BICALUTAMIDE EG 50 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64069322
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L02BB03Les comprimés de BICALUTAMIDE EG (dose quotidienne de 50 mg) sont utilisés dans le traitement du cancer de la prostate avancé. Ils sont pris en concomitance avec un médicament appelé analogue de la LHRH (facteur de libération de l’hormone lutéinisante) – un traitement hormonal complémentaire – ou avec une intervention chirurgicale visant à enlever les testicules.Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localement avancé et à haut risque de progression de la maladie, les comprimés de BICALUTAMIDE EG (dose quotidienne de 150 mg) sont utilisés, soit en traitement seul, soit en traitement complémentaire (adjuvant) à l’enlèvement chirurgical de la prostate entière (prostatectomie radicale) ou à la radiothérapie.Le bicalutamide appartient au groupe des médicaments appelés antiandrogènes non stéroïdiens. La substance active bicalutamide bloque l’effet indésirable des hormones masculines (androgènes) et inhibe ainsi la croissance cellulaire dans la prostate.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 05/06/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    Les compositions de BICALUTAMIDE EG 50 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé BICALUTAMIDE 17637 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3761165
    • Code CIP3 : 3400937611657
    • Prix : 37,34 €
    • Date de commercialisation : 15/07/2008
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Bicalutamide.......................................................................................................................... 50 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : 1 comprimé contient 60 mg de lactose monohydraté.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé blanc, rond et biconvexe.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Cancer avancé de la prostate

    Traitement du cancer avancé de la prostate associé à un traitement par un analogue de l'hormone de libération de la lutéinostimuline (LHRH) ou à une castration chirurgicale (dose quotidienne : 50 mg de bicalutamide).

    Cancer de la prostate localement avancé

    BICALUTAMIDE EG (dose quotidienne : 150 mg) est indiqué soit en monothérapie, soit en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie chez des patients atteints de cancer de la prostate localement avancé présentant un risque élevé de progression de la maladie (voir rubrique 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes de sexe masculin, y compris les personnes âgées

    Cancer avancé de la prostate

    Un comprimé de 50 mg une fois par jour.

    Le traitement par BICALUTAMIDE EG doit être débuté au moins 3 jours avant de commencer le traitement par un analogue de la LHRH ou en même temps que la castration chirurgicale.

    Cancer de la prostate localement avancé

    Trois comprimés de 50 mg (150 mg) une fois par jour.

    Les 150 mg de bicalutamide sont à prendre sans interruption pendant au moins 2 ans ou jusqu'à la progression de la maladie.

    Enfants et adolescents

    Le bicalutamide n'est pas indiqué chez les enfants et les adolescents.

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Il n'y a pas de données sur l'utilisation du bicalutamide chez les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance hépatique

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique légère. Une accumulation accrue peut survenir chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Voie orale. Les comprimés doivent être avalés en entier avec du liquide.

    4.3. Contre-indications  

    Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et les enfants (voir rubrique 4.6).

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Le bicalutamide est contre-indiqué chez les patients présentant des antécédents de toxicité hépatique associée à la prise de bicalutamide.

    L'administration de terfénadine, d'astémizole ou de cisapride concomitante à la prise de bicalutamide est contre-indiquée (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L'instauration du traitement doit se faire sous la supervision directe d'un spécialiste et les patients doivent ensuite être régulièrement surveillés.

    Le bicalutamide est largement métabolisé dans le foie. Les résultats des recherches laissent penser que l’élimination du bicalutamide est susceptible d’être ralentie chez les patients insuffisants hépatiques sévères et que ce ralentissement pourrait entraîner une augmentation de l’accumulation du bicalutamide. En conséquence, le bicalutamide doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique modérée à sévère.

    De rares atteintes hépatiques sévères ont été observées avec le bicalutamide dont certaines ont présentées une issue fatale (voir rubrique 4.8). Le traitement par bicalutamide doit être arrêté en cas de changements sévères.

    Des tests périodiques de la fonction hépatique sont justifiés pour mettre en évidence d’éventuels changements hépatiques. La majorité des changements est attendue au cours des 6 premiers mois du traitement avec le bicalutamide.

    Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes traités par des agonistes de la LHRH. Ceci peut se traduire par un diabète ou une perte du contrôle de la glycémie chez les patients avec un diabète pré-existant. Il convient de surveiller la glycémie chez les patients recevant du bicalutamide en association avec des agonistes de la LHRH.

    Le bicalutamide a montré une activité inhibitrice du cytochrome P450 (CYP 3A4). Une surveillance toute particulière devra être exercée en cas de co-administration avec les médicaments métabolisés principalement par le CYP 3A4 (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Etant donné qu’il n’y a pas de données sur l’utilisation du bicalutamide chez les patients insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le bicalutamide doit être utilisé avec prudence chez ces patients.

    Il est recommandé de pratiquer une surveillance périodique de la fonction cardiaque chez les patients présentant une cardiopathie.

    Le traitement par suppression androgénique peut allonger l’intervalle QT.

    Chez les patients ayant des antécédents ou des facteurs de risque d’allongement du QT et chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments pouvant allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), les médecins doivent évaluer le rapport risque/bénéfice, y compris la possibilité de torsade de pointes, avant d’instaurer un traitement par bicalutamide.

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune interaction pharmacodynamique ou pharmacocinétique n'a été mise en évidence entre le bicalutamide et les analogues de la LHRH.

    Des études in vitro ont montré que l'énantiomère (R) du bicalutamide est un inhibiteur du CYP 3A4 avec des effets inhibiteurs moindres sur l'activité des CYP 2C9, 2C19 et 2D6.

    Bien que les études cliniques utilisant l’antipyrine comme marqueur de l’activité du cytochrome P450 (CYP) n’aient pas mis en évidence d’interactions médicamenteuses potentielles avec le bicalutamide, l’augmentation de l’exposition moyenne au midazolam (ASC) peut aller jusqu’à 80 % après la co-administration de bicalutamide pendant 28 jours. Une telle augmentation peut avoir des répercussions cliniques pour les médicaments à marge thérapeutique étroite. Par conséquent, l’utilisation concomitante de terfénadine, d’astémizole et de cisapride est contre-indiquée (voir rubrique 4.3) et la prudence s’impose en cas d’administration concomitante de bicalutamide avec des molécules telles que la ciclosporine ou les inhibiteurs calciques. Il peut être nécessaire de diminuer la posologie de ces médicaments, notamment s’il y a des signes d’effet majoré ou indésirable. En association avec la ciclosporine, il est recommandé de contrôler étroitement les concentrations plasmatiques et l’état clinique, au début ou à la fin du traitement par bicalutamide.

    La prudence est de mise lors de l'administration de bicalutamide à des patients prenant des médicaments inhibant les processus d'oxydation dans le foie, par exemple : la cimétidine ou le kétoconazole. Cela pourrait entraîner une élévation des concentrations plasmatiques de bicalutamide qui pourrait, en théorie, conduire à une augmentation des effets indésirables.

    Des études in vitro ont montré que le bicalutamide peut déloger la warfarine, anticoagulant à base de coumarine, de son site de liaison protéique. Par conséquent, il est recommandé de surveiller étroitement le temps de prothrombine si le bicalutamide est débuté chez des patients recevant déjà des anticoagulants à base de coumarine.

    Puisque le traitement par suppression androgénique peut allonger l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de bicalutamide avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou des médicaments capables d’induire des torsades de pointes tels que les anti-arythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), méthadone, moxifloxacine, antipsychotiques, etc… doit être évaluée avec précaution (voir rubrique 4.4).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou allaitantes.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Il faut cependant noter que des sensations vertigineuses ou une somnolence peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Tout patient ressentant ces effets doit exercer son activité avec prudence.

    4.8. Effets indésirables  

    Dans cette rubrique, les effets indésirables sont définis selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à <1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très fréquent : Anémie.

    Très rare : Thrombopénie.

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : Réactions d’hypersensibilité, incluant angio-œdème et urticaire.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : Diabète sucré, diminution de l’appétit.

    Peu fréquent : Hyperglycémie, perte de poids.

    Affections psychiatriques

    Très fréquent : Diminution de la libido.

    Fréquent : Dépression.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : Sensations vertigineuses.

    Fréquent : Somnolence.

    Peu fréquent : Insomnie.

