BACLOFENE AGUETTANT 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intrathécale
  • Code CIS : 68230207
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : relaxant musculaireBACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule appartient à une famille de médicaments appelés relaxants musculaires. BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est administré par injection directement dans le liquide rachidien (injection intrathécale) afin de soulager la rigidité musculaire sévère (spasticité). BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est utilisé pour traiter la tension musculaire sévère et durable (spasticité) qui accompagne diverses maladies, telles que : • les lésions ou maladies du cerveau ou de la moelle épinière• la sclérose en plaques, une maladie évolutive affectant les nerfs du cerveau et de la moelle épinière et accompagnée de symptômes physiques et mentaux. BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est utilisé chez les adultes et les enfants âgés de plus de 4 ans. Il est utilisé lorsque les autres médicaments pris par voie orale y compris le baclofène, ont échoué ou provoqué des effets indésirables intolérables.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution pour perfusion
    • Date de commercialisation : 02/12/2010
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : AGUETTANT

    Les compositions de BACLOFENE AGUETTANT 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution BACLOFÈNE 812 0,5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 ampoule(s) en verre de 20 ml

    • Code CIP7 : 5786749
    • Code CIP3 : 3400957867492
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 17/12/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/05/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    1 ml de solution pour perfusion contient 0,5 mg (500 microgrammes) de baclofène.

    1 ampoule contient 10 mg (10 000 microgrammes) de baclofène.

    Excipient à effet notoire:

    1 ml de solution pour perfusion contient 3,5 mg de sodium.

    1 ampoule contient 70 mg de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution pour perfusion.

    Solution limpide et incolore en ampoule.

    Le pH de la solution est compris entre 5,5 et 6,8.

    L'osmolarité de la solution est comprise entre 270 et 300 mOsm/kg.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    BACLOFENE AGUETTANT est indiqué chez les patients souffrant de spasticité chronique sévère consécutive à un traumatisme, à une sclérose en plaques ou à toute autre pathologie médullaire ne répondant pas au baclofène oral ou à d'autres médicaments antispastiques administrés oralement et/ou chez les patients présentant des effets indésirables intolérables aux doses orales efficaces.

    BACLOFENE AGUETTANT est efficace chez les patients adultes souffrant de spasticité chronique sévère d'origine cérébrale consécutive, par exemple, à une paralysie cérébrale, à un traumatisme cérébral ou à un accident vasculaire cérébral ; l'expérience clinique est cependant limitée.

    Population pédiatrique

    BACLOFENE AGUETTANT est indiqué chez les patients, âgés de 4 à 18 ans, souffrant de spasticité chronique sévère d'origine médullaire ou cérébrale (associée à un traumatisme, une sclérose en plaque ou toute autre pathologie médullaire) ne répondant à d'autres médicaments antispastiques administrés oralement (y compris, le baclofène oral) et/ou chez les patients présentant des effets indésirables intolérables aux doses orales efficaces.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    BACLOFENE AGUETTANT est destiné à une administration sous forme de doses tests en bolus unique (via un cathéter inséré dans l'espace sous-arachnoïdien ou par ponction lombaire) et, lors du traitement chronique, la solution de baclofène est administrée par voie intrathécale au moyen d’une pompe implantable qui délivre la solution de manière continue dans l'espace sous-arachnoïdien (pompes certifiées UE).

    Afin de déterminer la posologie optimale, chaque patient doit subir une phase de test avec un bolus intrathécal de baclofène, suivie d'une période individuelle de détermination de la dose qui se déroulera avec une extrême prudence avant l'instauration d'un traitement d'entretien.

    L'administration intrathécale de baclofène à l'aide d'un système implantable ne doit être pratiquée que par un médecin expérimenté possédant les compétences requises. Il est extrêmement important de respecter scrupuleusement les instructions spécifiques du fabricant en ce qui concerne l'implantation, la programmation de la pompe et/ou le remplissage du réservoir.

