BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62617179
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) en association - code ATC : C09BA07.Ce médicament est un antihypertenseur contenant 2 principes actifs, dont un diurétique l'autre principe actif appartenant au groupe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'hypertension artérielle en cas de contrôle insuffisant sous un seul médicament (inhibiteur de l'enzyme de conversion).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 08/11/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 12,50 mg SA
    Comprimé BÉNAZÉPRIL (CHLORHYDRATE DE) 14049 10,00 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2176967
    • Code CIP3 : 3400921769678
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 14/03/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2177027
    • Code CIP3 : 3400921770278
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 14/03/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 25/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de bénazépril................................................................................................ 10,00 mg

    Hydrochlorothiazide.......................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 139,5 mg de lactose monohydraté et de l'huile de ricin hydrogénée.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé sécable, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    Comprimé de forme ovale, rose avec une barre de cassure et gravé « BH » sur les deux faces.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Chez l’adulte, traitement de l'hypertension artérielle en cas d'échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Chaque comprimé contient 10 mg de bénazépril et 12,5 mg d'hydrochlorothiazide.

    Fonction rénale normale

    La posologie habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne.

    Insuffisance rénale

    · clairance de la créatinine supérieure ou égale à 30 ml/min : la posologie initiale habituelle est d'un comprimé en une prise quotidienne. Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique ;

    · clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min ou créatininémie supérieure à 250 µmol/l : contre-indication.

    Sujet âgé

    Il est recommandé d'initier le traitement à la posologie d'un demi-comprimé.

    Mode d’administration

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW peut être pris pendant le repas ou en-dehors du repas.

    Il est préférable de prendre la dose quotidienne prescrite de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW le matin, avec un grand verre d’eau.

    Durée de traitement

    La durée du traitement est déterminée par le médecin.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité aux substances actives, aux diurétiques thiazidiques, aux sulfamides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Liées au bénazépril

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :

    · antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié ou non à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ;

    · au 2ème et 3ème trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;

    · utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    L’association de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    L’association de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW à des médicaments contenant du racécadotril est contre-indiquée chez les patients présentant des antécédents d’angio-œdème sous IEC (voir rubrique 4.5).

    Ce médicament est généralement déconseillé en cas de :

    · associations avec l’aliskiren, les diurétiques épargneurs de potassium, les sels de potassium, l'estramustine, le lithium et le racécadotril (voir rubrique 4.5),

    · sténose bilatérale de l'artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique,

    · hyperkaliémie.

    Liées à l'hydrochlorothiazide

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · hypersensibilité aux sulfamides,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min),

    · encéphalopathie hépatique.

    Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'association avec le lithium et les médicaments non anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (voir rubrique 4.5).

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est contre-indiqué dans les cas suivants :

    · dialyse,

    · patients ayant subi une transplantation rénale,

    · sténose aortique ou mitrale hémodynamiquement importante ou cardiomyopathie hypertrophique

    · insuffisance cardiaque décompensée,

    · hyperaldostéronisme primaire,

    · trouble hépatique primaire ou insuffisance hépatique,

    · déséquilibres électrolytiques cliniquement importants (hypercalcémie, hyponatrémie, hypokaliémie).

    Pendant le traitement, aucune dialyse ou hémofiltration utilisant des membranes de haute perméabilité (copolymère acrylonitrile et sodium-2-methylsulfonate (eg AN 69)) ne doit être effectuée.

    Si, en situation d’urgence, une dialyse ou une hémofiltration s’avère nécessaire, le traitement de l’hypertension ou de l’insuffisance cardiaque doit être modifié - en évitant les inhibiteurs de l'enzyme de conversion - ou bien une membrane de dialyse différente doit être utilisée.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    La fonction rénale doit être évaluée avant l’utilisation de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW.

    LIEES AU BENAZEPRIL

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë).

    En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Risque de neutropénie/agranulocytose sur terrain immunodéprimé

    Des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu'ils étaient administrés :

    · à doses élevées,

    · chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.

    Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l'enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.

    Hypersensibilité/angio-œdème

    Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, bénazépril inclus. Dans de tels cas, BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'œdème.

    Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.

    L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.

    La prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique 4.3).

    L'incidence des angio-œdèmes lors du traitement par enzyme de conversion est supérieure chez les patients noirs par rapport aux patients non noirs.

    Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque accru d'œdème de Quincke sous inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de bénazépril. Le traitement par bénazépril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    De rares cas d'angio-œdème intestinal ont été rapportés chez les patients traités par IEC. Ces patients présentent des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas l'angio-œdème intestinal n'est ni précédé d'un angio-œdème de la face, ni associé à un taux de C-1 estérase anormal. L'angio-œdème intestinal est diagnostiqué lors d'un scanner abdominal, d'une échographie ou lors d'une intervention chirurgicale.

    Les symptômes disparaissent à l'arrêt du traitement. L'angio-œdème intestinal doit être un diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC se présentant pour douleur abdominale.

    Réactions anaphylactoïdes chez les patients hémodialysés

    Des réactions anaphylactoïdes (œdèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez les patients traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est recommandé d'éviter cette association.

    Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

    Ont rarement été rapportées, des réactions anaphylactoïdes menaçant la vie du patient chez ceux recevant des IEC pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par l'IEC avant chaque aphérèse.

    Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation

    Certains patients sous IEC pendant un traitement de désensibilisation (par exemple avec du venin d'hyménoptère) ont eu des réactions anaphylactoïdes. Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompant transitoirement les IEC lors de la désensibilisation, mais elles sont réapparues lors de la reprise par inadvertance du traitement.

    Hépatite et insuffisance hépatique

    De rares cas d'hépatite cholestatique et également des cas isolés d'insuffisance hépatique aiguë, parfois mortels, ont été rapportés chez les patients recevant des IEC. Le mécanisme n'est pas élucidé.

    Les patients recevant des IEC qui développent une jaunisse ou une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter les IEC et être placés sous surveillance médicale.

    Fonction hépatique altérée

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique ou une maladie évolutive du foie car des modifications mineures de l'équilibre hydro-électrolytique peuvent déclencher un coma hépatique (voir « Hépatite et insuffisance hépatique »).

