BCG-MEDAC

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intravésicale
  • Code CIS : 60973899
  • Description : Le nom complet de ce médicament est BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale. Il sera appelé « BCG‑MEDAC » dans la suite de cette notice.BCG‑MEDAC contient des bactéries Mycobacterium bovis affaiblies (atténuées) à faible potentiel infectieux.BCG‑MEDAC stimule le système immunitaire et il est utilisé pour traiter plusieurs types de cancer de la vessie. Il est efficace si le cancer est limité aux cellules qui tapissent la paroi interne de la vessie (urothélium) et n’a pas envahi les tissus internes de la vessie.BCG‑MEDAC est administré directement dans la vessie par instillation.Dans la forme de cancer de la vessie de type « lésion plane » (carcinome in situ), BCG‑MEDAC est utilisé pour traiter la maladie confinée à la muqueuse vésicale. Les cancers touchant la muqueuse de la vessie et la couche de cellules qui bordent la muqueuse (lamina propria) peuvent être de différents grades.BCG‑MEDAC est également utilisé pour prévenir une réapparition du cancer (traitement prophylactique).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre et solvant pour suspension
    • Date de commercialisation : 19/04/2002
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)

    Les compositions de BCG-MEDAC

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre BACTÉRIE B C G LYOPHILISÉ 97363 200 millions à 3000 millions unités viables SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre - 1 poche(s) PVC de 50 ml avec connecteur(s) avec adaptateur(s) luer-Lock pour catether avec cathéter(s)

    • Code CIP7 : 3001864
    • Code CIP3 : 3400930018644
    • Prix : 156,50 €
    • Date de commercialisation : 15/02/2016
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    1 flacon(s) en verre - 1 poche(s) PVC de 50 ml avec connecteur avec adaptateur pour cathéter avec cathéter

    • Code CIP7 : 3539567
    • Code CIP3 : 3400935395672
    • Prix : 156,50 €
    • Date de commercialisation : 03/08/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/08/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Après reconstitution, un flacon de BCG‑MEDAC contient :

    bactéries BCG (Bacille de Calmette-Guérin) provenant de Mycobacterium bovis, germe RIVM dérivé du germe 1173‑ ‑P2

    ..................................................................................................................2 x 108 à 3 x 109 unités viables

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour suspension intravésicale.

    Poudre blanche et solution incolore et limpide.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement du carcinome urothélial non-invasif de la vessie :

    · Traitement curatif du carcinome in situ.

    · Traitement prophylactique de la récidive du :

    o carcinome urothélial limitée à la muqueuse :

    § pTa G1‑G2 s’il s’agit d’une tumeur multifocale et/ou récidivante.

    § pTa G3.

    o carcinome urothélial envahissant la lamina propria mais non dans la musculeuse de la vessie (pT1).

    o carcinome in situ.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    BCG‑MEDAC doit être administré par un médecin expérimenté dans ce type de traitement.

    BCG‑MEDAC est destiné à une utilisation intravésicale après reconstitution.

    Pour les instructions concernant la reconstitution de la suspension de BCG‑MEDAC avant administration, voir la rubrique 6.6.

    Posologie

    Adultes et personnes âgées

    Le contenu d’un flacon, reconstitué et dilué comme indiqué, est requis pour une instillation vésicale.

    Traitement d’induction

    Le traitement par BCG doit être instauré environ 2 à 3 semaines après la résection transurétrale (RTU) ou après la biopsie vésicale sans cathétérisme traumatique et doit être répété chaque semaine pendant 6 semaines. Cette thérapie doit être suivie d’un traitement d’entretien pour les tumeurs à risque intermédiaire et élevé. Les schémas de traitement d’entretien sont décrits ci-dessous.

    Traitement d’entretien

    Sur la base d’études cliniques, un traitement d’entretien est fortement recommandé à la suite d’un traitement d’induction. Le schéma thérapeutique d’entretien recommandé consiste en 1 instillation par semaine pendant 3 semaines administrées sur un minimum d’1 an et jusqu’à 3 ans aux 3ème, 6ème, 12ème, 18ème, 24ème, 30ème et 36ème mois. Dans le cadre de ce schéma, 27 instillations au maximum sont administrées pendant une période de trois ans.

    Bien que le traitement d’entretien réduise les récidives et puisse réduire la progression de la maladie, les effets indésirables et l’inconfort liés au traitement peuvent l’emporter sur les bénéfices chez certains patients. Par conséquent, il est important d’évaluer le rapport bénéfice/risque et de prendre en compte les préférences du patient avant de débuter ou de poursuivre le traitement d’entretien. Le besoin de poursuivre un traitement d’entretien tous les 6 mois au-delà de la première année de traitement doit être évalué sur la base de la classification de la tumeur et de la réponse clinique.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de BCG‑MEDAC chez les enfants n’ont pas été établies.

    Mode d’administration

    Le patient ne doit pas boire au cours des 4 heures qui précèdent l’instillation et pendant 2 heures après l’instillation.

    Un cathéter uréthral est inséré dans la vessie dans des conditions d’asepsie. Une quantité suffisante de lubrifiant doit être utilisée pour réduire le risque de traumatiser la muqueuse urinaire et par conséquent le risque de complications graves, ainsi que pour réduire l’inconfort lié à la procédure pour le patient. La vessie doit être vidée avant l’instillation du BCG. Un drainage complet de la vessie après la pose du cathéter réduit la quantité de lubrifiant résiduel qui pourrait avoir atteint la vessie avant l’instillation de BCG‑MEDAC.

    BCG‑MEDAC est introduit dans la vessie au moyen d’un cathéter et à basse pression. La suspension de BCG‑MEDAC instillée doit rester dans la vessie pendant 2 heures si possible. Pendant ce temps, la suspension doit rester en contact suffisant avec toute la surface de la muqueuse vésicale. Par conséquent, le patient doit être mobilisé autant que possible ou, s’il est alité, il doit être retourné d’une position sur le dos à une position sur l’abdomen et vice versa toutes les 15 minutes. Deux heures plus tard, le patient doit éliminer la suspension instillée en position assise.

    S’il n’existe pas de contre-indication médicale spécifique, une hyperhydratation du patient est conseillée pendant les 48 heures qui suivent chaque instillation.

    Les patients traités par BCG‑MEDAC doivent recevoir la notice et la Carte de surveillance patient.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · BCG‑MEDAC ne doit pas être utilisé chez les immunodéprimés ou les personnes présentant un déficit immunitaire congénital ou acquis causé par la pathologie concomitante (par ex. un sérodiagnostic du VIH positif, une leucémie ou un lymphome), un traitement anticancéreux (par ex. par des médicaments cytostatiques, une radiothérapie) ou un traitement immunosuppresseur (par ex. par des corticostéroïdes).

    · BCG‑MEDAC ne doit pas être administré à des personnes atteintes d’une tuberculose évolutive. La présence d’une tuberculose évolutive doit être exclue au moyen d’une anamnèse appropriée et, si cela est indiqué, par les tests diagnostiques pratiqués conformément aux recommandations locales.

    · Antécédents de radiothérapie de la vessie.

    · Le traitement par BCG‑MEDAC est contre-indiqué pendant l’allaitement (voir rubrique 4.6).

