BISOCE 3
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé sécable
- Date de commercialisation : 04/01/2000
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de BISOCE 3
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | FUMARATE DE BISOPROLOL | 7436 | 3,75 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3531442
- Code CIP3 : 3400935314420
- Prix : 4,13 €
- Date de commercialisation : 10/08/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 16/08/2021
BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hémifumarate de bisoprolol .........................................................................................................3,75 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé, blanc cassé, en forme de cœur.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l'insuffisance cardiaque chronique stable avec réduction de la fonction ventriculaire systolique gauche en complément des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et des diurétiques, et éventuellement, des digitaliques (pour de plus amples informations, voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement standard de l’insuffisance cardiaque chronique est composé d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (ou un inhibiteur du récepteur de l’angiotensine en cas d’intolérance aux IEC), d’un bêta-bloquant, de diurétiques et le cas échéant de glycosides cardiaques. Les patients doivent être stables (sans épisode aigu) à l’instauration du traitement par le bisoprolol.
Il est recommandé que le traitement soit assuré par un médecin ayant une expérience de la prise en charge des patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique.
Une aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque, de l’hypotension ou de la bradycardie peut se produire pendant la période de titration et par la suite.
Posologie
Période de titration
Le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable par le bisoprolol nécessite une période de titration.
La posologie doit être augmentée progressivement, comme suit :
· 1,25 mg une fois par jour pendant 1 semaine ; si le médicament est bien toléré, augmenter à ;
· 2,5 mg une fois par jour pendant une autre semaine ; si le médicament est bien toléré, augmenter à ;
· 3,75 mg une fois par jour pendant une autre semaine ; si le médicament est bien toléré, augmenter à;
· 5 mg une fois par jour pendant les 4 semaines suivantes ; si le médicament est bien toléré, augmenter à ;
· 7,5 mg une fois par jour pendant les 4 semaines suivantes ; si le médicament est bien toléré, augmenter à ;
· 10 mg une fois par jour en traitement d’entretien.
La posologie maximale recommandée est de 10 mg une fois par jour.
Une surveillance des constantes vitales (fréquence cardiaque, pression artérielle) et des symptômes d’aggravation de l’insuffisance cardiaque est recommandée pendant la période de titration. Des symptômes peuvent déjà apparaître dès le premier jour après initiation du traitement.
Modification du traitement
Si la dose maximale recommandée est mal tolérée, une diminution progressive de la dose pourra être envisagée.
En cas d’aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque, de l’hypotension ou de la bradycardie, il est recommandé de revoir la posologie des traitements concomitants. Il peut également être nécessaire de réduire provisoirement la dose de bisoprolol ou d’envisager l’arrêt du traitement.
La reprise du traitement et/ou l’augmentation de la dose de bisoprolol doivent être systématiquement envisagées dès lors que le patient est de nouveau stable.
Si l’arrêt du traitement est envisagé, une réduction progressive de la dose est recommandée car une interruption soudaine pourrait entraîner une dégradation aiguë de l’état du patient.
Le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable par le bisoprolol est habituellement un traitement au long cours.
Atteinte rénale ou hépatique
On ne dispose d’aucune donnée concernant la pharmacocinétique du bisoprolol chez les patients insuffisants hépatiques ou rénaux présentant une insuffisance cardiaque chronique. Il faut donc augmenter la posologie avec la plus grande prudence chez ces patients.
Sujets âgés
Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie.
Population pédiatrique
Aucune donnée n’étant disponible avec le bisoprolol en pédiatrie, son utilisation ne peut donc être recommandée chez les patients pédiatriques.
Mode d’administration
Les comprimés de bisoprolol doivent être pris le matin, avant, pendant ou après le petit déjeuner. Ils doivent être avalés avec un peu de liquide, et ne doivent pas être mâchés.