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Différences ethniques

    Tout comme les autres IEC et les antagonistes de l’Angiotensine II, bénazépril semble avoir un effet hypotenseur moins important chez les patients noirs que chez les autres patients. Ceci est probablement dû à une plus forte prévalence de patients présentant de faibles taux de rénine dans ce type de population.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, le traitement par BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW doit être immédiatement interrompu.

    Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8).

    En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    Cancer de la peau non mélanome

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    Lupus érythémateux disséminé

    Il a été rapporté que les diurétiques thiazidiques pouvaient exacerber ou activer un lupus érythémateux disséminé.

    Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé

    Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent causer une réaction idiosyncratique aboutissant à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, une myopie transitoire et un glaucome aigu à angle fermé. L’hydrochlorothiazide étant un sulfonamide, seuls quelques cas isolés de glaucome aigu à angle fermé ont été rapportés à ce jour sans lien de causalité définitive avec la prise de l’hydrochlorothiazide.

    Les symptômes qui incluent une apparition soudaine de la diminution de l’acuité visuelle ou les douleurs oculaires surviennent en général quelques heures ou quelques semaines qui suivent l’initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à la perte définitive de la vision. Le premier traitement consiste à arrêter aussi rapidement que possible l’hydrochlorothiazide. Des mesures médicales ou chirurgicales doivent être envisagées si la pression intraoculaire demeure non contrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé pourraient inclure des antécédents d’allergie à la pénicilline ou aux sulfonamides.

    LIEES AUX EXCIPIENTS

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient de l’huile de ricin hydrogénée et peut causer des maux d’estomac et la diarrhée.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Précautions d'emploi

    LIEES AU BENAZEPRIL

    Toux

    Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme.

    Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    Enfant

    L'efficacité et la tolérance du bénazépril chez l'enfant n'ont pas été établies.

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc…)

    · Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose œdémato-ascitique ;

    · Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë ;

    · Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (voir rubrique 4.2).

    Sujet âgé

    La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement (voir rubrique 4.2). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.

    Chez les malades dont la clairance de la créatinine est supérieure à 30 ml/min et chez ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (voir rubrique 4.2).

    Sujet ayant une athérosclérose connue

    Puisque le risque d'hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.

    Hypertension rénovasculaire

    Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.

    Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.

    Anémie

    Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.

    Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier.

    Autres populations à risque

    Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) ou chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.

    Chez les patients hypertendus atteints d'insuffisance coronarienne, ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant : l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.

    Intervention chirurgicale

    En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion sont à l'origine d'une hypotension. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée l'avant-veille de l'intervention pour les inhibiteurs de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le bénazépril.

    Kaliémie

    Une hyperkaliémie a été observée chez certains patients recevant un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le bénazépril. Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée, les patients diabétiques, et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole), d’autres médicaments hyperkaliémiants (par exemple l’héparine), et en en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Si l'administration concomitante de ces produits est considérée comme nécessaire, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement (voir rubrique 4.5). Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Equilibre hydroélectrolytique

    Chez tout patient traité par un diurétique une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée. Les diurétiques thiazidiques peuvent provoquer un déséquilibre hydro-électrolytique (hyponatrémie, hypokaliémie, hypercalcémie, hypomagnésémie, alcalose hypochlorémique).

    Natrémie

    Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.

    Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

    Kaliémie

    La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

    Les patients présentant un espace QT long à l'ECG sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou médicamenteuse.

    L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales. Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.

    Calcémie

    Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et souvent transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue.

    Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

    Glycémie

    Un traitement par un diurétique thiazidique peut altérer la tolérance au glucose. Il importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie. Un diabète peut se révéler à l'occasion d'un traitement par thiazidique.

    Un contrôle strict des patients diabétiques est nécessaire : éviter les fluctuations importantes des taux de glucose dans le sang. Les symptômes d’une hyperglycémie peuvent être masqués.

    Uricémie

    La déplétion hydrosodée induite par les thiazidiques réduit l'élimination urinaire d'acide urique. Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.

    Fonction rénale

    Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.

    Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft*, par exemple :

    *Clcr = (140 - âge) x poids/0.814 x créatininémie

    Avec :

    · l'âge exprimé en années,

    · le poids en kg,

    · la créatininémie en micromol/l.

    Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.

    L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie.

    Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.

    Contrôles antidopage

    L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la spécialité contient un principe actif pouvant induire, une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    LIEES A L'ASSOCIATION

    · Insuffisance rénale fonctionnelle ;

    · Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan biologique témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants ;

    · Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique.

    Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.

    Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

    Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite de traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

    Kaliémie

    L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion à un diurétique hypokaliémiant n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Un contrôle régulier du potassium plasmatique sera effectué.

    Ce médicament doit être utilisé seulement après avoir soigneusement évalué la balance bénéfices/risques, et à condition de surveiller régulièrement les paramètres cliniques et les paramètres représentatifs de laboratoire, en cas de :

    · Protéinurie importante sur le plan clinique (supérieure à 1 g/jour),

    · Traitement simultané avec des immunosuppresseurs (corticoïdes, agents cytostatiques, anti-métabolites), ou allopurinol, ou procaïnamide, ou du lithium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES AU BENAZEPRIL

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.

    La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés.

    Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème

    L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    Associations contre-indiquées

    + Sacubitril/valsartan

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Chez le patient diabétique ou insuffisant rénal

    + Aliskiren

    Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.

    En cas d’antécédents d’angio-œdème sous IEC

    + Racécadotril

    Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème).

    Associations déconseillées

    + Aliskiren

    Risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale, d’augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire.

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par bénazépril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par exemple spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie (risque d’hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants)). Si l’association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de le fonction rénale. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de bénazépril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du bénazépril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.

    + Ciclosporine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Héparine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Estramustine

    Risque de majoration des effets indésirables à type d'œdème angio-neurotique (angio-œdème).

    + Potassium

    Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d’une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Association déconseillée sauf s’il existe une hypokaliémie.

    + Racécadotril

    Risque de majoration des effets indésirables à type d’œdème angio-neurotique (angio-œdème). Association déconseillée en l’absence d’antécédents d’angio-œdème sous IEC.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants)

    L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.

    La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline ou sulfamides hypoglycémiants).

    Renforcer l'autosurveillance glycémique.

    + Diurétiques hypokaliémiants

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'inhibiteur de l'enzyme de conversion et augmenter progressivement la posologie.

    Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'inhibiteur de l'enzyme de conversion, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

    Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion.

    + Eplérénone

    Majoration du risque d’hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé. Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l’association.

    + Spironolactone

    Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d’IEC.

    Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d’éjection < 35 % et préalablement traitée par l’association inhibiteur de conversion + diurétique de l’anse : risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association.

    Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.

    Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite).

    Associations à prendre en compte

    + Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

    Dans les indications où cette association est possible, risque accru de dégradation de la fonction rénale, voire insuffisance rénale aiguë, et majoration de l'hyperkaliémie, ainsi que de l'hypotension et des syncopes.

    + Autres hyperkaliémiants

    Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.

    + Gliptines

    Majoration du risque de la survenue d’angio-œdèmes, par réduction de l’activité de l’enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l’enzyme de conversion.

    + Or

    Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction « nitritoïde » à l’introduction de l’IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus).

    + Evérolimus

    Majoration du risque d’angio-œdème.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un antagoniste de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.

    Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'antagoniste de l'angiotensine II.

    + Autres hypokaliémiants

    Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

    Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction.

    + Carbamazépine

    Risque d'hyponatrémie symptomatique.

    Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.

    + Digitaliques

    Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

    Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)

    L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas la survenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et le diabétique, d'hyperkaliémie.

    Surveillance de la kaliémie et éventuellement de l'ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.

    + Doses élevées de salicylates

    Au niveau du SNC, l’hydrochlorothiazide peut majorer la toxicité des salicylates.

    + Inhibiteurs de l'enzyme de conversion

    Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante.

    Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

    · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

    · soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie.

    Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.

    Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et éléctrocardiographique.

    + Médicaments diminuant l’acide urique

    Diminution de l’effet par l’hydrochlorothiazide.

    + Méthyldopa

    Cas isolés d’hémolyse par formation d’anticorps contre le composant actif hydrochlorothiazide.

    + Myorelaxants de type curare

    Majoration et prolongation de l’effet myorelaxant par l’hydrochlorothiazide (l’anesthésiste doit être informé du traitement par bénazépril/hydrochlorothiazide).

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors d'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

    Réhydratation avant administration du produit iodé.

    + Tétracyclines

    L’utilisation simultanée de tétracyclines et de diurétiques thiazidiques augmente le risque d’élévation du taux d’urée causée par les tétracyclines. Il est probable que cette interaction ne s’applique pas à la doxycycline.

    Associations à prendre en compte

    + Agents anticholinergiques (atropine, bipéridène)

    Augmentation de la biodisponibilité de l’hydrochlorothiazide.

    + Calcium

    Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

    + Ciclosporine

    Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations plasmatiques de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.

    LIEES A L'ASSOCIATION

    Associations déconseillées

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'usage d'un IEC est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + AINS et acide acétylsalicylique pour des doses anti-inflammatoires ≥ 1 g/prise et/ou ≥ 3 g/par jour ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg/prise et/ou < 3 g/j)

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l'aspirine).

    Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Baclofène

    Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

    Associations à prendre en compte

    + Antihypertenseurs alphabloquants et alphabloquants à visée urologique

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

    + Amifostine

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    + Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

    Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique.

    + Sels

    Diminution de l'effet antihypertenseur de bénazépril/hydrochlorothiazide.

    + Nitrates, vasodilatateurs, barbituriques, phénothiazine, antidépresseurs tricycliques

    Majoration de l'effet antihypertenseur de bénazépril/hydrochlorothiazide.

    + Agents sympathomimétiques (noradrénaline, adrénaline)

    Risque de diminution de l’effet thérapeutique.

    + Alcool

    Majoration de l’effet hypotenseur et de l’effet de l’alcool.

    + Allopurinol, agents cytostatiques, immunosuppresseurs, corticoïdes systémiques, procaïnamide

    Diminution de la numération leucocytaire, leucopénie.

    + Agents cytostatiques (cyclophosphamide, fluorouracile, méthotrexate)

    Majoration de la toxicité médullaire par l’hydrochlorothiazide (particulièrement en cas de granulocytopénie).

    + Hypnotiques, narcotiques, anesthésiques

    Majoration de l’effet hypotenseur.

    + Cholestyramine et colestipol

    Diminution de l’absorption de l’hydrochlorothiazide.

    + Allopurinol ou amantadine

    Majoration de la réaction d’hypersensibilité ou du risque d’effets secondaires.

    + Diazoxide

    Majoration de l’effet hyperglycémique.

    + Vitamine D, sels de calcium

    Risque d'hypercalcémie.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Lié au bénazépril

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Lié à l’hydrochlorothiazide

    Le recul d’utilisation de l’hydrochlorothiazide durant la grossesse est limité spécialement pendant le premier trimestre. Les études animales sont insuffisantes. L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse peut diminuer la perfusion fœto placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu’un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’œdème gestationnel, l’hypertension gestationnelle ou la pré éclampsie en raison du risque de diminution de la volémie et de l’hypoperfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension artérielle essentielle chez les femmes enceintes sauf dans les rares cas où aucun autre traitement n’est possible.

    Allaitement

    Lié au bénazépril

    Des données pharmacocinétiques limitées ont montré des concentrations basses dans le lait maternel (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir d’incidence clinique, l’utilisation de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW n’est pas recommandée pendant l’allaitement d’enfants prématurés et pendant les premières semaines après l’accouchement, à cause du risque éventuel d’effets indésirables cardiovasculaires et rénaux et parce que l’expérience clinique est limitée.

    Dans le cas d’un enfant en bas âge plus âgé, l’utilisation de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW pendant l’allaitement peut être considéré, si ce traitement est nécessaire pour la mère, et que le suivi de la survenue du moindre effet indésirable chez l’enfant est effectué.

    Lié à l’hydrochlorothiazide

    L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faibles quantités. Les thiazidiques à haute dose, provoquant une diurèse importante, peuvent inhiber la production de lait. L’utilisation de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW durant l’allaitement n’est pas recommandée. Si BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est utilisé au cours de l’allaitement, les doses utilisées doivent être les plus faibles possibles.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont classés par ordre de fréquence, les plus fréquents d'abord, en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/ 100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de gravité.