    Affections cardiaques

    Fréquent : Infarctus du myocarde (des cas d’issue fatale ont été rapportés)6, insuffisance cardiaque6.

    Très rare : Angor, troubles de la conduction incluant un allongement des intervalles PR et QT, arythmies et modifications non spécifiques de l'ECG.

    Affections vasculaires

    Très fréquent : Bouffées vasomotrices.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : Pneumopathie interstitielle4 (des cas d’issue fatale ont été rapportés), dyspnée.

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent : Douleurs abdominales, constipation, nausées.

    Fréquent : Diarrhée, dyspepsie, flatulences.

    Peu fréquent : Sécheresse buccale.

    Rare : Vomissements.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquent : Anomalies hépatiques (élévation des taux de transaminases, bilirubinémie, hépatomégalie, cholestase et ictère)1, hépatotoxicité.

    Rare : Insuffisance hépatique sévère, insuffisance hépatique2,5 (des cas d’issue fatale ont été rapportés).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : Prurit, sécheresse cutanée, éruption cutanée, éruption maculo-papuleuse, sécrétion de sueur, hirsutisme/repousse des cheveux, alopécie.

    Rare : Réaction de photosensibilité

    Affections du rein et des voies urinaires

    Très fréquent : Hématurie.

    Peu fréquent : Nycturie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Très fréquent : Dysfonctionnement érectile, impuissance, hypersensibilité mammaire3, gynécomastie3.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquent : Asthénie, œdème (visage, extrémités, tronc).

    Fréquent : Douleurs généralisées, douleurs pelviennes, frissons, douleurs thoraciques.

    Peu fréquent : Céphalées, lombalgies, cervicalgies.

    Investigations

    Fréquent : Prise de poids.

    Fréquence indéterminée : Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    1 Les modifications hépatiques sont rarement sévères et ont été souvent transitoires, en se résolvant ou s’améliorant avec la poursuite du traitement ou après l’arrêt de celui-ci (voir rubrique 4.4).

    2 Une insuffisance hépatique apparaît rarement chez les patients traités avec le bicalutamide, mais aucune relation de cause à effet n’a été établie avec certitude. Une surveillance régulière de la fonction hépatique doit être envisagée (voir également rubrique 4.4).

    3 Peut être réduite par une castration concomitante.

    4 Répertoriée comme effet indésirable après l’examen des données de pharmacovigilance. La fréquence a été déterminée à partir de l’incidence des événements indésirables de pneumopathie interstitielle rapportés pendant la période de traitement randomisé du bras 150 mg des études menées dans le cancer de la prostate à un stade précoce.

    5 Répertoriée comme effet indésirable après l’examen des données de pharmacovigilance. La fréquence a été déterminée à partir de l’incidence des événements indésirables d’insuffisance hépatique rapportés chez les patients recevant du bicalutamide en ouvert dans le bras 150 mg des études menées dans le cancer de la prostate à un stade précoce.

    6 Observé dans une étude de pharmaco-épidémiologie des agonistes de la LHRH et des anti-androgènes utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque semblait être majoré lorsque le bicalutamide 50 mg était utilisé en association avec des agonistes de la LHRH, mais aucune augmentation du risque n’a été observée lorsque le bicalutamide 150 mg était utilisé en monothérapie dans le traitement du cancer de la prostate.

    En outre, des cas d’insuffisance cardiaque ont été rapportés dans les études cliniques (comme effet indésirable possible du médicament selon l’avis des médecins investigateurs, avec une fréquence > 1 %) pendant le traitement par le bicalutamide en association avec un analogue de la LHRH. Il n’existe pas d’arguments pour une relation de causalité avec le traitement.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas de surdosage n'a été rapporté à ce jour.

    Le bicalutamide appartenant aux composés anilide, il existe un risque théorique de développement d'une méthémoglobinémie. Une méthémoglobinémie a été observée chez l'animal suite à un surdosage. En conséquence, un patient présentant une intoxication aiguë peut être atteint de cyanose. En l'absence d'antidote, le traitement devra être symptomatique.

    En raison de la forte liaison du bicalutamide aux protéines plasmatiques, la dialyse n'est pas appropriée (le bicalutamide n'étant pas retrouvé inchangé dans les urines). Un traitement symptomatique général, incluant une surveillance fréquente des signes vitaux, est indiqué.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antihormones et apparentés, Antiandrogènes, code ATC : L02BB03.