· insuffisance cardiaque aiguë ou pendant les épisodes de décompensation de l’insuffisance cardiaque, nécessitant un traitement inotrope intraveineux ;
· choc cardiogénique ;
· blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degrés ;
· maladie du sinus ;
· bloc sino-atrial ;
· bradycardie symptomatique ;
· hypotension symptomatique ;
· asthme sévère ;
· formes sévères des troubles artériels périphériques occlusifs ou formes sévères du phénomène de Raynaud ;
· phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4) ;
· acidose métabolique ;
· hypersensibilité au bisoprolol ou à l’un des excipients listés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique stable par le bisoprolol doit être initié par une période de titration spécifique.
En particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique, le traitement par le bisoprolol ne doit pas être interrompu brutalement, sauf indication formelle, car cela pourrait conduire à une aggravation transitoire de la pathologie cardiaque.
L’initiation et l’arrêt du traitement par le bisoprolol nécessitent une surveillance régulière.
Aucune donnée n’est actuellement disponible sur le traitement de l’insuffisance cardiaque par le bisoprolol chez les patients présentant les pathologies et états suivants :
· diabète insulino-dépendant (type I) ;
· insuffisance rénale sévère ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· cardiomyopathie restrictive ;
· cardiopathie congénitale ;
· pathologie valvulaire organique ayant un retentissement significatif au plan hémodynamique ;
· infarctus du myocarde de moins de 3 mois.
Le bisoprolol doit être utilisé avec précaution dans les cas suivants :
· bronchospasme (asthme, maladies obstructives des voies aériennes) ;
· diabète avec fluctuations importantes de la glycémie ; les symptômes d’hypoglycémie pouvant être masqués ;
· jeûne strict ;
· traitement de désensibilisation en cours. Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol peut augmenter la sensibilité aux allergènes et l’intensité des réactions anaphylactiques. Le traitement par l’adrénaline ne produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu.
· bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré ;
· angor de Prinzmetal ; des cas de vasospasme coronaire ont été observés. En dépit de sa sélectivité bêta1 élevée, les crises d'angor ne peuvent pas être complètement exclues lors de l'administration de bisoprolol à des patients souffrant d'angine de Prinzmetal.
· troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation des symptômes peut survenir, notamment en début de traitement.
· anesthésie générale : chez les patients sous anesthésie générale, le bêta-bloquant diminue l’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l’induction de l’anesthésie, l’intubation et la période post-opératoire. Il est actuellement recommandé de poursuivre le traitement bêta-bloquant pendant la période de l’intervention chirurgicale. L’anesthésiste doit être prévenu de la prise du traitement bêta-bloquant du fait de son potentiel d’interactions avec d’autres médicaments, entraînant des brady-arythmies, une diminution de la tachycardie réflexe et de la capacité réflexe de compensation en cas de perte sanguine. Si l’arrêt du traitement par bêta-bloquant paraît nécessaire avant l’intervention, l’arrêt devra être progressif, et terminé 48 heures avant l’anesthésie.
L’association du bisoprolol avec les antagonistes calciques du type verapamil ou diltiazem, avec les anti-arythmiques de classe I, et avec les antihypertenseurs d’action centrale n’est en général pas recommandée (pour plus d’information, se référer à la rubrique 4.5).
Bien que les bêta-bloquants β-1-cardiosélectifs ont moins d’effet sur la fonction pulmonaire que les bêta-bloquants non-sélectifs, ceux-ci devraient être évités, comme tous les bêta-bloquants, chez les patients présentant une maladie obstructive des voies aériennes, à moins que des raisons médicales rendent nécessaire leur utilisation. Si tel est le cas, BISOCE doit être utilisé avec précaution. Chez les patients présentant une maladie obstructive des voies aériennes le traitement par bisoprolol devra être initié avec le plus petit dosage possible. Ces patients devront être soigneusement suivis en cas de nouveaux symptômes (comme une dyspnée, une intolérance à l’exercice physique, une toux). Dans l’asthme ou les autres broncho-pneumopathies chroniques obstructives, qui pourraient devenir symptomatiques, un traitement broncho-dilatateur peut être administré de manière concomitante. Chez les patients asthmatiques, une augmentation de la résistance des voies aériennes peut se produire nécessitant une augmentation de la dose de bêta-2 stimulants.
Les patients ayant un psoriasis ou des antécédents de psoriasis ne doivent être traités par bêta-bloquants (dont le bisoprolol) qu’après une évaluation minutieuse des bénéfices et des risques.