    Les effets indésirables observés avec bénazépril/hydrochlorothiazide sont les mêmes que ceux qui ont été décrits avec le bénazépril ou l’hydrochlorothiazide et sont habituellement peu sévères et transitoires.

    Les effets indésirables décrits sous bénazépril/hydrochlorothiazide sont :

    Affections du système immunitaire

    Rare : angio-œdème, œdème de la lèvre, œdème de la face.

    Fréquence inconnue : réactions anaphylactoïdes (voir la rubrique 4.4), éruptions psoriasiformes.

    Affections hématologiques

    Fréquence inconnue : éosinophilie, leucocytose, taux d’AAN et VS augmentés.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Rare : hypokaliémie.

    Très rare : hyponatrémie.

    Affections psychiatriques

    Rare : nervosité, anxiété.

    Affections du système nerveux

    Fréquent : céphalées, étourdissements.

    Peu fréquent : impuissance, troubles de l’équilibre, confusion, changement d’humeur.

    Rare : insomnie, vertige, paresthésies, somnolence.

    Très rare : acouphènes.

    Fréquence inconnue : syncope.

    Affections cardiaques

    Fréquents : palpitations, changements dans les résultats d’ECG, arythmies cardiaques.

    Rare : douleurs thoraciques.

    Affections vasculaires

    Fréquent : hypotension orthostatique, déplétion hydrosodée (vomissements, diarrhée).

    Peu fréquent : perte de conscience (syncope).

    Rare : hypotension.

    Très rare : exacerbation des symptômes de Raynaud.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent : toux sèche, symptômes d’infection des voies respiratoires supérieures, bronchite.

    Peu fréquent : dyspnée, sinusite, rhinite.

    Très rare : bronchospasme, glossite, sécheresse de la bouche.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : troubles gastro-intestinaux.

    Rare : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales.

    Très rare : dysgueusie.

    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : rash, rougeurs, prurit, réaction de photosensibilité.

    Indéterminé : diaphorèse, alopécie, onycholyse.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Rare : arthralgie, arthrite, myalgie, douleurs musculosqueletiques.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent : pollakiurie.

    Peu fréquent : protéinurie avec parfois détérioration concomitante de la fonction rénale.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent : fatigue, faiblesse, apathie.

    Indéterminé : fièvre.

    Données biologiques

    Rares : augmentation des concentrations plasmatiques d'acide urique, d'urée et de créatinine réversibles à l'arrêt du traitement. Les augmentations sont susceptibles de survenir plus fréquemment chez les patients recevant également des diurétiques ou chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale (voir rubrique 4.4).

    De faibles augmentations de l’urée sanguine et de la créatinine sérique réversibles à l’arrêt du traitement ont été observées chez des patients recevant du bénazépril/hydrochlorothiazide ou à posologie supérieure (voir rubrique 4.4). Une légère diminution du potassium sérique a été observée dans quelques études cliniques et seulement 0,2 % des patients traités par bénazépril/hydrochlorothiazide ont présenté une hypokaliémie (plus de 0,5 mmol/L en dessous de la valeur normale).

    Une hyponatrémie, une augmentation de l’acide urique et une diminution de l’hémoglobine ont également été rapportées chez des patients traités par bénazépril/hydrochlorothiazide.

    Dans des cas isolés, une augmentation des concentrations de bilirubine et d’enzymes hépatiques peuvent se produire.

    LIES AU BENAZEPRIL

    Avec le bénazépril en monothérapie et/ou les autres IEC, une expérience post-commercialisation plus large a permis de colliger des effets indésirables additionnels :

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare : anémie hémolytique, thrombocytopénie.

    Fréquence inconnue : agranulocytose/neutropénie.

    Affections du système immunitaire

    Fréquence inconnue : réactions anaphylactoïdes.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence inconnue : hyperkaliémie.

    Affections cardiaques

    Rare : angor, arythmie.

    Très rare : infarctus du myocarde.

    Inconnue : tachycardie, angine de poitrine, accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral.

    Affections gastro-intestinales

    Très rare : pancréatite.

    Fréquence inconnue : angio-œdème intestinal.

    Affections hépatobiliaires

    Rare : hépatite (essentiellement cholestatique), ictère cholestatique (voir rubrique 4.4).

    Très rare : ictère cholestatique pouvant évoluer vers une nécrose hépatique fulminante.

    Fréquence inconnue : dysfonctionnement hépatique, hépatites, (sub)iléus.

    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

    Rare : pemphigus.

    Très rare : syndrome de Stevens-Johnson.

    Fréquence inconnue : aggravation du psoriasis.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Très rare : insuffisance rénale.

    LIES A L’HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L’hydrochlorothiazide a été prescrit de façon extensive pendant de nombreuses années. Quelque fois à des doses plus élevées que celles contenues dans le BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW.

    Les effets indésirables suivants ont été décrits chez les patients traités par des diurétiques thiazidiques seuls, dont l’hydrochlorothiazide.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent : thromboses et embolies après utilisation de fortes doses d’hydrochlorothiazide, en particulier chez les patients âgés ou présentant des troubles de la circulation.

    Rare : thrombocytopénie parfois associée à un purpura.

    Très rare : leucopénie, agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique.

    Fréquence inconnue : anémie aplasique.

    Affections du système immunitaire

    Très rare : hypersensibilité.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : diminution de l'appétit.

    Fréquence inconnue : alcalose hypochlorémique, hyperglycémie, glycosurie, aggravation de l’état métabolique des patients diabétiques (voir rubrique 4.4), hypokaliémie, hypomagnésémie, hypercalcémie. Une augmentation du cholestérol, des triglycérides, de l’acide urique et de l’amylase sérique a été observée.

    L’hydrochlorothiazide peut provoquer des troubles métaboliques particulièrement à fortes doses. Il peut provoquer une hyperglycémie et une glycosurie chez les patients diabétiques et les patients sujets au diabète.

    Affections psychiatriques

    Rare : troubles du sommeil, dépression.

    Affections du système nerveux

    Rare : maux de tête, étourdissement, paresthésies.

    Affections de l'œil

    Rare : troubles de la vue en particulier dans les premières semaines de traitement.

    Fréquence inconnue : épanchement choroïdien, myopie aiguë, glaucome secondaire à angle fermé.

    Affections cardiaques

    Rare : angor, arythmie.