    · BCG‑MEDAC ne doit pas être instillé avant 2 à 3 semaines suite à une RTU, une biopsie vésicale ou un cathétérisme traumatique.

    · Perforation de la vessie susceptible d’entraîner un risque accru d’infections systémiques sévères (voir rubrique 4.4).

    · Infection urinaire aiguë (voir rubrique 4.4). Une leucocyturie asymptomatique isolée et une bactériurie asymptomatique ne sont pas des contre-indications pour le traitement intravésical par BCG‑MEDAC, et une prophylaxie antibiotique n’est pas nécessaire.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    BCG‑MEDAC ne doit pas être administré par voie sous-cutanée, intradermique, intramusculaire ou intraveineuse ou sous forme de vaccin.

    Traitement des symptômes, signes ou syndromes

    Voir rubrique 4.8.

    Précautions relatives à la manipulation

    BCG‑MEDAC ne doit pas être manipulé dans la même pièce et par le même personnel que celui qui prépare des médicaments cytotoxiques pour administration intraveineuse. BCG‑MEDAC ne doit pas être manipulé par une personne atteinte d’un déficit immunitaire connu. Le contact de BCG‑MEDAC avec la peau ou les muqueuses doit être évité. Une contamination peut entraîner une réaction d’hypersensibilité ou une infection de la région concernée.

    Renversement accidentel de BCG‑MEDAC

    En cas de renversement accidentel d’une solution de BCG‑MEDAC, traiter avec un désinfectant possédant une activité démontrée contre les mycobactéries. Les éclaboussures sur la peau doivent être traitées avec un désinfectant approprié.

    Recommandations d’hygiène générale pour le patient

    Il est recommandé de se laver les mains et la région génitale après les mictions. Ceci est particulièrement important lors des premières mictions après l’instillation de BCG. En cas de contamination de lésions cutanées, il est recommandé d’utiliser un désinfectant approprié.

    Tests à la tuberculine

    Intradermoréactions

    Le traitement intravésical par BCG‑MEDAC peut induire une sensibilité à la tuberculine et compliquer l’interprétation ultérieure des tests intradermiques à la tuberculine réalisés pour diagnostiquer une infection mycobactérienne. Dans ce cas, la réactivité du patient à la tuberculine devrait être réalisée avant l’administration de BCG‑MEDAC.

    Détection du bacille de Calmette-Guérin

    Les médecins doivent garder à l’esprit que des résultats négatifs pour la présence du germe d’une culture de biopsie et des résultats d’analyse négatifs n’excluent pas une infection systémique au BCG. Dans plusieurs cas, les germes n’ont pas été détectés même si le patient présentait une infection systémique au BCG. Les méthodes disponibles (microscopie, PCR et/ou cultures et/ou une détection histologique compatible avec la tuberculose) ne sont pas fiables.

    Infections/réactions systémiques sévères au BCG

    Une instillation traumatique peut provoquer une septicémie due au BCG accompagnée éventuellement d’un choc septique et d’une situation engageant le pronostic vital. Pour les options de traitement, voir la rubrique 4.8.

    L’infection urinaire doit être exclue avant chaque instillation vésicale de BCG (une inflammation de la muqueuse vésicale peut augmenter le risque de dissémination hématogène du BCG). Si une infection urinaire est diagnostiquée pendant le traitement par BCG, le traitement doit être interrompu jusqu’à la normalisation des résultats d’analyse d’urine et la fin du traitement par antibiotique.

    Le risque d’infections systémiques sévères dues au BCG ainsi que la nécessité du traitement antituberculeux doit être envisagée avant l’instauration du traitement par BCG, en particulier chez les patients âgés (voir Patients âgés) et les patients atteints d’insuffisance hépatique.

    Des infections/réactions systémiques sévères au BCG ont été signalées dans moins de 5 % de la population étudiée. Pour les signes et symptômes, voir rubrique 4.8.

    En cas de suspicion d’une infection systémique, un spécialiste des maladies infectieuses doit être consulté. Une infection au BCG peut être potentiellement fatale. Veuillez consulter la rubrique 4.8.

    Contrairement aux infections systémiques, le syndrome de Reiter se présente comme une réaction à médiation principalement immunitaire qui n’est pas nécessairement provoquée par la dissémination du BCG, mais qui peut être également déclenchée par le BCG localisé uniquement dans les voies urinaires.

    Fièvre ou hématurie macroscopique

    Le traitement doit être reporté jusqu’à la disparition de la fièvre concomitante ou de l’hématurie macroscopique.

    Faible capacité vésicale

    Les patients dont la capacité vésicale est faible courent un risque accru de contracture de la vessie.

    HLA‑B27

    Chez les patients qui sont HLA‑B27 positifs, la survenue d’une arthrite réactionnelle ou syndrome de Reiter est plus fréquente.

    Réactivation d’une infection latente au BCG (y compris le retard de diagnostic)

    Des cas isolés de persistance du BCG dans le corps pendant plusieurs années ont été rapportés. Ces infections latentes au BCG peuvent resurgir des années après l’infection initiale et peuvent notamment donner lieu à une pneumopathie granulomateuse, des abcès, des anévrismes infectés, une infection d’un implant, d’un greffon ou du tissu environnant.

    Le patient doit être averti de la possibilité de réactivation tardive d’une infection latente par le BCG et informé de la conduite à tenir en cas d’apparition de symptômes tels que fièvre et perte de poids de cause inconnue.

    En cas de suspicion de réactivation d’une infection latente au BCG, un médecin spécialiste des maladies infectieuses doit être consulté.

    Patients âgés

    L’administration du BCG chez les patients âgés n’est pas contre-indiquée. Toutefois, le risque d’une infection/réaction systémique au BCG doit être envisagé avant de réaliser l’administration initiale. Les patients âgés peuvent souffrir d’insuffisance rénale ou hépatique, ce qui peut avoir une influence sur le traitement par des médicaments antituberculeux en cas d’infection/réaction systémique sévère au BCG. La prudence s’impose également pour les patients âgés présentant un état de santé affaibli.

    Grossesse

    BCG‑MEDAC n’est pas recommandé pendant la grossesse (voir rubrique 4.6).

    Patients en contact avec des personnes immunodéprimées

    Les patients traités par BCG‑MEDAC doivent prendre des mesures hygiéniques adaptées s’ils sont en contact avec des patients immunodéprimés. M. bovis est moins pathogène que M. tuberculosis et aucune transmission de personne à personne n’a encore été signalée à ce jour, mais elle ne peut pas être exclue, en particulier chez les patients immunodéprimés.

    Transmission sexuelle

    Jusqu’à présent, une transmission sexuelle du BCG n’a pas été rapportée mais il est recommandé d’utiliser un préservatif pendant les rapports sexuels pendant une semaine après le traitement par BCG.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les bactéries BCG sont sensibles aux médicaments antituberculeux (par ex. l’éthambutol, la streptomycine, l’acide p‑aminosalicylique (PAS), l’isoniazide (INH) et la rifampicine), aux antibiotiques et aux antiseptiques. Une résistance au pyrazinamide et à la cyclosérine a été décrite.