Chez les patients présentant un phéochromocytome, le bisoprolol ne doit pas être administré avant le traitement alpha-bloquant.
Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement par le bisoprolol.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Antagonistes calciques de type vérapamil, ou, dans une moindre mesure, de type diltiazem
Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L’administration intraveineuse de verapamil chez les patients sous bêta-bloquants peut induire une hypotension sévère et un bloc atrio-ventriculaire.
+ Anti-arythmiques de classe I (par exemple quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flecaïnide, propafenone)
L’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut-être potentialisé et l’effet inotropique négatif augmenté.
+ Antihypertenseurs d’action centrale comme la clonidine et d’autres médicaments (par exemple methyldopa, moxonidine, rilmenidine)
Aggravation de l’insuffisance cardiaque par diminution du tonus central sympathique (diminution de la fréquence et du débit cardiaque, vasodilatation). L’arrêt brutal du traitement, en particulier s’il a lieu avant l’arrêt du bêta-bloquant, peut augmenter le risque « d’hypertension rebond ».
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antagonistes calciques de type dihydropyridine, comme la felodipine et l’amlodipine
Une majoration du risque d’hypotension et du risque de détérioration de la fonction ventriculaire chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ne peut être exclue.
+ Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)
L’effet sur la conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.
+ Bêta-bloquants d’usage local (par exemple, collyre pour le traitement des glaucomes)
Les effets généraux du bisoprolol peuvent être potentialisés.
+ Médicaments parasympathomimétiques
Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie peuvent être augmentés.
+ Insuline et hypoglycémiants oraux
Augmentation de l’effet hypoglycémiant. Le blocage des bêta-adrénorécepteurs est susceptible de masquer les signes d’hypoglycémie.
+ Anesthésiques
Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d’hypotension (pour plus d’information sur l’anesthésie générale se référer également à la rubrique 4.4).
+ Digitaliques
Diminution de la fréquence cardiaque, augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
L’action hypotensive du bisoprolol peut être diminuée.
+ Médicaments ß-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline, dobutamine)
L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deux médicaments.
+ Médicaments sympathomimétiques qui activent les récepteurs α et ß-adrénergiques (par exemple noradrénaline, adrénaline)
L’association avec le bisoprolol peut démasquer l’effet vasoconstricteur -adrénergique de ces médicaments, conduisant à une hypertension et une aggravation d’une claudication intermittente.
Ces interactions sont considérées comme plus probables avec les bêta-bloquants non sélectifs.
+ Antihypertenseurs, ou médicaments pouvant induire une hypotension (par exemple antidépresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines)
Le risque d’hypotension peut être majoré.
Associations à prendre en compte
+ Méfloquine
Majoration du risque de bradycardie.
+ Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (sauf les IMAO-B)
Majoration de l’effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais aussi risque de crise hypertensive.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptibles d’entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né. D’une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants est nécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.
Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité. Si le traitement par le bisoprolol s’avère nécessaire, le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés. En cas d’effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, il faut envisager de mettre en route un autre traitement.
Le nouveau-né doit faire l’objet d’une surveillance étroite. Les symptômes d’hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les 3 premiers jours de la vie.
Allaitement
On ne sait pas si ce médicament est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé pendant l’administration du bisoprolol.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les termes de fréquence utilisés ci-après répondent aux définitions suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections psychiatriques :
Peu fréquent : trouble du sommeil, dépression.
Rare : cauchemar, hallucination.
Affections du système nerveux :
Fréquent : vertiges, céphalées.
Rare : syncope.
Affections oculaires :
Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte des lentilles).
Très rare : conjonctivite.
Affections de l’oreille et du labyrinthe :
Rare : troubles de l’audition.
Affections cardiaques :
Très fréquent : bradycardie.
Fréquent : aggravation de l’insuffisance cardiaque.
Peu fréquent : troubles de la conduction auriculo-ventriculaire.
Affections vasculaires :
Fréquent : sensation de froid ou d’engourdissement dans les extrémités, hypotension.