    Affections vasculaires

    Fréquent : hypotension orthostatique pouvant être majorée par l'alcool, les anesthésiques ou les sédatifs.

    Très rare : vascularite nécrosante.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Très rare : détresse respiratoire incluant pneumonie et œdème pulmonaire.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : nausées de faible intensité et vomissement.

    Rare : inconfort abdominal, constipation, diarrhée.

    Très rare : pancréatite.

    Affections hépatobiliaires

    Rare : cholestase, jaunisse.

    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : urticaire et autres formes de rash.

    Rare : réactions de photosensibilité.

    Très rare : nécrolyse épidermique toxique, réaction de type lupus érythémateux cutané, réactivation d'un lupus érythémateux cutané.

    Fréquence inconnue : érythème polymorphe.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent : troubles de l'érection.

    Affections des reins et troubles urinaires

    Peu fréquent : insuffisance rénale aiguë.

    Fréquence inconnue : insuffisance rénale et dysfonction rénale, néphrites interstitielles non bactériennes.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquence inconnue : fièvre, asthénie.

    Troubles musculo-squelettiques

    Fréquence inconnue : spasme musculaire.

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)

    Fréquence indéterminée : cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde).

    Description de certains effets indésirables

    Cancer de la peau non mélanome : d'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes de surdosage

    En fonction de l’ampleur du surdosage, les symptômes suivants peuvent survenir : diurèse continue, désordres électrolytiques, hypotension sévère, troubles de la conscience (pouvant aller jusqu’au coma), convulsions, parésie, arythmies cardiaques, bradycardie, choc circulatoire, insuffisance rénale, iléus paralytique.

    LIE AU BENAZEPRIL

    L'événement le plus probable, en cas de surdosage, est l'hypotension.

    Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d'expansion volémique.

    Le bénazéprilate, forme active du bénazépril, est faiblement dialysable (voir rubrique 5.2).

    LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Cliniquement, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).

    Prise en charge thérapeutique

    Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation. La correction d'une hyponatrémie doit être réalisée très progressivement.

    Dans les cas d’hypotension, la première des mesures à suivre est la restauration de l’équilibre hydro-sodé. Si l’hypotension ne disparaît pas, l’administration intraveineuse de catécholamines est alors nécessaire. Un traitement par angiotensine II peut être considéré. En cas de bradycardie résistante au traitement, l’implantation d’un stimulateur cardiaque (pacemaker) doit être effectuée. L’équilibre hydrique et électrolytique, l’équilibre acido-basique, la glycémie ainsi que les substances excrétées par les reins doivent être surveillés constamment. En cas d’hypokaliémie, l’administration de potassium est nécessaire.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) en association, code ATC : C09BA07

    Mécanisme d’action

    LIE AU BENAZEPRIL

    Le bénazépril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant de la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.

    Il en résulte :

    · une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

    · une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

    · une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

    Comme les autres IEC, le bénazépril empêche la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice par la kininase. Cette inhibition peut contribuer à l’effet antihypertenseur de bénazépril et à l’apparition de certains effets indésirables.

    L'action antihypertensive du bénazépril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

    Le bénazépril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le bénazéprilate, les autres métabolites étant inactifs.

    LIE A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium par le tubule au niveau du segment cortical de dilution.

    Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

    Caractéristiques de l'activité antihypertensive

    LIEES AU BENAZEPRIL

    Le bénazépril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme, sans modification du rythme cardiaque.

    L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure, est maximale entre 2 et 4 heures et se maintient pendant 24 heures.

    Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est très élevé : il se situe aux environs de 90 % à 95 %.

    Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans échappement.

    L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Le délai d'apparition de l'activité diurétique est d'environ 2 heures.

    Cette activité est maximale au bout de 4 heures et se maintient de 6 à 12 heures.

    L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateau au-delà d'une certaine dose tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il n'est pas utile et souvent mal toléré d'augmenter les doses au-delà des posologies recommandées.

    LIEES A L'ASSOCIATION

    Au cours d'études cliniques, l'administration concomitante de bénazépril et d'hydrochlorothiazide a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle qu'avec chacun des produits administrés seul.

    L'administration de bénazépril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par l'hydrochlorothiazide.

    Cancer de la peau non mélanome

    D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 % : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 % : 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 % : 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Les biodisponibilités du bénazéprilate et de l’hydrochlorothiazide ne sont pas modifiées par le fait de les associer.

    LIEES AU BENAZEPRIL

    Absorption

    Par voie orale, le bénazépril est rapidement absorbé.

    La quantité absorbée représente au moins 37 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments, celle-ci retardant seulement l'absorption.

    Distribution

    La liaison du bénazéprilate aux protéines plasmatiques est de 95 %.

    Après administration répétée de bénazépril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en 2 à 3 jours en moyenne. La demi-vie effective d'accumulation du bénazéprilate est de 10 à 11 heures.

    Biotransformation

    Il est hydrolysé en bénazéprilate, qui est un inhibiteur spécifique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du bénazéprilate est atteint en 1 h 30.

    Élimination

    Le bénazéprilate est éliminé essentiellement par voie rénale.

    Les concentrations plasmatiques de bénazéprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min.

    Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques de bénazéprilate ne sont pas augmentées (si sa fonction rénale est normale).

    La cinétique et la biodisponibilité du bénazéprilate ne sont pas modifiées chez les patients atteints de cirrhose du foie.

    Il existe un passage des inhibiteurs de l'enzyme de conversion dans le placenta.

    Le bénazépril passe dans le lait maternel.

    Allaitement

    Après administration d'une dose quotidienne de 20 mg de bénazépril administré par voie orale pendant 3 jours, chez 9 femmes (délais depuis l’accouchement non précisé), les concentrations maximales de bénazépril dans le lait étaient de 0,9 µg/L 1 heure après la prise et de 2 µg/L pour le métabolite actif le bénazéprilate 1,5 heure après la prise. On estime qu'un enfant allaité exclusivement à partir du lait maternel serait exposé à une dose maximale correspondant à 0,14 % de la dose quotidienne de bénazépril de la mère après ajustement au poids.

    LIEES A L'HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Absorption

    L'hydrochlorothiazide est rapidement absorbé à partir du tractus gastro-intestinal avec une biodisponibilité absolue d'environ 70 %. La prise concomitante de nourriture augmente l'absorption d'environ 15 %.