    L’administration concomitante d’antituberculeux et d’antibiotiques comme les fluoroquinolones, la doxycycline ou la gentamicine doit être évitée pendant le traitement par instillation intravésicale de BCG en raison de la sensibilité du BCG à ces médicaments.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l’utilisation du BCG chez la femme enceinte. Aucune étude sur la reproduction n’a été effectuée chez l’animal. BCG-MEDAC n’est pas recommandé pendant la grossesse.

    Allaitement

    Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion du BCG/métabolites dans le lait maternel. BCG‑MEDAC est contre-indiqué pendant l’allaitement (voir rubrique 4.3).

    Fertilité

    Il a été observé que le traitement intravésical par BCG avait des effets nocifs sur la spermatogenèse et pouvait entraîner une oligospermie ou une azoospermie. Les études effectuées chez l’animal suggèrent que ces effets pourraient être transitoires et réversibles. Cependant, il est souhaitable que les hommes se fassent conseiller sur les possibilités de conservation du sperme avant de débuter le traitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Des symptômes locaux ou systémiques pendant un traitement par BCG‑MEDAC peuvent affecter l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classe de systèmes d’organes et par fréquence. La fréquence est définie comme : très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100, < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100), rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Classe de système d’organes

    Fréquence et effets indésirables

    Infections et infestations

    Très fréquent

    Cystite et réactions inflammatoires (granulomes) de la vessie, prostatite granulomateuse asymptomatique

    Peu fréquent

    Infection urinaire, orchite, épididymite, prostatite granulomateuse symptomatique, infection/réaction systémique sévère au BCG, septicémie à BCG, miliaire pulmonaire, abcès cutané, syndrome de Reiter (conjonctivite, oligoarthrite asymétrique et cystite)

    Rare

    Infection vasculaire (par ex. anévrisme infecté), abcès rénal

    Très rare

    Infection par le BCG des implants et tissus environnants (par ex. infection d’un greffon aortique, d’un défibrillateur cardiaque, d’une prothèse de hanche ou de genou), infection des ganglions lymphatiques locaux, ostéomyélite, infection de la moelle osseuse, péritonite, abcès du psoas, infection du gland du pénis, orchite ou épididymite résistant à un traitement antituberculeux

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent

    Cytopénie, anémie

    Très rare

    Lymphadénite cervicale

    Fréquence indéterminée

    Syndrome hémophagocytaire

    Affections du système immunitaire

    Très fréquent

    Réaction systémique au BCG transitoire (fièvre < 38,5 °C, syndrome pseudo‑grippal incluant malaise, fièvre, frissons, inconfort général, myalgies)

    Très rare

    Réaction d’hypersensibilité (par ex. œdème des paupières, toux)

    Affections oculaires

    Très rare

    Choriorétinite, conjonctivite, uvéite

    Affections vasculaires

    Très rare

    Fistule vasculaire.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Granulome pulmonaire

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Nausées

    Fréquent

    Diarrhée

    Très rare

    Vomissements, fistule intestinale

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Hépatite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Eruption cutanée

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    Myalgie

    Peu fréquent

    Arthrite, arthralgies

    Affections du rein et des voies urinaires

    Très fréquent

    Mictions fréquentes avec gêne et douleur

    Peu fréquent

    Hématurie macroscopique, rétention vésicale, obstruction des voies urinaires, vessie contractée

    Fréquence indéterminée

    Insuffisance rénale, pyélonéphrite, néphrite (dont néphrite tubulo-interstitielle, néphrite interstitielle et glomérulonéphrite)

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquence indéterminée

    Troubles génitaux (par ex. douleur vaginale, dyspareunie), oligospermie, azoospermie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Fièvre > 38,5°C

    Peu fréquent

    Hypotension

    Les effets indésirables d’un traitement par BCG sont fréquents mais généralement bénins et transitoires. Les effets indésirables augmentent généralement avec le nombre d’instillations de BCG.

    Fréquemment une myalgie et peu fréquemment une arthrite/arthralgie et un rash cutané peuvent survenir. Dans la majorité des cas d’arthrite, d’arthralgie et de rash cutané, ils peuvent être attribués à des réactions d’hypersensibilité au BCG. Dans certain cas, il peut être nécessaire d’arrêter l’administration du BCG‑MEDAC.

    Effets indésirables locaux

    Une gêne et des douleurs à la miction ainsi qu’une fréquence mictionnelle excessive surviennent chez près de 90 % des patients. La cystite et une réaction inflammatoire (granulomes) peuvent constituer une part essentielle de l’activité anti-tumorale. Autres effets indésirables locaux peu fréquemment observés : hématurie macroscopique, infection urinaire, rétraction vésicale, obstruction urinaire, contracture vésicale, prostatite granulomateuse symptomatique, orchite et épididymite. Des abcès rénaux sont rarement observés. En outre, des troubles génitaux (par exemple douleur vaginale, dyspareunie) peuvent survenir à une fréquence indéterminée.

    Réaction systémique au BCG transitoire

    Un état subfébrile, un syndrome pseudo‑grippal et une sensation d’inconfort général peuvent survenir. Ces symptômes disparaissent dans les 24 à 48 heures et doivent faire l’objet d’un traitement symptomatique standard. Ces réactions sont les signes du début d’une réaction immunitaire. Tous les patients recevant le médicament doivent être surveillés étroitement et il convient de leur conseiller de signaler toute apparition de fièvre et de manifestations autres qu’urinaires.

    Infections/effets indésirables systémiques sévères

    Il est difficile de distinguer une infection au BCG d’une réaction immunitaire au BCG, car les symptômes sont très similaires au début. En revanche, une réaction systémique transitoire au BCG est un effet indésirable très fréquent qui doit être différencié.

    Les signes et symptômes cliniques d’une infection/réaction au BCG sont au début une fièvre de plus de 39,5 °C pendant au moins 12 heures, une fièvre de plus de 38,5 °C pendant au moins 48 heures et une aggravation de l’état général. Les signes caractéristiques d’une infection sont le développement d’une miliaire pulmonaire, une hépatite granulomateuse, des anomalies du bilan biologique hépatique (en particulier une élévation de la phosphatase alcaline), un dysfonctionnement organique (en dehors de l’appareil génito-urinaire) avec inflammation granulomateuse à la biopsie avec le temps. En cas de suspicion d’infection systémique, un médecin spécialiste des maladies infectieuses doit être consulté. Une infection au BCG peut être potentiellement fatale.

    Bien que les symptômes d’une infection systémique par le BCG ne soient pas différents de ceux de la tuberculose, le patient n’a pas besoin d’être isolé, parce que M. bovis est moins pathogène pour les humains que M. tuberculosis.

    En cas de réactivation d’une infection latente, les patients présentant une fièvre et une perte de poids de cause inconnue. Plusieurs rapports de cas montrent que le diagnostic est difficile, car les symptômes varient et le lien de causalité avec l’infection par le BCG n’est pas évident pour les médecins.

    Un diagnostic correct et précoce, et de ce fait un traitement approprié, est important pour l’issue, en particulier chez les patients âgés ou affaiblis, pour éviter des conséquences fatales. Veuillez noter qu’il existe une carte de surveillance patient dédiée sur ce sujet qui doit être remise au patient (voir également rubrique 4.4).