Peu fréquent : hypotension orthostatique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : bronchospasme chez les patients souffrant d’asthme ou ayant des antécédents de troubles obstructifs des voies aériennes.
Rare : rhinite allergique.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : troubles gastro-intestinaux de type nausées, vomissements, diarrhée, constipation.
Affections hépatobiliaires :
Rare : hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : réactions d’hypersensibilité (prurit, flush, rash et angiœdème).
Très rare : alopécie. Les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : faiblesse musculaire et crampes.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Rare : troubles de l’érection.
Troubles généraux :
Fréquent : asthénie, fatigue.
Investigations :
Rare : élévation des triglycérides, élévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Suite à un surdosage (par exemple un dosage quotidien de 15 mg au lieu de 7,5 mg), un bloc auriculo-ventriculaire du 3ème degré, une bradycardie et des vertiges ont été signalés.
En général, les signes les plus couramment rencontrés en cas de surdosage d'un bêta-bloquant sont la bradycardie, l'hypotension, le bronchospasme, l'insuffisance cardiaque aiguë, et l'hypoglycémie. A ce jour, quelques cas de surdosage (maximum 2 000 mg) avec le bisoprolol ont été rapportés chez les patients souffrant d'hypertension et/ou de cardiopathie ischémique, et se sont traduits par une bradycardie et/ou une hypotension. Tous les patients se sont rétablis. On observe de larges variations interindividuelles de la sensibilité à une seule dose élevée de bisoprolol et les patients insuffisants cardiaques sont probablement très sensibles.
Il est donc obligatoire, chez ces patients, de débuter le traitement en augmentant progressivement la dose, selon le schéma posologique indiqué dans la rubrique 4.2.
Traitement
En cas de surdosage, le traitement par bisoprolol doit être arrêté et un traitement symptomatique doit être administré. Des données limitées suggèrent que le bisoprolol est peu dialysable. Compte-tenu des actions pharmacologiques prévues et des recommandations pour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes doivent être envisagées lorsqu'elles sont justifiées au plan clinique.
Bradycardie: administration d'atropine, par voie I.V. Si la réponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l'isoprénaline ou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Dans certaines circonstances, la pose d'un pacemaker peut s'avérer nécessaire.
Hypotension: des solutés intraveineux et des vasopresseurs doivent être administrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.
Bloc auriculo-ventriculaire (du 2ème ou 3ème degré): les patients doivent être surveillés attentivement et traités par perfusion d'isoprénaline ou pose d'un pacemaker, s'il y a lieu.
Aggravation aiguë de l'insuffisance cardiaque: administration, par I.V., de diurétiques, d'agents inotropes, de vasodilatateurs.
Bronchospasme: administration d'un traitement broncho-dilatateur, tel qu’isoprénaline, médicaments bêta-2 sympathomimétiques et/ou aminophylline.
Hypoglycémie: administration I.V. de glucose.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: BETA-BLOQUANT SELECTIF, Code ATC : C07AB07.
Mécanisme d’action
Le bisoprolol est un bêta-bloquant ayant une forte affinité pour les récepteurs β-1, sans activité sympathomimétique intrinsèque, ni effet stabilisant de membrane. Il ne présente qu'une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscles lisses des bronches et des vaisseaux et pour les récepteurs bêta-2 intervenant dans la régulation métabolique. En conséquence, le bisoprolol ne modifie généralement pas la résistance des voies aériennes et n'a pas d'effets métaboliques liés à l'action sur les récepteurs bêta-2. La sélectivité bêta-1 du bisoprolol s'étend au-delà des doses thérapeutiques.