    Distribution

    La fixation de l'hydrochlorothiazide aux protéines plasmatiques est d'environ 60 %, le volume apparent de distribution d'environ 0,8 l/kg.

    Biotransformation

    L'hydrochlorothiazide n'est pas métabolisé ; il est excrété pratiquement entièrement sous forme inchangée par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire active.

    Elimination

    La demi-vie terminale de l'hydrochlorothiazide est d'environ 8 heures. Environ 70 % de la dose administrée par voie orale sont éliminés dans les urines en 48 heures.

    Population à risque

    La demi-vie terminale de l'hydrochlorothiazide est augmentée chez les patients présentant une altération de la fonction rénale.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques basées sur les études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicologie à dose répétée, de génotoxicité et du pouvoir carcinogène, n'ont pas révélé d'autres risques spécifiques pour l'homme.

    Des études chez l‘animal ont montré que le bénazépril avait des effets embryotoxiques mais que ni le bénazépril ni l’hydrochlorothiazide n’avait d’effet tératogène (études menées sur 3 espèces). D’autres études ont montré que les IEC pouvaient induire une fœtotoxicité, pouvant aller jusqu’à provoquer mort fœtale et problèmes congénitaux (surtout au niveau des os du crâne). Il a également été rapporté des problèmes de retard de croissance intra-utérine et des problèmes de persistance du canal artériel.

    Les études chez l’animal ont également montré qu’il existait un passage de l’hydrochlorothiazide à travers le placenta.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, huile de ricin hydrogénée.

    Pelliculage : OPADRY rose : hypromellose 6cP, dioxyde de titane (E171), macrogol PEG 8000, oxyde de fer rouge (E172), talc.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    4 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 84, 90, 98 ou 100 comprimés sous plaquettes (aluminium/aluminium).

    10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 84, 90, 98 ou 100 comprimés en flacon (PP) muni d'un bouchon (PEBD) avec dessicant.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 217 692 1 0 : 10 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 693 8 8 : 14 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 694 4 9 : 20 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 695 0 0 : 28 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 696 7 8 : 30 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 699 6 8 : 42 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 700 4 9 : 50 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 701 0 0 : 84 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 702 7 8 : 90 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 581 431 6 8 : 98 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 580 965 7 0 : 100 comprimés sous plaquette (alu/alu).

    · 34009 217 703 3 9 : 10 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 705 6 8 : 14 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 706 2 9 : 20 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 707 9 7 : 28 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 708 5 8 : 30 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 709 1 9 : 42 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 711 6 9 : 50 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 712 2 0 : 84 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 217 713 9 8 : 90 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 581 429 1 8 : 98 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    · 34009 580 966 3 1 : 100 comprimés en flacon (polypropylène) munis d'un bouchon (PEBD).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 25/11/2021

    Dénomination du médicament

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Chlorhydrate de bénazépril/Hydrochlorothiazide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) en association - code ATC : C09BA07.

    Ce médicament est un antihypertenseur contenant 2 principes actifs, dont un diurétique l'autre principe actif appartenant au groupe des inhibiteurs de l'enzyme de conversion.

    Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'hypertension artérielle en cas de contrôle insuffisant sous un seul médicament (inhibiteur de l'enzyme de conversion).

    Ne prenez jamais BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au bénazépril, à l’hydrochlorothiazide, aux sulfamides ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · au 2ème et au 3ème trimestre de la grossesse ;

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois, c'est-à-dire au cours des 2ème et 3ème trimestre de la grossesse, (il est également préférable d’éviter de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse et allaitement ») ;

    · en cas d’antécédent d'œdème de Quincke (variété d'urticaire avec brusque infiltration de liquide au niveau du visage et des muqueuses) avec ou sans un autre IEC ;

    · en cas d'insuffisance rénale sévère ;

    · si vous avez des problèmes hépatiques ou cardiaques graves ;

    · si vous êtes ou avez été dialysé ;

    · si vous avez subi une transplantation du rein ;

    · si vous souffrez du syndrome de Conn (hyperaldostéronisme primaire) ;

    · si vous avez des bilans sanguins très anormaux (hypercalcémie, hyponatrémie, hypokaliémie) ;

    · si vous suivez un traitement de désensibilisation aux venins des insectes (abeille ou guêpe) ;

    · en cas d’encéphalopathie hépatique (affection neurologique observée au cours des maladies sévères du foie) ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;

    · si vous avez des antécédents d’angio-œdème sous IEC et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant du racécadotril ;

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé, sauf avis contraire de votre médecin en cas d'hyperkaliémie (quantité excessive de potassium dans le sang), de rétrécissement des artères du rein, pendant le premier trimestre de la grossesse, en cas d'association à l’aliskiren, à certains diurétiques, aux sels de potassium, à l'estramustine, au lithium et au racécadotril.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angio-œdème peut être accru :

    o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée ;

    o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (par exemple temsirolimus, sirolimus, évérolimus) ;

    o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans, par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o de l’aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par exemple du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable ».

    · si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW.

    Risque de réaction allergique chez les patients sous hémodialyse. Prévenez votre médecin si vous devez être hémodialysé(e).

    Prévenez votre médecin si vous avez déjà eu une réaction de photosensibilité (réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV).

    En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    Risque d'activation ou d'exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé ou d’une sclérodermie.

    Faites attention avec ce médicament :

    · si vous souffrez d’une goutte ;

    · si vous souffrez d’une hypovolémie (diminution du volume du sang) ;

    · si vous suivez un régime pauvre en sel ou un régime sans sel (régime hyposodé), ou que vous utilisez des substituts du sel ou des compléments contenant du potassium ;

    · si vous souffrez de diarrhée importante ou de vomissements importants (pouvant causer une importante déshydratation) ;

    · si vous souffrez d’une sclérose cérébrale (problèmes au niveau du cerveau) ;

    · si vous souffrez de protéinurie importante (protéines dans les urines) ;

    · si vous avez une hypertension extrêmement sévère ;

    · si vous avez plus de 65 ans.

    Risques d'atteintes du foie (jaunisse)

    En cas d'atteinte du foie, possibilité de survenue d'affection neurologique ou de déclenchement d'un coma hépatique suite à des modifications mineures de l'équilibre hydro-électrique.