    En cas de suspicion d’une réactivation d’une infection par le BCG latente, un spécialiste des maladies infectieuses doit être consulté.

    L’utilisation additionnelle de corticoïdes pourrait être recommandée en cas de septicémie, de réactions granulomateuses (poumons ou foie) et d’autres réactions d’origine immunitaires comme conjonctivite, arthrite, syndrome de Reiter.

    Recommandations thérapeutiques, voir le tableau ci‑dessous.

    Traitement des symptômes, signes et syndromes

    Symptômes, signes ou syndrome

    Traitement

    1) Symptômes d’une irritation vésicale durant moins de 48 heures

    Traitement symptomatique.

    2) Symptômes d’irritation vésicale durant au moins 48 heures

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC et instaurer un traitement par des quinolones. S’il n’y a pas disparition complète des symptômes après 10 jours, administrer de l’isoniazide (INH)* pendant 3 mois.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    3) Infection bactérienne concomitante des voies urinaires

    Différer le traitement par BCG‑MEDAC jusqu’à l’obtention d’une culture urinaire négative et jusqu’à la fin de l’antibiothérapie.

    4) Autres effets indésirables génito-urinaires : prostatite granulomateuse symptomatique, épididymite et orchite, obstruction urétrale et abcès rénal

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC.

    Administrer de l’isoniazide (INH)* et de la rifampicine*, pendant 3 à 6 mois en fonction de la sévérité des symptômes.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    5) Fièvre de moins de 38,5 °C durant moins de 48 heures

    Traitement symptomatique par le paracétamol.

    6) Eruption cutanée, arthralgies ou arthrite ou syndrome de Reiter.

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC.

    Envisager une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses.

    Administrer un antihistaminique ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Un traitement à base de cortisone doit être envisagé en cas de réaction d’origine immunitaire.

    En l’absence de réponse, administrer de l’isoniazide* pendant 3 mois.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    7) Infection/réaction systémique au BCG** sans signes de choc septique

    ** voir la définition d’une infection/réaction systémique au BCG

    Interrompre définitivement le traitement par BCG‑MEDAC.

    Prévoir une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses.

    Administrer une trithérapie antituberculeuse* pendant 6 mois, ainsi que des corticoïdes à faible dose.

    8) Infection/réaction systémique au BCG avec signes de choc septique

    Interrompre définitivement le traitement par BCG‑MEDAC.

    Administrer immédiatement une trithérapie antituberculeuse* associée à des corticoïdes d’action rapide à dose élevée.

    Demander l’avis d’un spécialiste des maladies infectieuses.

    * Attention : les bactéries BCG sont sensibles à tous les médicaments antituberculeux actuellement utilisés sauf le pyrazinamide. Si une trithérapie antituberculeuse est nécessaire, l’association normalement recommandée est l’isoniazide (INH), la rifampicine et l’éthambutol.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le surdosage est peu probable car un flacon de BCG‑MEDAC correspond à une dose.

    Il n’existe pas de données indiquant qu’un surdosage peut provoquer d’autres symptômes que les effets indésirables décrits.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES CYTOKINES ET IMMUNOMODULATEURS, code ATC : L03AX03.

    BCG‑MEDAC est une suspension lyophilisée de la souche bacillaire vivante de Calmette-Guérin à faible potentiel infectieux provenant de Mycobacterium bovis, souche RIVM.

    Mécanisme d’action

    BCG‑MEDAC stimule le système immunitaire et a une activité antitumorale. Les résultats d’études indiquent que le BCG agit comme un immunostimulant non-spécifique, que son action n’est pas unique mais qu’il a plusieurs actions impliquant les cellules du système immunitaire. Le BCG a un effet stimulateur sur la rate, il majore la fonction des macrophages dans la rate et active les cellules NK (cellules tueuses naturelles). L’instillation du BCG stimule le taux des granulocytes, monocytes/macrophages et de lymphocytes T, ce qui indique une activation locale du système immunitaire. Les cytokines IL1, IL2, IL6 et TNFa sont également augmentées.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La plupart des bacilles sont éliminés dans les urines dans les premières heures après l’instillation. Le passage à travers la paroi urothéliale intacte des mycobactéries reste inconnu. Des cas isolés de persistance du BCG dans les voies urinaires pendant plus de 16 mois ont été rapportés (voir rubrique 4.4).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    La toxicité, les propriétés d’immunostimulation et l’activité antitumorale de la souche RIVM du BCG a été étudiée chez différents animaux. Des doses élevées de BCG ont provoqué un retard pondéral chez la souris et des troubles hépatiques ont également été observés. L’injection intraveineuse chez le lapin semblait être pyrogène. Des instillations répétées chez le cobaye ont induit des réactions inflammatoires dans la paroi vésicale. Des effets indésirables comme des lésions granulomateuses du foie et des poumons sont survenues aux doses élevées. L’administration intravésicale chez le chien indiquait des petites lésions mécaniques de l’urothélium alors qu’aucun signe d’inflammation active n’a été observé dans le stroma sous-urothélial.

    Aucune étude sur la mutagenèse, la carcinogenèse et la reproduction n’a été faite.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Poudre : polygéline, glucose anhydre et polysorbate 80.

    Solvant : chlorure de sodium et eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    BCG‑MEDAC ne doit pas être mélangé avec les solutions hypotoniques et hypertoniques.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans ou 3 ans si le nombre des unités vivantes lors de la libération est plus grand que 5 x 108 CFU/flacon, en tous cas pas au-delà de 4 ans à partir de la date de récolte.

    Après reconstitution, le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    Ne pas congeler.

    A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon en caoutchouc + 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur pour cathéter (adaptateur conique) avec ou sans cathéter – boîte de 1, 3, 5 ou 6.

    Poudre en flacon (verre de type I) avec un bouchon en caoutchouc + 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur pour cathéter (adaptateur Luer-Lock) avec ou sans cathéter – boîte de 1 ou 3.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Instructions pour l’utilisation/la manipulation

    La mise en place du cathéter doit être réalisée avec précaution afin d’éviter des lésions de l’épithélium qui pourraient entraîner l’apparition d’une infection systémique par le BCG. L’utilisation d’un lubrifiant est recommandée afin de limiter au maximum le risque de cathétérisme traumatique et de réduire l’inconfort du patient. La quantité de lubrifiant nécessaire peut être moins importante chez les femmes que chez les hommes. Le drainage de la vessie après le cathétérisme permet de réduire les résidus de lubrifiant avant d’appliquer le BCG.

    Avant utilisation, le produit doit être remis en suspension dans des conditions d’asepsie avec une solution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) stérile (voir ci-dessous). Mélanger à nouveau la suspension avant son utilisation en faisant délicatement tourner le flacon. Eviter le contact de BCG‑MEDAC avec la peau. Le port de gants est recommandé.

    Lea présence de particules macroscopiques visibles n’affectent pas l’efficacité et la sécurité d’emploi du médicament.

    Les instructions de manipulation ci‑dessous concernent le système avec adaptateur conique ou Luer‑Lock.

    1. Déchirer la poche de protection mais ne pas la retirer complètement ! Ceci empêchera la contamination de l’extrémité du système d’instillation jusqu’à la dernière minute.