Efficacité et sécurité cliniques
2 647 patients au total ont été inclus dans l'étude CIBIS II. 83 % (n=2 202) étaient en classe III de la NYHA et 17 % (n=445) en classe IV de la NYHA. Ils présentaient une insuffisance cardiaque systolique symptomatique stable (fraction d'éjection ≤ 35 %, sur la base de l'échocardiographie). La mortalité totale a diminué de 17,3 % à 11,8 % (diminution relative de 34 %). Une baisse de la fréquence des morts subites (3,6 % par rapport à 6,3 %, diminution relative de 44 %) et une réduction des épisodes d'insuffisance cardiaque nécessitant une hospitalisation (12 % par rapport à 17,6 %, diminution relative de 36 %) ont été observées. Enfin, une amélioration significative de l'état fonctionnel selon la classification NYHA a été observée. Pendant la mise en route et la titration des doses de bisoprolol, des hospitalisations pour bradycardie (0,53 %), hypotension (0,23 %) ou décompensation aiguë (4,97 %) ont été observées, mais elles n'étaient pas plus fréquentes que dans le groupe placebo (0 %, 0,3 % et 6,74 % respectivement). Le nombre d'accidents vasculaires cérébraux fatals ou invalidants pendant la durée totale de l'étude a été de 20 dans le groupe bisoprolol et de 15 dans le groupe placebo.
L'étude CIBIS III a porté sur 1 010 patients âgés de ≥ 65 ans, atteints d'insuffisance cardiaque chronique légère à modérée (ICC de classe II ou III de la NYHA) et présentant une fraction d'éjection ventriculaire gauche ≤ 35 %, n'ayant reçu antérieurement aucun inhibiteur de l'enzyme de conversion, de bêta-bloquants ou d'antagonistes de l'angiotensine. Les patients ont été traités par l'association de bisoprolol et d'énalapril pendant 6 à 24 mois après un traitement initial de 6 mois par soit du bisoprolol, soit de l'énalapril.
On a observé une fréquence d'aggravation de l'insuffisance cardiaque chronique plus élevée lorsque le bisoprolol était utilisé lors du traitement initial de 6 mois. La non-infériorité entre le traitement initial par le bisoprolol et le traitement initial par l'énalapril n'a pas été prouvée dans l'analyse per-protocole, bien que les deux stratégies d'initiation du traitement de l'insuffisance cardiaque ont montré un taux similaire dans la fréquence du critère primaire composite des décès et hospitalisations à la fin de l'étude (32,4 % dans le groupe d'abord traité par le bisoprolol versus 33,1 % dans le groupe d'abord traité par l'énalapril, pour la population en per-protocole). L'étude montre que le bisoprolol peut aussi être utilisé chez les personnes âgées ayant une insuffisance cardiaque chronique dans ses formes faibles à modérées.
Le bisoprolol est également utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'angor.
Lors d'une administration aiguë chez les patients ayant une cardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprolol diminue la fréquence cardiaque et le volume d'éjection systolique, et donc le débit cardiaque et la consommation d'oxygène. En administration chronique, les résistances périphériques, initialement élevées, diminuent
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La biodisponibilité du bisoprolol est de 90 % environ après administration orale.
Distribution
Le volume de distribution est de 3,5 l/kg. La fixation du bisoprolol aux protéines plasmatiques est de 30 % environ.
Biotransformation et élimination
Le bisoprolol est éliminé par deux voies : 50 % sont transformés en métabolites inactifs dans le foie, puis excrétés par les reins. Les 50 % restants sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale. La clairance totale est de 15 l/h environ. La demi-vie d’élimination plasmatique de 10 – 12 heures permet d’obtenir un effet durant 24 heures, après une seule prise quotidienne.
Linéarité
La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge.
Populations spéciales
Du fait de cette élimination équilibrée entre la voie rénale et la voie hépatique, il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez les insuffisants hépatiques ou rénaux. La pharmacocinétique chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique stable et des troubles de la fonction rénale ou hépatique n’a pas été étudiée. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique (classe III de la NYHA), les taux plasmatiques de bisoprolol sont plus élevés, et la demi-vie est prolongée par rapport aux volontaires sains. La concentration plasmatique maximale à l’état d’équilibre est de 64 + 21 ng/ml pour une dose quotidienne de 10 mg et la demi-vie est de 17 + 5 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol a provoqué une toxicité maternelle (diminution de la prise alimentaire et perte de poids) et embryofœtale (fréquence accrue des avortements spontanés, poids de naissance réduit, retard de développement intra-utérin) à des doses élevées, mais il n'a pas entraîné d'effets tératogènes.
Pelliculage : oxyde de fer jaune (E172), diméticone, macrogol 400, dioxyde de titane (E 171), hypromellose.
3ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90 et 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 353 543 4 1: 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 353 144 2 0: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 353 145 9 8: 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription initiale réservée aux spécialistes en cardiologie et en médecine interne.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 16/08/2021
BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable
Hémifumarate de bisoprolol
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable ?
3. Comment prendre BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
La substance active de BISOCE est le bisoprolol. Le bisoprolol appartient à la classe de médicaments appelés bêta-bloquants.
Les bêta-bloquants agissent en modifiant la réponse de l’organisme à certaines impulsions nerveuses, en particulier au niveau du cœur. Le bisoprolol ralentit ainsi le rythme cardiaque et permet au cœur de pomper plus efficacement le sang dans l’ensemble du corps.
L’insuffisance cardiaque se produit lorsque le muscle cardiaque est faible et incapable de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme. BISOCE est utilisé pour traiter les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique stable. Ce produit est utilisé en association avec d’autres médicaments adaptés à cette affection (tels que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou IEC, les diurétiques et les glycosides cardiaques).
Ne prenez jamais BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable en cas de :
· allergie (hypersensibilité) au bisoprolol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· asthme sévère,
· troubles sévères de la circulation sanguine périphérique (tels que le syndrome de Raynaud), pouvant entraîner des picotements dans les doigts et les orteils ou les faire pâlir ou virer au bleu,
· phéochromocytome non traité, tumeur rare de la glande surrénale,
· acidose métabolique, c’est-à-dire présence d’acide en excès dans le sang.
Ne prenez jamais BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable si vous présentez l’un des problèmes cardiaques suivants :
· insuffisance cardiaque aiguë,
· aggravation de l’insuffisance cardiaque nécessitant l’injection dans vos veines de médicaments amplifiant la force de contraction de votre cœur,
· rythme cardiaque lent,
· pression artérielle basse,
· certaines affections cardiaques engendrant un rythme cardiaque lent ou irrégulier,
· choc cardiogénique, grave trouble cardiaque aigu aboutissant à une chute de la pression artérielle et une insuffisance de la circulation sanguine.
Avertissements et précautions
Si vous présentez l’une des affections suivantes, indiquez-le à votre médecin avant de prendre BISOCE ; il/elle pourra décider des mesures de précaution particulières (par exemple, vous prescrire un traitement complémentaire ou réaliser des contrôles plus fréquents) :
· diabète,
· jeûne strict,
· certaines maladies du cœur, comme les troubles du rythme cardiaque, ou les douleurs thoraciques sévères au repos (angor de Prinzmetal),
· problèmes rénaux ou hépatiques,
· troubles moins sévères de la circulation sanguine périphérique,
· problèmes respiratoires chroniques ou asthme moins sévère,
· antécédents d’affection cutanée squameuse (psoriasis),
· tumeur de la glande surrénale (phéochromocytome)
· troubles thyroïdiens,
Par ailleurs, prévenez votre médecin si vous devez subir :
· un traitement de désensibilisation (en prévention du rhume des foins, par exemple) car BISOCE peut augmenter les risques de réaction allergique ou amplifier la sévérité de ces réactions ;
· une anesthésie (dans le cadre d’une intervention chirurgicale, par exemple) car BISOCE peut avoir des effets sur la façon dont votre organisme réagit dans une telle situation.
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous avez des problèmes respiratoires chroniques ou un asthme moins sévère, et que vous commencez à rencontrer de nouvelles difficultés à respirer, de la toux, une respiration sifflante après exercice, etc. lors de l’utilisation de BISOCE.
Enfants et adolescents
BISOCE n’est pas recommandé chez les enfants ou les adolescents.
Autres médicaments et BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ne prenez pas les médicaments suivants en même temps que BISOCE sans avoir consulté spécifiquement votre médecin à ce sujet :
· certains médicaments utilisés pour traiter les irrégularités ou anomalies du rythme cardiaque (anti-arythmiques de classe I de type quinidine, disopyramide, lidocaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone) ;
· certains médicaments utilisés pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine ou les irrégularités du rythme cardiaque (inhibiteurs calciques de type vérapamil et diltiazem) ;
· certains médicaments utilisés pour traiter l’hypertension de type clonidine, méthyldopa, moxonidine, rilménidine. Cependant, n’interrompez pas ces traitements sans avoir d’abord pris l’avis de votre médecin.