    Prévenez votre médecin en cas de gonflement des bras, des jambes, des chevilles, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge avec difficulté pour avaler ou pour respirer.

    En raison d’un risque d’agranulocytose et de neutropénie (déficit de certains globules blancs dans le sang) chez les patients immunodéprimés (baisse des défenses immunitaires), il convient de prévenir votre médecin si vous prenez des traitements immunosuppresseurs ou susceptibles de faire baisser les globules blancs dans le sang.

    Troubles de la vue

    Si vous présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien), d’une augmentation de la pression intraoculaire et d’une myopie passagère et peuvent survenir dans un délai de quelques heures à quelques semaines qui suivent l’instauration du traitement par hydrochlorothiazide et peut entraîner une perte permanente de la vision particulièrement chez les patients ayant des antécédents d’allergie à la pénicilline ou aux sulfonamides.

    Le traitement devra être interrompu immédiatement chez les patients présentant une diminution soudaine de l’acuité visuelle ou une douleur de l’œil.

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous ressentez de tels effets.

    Autres troubles métaboliques

    En raison d’un risque d’altération de la tolérance au glucose, il convient de prévenir votre médecin si vous prenez de l’insuline. Un diabète peut se révéler à l'occasion d'un traitement par thiazidique (hydrochlorothiazide).

    Les symptômes d’une hyperglycémie peuvent être masqués.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse et allaitement »).

    Le chlorhydrate de bénazépril n'a pas fait l'objet d'étude chez l'enfant.

    NE JAMAIS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS.

    Prévenez votre médecin en cas de :

    · insuffisance rénale ou cardiaque, diabète, athérosclérose, sténose de l'artère rénale, suivi d'un régime strictement « sans sel »,

    · hyperkaliémie (quantité excessive de potassium dans le sang),

    · taux élevé d'acide urique dans le sang,

    · douleurs abdominales importantes (angio-œdème intestinal).

    En cas d'intervention chirurgicale, prévenez l'anesthésiste de la prise de ce médicament.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, en particulier, vous devez informer votre médecin :

    · si vous prenez tout autre médicament pour le traitement de l'hypertension artérielle ;

    si vous prenez des diurétiques (tels que le furosémide) ;

    · si vous prenez des médicaments utilisés pour soulager les douleurs et l'inflammation (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène, ou l'indométacine, ou encore l'acide acétylsalicylique (aspirine)) ;

    · si vous suivez un traitement par des agents cytostatiques ou par des anti-métabolites (utilisés dans le traitement des cancers, utilisés en chimiothérapie) ;

    · si vous prenez des médicaments utilisés pour traiter le diabète (insuline et antidiabétiques oraux tels que les sulphonylurées) ;

    · si vous prenez des corticoïdes (tels que la prednisolone), ou de la corticotrophine (ACTH) ;

    · si vous suivez un traitement par cholestyramine ou colestipol (pour diminuer le cholestérol) ;

    · si vous suivez un traitement par allopurinol (utilisé dans le traitement de la goutte) ;

    · si vous suivez un traitement par amantadine ou par bipéridène (utilisé dans la maladie de Parkinson) ;

    · si vous prenez du lithium (utilisé pour le traitement des troubles psychiatriques) ;

    · si vous prenez des barbituriques, des antidépresseurs de type tricycliques, des antipsychotiques (les phénothiazines telles que la chlorpromazine) ;

    · si vous suivez un traitement par procaïnamide, glycosides cardiotoniques ou digitaliques (utilisés dans le traitement du pouls irrégulier, en cardiologie) ;

    · si vous suivez un traitement par diazoxide ou par des dérivés nitrés (utilisés pour leurs effets vasodilatateurs) ;

    · si vous prenez des médicaments utilisés pour le traitement d'une pression artérielle basse, d'un collapsus, d'une insuffisance cardiaque, d'un asthme ou d'allergies, tels que l'éphédrine, la noradrénaline ou l'adrénaline ;

    · si vous avez reçu certains antifongiques injectables (amphotéricine) ;

    · si vous prenez des antibiotiques de la classe des tétracyclines ;

    · si vous prenez ou avez reçu de l’atropine ;

    · si vous prenez certains laxatifs ;

    · si vous prenez de la vitamine D, ou des sels de calcium ;

    · si vous prenez des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium (tels que la spironolactone, le triamtérène et l’amiloride) et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (par exemple le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots).

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions : si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable » et « Avertissements et précautions »), certains diurétiques, les sels de potassium, l’estramustine, le lithium, le racécadotril.

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Si vous consommez de l’alcool, cela peut diminuer votre tension et les effets de l’alcool peuvent être augmentés.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW. BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est déconseillé au cours du 1er trimestre de la grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter.

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Dans le cas d’un bébé plus âgé, votre médecin devra vous informer sur les bénéfices et les risques de la poursuite de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW pendant l’allaitement en comparaison à d’autres traitements.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Comme tout traitement antihypertenseur, la prudence est de rigueur en début de traitement.

    Soyez vigilant si vous êtes amené à conduire ou à utiliser des machines. Soyez attentif si des effets indésirables apparaissent tels que des vertiges, sensation ébrieuse, étourdissements, fatigue.

    Cela est particulièrement vrai en début de traitement, ou lorsque le dosage a été modifié, ou lors d'association avec de l'alcool.

    BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose, de l’huile de ricin et du sodium.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut causer des maux d’estomac et la diarrhée.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    1 comprimé par jour.

    Dans tous les cas, se conformer strictement à l'ordonnance du médecin.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Fréquence d'administration

    Ce médicament peut être pris avant, pendant ou après les repas, la biodisponibilité du médicament n'étant pas modifiée par les aliments.

    Durée du traitement

    Respectez la prescription de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    L'événement le plus probable, en cas de surdosage, est l'hypotension. Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue en allongeant le patient jambes relevées.

    Si le malaise se poursuit, alertez immédiatement votre médecin.