    2. Enlever les opercules du flacon et du système d’instillation. Préparer un sac pour l’élimination de déchets.

    3. Poser le flacon de BCG‑MEDAC sur une surface solide (par ex. une table) et bien enfoncer l’adaptateur du système d’instillation à la verticale sur le flacon de BCG‑MEDAC. Faire tourner le flacon 2 fois complètement dans le même sens.

    4. Rompre le mécanisme dans le tube de l’adaptateur en le courbant plusieurs fois vers l’avant et vers l’arrière. Ceci établit la connexion. Tenir le tube et non le flacon pendant ce processus !

    5. Pomper le liquide dans le flacon, mais ne pas remplir le flacon complètement. Si l’écoulement ne se fait pas, tourner à nouveau le flacon 2 fois complètement dans le même sens pour assurer que le septum est complètement transpercé. Répéter cette étape jusqu’à ce que le liquide s’écoule.

    6. Renverser l’ensemble du système. Pomper de l’air à partir du système d’instillation jusque dans le flacon situé au-dessus et faire passer le BCG‑MEDAC reconstitué dans le système d’instillation. Ne pas retirer le flacon.

    7. Maintenir le système d’instillation en position verticale. Puis, retirer complètement la poche de protection. Connecter le cathéter au système d’instillation. Rompre le mécanisme de fermeture dans le tube en le courbant en faisant des allers-retours et instiller la suspension de BCG‑MEDAC. A la fin de l’instillation, désobstruer le cathéter en y faisant passer de l’air. Continuer à comprimer le système d’instillation et le placer avec le cathéter dans le sac à déchets.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    medac Gesellschaft für klinische Spezialpräparate mbH

    Theaterstr. 6

    22880 Wedel

    Allemagne

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 353 956 7 2 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 1 avec cathéter.

    · 34009 353 957 3 3 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 3 avec cathéters.

    · 34009 353 959 6 2 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 5 avec cathéters.

    · 34009 389 545 7 9 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 6 avec cathéters.

    · 34009 353 960 4 4 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 1 sans cathéter.

    · 34009 353 961 0 5 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 3 sans cathéter.

    · 34009 353 962 7 3 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 5 sans cathéter.

    · 34009 389 546 3 0 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur conique pour cathéter. Boîte de 6 sans cathéter.

    · 34009 360 777 7 5 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur Luer-Lock pour cathéter. Boîte de 1 sans cathéter.

    · 34009 362 774 5 8 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur Luer-Lock pour cathéter. Boîte de 3 sans cathéter.

    · 34009 300 186 4 4 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur Luer-Lock pour cathéter. Boîte de 1 avec cathéter.

    · 34009 300 186 5 1 : poudre en flacon (verre de type I) avec bouchon en caoutchouc et 50 ml de solvant dans une poche (PVC) avec connecteur et adaptateur Luer-Lock pour cathéter. Boîte de 3 avec cathéter.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Prescription initiale hospitalière 6 mois et renouvellement réservés aux spécialistes en urologie ou en oncologie médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/08/2020

    Dénomination du médicament

    BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    (Bacille de Calmette et Guérin)

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale?

    3. Comment utiliser BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations

    Le nom complet de ce médicament est BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale. Il sera appelé « BCG‑MEDAC » dans la suite de cette notice.

    BCG‑MEDAC contient des bactéries Mycobacterium bovis affaiblies (atténuées) à faible potentiel infectieux.

    BCG‑MEDAC stimule le système immunitaire et il est utilisé pour traiter plusieurs types de cancer de la vessie. Il est efficace si le cancer est limité aux cellules qui tapissent la paroi interne de la vessie (urothélium) et n’a pas envahi les tissus internes de la vessie.

    BCG‑MEDAC est administré directement dans la vessie par instillation.

    Dans la forme de cancer de la vessie de type « lésion plane » (carcinome in situ), BCG‑MEDAC est utilisé pour traiter la maladie confinée à la muqueuse vésicale. Les cancers touchant la muqueuse de la vessie et la couche de cellules qui bordent la muqueuse (lamina propria) peuvent être de différents grades.

    BCG‑MEDAC est également utilisé pour prévenir une réapparition du cancer (traitement prophylactique).

    N’utilisez jamais BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    · si vous êtes allergique aux bactéries BCG (Bacillus Calmette-Guérin) viables ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si l’activité de votre système immunitaire est diminuée ou si vous souffrez d’un déficit immunitaire, qu’il soit causé par une maladie coexistante (par exemple infection par le VIH, leucémie, lymphome), un traitement anticancéreux (par exemple médicaments cytostatiques, radiothérapie) ou un traitement immunosuppresseur (par exemple corticoïdes).

    · si vous souffrez de tuberculose active.

    · si votre vessie ou une région avoisinante de votre corps a été traitée par radiothérapie auparavant.

    · si vous allaitez.

    · si vous avez subi une intervention chirurgicale réalisée via l’urètre (RTU, résection transurétrale), un prélèvement d’échantillon de tissu vésical (biopsie de la vessie) ou une lésion causée par un cathéter (cathétérisme traumatique) au cours des 2 à 3 semaines précédentes.

    · si vous souffrez de perforation de la vessie.

    · si du sang est visible dans vos urines (hématurie macroscopique).

    · si vous souffrez d’une infection urinaire aiguë.

    BCG‑MEDAC ne doit pas être administré sous ou dans la peau, dans un muscle ou une veine ou pour la vaccination. Il doit être administré directement dans la vessie par instillation.

    Avertissements et précautions

    Votre médecin vous remettra une Carte de surveillance patient que vous devriez avoir sur vous en permanence (voir également rubrique 4).

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser BCG‑MEDAC

    · si vous avez de la fièvre ou en cas de présence de sang dans les urines. Le traitement par BCG‑MEDAC devra alors être différé.

    · si vous avez une capacité vésicale faible, car elle pourrait diminuer encore davantage après le traitement.

    · si vous êtes porteur/porteuse de l’antigène HLA‑B27 (human leukocyte antigen B27), car le risque de survenue d’une inflammation des articulations (arthrite réactionnelle) peut être plus élevé.

    · si vous souffrez d’une arthrite accompagnée d’une inflammation de la peau, des yeux et des voies urinaires (syndrome de Reiter ou syndrome oculo‑urétro‑synovial).

    · si vous présentez une dilatation localisée d’un vaisseau sanguin (anévrisme) ou si vous portez une prothèse. Vous pourriez développer une infection de l’implant ou du greffon.

    · si vous avez des problèmes de foie ou si vous prenez des médicaments qui peuvent affecter le foie. Ceci est particulièrement important si une trithérapie antibiotique avec des médicaments antituberculeux est envisagée.

    Hygiène générale

    Après l’instillation, asseyez-vous avant d’uriner pour empêcher les éclaboussures d’urine et éviter la contamination de la zone par les bactéries BCG.

    Il est recommandé de se laver les mains et la région génitale après avoir uriné. Cela s’applique en particulier à la première miction (action d’uriner) suivant l’instillation du BCG. En cas de contamination de lésions cutanées, un désinfectant approprié doit être utilisé (demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien).