Demandez l’avis de votre médecin avant de prendre les médicaments suivants en même temps que BISOCE ; votre médecin pourra juger nécessaire de contrôler votre état plus fréquemment :
· certains médicaments utilisés pour traiter l’hypertension ou l’angine de poitrine (inhibiteurs calciques de la famille des dihydropyridines, de type félodipine et amlodipine) ;
· certains médicaments utilisés pour traiter les irrégularités ou anomalies du rythme cardiaque (anti-arythmiques de classe III de type amiodarone) ;
· les bêta-bloquants en application locale (comme le timolol en goutte ophtalmique pour le traitement du glaucome) ;
· certains médicaments utilisés par exemple pour traiter la maladie d’Alzheimer ou pour traiter le glaucome (parasympathomimétiques de type tacrine ou carbachol) ou certains médicaments utilisés dans le traitement des problèmes cardiaques aigus (sympathomimétiques de type isoprénaline et dobutamine) ;
· les antidiabétiques, notamment l’insuline ;
· les anesthésiques (lors d’interventions chirurgicales, par exemple) ;
· la digitaline, utilisée pour traiter l’insuffisance cardiaque ;
· les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) utilisés pour traiter l’arthrite, les douleurs ou les inflammations (ibuprofène ou diclofénac par exemple) ;
· tout médicament susceptible de faire baisser la pression artérielle, qu’il s’agisse d’un effet recherché ou indésirable, comme les antihypertenseurs, certains médicaments contre la dépression (antidépresseurs tricycliques tels l’imipramine ou amitriptyline), certains médicaments utilisés pour traiter l’épilepsie ou employés au cours de l’anesthésie (barbituriques tels que phénobarbital) ou certains médicaments contre la maladie mentale caractérisée par une perte de contact avec la réalité (phénothiazines tels que la lévomépromazine) ;
· la méfloquine, utilisée pour la prévention ou le traitement du paludisme ;
· les traitements contre la dépression appelés inhibiteurs de la monoamine-oxydase (sauf les IMAO-B) tels que la moclobémide.
BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse
L’utilisation de BISOCE pendant la grossesse pourrait nuire à l’enfant à naître. Prévenez votre médecin si vous êtes enceinte ou prévoyez de l’être. Il/elle avisera si vous pouvez prendre BISOCE pendant votre grossesse.
Allaitement
On ignore si le bisoprolol passe dans le lait maternel humain. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé pendant le traitement par BISOCE.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
La capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines peut être altérée sous traitement par bisoprolol. Il convient d’être particulièrement attentif en début de traitement, en cas de modification de posologie ainsi qu’en cas de consommation d’alcool.
BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable contient
Sans objet.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.
Une surveillance régulière par le médecin est requise lors du traitement par BISOCE. Elle est tout particulièrement nécessaire en début de traitement, en cas d’augmentation de la dose, et lorsque vous arrêtez le traitement.
Prenez le comprimé avec un peu d’eau, le matin, au cours ou en dehors du repas. Les comprimés ne doivent pas être mâchés ou écrasés.
Les comprimés sécables peuvent être divisés en deux demi-doses égales.
BISOCE est habituellement utilisé dans le cadre d’un traitement au long cours.
Chez l’adulte, y compris les personnes âgées :
Le traitement par bisoprolol doit être instauré à faible dose et augmenté progressivement.
Votre médecin décidera de l’augmentation de la dose à appliquer, en général selon le schéma suivant:
· 1,25 mg de bisoprolol une fois par jour pendant une semaine
· 2,5 mg de bisoprolol une fois par jour pendant une semaine
· 3,75 mg de bisoprolol une fois par jour pendant une semaine
· 5 mg de bisoprolol une fois par jour pendant quatre semaines
· 7,5 mg de bisoprolol une fois par jour pendant quatre semaines
· 10 mg de bisoprolol une fois par jour en traitement d’entretien (en continu)
La dose quotidienne maximale recommandée est de 10 mg de bisoprolol.