    Si vous oubliez de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW et prévenez immédiatement votre médecin si vous ressentez l'un des effets suivants :

    · gonflement des jambes, des bras, des chevilles, de la face, des lèvres, de la langue et/ou du larynx avec difficulté pour avaler ou respirer, mal de gorge ou fièvre,

    · sensation de vertige, ou évanouissement, faiblesse,

    · douleurs abdominales importantes,

    · diarrhée, nausées et vomissement importants,

    · pouls anormalement rapide ou irrégulier,

    · difficulté à respirer, douleurs thoraciques,

    · importants maux de tête,

    · ictère (coloration jaune des yeux et de la peau),

    · douleurs musculaires importantes,

    · réaction cutanée soudaine et inexpliquée telle qu’éruption, brûlure, rougeur ou desquamation de la peau.

    On peut parfois observer :

    · maux de tête, sensations vertigineuses, fatigue, troubles digestifs (diminution de l’appétit, nausées, troubles du transit, diarrhée, constipation, vomissements, douleurs abdominales), trouble du goût, palpitations, réactions vasomotrices (dilatation de vaisseaux). Ces effets sont habituellement transitoires ;

    · sensation de faiblesse, somnolence, apathie, perte de conscience, larmes peu abondantes, dépression, étourdissements, troubles de l’équilibre, confusion, changements d’humeur, anxiété, perte d’appétit, symptômes épigastriques, glossite (inflammation douloureuse de la bouche) ;

    · douleurs thoraciques, angine de poitrine, battements cardiaques anormaux (arythmie), ECG modifié, thrombose et embolie (caillot), accident ischémique transitoire, accident vasculaire cérébral, très rarement infarctus ;

    · exacerbation des symptômes de Raynaud (problème de circulation sanguine) ;

    · hypotension orthostatique (diminution de la pression artérielle dans la position debout, pouvant s'accompagner de vertiges) ;

    · hypotension, éruption cutanée, rougeurs, démangeaisons, urticaire, chute de cheveux (alopécie), onycholyse (problème au niveau des ongles), pemphigus (maladie de la peau avec cloques ou brûlures), syndrome de Stevens Johnson (lésions sévères de la peau à l'aspect de cloques et de brûlures sur tout le corps) ;

    · insuffisance rénale aiguë, troubles rénaux, protéinurie ;

    · très rarement atteintes dermatologique aiguës graves (nécrolyse épidermique toxique, éruption psoriasiforme) ;

    · envie fréquente d’uriner, exceptionnellement insuffisance rénale ;

    · cas isolés d'atteinte du foie, inflammation du foie (hépatite), (sub)iléus, jaunissement de la peau (ictère), insomnie, nervosité, fourmillements, somnolence, bourdonnement d’oreille, inflammations et douleurs articulaires, douleurs musculaires ;

    · une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation de cette classe de médicaments. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que sa disparition à l'arrêt du traitement ;

    · symptômes d'infection des voies respiratoires supérieures (fièvres, difficultés à respirer), sinusite, rhinite, détresse respiratoire incluant pneumonie et accumulation de liquide dans les poumons, œdème pulmonaire ;

    · possibilité d'atteinte neurologique en cas d'atteinte hépatique sévère ;

    · chez des sujets prédisposés aux manifestations allergiques ou asthmatiques, possibilité d'allergie (essentiellement dermatologiques) ;

    · réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV ;

    · troubles de l'érection ;

    · exceptionnellement inflammation du pancréas, troubles visuels en début de traitement, chez un faible pourcentage de patients, augmentation modérée du taux d'urée dans le sang et de la créatininémie (mesure du taux de filtration des reins) ;

    · bilans sanguins modifiés ;

    · a été observée une hyperkaliémie (taux anormalement élevé de potassium dans le sang) transitoire, possibilité d'élévation du taux sanguin d'acide urique, du glucose ;

    · exceptionnellement élévation du taux de calcium dans le sang ;

    · anémie (quantité insuffisante de globules rouges dans le sang) chez certains sujets (transplantés rénaux, hémodialysés), anémie hémolytique (par destruction des globules rouges), déficit de certains globules blancs pouvant entraîner des infections (neutropénie, agranulocytose), ou saignement (thrombocytopénie) ;

    · si vous présentez un gonflement du visage ou des lèvres, des difficultés à respirer ou s'il apparaît une éruption cutanée ou des douleurs abdominales (angio-œdème intestinal), APPELEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

    Ont été observés des effets indésirables dont la fréquence de survenue est inconnue : cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome), aggravation du psoriasis (maladie de la peau pouvant provoquer des plaques rouges squameuses avec démangeaisons, le plus fréquemment sur les genoux, les coudes, le tronc et le cuir chevelu) (fréquence inconnue), troubles rénaux ou insuffisance rénale, troubles sévères de la peau (érythème polymorphe), fièvre, crampes musculaires, diminution soudaine de la vision de loin (myopie aiguë), diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’un glaucome aigu à angle fermé (augmentation de la pression intraoculaire)), fatigue, diminution de la production des cellules sanguines (anémie aplasique), augmentation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie), excrétion de glucose dans les urines, altération de l’état métabolique des patients diabétiques.

    L’hydrochlorothiazide peut provoquer des troubles métaboliques particulièrement à fortes doses. Il peut provoquer une hyperglycémie et une glycosurie chez les patients diabétiques et les patients sujets au diabète.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · Les substances actives sont :

    Chlorhydrate de bénazépril........................................................................................... 10,00 mg

    Hydrochlorothiazide..................................................................................................... 12,50 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    · Les autres composants sont : lactose monohydraté, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, huile de ricin hydrogénée.

    Pelliculage : OPADRY rose : hypromellose 6cP, dioxyde de titane (E171), macrogol PEG 8000, oxyde de fer rouge (E172), talc.

    Qu’est-ce que BENAZEPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 10 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable, de forme ovale, rose avec une barre de cassure et gravé « BH » sur les deux faces.

    Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

    Boîte de 10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 84, 90, 98 ou 100 comprimés sous plaquettes (aluminium/aluminium).

    Boîte de 10, 14, 20, 28, 30, 42, 50, 84, 90, 98 ou 100 comprimés en flacon (PP) muni d'un bouchon (PEBD) avec dessicant.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    ACTAVIS HF

    REYKJAVIKURVEGUR 78

    220 HAFNARFJORDUR

    ISLANDE

    OU

    ACTAVIS LTD

    B16, BULEBEL INDUSTRIAL ESTATE

    ZEJTUN ZTN 08

    MALTE

    OU

    LABORATOIRES BTT

    ZI DE KRAFFT

    67150 ERSTEIN

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).