    Détection du bacille de Calmette-Guérin

    La détection des bactéries BCG est en général difficile. Un résultat négatif du test n’exclut pas une infection par le BCG à l’extérieur de la vessie.

    Infection urinaire

    Votre médecin devra s’assurer de l’absence d’infection urinaire aiguë avant chaque instillation du BCG dans la vessie. Si une infection urinaire aiguë est diagnostiquée pendant le traitement par le BCG, le traitement devra être interrompu jusqu’à ce que l’analyse d’urine soit normale et que le traitement antibiotique soit terminé.

    Patients en contact avec des personnes immunodéprimées

    Si vous recevez un traitement par BCG‑MEDAC, vous devez respecter des normes d’hygiène générale comme indiqué ci-dessus. Cela est de la plus haute importance si vous êtes en contact avec des personnes immunodéprimées, car les bactéries BCG peuvent être dangereuses pour des patients ayant un système immunitaire affaibli. Toutefois, aucun cas de transmission de la bactérie de personne à personne n’a encore été signalé à ce jour.

    Transmission sexuelle

    Vous devez utiliser des préservatifs pendant les rapports sexuels pendant une semaine après le traitement par le BCG pour éviter la transmission sexuelle des bactéries BCG.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

    Cela est particulièrement important avec les médicaments ci‑dessous, auxquels les bactéries BCG sont sensibles :

    · médicaments antituberculeux (par exemple éthambutol, streptomycine, acide para‑aminosalicylique (PAS), isoniazide (INH) et rifampicine) ;

    · antibiotiques (fluoroquinolones, doxycycline ou gentamicine) ;

    · antiseptiques ;

    · agents lubrifiants.

    Les bactéries BCG sont résistantes à la pyrazinamide et à la cyclosérine.

    BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    Vous ne devez pas recevoir BCG‑MEDAC si vous êtes enceinte ou si vous pensez l’être.

    Allaitement

    Vous ne devez pas recevoir BCG‑MEDAC si vous allaitez.

    Fertilité

    Il a été observé que le BCG avait des effets nocifs sur la production du sperme et pouvait entraîner une diminution de la concentration des spermatozoïdes dans le sperme, voire leur absence totale. Cet effet a été réversible chez les animaux. Cependant, il est souhaitable que les hommes se fassent conseiller sur les possibilités de conservation du sperme avant de débuter le traitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut avoir une influence sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines avant de savoir quel effet BCG‑MEDAC a sur vous.

    En cas de doute, adressez-vous à votre médecin, infirmier/ère ou pharmacien.

    BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale contient

    Sans objet.

    Posologie

    BCG‑MEDAC ne doit être préparé et administré que par un professionnel de santé expérimenté. Le contenu d’un flacon est nécessaire pour une instillation intravésicale.

    Administration

    BCG‑MEDAC est introduit dans la vessie au moyen d’un cathéter sous faible pression.

    Le médicament doit rester dans la vessie pendant 2 heures, si possible. Pour cela, vous ne devez pas boire pendant 4 heures avant et 2 heures après l’instillation.

    Pendant que la suspension est dans la vessie, il est important qu’elle entre suffisamment en contact avec toute la surface de la muqueuse, et le fait de bouger le plus possible facilite ce contact. Au bout de 2 heures, vous devez uriner en position assise pour éviter un débordement accidentel.

    Si vous ne suivez pas un régime restreint en liquides, il est recommandé de boire abondamment pendant 48 heures après chaque instillation.

    Utilisation chez les enfants

    La sécurité et l’efficacité de BCG‑MEDAC chez les enfants n’ont pas été établies.

    Utilisation chez les personnes âgées

    Il n’y a pas de recommandations particulières concernant l’utilisation du médicament chez les personnes âgées. Cependant, la fonction hépatique doit être prise en compte avant l’administration du BCG.

    Durée du traitement

    Le schéma thérapeutique conventionnel (traitement d’induction) consiste en une instillation intravésicale de BCG‑MEDAC par semaine pendant 6 semaines consécutives. Après une période de 4 semaines sans traitement, vous pourrez recevoir des instillations intravésicales supplémentaires, appelées « traitement d’entretien », pendant au moins un an comme il est décrit ci‑dessous. Votre médecin vous en parlera.

    Traitement d’induction

    · Le traitement par le BCG doit débuter 2 à 3 semaines environ après l’intervention chirurgicale réalisée via l’urètre (RTU, résection transurétrale) ou le prélèvement d’un échantillon de tissu vésical (biopsie de la vessie) et en l’absence de lésion causée par un cathéter (cathétérisme traumatique). Il sera répété à intervalles d’une semaine pendant 6 semaines.

    · Après ce traitement d’induction, de nombreuses personnes suivent un traitement d’entretien, au cours duquel vous recevrez d’autres doses.

    Traitement d’entretien

    · Le schéma d’entretien consiste en 3 instillations à intervalles d’une semaine administrées sur un minimum d’1 an et jusqu’à 3 ans les 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36èmes mois. Avec ce schéma, vous recevrez au total 15 à 27 instillations sur une période de 1 an à 3 ans.

    Votre médecin discutera avec vous de la nécessité du traitement d’entretien tous les 6 mois après la première année de traitement, si nécessaire.

    Bien que le traitement d’entretien réduise le risque de réapparition du cancer et puisse réduire sa capacité à progresser, les effets indésirables et l’inconfort liés au traitement peuvent l’emporter sur les bénéfices chez certains patients. Par conséquent, il est important que votre médecin discute avec vous des inconvénients du traitement et de vos propres préférences avant de débuter ou de poursuivre le traitement d’entretien.

    Si vous avez utilisé plus de BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale que vous n’auriez dû

    Un surdosage est peu susceptible de survenir car un flacon de BCG‑MEDAC correspond à une dose instillée dans la vessie. Il n’existe pas de données indiquant qu’un surdosage peut entraîner des symptômes autres que les effets indésirables décrits (voir rubrique 4).

    Si vous oubliez d’utiliser BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables du traitement par le BCG sont fréquents mais généralement légers et temporaires. En général, les effets indésirables augmentent avec le nombre d’instillations du BCG.

    Toutefois, l’effet secondaire le plus grave est une infection systémique (généralisée) sévère. Informez immédiatement votre médecin si vous présentez les symptômes suivants qui peuvent se produire à tout moment et sont parfois retardés, pouvant apparaître des semaines, des mois, ou même des années après votre dernière dose.

    Montrez votre Carte de surveillance patient aux médecins qui vous traitent.

    · Une fièvre de plus de 39,5 °C pendant au moins 12 heures ou une fièvre de plus de 38 °C pouvant durer plusieurs semaines, des sueurs nocturnes

    · Perte de poids d’origine inconnue

    · Une sensation grandissante de malaise

    · Les signes d’une inflammation sont variés et peuvent se présenter sous la forme

    o de difficultés à respirer ou d’une toux qui ne ressemble pas à une toux normale de rhume (pneumonie miliaire),

    o de problèmes de foie : une sensation de pression dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou d’anomalies du bilan biologique hépatique (en particulier une enzyme appelée phosphatase alcaline), ou

    o d’une douleur et d’une rougeur dans l’œil, de problèmes de vue ou d’une vision floue, d’une conjonctivite.

