la lactation après avoir commencé à allaiter : vous devez prendre une dose de 0,25 mg (un demi-comprimé de CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg) toutes les 12 heures pendant 2 jours.
Cette dose ne doit pas être dépassée.
Pour réduire les taux de prolactine dans les autres cas
En général, le traitement débute avec une posologie de 0,5 mg par semaine en une seule prise (prise unique de 0,5 mg) ou en deux prises (deux prises séparées de 0,25 mg chacune), (par exemple un demi-comprimé le lundi et un autre demi-comprimé le jeudi). La posologie par semaine sera augmentée progressivement en ajoutant 0,5 mg de cabergoline par semaine à un mois d’intervalle jusqu’à l’obtention d’une réponse thérapeutique optimale. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez prendre votre traitement.
Insuffisance hépatique ou rénale
Ces comprimés doivent être utilisés avec précaution.
Patients âgés
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire.
Enfants et adolescents
CABERGOLINE SANDOZ n’est pas recommandé chez les patients âgés de moins de 16 ans.
Si vous prenez plus de CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû :
Il est important de ne pas prendre trop de comprimés. Si vous avez pris trop de comprimés ou si vous pensez qu'un enfant a avalé l'un de vos comprimés, contactez votre médecin ou le service d'urgences de l'hôpital le plus proche. Emportez cette notice et les comprimés restants pour les montrer au médecin.
Les symptômes d'un surdosage peuvent être des nausées, vomissements, baisse de la tension artérielle, chute de tension lors d’un changement de position généralement lorsque l’on se lève, douleurs d'estomac, modifications du comportement, confusion ou hallucinations (le fait de voir des choses qui n'existent pas), délires.
Si vous oubliez de prendre CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable :
Si vous arrêtez de prendre CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable :
Si vous arrêtez de prendre CABERGOLINE SANDOZ, les symptômes de votre maladie peuvent s'aggraver ; vous ne devez donc pas arrêter le traitement sans l'avis de votre médecin. Le temps nécessaire pour que la cabergoline soit éliminée de la circulation sanguine est de plusieurs jours et les effets peuvent s'aggraver après deux semaines, avec pour résultat une augmentation de la lactation.
Si vous avez des questions complémentaires sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Lorsqu’on utilise ce médicament pour arrêter la production de lait, environ 14 patientes sur 100 présentent certains effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents sont une tension artérielle basse, des vertiges et des maux de tête.
Lorsqu’on utilise ce médicament pour diminuer les taux élevés de prolactine, les effets indésirables sont plus fréquents, car les comprimés sont pris pendant une période plus longue. Environ 70 patientes sur 100 peuvent présenter des effets indésirables, mais ces effets disparaissent ou diminuent la plupart du temps après environ 2 semaines.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous ressentez les symptômes suivants après avoir pris ce médicament. Ces symptômes peuvent être sévères :
· pensées anormales ou inhabituelles,
· troubles touchant les valves cardiaques et troubles liés, par exemple inflammation (péricardite) ou présence de liquide dans l’enveloppe qui entoure le cœur (épanchement péricardique). C’est un effet indésirable très fréquent (affectant plus de 1 patient sue 10) .Les premiers symptômes de ces troubles peuvent être : difficultés à respirer, essoufflement, se sentir faible, battements fort du cœur, douleur dans la poitrine, douleur dans le dos, douleur pelvienne ou jambes enflées. Ils peuvent être les premiers signes de la fibrose pulmonaire qui peut toucher les poumons, le cœur/les valves cardiaques ou le bas du dos,
· développement d'une éruption étendue provoquant des démangeaisons, des difficultés à respirer avec ou sans sifflement, une sensation de faiblesse, un gonflement inexpliqué du corps ou de la langue ou d’autres symptômes qui semblent apparaitre rapidement après la prise de ce médicament et vous faire vous sentir mal. Ceux-ci peuvent être les signes d'une réaction allergique.
Vous pouvez ressentir les effets indésirables suivants :
Incapacité à résister aux envies d’effectuer une action qui pourrait causer du tort à vous-même ou à d’autres personnes, telle que :
· des impulsions fortes de jouer (de l’argent) de façon excessive malgré des conséquences personnelles ou familiales graves,
· une agressivité et un intérêt modifié ou augmenté pour la sexualité et un comportement suscitant des soucis importants pour vous ou d’autres personnes, par exemple une augmentation du désir sexuel,
· des dépenses ou des achats excessifs et incontrôlables,
· manger de façon excessive (manger des quantités importantes dans une courte durée) ou manger de façon compulsive (manger plus de nourriture que normalement et plus que ce dont vous avez besoin pour vous rassasier).