Selon votre tolérance au médicament, votre médecin pourra également décider de prolonger l’intervalle entre les augmentations de la dose. Si votre état s’aggrave ou si vous ne tolérez plus le médicament, il pourra être nécessaire de réduire à nouveau la dose ou d’interrompre le traitement. Chez certains patients, une dose d’entretien inférieure à 10 mg de bisoprolol peut être suffisante. Votre médecin vous indiquera la marche à suivre.
Si vous devez arrêter totalement le traitement, votre médecin vous conseillera généralement de réduire progressivement la dose, faute de quoi votre état de santé pourrait se détériorer.
Si vous avez pris plus de BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable E que vous n’auriez dû :
Prévenez immédiatement votre médecin qui décidera des mesures à prendre.
Les symptômes de surdosage peuvent être un ralentissement du rythme cardiaque, des difficultés respiratoires sévères, des vertiges ou des tremblements (dus à la baisse du taux de sucre dans le sang).
Si vous oubliez de prendre BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la dose habituelle le matin suivant.
Si vous arrêtez de prendre BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable :
N’interrompez en aucun cas le traitement par BISOCE si votre médecin ne vous a pas conseillé de le faire. Dans le cas contraire, votre état de santé pourrait se détériorer fortement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Afin d’éviter les réactions graves, consultez un médecin immédiatement si un effet indésirable devient sévère, survient brusquement ou s’aggrave rapidement.
Les effets indésirables les plus graves sont ceux touchant les fonctions cardiaques :
· ralentissement du rythme cardiaque (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
· aggravation de l’insuffisance cardiaque (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· rythme cardiaque lent ou irrégulier (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Si vous avez des vertiges ou si vous vous sentez faible, ou encore si vous avez des difficultés à respirer, contactez votre médecin dès que possible.
Les autres effets indésirables sont répertoriés ci-dessous en fonction de leur fréquence :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· fatigue, épuisement, vertiges, maux de tête,
· sensation de refroidissement ou d’engourdissement dans les mains et les pieds,
· pression artérielle basse,
· troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhée ou constipation.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· troubles du sommeil,
· dépression,
· vertiges lors du passage à la position debout,
· gêne respiratoire chez les personnes ayant un asthme ou des problèmes respiratoires chroniques,
· faiblesse musculaire, crampes.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· troubles de l’audition,
· rhinite allergique,
· diminution de la sécrétion de larmes,
· inflammation du foie pouvant causer un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux,
· certaines valeurs hépatiques ou lipidiques dans les analyses de sang anormales,
· réactions allergiques à type de démangeaisons, bouffées de chaleur, éruptions cutanées. Vous devez consulter immédiatement votre médecin si vous présentez des réactions allergiques plus sévères, pouvant impliquer un gonflement du visage, du cou, de la langue, de la bouche ou de la gorge, ou des difficultés à respirer,
· troubles de l’érection,
· cauchemars, hallucinations,
· perte de connaissance.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· irritation et rougeur de l’œil (conjonctivite),
· chute des cheveux,
· apparition ou aggravation d’une affection cutanée squameuse (psoriasis) ; éruption psoriasiforme.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable
· La substance active est :
Hémifumarate de bisoprolol ..................................................................................................3,75 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, crospovidone, cellulose microcristalline, amidon de maïs, hydrogénophosphate de calcium anhydre.
Pelliculage : oxyde de fer jaune (E172), diméticone, macrogol 400, dioxyde de titane (E 171), hypromellose.
Qu’est-ce que BISOCE 3,75 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable blanc cassé en forme de cœur.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
Ce médicament se présente en boîte de 10, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, or 100 comprimés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLEE DESPARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLEE DESPARCS
69800 SAINT-PRIEST
FRANKFURTER STRASSE 250
64293 DARMSTADT
ALLEMAGNE
OU
MERCK S.L.
POLIGONO MERCK
MOLLET DEL VALLÈS
08100 BARCELONA
ESPAGNE
OU
MYLAN HUNGARY KFT
MYLAN UTCA 1
H-2900 KOMAROM
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
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Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).