    · Une inflammation granulomateuse qui a été observée sur une biopsie.

    Infection/réaction systémique au BCG

    Si la vessie est blessée accidentellement pendant le traitement par BCG‑MEDAC ou si BCG‑MEDAC est administré dans un muscle ou une veine, une infection systémique (généralisée) sévère par le BCG peut survenir. Une infection systémique sévère par le BCG peut entraîner une septicémie à BCG. La septicémie à BCG est une situation pouvant engager le pronostic vital. Si vous présentez un symptôme ou un signe qui vous inquiète, parlez-en immédiatement à votre médecin ou contactez un spécialiste des maladies infectieuses ! Cependant, l’infection n’est pas virulente. Votre médecin vous prescrira un médicament pour traiter les effets indésirables et le traitement par BCG‑MEDAC pourra être interrompu.

    Contrairement à une infection par le BCG, une réaction au BCG entraîne souvent une légère fièvre, des symptômes pseudo-grippaux et un inconfort général pendant 24 à 48 heures au début de la réaction immunitaire. Votre médecin peut vous prescrire certains médicaments pour traiter les symptômes. Si les symptômes s’aggravent, parlez-en à votre médecin.

    Infection par le BCG retardée

    Dans des cas isolés, les bactéries BCG peuvent rester dans l’organisme pendant des années. Cette infection peut survenir à tout moment et les signes et symptômes d’une infection apparaissent parfois de façon retardée, même des années après l’administration de la dernière dose de BCG‑MEDAC. Les signes d’une inflammation peuvent être similaires aux signes d’une infection/réaction sévère au BCG mentionnés ci‑dessus. Des problèmes avec un implant ou un greffon peuvent également être un effet indésirable du traitement par le BCG et peuvent nécessiter un traitement en urgence.

    Il est donc de la plus haute importance d’avoir sur vous votre Carte de surveillance patient et de la montrer à tous les médecins qui vous traitent pour assurer un traitement approprié en cas de survenue d’une infection par le BCG retardée. Le médecin pourra également évaluer si les symptômes sont ou non un effet indésirable de votre traitement par le BCG.

    Vous trouverez ci-après une liste complète des effets secondaires qui peuvent se produire :

    Très fréquent : pouvant affecter plus de 1 personne sur 10

    · Sensation de mal au cœur (nausées)

    · Inflammation de la vessie (cystite), réactions inflammatoires (granulomes) de la vessie. Ces effets indésirables peuvent être une part essentielle de l’activité antitumorale.

    · Mictions fréquentes avec gêne et douleur. Cet effet indésirable peut affecter jusqu’à 90 % des patients.

    · Réactions inflammatoires de la prostate (prostatite granulomateuse asymptomatique)

    · Réactions systémiques temporaires au BCG telles que fièvre inférieure à 38,5 °C, symptômes pseudo‑grippaux (malaise, fièvre, frissons) et inconfort général

    Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · Fièvre supérieure à 38,5 °C

    · Douleur musculaire (myalgie)

    · Diarrhée

    Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · Infection/réaction systémique au BCG sévère, septicémie à BCG (voir ci‑dessous pour des informations plus détaillées)

    · Taux insuffisant (déficit) de cellules du sang (cytopénie)

    · Anémie (diminution du taux d’hémoglobine dans le sang)

    · Syndrome de Reiter (arthrite accompagnée d’une inflammation de la peau, des yeux et des voies urinaires)

    · Inflammation des poumons (pneumopathie avec atteinte miliaire)

    · Réactions inflammatoires des poumons (granulome pulmonaire)

    · Inflammation du foie (hépatite)

    · Abcès cutané

    · Eruption cutanée, inflammation des articulations (arthrite), douleurs articulaires (arthralgies). Dans la plupart des cas, ces effets indésirables sont des signes de réaction allergique (hypersensibilité) au BCG. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’arrêter le traitement.

    · Infection urinaire, présence de sang dans les urines (hématurie macroscopique)

    · Vessie anormalement petite (rétraction vésicale), débit urinaire anormalement faible (obstruction des voies urinaires), contracture vésicale

    · Inflammation des testicules (orchite)

    · Inflammation de l’épididyme (épididymite)

    · Réaction inflammatoire de la prostate (prostatite granulomateuse symptomatique)

    · Tension artérielle basse (hypotension)

    Rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000

    · Infection vasculaire (par exemple dilatation localisée infectée d’un vaisseau sanguin)

    · Abcès rénal

    Très rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000

    · Infection par le BCG des implants et tissus environnants (par exemple greffon aortique, défibrillateur cardiaque, prothèse de hanche ou de genou)

    · Inflammation des ganglions lymphatiques du cou (lymphadénite cervicale), infection des ganglions lymphatiques régionaux

    · Réaction allergique (hypersensibilité) (par exemple œdème des paupières, toux)

    · Inflammation de la partie interne de l’œil (choriorétinite)

    · Conjonctivite, uvéite (inflammation de l’uvée de l’œil)

    · Fistule vasculaire

    · Vomissements, fistule intestinale, inflammation du péritoine (péritonite)

    · Infection des os et de la moelle osseuse par des bactéries (ostéomyélite)

    · Infection de la moelle osseuse

    · Abcès du psoas (abcès au niveau du muscle de l’aine)

    · Inflammation des testicules (orchite) ou de l’épididyme (épididymite) résistant à un traitement antituberculeux

    · Infection du gland du pénis

    Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    · Troubles génitaux (par exemple douleur vaginale)

    · Rapports sexuels douloureux (dyspareunie)

    · Réaction immunitaire sévère avec fièvre, augmentation de volume du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques, jaunisse et éruption cutanée (syndrome hémophagocytaire)

    · Insuffisance rénale, inflammation du tissu rénal, des cavités rénales, du bassin (pyélonéphrite, néphrite [dont néphrite tubulo-interstitielle, néphrite interstitielle et glomérulonéphrite])

    · Taux de spermatozoïdes nul ou faible dans le sperme (azoospermie, oligospermie)

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette et l’emballage après EXP.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

    Ne pas congeler.

    A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.

    Après reconstitution, le médicament doit être utilisé immédiatement.

    Ce que contient BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale  

    · La substance active est : la bactérie BCG viable (bacille de Calmette et Guérin) (souche RIVM dérivée de la souche 1173‑ P2).

    Après reconstitution, un flacon contient :

    Souche RIVM du BCG dérivée de la souche 1173‑ P2 ………………….2 x 108 à 3 x 109 unités viables

    · Les autres composants sont :

    Poudre : polygéline, glucose anhydre et polysorbate 80.

    Solvant : chlorure de sodium et eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que BCG‑MEDAC, poudre et solvant pour suspension intravésicale et contenu de l’emballage extérieur  

    BCG‑MEDAC se présente sous forme d’une poudre blanche et d’une solution incolore limpide utilisée comme solvant.

    Boîtes de 1, 3, 5 ou 6 flacons.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    medac Gesellschaft für klinische Spezialpräparate mbH

    Theaterstr. 6

    22880 Wedel

    Allemagne

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    medac s.a.s.