    Le bicalutamide est un antiandrogène non stéroïdien spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.

    Il induit une régression du cancer de la prostate en bloquant l'activité des androgènes au niveau de leurs récepteurs. Sur le plan clinique, l'arrêt du bicalutamide peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.

    Le bicalutamide est un racémique, et son activité anti-androgénique est portée presque exclusivement par l’énantiomère (R).

    Le bicalutamide 150 mg a été étudié dans le traitement de patients atteints de cancer de la prostate non métastasé, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0 ; T1-T2, N+, M0), d'après une analyse combinée de 3 études en double aveugle, contrôlées contre placebo, chez 8 113 patients, dans lesquelles le bicalutamide était administré en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou une radiothérapie (irradiation externe principalement). A 7,4 ans de suivi médian, respectivement 27,4 %et 30,7 %de l'ensemble des patients recevant le bicalutamide et le placebo présentaient une progression objective de la maladie.

    Une réduction du risque de progression objective de la maladie a été observée dans la plupart des groupes de patients. Cette réduction était particulièrement manifeste dans les groupes présentant un risque élevé de progression de la maladie. En conséquence, les cliniciens peuvent décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à faible risque de progression de la maladie, en particulier dans le cadre d'un traitement adjuvant faisant suite à une prostatectomie radicale, peut consister à retarder l'hormonothérapie jusqu'à l'apparition de signes de progression de la maladie.

    A 7,4 ans de suivi médian, aucune différence n'a été observée en termes de survie globale, avec 22,9 %de mortalité (RR = 0,99 ; IC à 95 % : 0,91 à 1,09). Toutefois, des analyses exploratoires des sous-groupes ont mis en lumière quelques tendances.

    Les données relatives à la survie sans progression et à la survie globale chez les patients atteints de cancer localement avancé sont récapitulées dans les tableaux suivants :

    Tableau 1 : Survie sans progression dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement

    Population d’analyse

    Evénements (%) chez les patients sous bicalutamide

    Evénements (%) chez les patients sous placebo

    Rapport de risque (IC à 95 %)

    Surveillance attentive

    193/335 (57,6)

    222/322 (68,9)

    0,60

    (de 0,49 à 0,73)

    Radiothérapie

    66/161 (41,0)

    86/144 (59,7)

    0,56

    (de 0,40 à 0,78)

    Prostatectomie radicale

    179/870 (20,6)

    213/849 (25,1)

    0,75

    (de 0,61 à 0,91)

    Tableau 2 : Survie globale dans le cadre d'un cancer localement avancé, présentée par sous-groupe de traitement

    Population d’analyse

    Evénements (%) chez les patients sous bicalutamide

    Evénements (%) chez les patients sous placebo

    Rapport de risque (IC à 95 %)

    Surveillance attentive

    164/335 (49,0)

    183/322 (56,8)

    0,81

    (0,66 à 1,01)

    Radiothérapie

    49/161 (30,4)

    61/144 (42,4)

    0,65

    (0,44 à 0,95)

    Prostatectomie radicale

    137/870 (15,7)

    122/849 (14,4)

    1,09

    (0,85 à 1,39)

    Chez les patients atteints de cancer localisé recevant le bicalutamide en monothérapie, aucune différence significative de la survie sans progression n'a été observée. De plus, ces patients présentaient une tendance vers une diminution de la survie comparativement aux patients recevant le placebo (RR = 1,16 ; IC à 95 % : 0,99 à 1,37). De ce fait, le profil bénéfice-risque de l'utilisation du bicalutamide est jugé défavorable dans ce groupe de patients.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le bicalutamide est bien absorbé après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.

    L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.

    Après une administration à long terme du bicalutamide, le pic de concentration plasmatique de l'énantiomère (R) est environ 10 fois supérieur à celui obtenu après une prise unique de 50 mg de bicalutamide.

    Une posologie de 50 mg de bicalutamide par jour entraîne une concentration au plateau de l'énantiomère (R) de 9 μg/ml et en raison de sa longue demi-vie, le plateau de concentration est atteint après environ 1 mois de traitement.

    Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination plasmatique de l'énantiomère (R) est ralentie.