Prévenez votre médecin si vous présentez l’un de ces comportements ; il parlera avec vous des moyens de gérer ou réduire les symptômes.
Pendant votre traitement, vous pouvez aussi ressentir les effets indésirables suivants :
· très fréquents (peut affecter plus de 1 patient sur 10) : nausées*, mal de tête*, sensations vertigineuses/vertige*, douleur d'estomac**, inflammation de l’estomac (dyspepsie/gastrite)*, fatigue, manque de force physique/faiblesse***,
· fréquents (peut affecter jusqu'à 1 patient sur 10) : constipation, vision floue, baisse de la tension sanguine après l'accouchement qui peut ne pas avoir de symptômes, chute de la tension artérielle après changement de position du corps dans une position plus verticale, douleur dans les seins, dépression, somnolence/somnolence excessive de jour, vomissements**, baisse de la tension sanguine, bouffées de chaleur**, rougeur faciale, douleur à la poitrine,
· peu fréquent (peut affecter jusqu'à 1 patient sur 100) : perte des cheveux, essoufflement, évanouissement, saignement de nez, crampes dans les jambes, gonflement en raison de l'accumulation de liquide dans les tissus (œdème), éruption cutanée, battement de cœur irrégulier ou fort (palpitations), sensation de fourmillement (sensation de piqure d'épingles et d’aiguilles), diminution du taux d'hémoglobine chez les femmes dont les règles s'étaient arrêtées et avaient ensuite recommencées, perte de vision partielle provisoire, affection des vaisseaux sanguins (vasospasme digital), augmentation de la libido, présence de liquide dans les couches de la membrane qui tapissent les poumons et la cavité thoracique, perte de conscience (syncope),
· rare (peut affecter jusqu'à 1 patient sur 1000) : douleur dans la partie haute de l’estomac, crampe dans les doigts,
· très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000) : formation de tissu cicatriciel dans les couches de la membrane qui tapissent les poumons (fibrose pleurale),
· fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles) : foie anormal et analyses de sang de la fonction du foie anormales, troubles respiratoires avec consommation inadéquate en oxygène, épisodes d’endormissement soudain, voir ou entendre des choses qui ne sont pas réelles (hallucinations), délires, trouble psychotique, mouvements involontaires (tremblements), douleurs thoraciques (angine de poitrine), inflammation et douleur d’une membrane entourant les poumons (la plèvre), troubles de la vision.
*Très fréquent chez les patients traités pour une hyperprolactinémie ; fréquent chez les patients traités pour une inhibition / suppression de la lactation.
** Fréquent chez les patients traités pour une hyperprolactinémie ; peu fréquent chez les patients traités pour une inhibition / suppression de la lactation.
***Très fréquent chez les patients traités pour une hyperprolactinémie ; peu fréquent chez les patients traités pour une inhibition / suppression de la lactation.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance www.ansm.sante.fr. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Après première ouverture du flacon, le médicament doit être conservé maximum 3 mois.
Conservez les comprimés dans le flacon soigneusement fermé à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable
· La substance active est : la cabergoline. Chaque comprimé contient 0,5 mg de cabergoline.
· Les autres composants sont :
Lactose anhydre (voir la fin de la rubrique 2 pour plus d’informations sur le lactose), L-leucine.
Qu’est-ce que CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Comprimé blanc, ovale, sécable, gravé «C 1/2» sur une face.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
2, 4, 8, 30 ou 90 comprimés en flacon (verre brun) avec un bouchon (PP). Le flacon contient un dessiccant à base de silice qui ne doit pas être avalé.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
49 avenue Georges Pompidou
92593 Levallois Perret
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SANDOZ
49 avenue Georges Pompidou
92593 Levallois Perret
Otto-von-Guericke- Allee 1
39179 Barleben
Allemagne
ou
SALUTAS PHARMA GMBH
DIESELSTRASSE 51
70839 Gerlingen
Allemagne
OU
LEK PHARMACEUTICALS D.D.
Verovskova 57
1526 Ljubljana
Slovénie
OU
LEK PHARMACEUTICALS D.D.
TRIMLINI 2D
9220 Lendava
Slovénie
OU
LEK S.A.
UL. DOMANIEWSKA 50C
02-672 VARSOVIE
POLOGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-13522
- Date avis : 07/05/2014
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par CABERGOLINE SANDOZ 0,5 mg est important dans l’indication « inhibition de la lactation due à des causes médicales ».
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-13522
- Date avis : 07/05/2014
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Cette spécialité n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) par rapport aux spécialités déjà inscrites dans l’indication « Inhibition de la lactation due à des causes médicales » et par rapport au princeps dans les indications « Troubles hyperprolactinémiques, adénome hypophysaire secrétant de la prolactine, hyperprolactinémie idiopathique. ».
- Lien externe