    23 rue Pierre Gilles de Gennes

    69007 Lyon

    Fabricant  

    medac Gesellschaft für klinische Spezialpräparate mbH

    Theaterstr. 6

    22880 Wedel

    Allemagne

    OU

    medac s.a.s.

    23 rue Pierre Gilles de Gennes

    69007 Lyon

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:

    Traitement des symptômes, signes et syndromes

    Symptômes, signes ou syndrome

    Traitement

    1) Symptômes d’une irritation vésicale durant moins de 48 heures

    Traitement symptomatique

    2) Symptômes d’irritation vésicale durant au moins 48 heures

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC et instaurer un traitement par des quinolones. S’il n’y a pas disparition complète des symptômes après 10 jours, administrer de l’isoniazide (INH)* pendant 3 mois.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    3) Infection bactérienne concomitante des voies urinaires

    Différer le traitement par BCG‑MEDAC jusqu’à l’obtention d’une culture urinaire négative et jusqu’à la fin de l’antibiothérapie.

    4) Autres effets indésirables génito-urinaires : prostatite granulomateuse symptomatique, épididymite et orchite, obstruction urétrale et abcès rénal

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC.

    Envisager une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses.

    Administrer de l’isoniazide (INH)* et de la rifampicine*, pendant 3 à 6 mois en fonction de la sévérité des symptômes.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    5) Fièvre de moins de 38,5 °C durant moins de 48 heures

    Traitement symptomatique par le paracétamol.

    6) Eruption cutanée, arthralgies ou arthrite ou syndrome de Reiter

    Arrêter le traitement par BCG‑MEDAC. Envisager une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses.

    Administrer un antihistaminique ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Un traitement à base de cortisone doit être envisagé en cas de réaction d’origine immunitaire.

    En l’absence de réponse, administrer de l’isoniazide* pendant 3 mois.

    En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG‑MEDAC doit être définitivement interrompu.

    7) Infection/réaction systémique au BCG** sans signes de choc septique

    ** voir la définition d’une infection/réaction systémique au BCG

    Interrompre définitivement le traitement par BCG‑MEDAC.

    Envisager une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses.

    Administrer une trithérapie antituberculeuse* pendant 6 mois ainsi que des corticoïdes à faible dose.

    8) Infection/réaction systémique au BCG avec signes de choc septique

    Interrompre définitivement le traitement par BCG‑MEDAC.

    Administrer immédiatement une trithérapie antituberculeuse* associée à des corticoïdes d’action rapide à dose élevée.

    Demander l’avis d’un spécialiste des maladies infectieuses.

    * Attention: les bactéries BCG sont sensibles à tous les médicaments antituberculeux actuellement utilisés sauf le pyrazinamide. Si une trithérapie antituberculeuse est nécessaire, l’association normalement recommandée est l’isoniazide (INH), la rifampicine et l’éthambutol.

    Instructions pour la manipulation

    BCG‑MEDAC doit être administré dans les conditions requises pour l’endoscopie intravésicale.

    Précautions relatives à la manipulation

    BCG‑MEDAC ne doit pas être manipulé dans la même pièce et par le même personnel que celui qui prépare des médicaments cytotoxiques pour administration intraveineuse. BCG‑MEDAC ne doit pas être manipulé par une personne atteinte d’un déficit immunitaire connu.

    Renversement accidentel de BCG-MEDAC

    En cas de renversement accidentel d’une solution de BCG‑MEDAC, traiter avec un désinfectant ayant une activité démontrée contre les mycobactéries. Les éclaboussures sur la peau doivent être traitées avec un désinfectant approprié.

    Tests à la tuberculine intradermiques

    Le traitement intravésical par BCG‑MEDAC peut induire une sensibilité à la tuberculine et compliquer l’interprétation ultérieure des tests à la tuberculine intradermiques réalisés pour diagnostiquer une infection mycobactérienne. Aussi, la détermination de la réactivité du patient à la tuberculine pourrait être réalisée avant l’administration du BCG‑MEDAC.

    Préparation

    La mise en place du cathéter doit être réalisée avec précaution afin d’éviter des lésions de l’épithélium qui pourraient entraîner l’apparition d’une infection systémique par le BCG. L’utilisation d’un lubrifiant est recommandée afin de limiter au maximum le risque de cathétérisme traumatique et de rendre la procédure plus confortable. La quantité de lubrifiant nécessaire peut être moins importante chez les femmes que chez les hommes. Aucune influence de l’effet antiseptique éventuel du lubrifiant sur l’efficacité du produit n’a été constatée.

    Le drainage de la vessie après le cathétérisme permet de réduire les résidus de lubrifiant avant d’appliquer le BCG.

    Avant utilisation, le produit doit être remis en suspension dans des conditions d’asepsie avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % stérile (voir ci-dessous). Mélanger à nouveau la suspension avant son utilisation en faisant délicatement tourner le flacon. Eviter le contact de BCG‑MEDAC avec la peau. Le port de gants est recommandé.

    Les particules macroscopiques visibles n’affectent pas l’efficacité et la sécurité d’emploi du produit.

    Les instructions de manipulation ci‑dessous concernent le système avec adaptateur conique ou Luer‑Lock. L’adaptateur Luer‑Lock doit être utilisé uniquement pour l’instillation intravésicale (voir rubrique 4.4 du RCP).

    Instructions d’utilisation pour le solvant pour solution intravésicale (système d’instillation)

    1. Déchirer la poche de protection mais ne pas la retirer complètement ! Ceci empêchera la contamination de l’extrémité du système d’instillation jusqu’à la dernière minute.

    2. Enlever les opercules du flacon et du système d’instillation. Préparer un sac pour l’élimination de déchets.

    3. Poser le flacon de BCG‑MEDAC sur une surface solide (par ex. une table) et bien enfoncer l’adaptateur du système d’instillation à la verticale sur le flacon de BCG‑MEDAC. Faire tourner le flacon 2 fois complètement dans le même sens.

    4. Rompre le mécanisme dans le tube de l’adaptateur en le courbant plusieurs fois vers l’avant et vers l’arrière. Ceci établit la connexion. Tenir le tube et non le flacon pendant ce processus !

    5. Pomper le liquide dans le flacon, mais ne pas remplir le flacon complètement. Si l’écoulement ne se fait pas, tourner à nouveau le flacon 2 fois complètement dans le même sens pour assurer que le septum est complètement transpercé. Répéter cette étape jusqu’à ce que le liquide s’écoule.

    6. Renverser l’ensemble du système. Pomper de l’air à partir du système d’instillation jusque dans le flacon situé au-dessus et faire passer le BCG‑MEDAC reconstitué dans le système d’instillation. Ne pas retirer le flacon.

    7. Maintenir le système d’instillation en position verticale. Puis, retirer complètement la poche de protection. Connecter le cathéter au système d’instillation. Rompre le mécanisme de fermeture dans le tube en le courbant en faisant des allers-retours et instiller la suspension de BCG‑MEDAC. A la fin de l’instillation, désobstruer le cathéter en y faisant passer de l’air. Continuer à comprimer le système d’instillation et le placer avec le cathéter dans le sac à déchets.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14479
    • Date avis : 23/09/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par BCG-MEDAC, poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale est important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-14479
    • Date avis : 23/09/2015
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la présentation déjà inscrite.
    • Lien externe