    Le bicalutamide est fortement lié aux protéines plasmatiques (racémique à 96 %, énantiomère (R) > 99 %) et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glucuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par les voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.

    Dans une étude clinique, la concentration moyenne de l'énantiomère (R) dans le liquide séminal des hommes recevant le bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 μg/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement transmise à la partenaire au cours d'un rapport sexuel est faible (environ 0,3 μg/kg). Cette quantité est inférieure au seuil susceptible de provoquer des changements chez la progéniture des animaux de laboratoire.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le bicalutamide est un antagoniste des récepteurs aux androgènes chez l'animal d'expérimentation et chez l'Homme.

    Son action pharmacologique secondaire principale est l’induction des oxydases à fonction mixte CYP450-dépendantes au niveau du foie. Il n’a pas été observé d’induction enzymatique chez l’Homme. Les modifications observées au niveau des organes cibles chez l’animal sont clairement liées à l’action pharmacologique principale et secondaire du bicalutamide. Il s’agit notamment de l’involution des tissus androgène-dépendants ; des adénomes folliculaires thyroïdiens, de l’hyperplasie hépatique et de l’hyperplasie à cellules de Leydig et des néoplasies ou du cancer ; des perturbations de la différenciation sexuelle de la progéniture de sexe masculin ; de l’altération réversible de la fertilité chez les mâles. Les études de génotoxicité n’ont pas révélé de potentiel mutagène pour le bicalutamide. Aucun des effets indésirables observés chez l’animal n’est considéré comme significatif pour le traitement des patients souffrant de cancer avancé de la prostate.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (type A), povidone K30, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Dioxyde de titane (E171), hypromellose, macrogol 400.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/aluminium ou PVC/PVDC/aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 389 880 0 0: 7 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 881 7 8: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 882 3 9: 14 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 884 6 8: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 376 115 9 6: 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 376 116 5 7: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 885 2 9: 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 886 9 7: 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 887 5 8: 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 888 1 9: 84 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 889 8 7: 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 569 648 9 5: 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 389 890 6 9: 7 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 891 2 0: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 892 9 8: 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 893 5 9: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 376 117 1 8: 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 376 118 8 6: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 894 1 0: 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 895 8 8: 56 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 896 4 9: 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 897 0 0: 84 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 389 898 7 8: 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 569 649 5 6: 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/12/2020

    Dénomination du médicament

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé

    Bicalutamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L02BB03

    Les comprimés de BICALUTAMIDE EG (dose quotidienne de 50 mg) sont utilisés dans le traitement du cancer de la prostate avancé. Ils sont pris en concomitance avec un médicament appelé analogue de la LHRH (facteur de libération de l’hormone lutéinisante) – un traitement hormonal complémentaire – ou avec une intervention chirurgicale visant à enlever les testicules.

    Chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localement avancé et à haut risque de progression de la maladie, les comprimés de BICALUTAMIDE EG (dose quotidienne de 150 mg) sont utilisés, soit en traitement seul, soit en traitement complémentaire (adjuvant) à l’enlèvement chirurgical de la prostate entière (prostatectomie radicale) ou à la radiothérapie.

    Le bicalutamide appartient au groupe des médicaments appelés antiandrogènes non stéroïdiens. La substance active bicalutamide bloque l’effet indésirable des hormones masculines (androgènes) et inhibe ainsi la croissance cellulaire dans la prostate.

    Ne prenez jamais BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé si :

    · vous êtes allergique (hypersensible) au bicalutamide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · par le passé, vous avez eu des problèmes de foie suite à la prise de comprimés de BICALUTAMIDE EG.

    · vous prenez de la terfénadine (contre le rhume des foins ou l’allergie), de l’astémizole (contre le rhume des foins ou l’allergie) ou du cisapride (contre les troubles de l’estomac).

    Les comprimés de BICALUTAMIDE EG ne doivent pas être pris par les femmes ou administrés chez les enfants et les adolescents.

    Consultez votre médecin si vous avez des doutes concernant l’une des contre-indications susmentionnées.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant de prendre BICALUTAMIDE EG si :

    · vous souffrez d’une diminution modérée ou sévère de la fonction hépatique. Dans ce cas, le médicament ne pourra être pris qu’après une évaluation étroite des bénéfices et risques potentiels par votre médecin. Si tel est le cas, votre médecin effectuera régulièrement des tests de la fonction hépatique (bilirubine, transaminases, phosphatase alcaline). En cas de troubles sévères de la fonction hépatique, le traitement par BICALUTAMIDE EG doit être arrêté ;

    · vous souffrez d’une diminution sévère de la fonction rénale. Dans ce cas, le médicament ne pourra être pris qu’après une évaluation étroite des bénéfices et risques potentiels par votre médecin ;

    · vous souffrez d’une affection cardiaque ou vasculaire, y compris de troubles du rythme cardiaque (arythmie), ou si vous êtes traité(e) avec des médicaments pour ces affections. Le risque de troubles du rythme cardiaque peut être augmenté avec l’utilisation de BICALUTAMIDE EG. Si tel est le cas, il convient à votre médecin de contrôler régulièrement votre fonction cardiaque ;

    · vous souffrez de diabète et prenez déjà un analogue de la LHRH.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Les comprimés de BICALUTAMIDE EG ne seront pas utilisés en concomitance avec l’un des médicaments suivants :

    · la terfénadine ou l’astémizole (contre le rhume des foins ou l’allergie) ;

    · le cisapride (pour le traitement de troubles de l’estomac).

    Si vous prenez BICALUTAMIDE EG en même temps que l’un des médicaments suivants, son effet tout comme celui de l’autre médicament peut être affecté. Veuillez demander conseil à votre médecin avant de prendre l’un des médicaments suivants en concomitance avec BICALUTAMIDE EG:

    · la warfarine ou un médicament similaire afin d’empêcher la formation de caillots sanguins ;

    · la ciclosporine (utilisée dans la suppression du système immunitaire en vue de prévenir et de traiter le rejet d’un organe transplanté ou de la moelle osseuse) ;

    · la cimétidine (pour le traitement d’ulcères gastriques) ;

    · le kétoconazole (utilisé dans le traitement des infections fongiques de la peau et des ongles) ;

    · les bloqueurs des canaux calciques (pour le traitement de la tension artérielle élevée) ;

    · le midazolam (utilisé p. ex. dans la sédation préopératoire).

    BICALUTAMIDE EG pourrait interagir avec quelques médicaments utilisés pour le traitement des troubles du rythme cardiaque (p. ex. quinidine, procaïnamide, amiodarone et sotalol) ou pourrait augmenter le risque de troubles du rythme cardiaque en cas d’utilisation avec certains autres médicaments (p. ex. la méthadone (utilisée pour soulager la douleur et faisant partie d’une cure de désintoxication des drogues), la moxifloxacine (un antibiotique), les antipsychotiques utilisés pour des maladies mentales graves).

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Les comprimés sont à prendre entiers avec un verre d’eau, avec ou sans aliments.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et ne doit pas être administré aux femmes enceintes ou aux mamans qui allaitent.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Les comprimés peuvent provoquer des vertiges ou de la somnolence. Si tel est le cas, vous ne pouvez ni conduire de véhicule ni utiliser des machines.

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose recommandée est d’un comprimé par jour (équivalant à 50 mg de bicalutamide) ou 3 comprimés par jour (équivalant à 150 mg de bicalutamide). Les comprimés sont à prendre entiers avec un verre d’eau.

    Essayez de prendre le médicament chaque jour à peu près au même moment de la journée, afin d’éviter un oubli.

    Si vous avez pris plus de BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Si, par accident, vous avez pris trop de comprimés, prenez immédiatement contact avec votre médecin ou rendez-vous à l’unité d’urgence de l’hôpital le plus proche. Emportez toujours les comprimés restants avec vous, ainsi que la boîte et cette notice, pour que le personnel médical soit au courant de ce que vous avez pris.

    Si vous oubliez de prendre BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé :

    Si vous avez oublié de prendre votre dose quotidienne, ne la prenez plus si vous vous en rendez compte et attendez le moment de l’administration suivante. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé :

    N’arrêtez pas de prendre les comprimés avant de consulter votre médecin, sauf si vous présentez un effet indésirable – voir rubrique 4 ci-dessous.

    N’arrêtez pas d’utiliser ce médicament même si vous vous sentez bien, sauf avis contraire de votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves :

    Veuillez immédiatement prévenir votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables graves suivants.

    Effets indésirables graves fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux suite à des problèmes de foie (y compris insuffisance hépatique, agrandissement du foie).

    Effets indésirables graves peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Réaction allergique grave provoquant un gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge, pouvant conduire à des difficultés de déglutition ou de respiration ou à des démangeaisons intenses de la peau avec présence de bosses soulevées.

    · Essoufflement grave ou aggravation soudaine de l’essoufflement, éventuellement accompagné de toux ou de fièvre. Certains patients prenant BICALUTAMIDE EG présentent une inflammation pulmonaire, appelée pneumonie interstitielle.

    Autres effets indésirables :

    Veuillez prévenir votre médecin si vous souffrez de l’un des effets indésirables suivants :

    Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :

    · gonflement ou sensibilité des seins ;

    · sensation de faiblesse ;

    · diminution de la libido, troubles d’érection, impuissance ;

    · bouffées de chaleur ;

    · réduction du nombre de globules rouges pouvant rendre la peau pâle et entraîner une sensation de faiblesse ou des difficultés respiratoires ;

    · vertiges ;

    · constipation ;

    · douleur abdominale ;

    · nausées ;

    · présence de sang dans les urines (hématurie) ;

    · œdème (visage, extrémités, tronc).

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · diarrhée ;

    · flatulence (ballonnement) ;

    · indigestion ;

    · somnolence ;

    · dépression ;

    · éruption cutanée, éruption avec présence de nodules et de taches, démangeaisons, sueurs, système pileux excessif ;

    · chute des cheveux ;

    · assèchement de la peau ;

    · prise de poids ;

    · diabète sucré ;

    · diminution de l’appétit ;

    · douleur générale, douleurs au niveau du bassin, douleur thoracique (p. ex. angine de poitrine) ;

    · frissons ;

    · tests sanguins indiquant des changements de la fonction hépatique ;

    · crise cardiaque (infarctus du myocarde) ;

    · insuffisance cardiaque (susceptible d’être liée à l’essoufflement, en particulier, lors d’efforts physiques intenses, une accélération du pouls, un gonflement des membres et une peau tachetée).

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · perte de poids ;

    · taux de glucose élevé ;

    · troubles de sommeil ;

    · essoufflement (dyspnée) ;

    · sécheresse buccale, trouble gastro-intestinal ;

    · besoin d’uriner la nuit (nycturie) ;

    · maux de tête, douleurs au dos, douleurs à la nuque.

    Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · vomissements ;

    · augmentation de la sensibilité de la peau au soleil.

    Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · pouls irrégulier, anomalies cardiaques relevées à l'ECG ;

    · diminution du nombre de plaquettes sanguines, augmentant ainsi le risque de saignements ou de contusions.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Changements de l’ECG (allongement de l’intervalle QT).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Bicalutamide.......................................................................................................................... 50 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau : lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique (type A), povidone K30, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : dioxyde de titane (E171), hypromellose, macrogol 400.

    Qu’est-ce que BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé.

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé se présente sous forme de comprimés blancs, ronds et biconvexes. Les comprimés sont conditionnés sous plaquettes constituées de plastique et de film d’aluminium.

    BICALUTAMIDE EG 50 mg, comprimé pelliculé est disponible en boîtes de 7, 10, 14, 15, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90 ou 100 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Fabricant  

    STADA ARZNEIMITTEL AG

    STADASTRASSE 2-18

    61118 BAD VILBEL

    ALLEMAGNE

    ou

    CENTRAFARM SERVICES B.V.

    NIEUWE DONK 9

    4879 AC ETTEN LEUR

    HOLLANDE

    ou

    CLONMEL HEALTHCARE LTD.

    WATERFORD ROAD, CLONMEL, CO. TIPPERARY

    IRLANDE

    ou

    PHARMACODANE APS

    MARIELUNDVEJ 46 A

    2730 HERLEV

    DANEMARK

    ou

    STADA ARZNEIMITTEL GMBH

    MUTHGASSE 36

    1190 WIEN

    AUTRICHE

    ou

    N.V. EUROGENERICS S.A.

    HEIZEL ESPLANADE B 221020 BRUSSEL

    BELGIQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).