    L'efficacité du baclofène intrathécal a été démontrée dans le cadre d'études randomisées contrôlées utilisant un système de perfusion certifié UE. Il s'agit d'un système d'administration implantable: un réservoir rechargeable est implanté sous la peau, généralement dans la paroi abdominale. Ce système est connecté à un cathéter intrathécal sous-cutané jusqu'à l'espace sous-arachnoïdien.

    Posologie

    Phase de test

    Avant d'administrer du baclofène sous forme de perfusion intrathécale continue, les patients doivent présenter une réponse positive à l'administration intrathécale d'une dose de test dans le cadre d'une phase de test initiale. Généralement, on administre une dose de test en bolus par ponction lombaire ou par un cathéter intrathécal en vue d'obtenir une réponse. Avant la sélection, les patients doivent être exempts d'infection car la présence d'une infection systémique risque d'empêcher une évaluation correcte de la réponse.

    La dose initiale est généralement de 25 ou 50 microgrammes ; cette dose est généralement augmentée par paliers de 25 microgrammes à intervalles d'au moins 24 heures jusqu'à obtention d'une réponse qui persiste pendant 4 à 8 heures environ.

    La dose doit être injectée en au moins une minute par barbotage.

    Des ampoules faiblement dosées (0,05 mg/ml, correspondant à 50 microgrammes/ml) sont disponibles pour cette phase de test.

    Du matériel de réanimation doit être immédiatement disponible lors de l'injection de la première dose.

    Les patients sont considérés comme répondant positivement s'ils présentent une réduction significative du tonus musculaire et/ou de la fréquence et/ou de la sévérité des spasmes.

    On observe une grande variabilité en termes de sensibilité au baclofène intrathécal. Des signes de surdosage sévère (coma) ont été observés chez un adulte après une dose de test unique de 25 microgrammes.

    Les patients qui ne répondent pas à une dose de test de 100 microgrammes ne doivent pas recevoir de doses supplémentaires et ne sont pas éligibles pour des perfusions intrathécales continues. Un monitorage des fonctions respiratoire et cardiaque est indispensable au cours de cette phase, tout particulièrement chez les patients souffrant d'une maladie cardio-pulmonaire et de déficit des muscles respiratoires ou chez ceux sous traitement par des préparations de type benzodiazépines ou des opiacés, qui sont exposés à un risque accru de dépression respiratoire.

    Phase de détermination de la dose.

    Lorsqu'une réponse positive du patient vis-à-vis de BACLOFENE AGUETTANT a été démontrée par le biais de doses de test, on instaurera la perfusion intrathécale au moyen d'un système d'administration adapté. Une infection est susceptible d'accroître le risque de complications chirurgicales et de rendre plus difficiles les tentatives d'ajustement de la dose.

    Après implantation, la dose journalière totale initiale doit être déterminée en doublant la dose qui a engendré un effet positif lors de la phase de test et en administrant cette dose sur une période de 24 heures, sauf si l'effet de la dose en bolus s'est maintenu pendant plus de 12 heures. Dans ce dernier cas, la dose journalière initiale sera identique à la dose administrée lors de la phase de test et sera administrée sur une période de 24 heures. La dose ne doit pas être augmentée au cours des premières 24 heures. Après les premières 24 heures, on ajuste lentement la dose chaque jour jusqu'à obtention de l'effet souhaité. Pour éviter un surdosage, l'incrément ne doit pas dépasser 10 à 30 %.

    Patients souffrant de spasticité d'origine cérébrale : après les premières 24 heures, on ajustera lentement la dose chaque jour jusqu'à obtention de l'effet souhaité. Pour éviter un surdosage, l'incrément ne doit pas dépasser 5 à 15 %.

    Si on utilise une pompe programmable, la dose ne doit être augmentée qu'une fois par 24 heures. Pour les pompes non programmables raccordées à un cathéter de 76 cm et avec un débit de 1 ml/jour, il est recommandé de n'évaluer la réponse qu'à intervalles de 48 heures. Si la dose journalière a été augmentée de manière significative sans que l'on n'observe aucun effet clinique, contrôler le bon fonctionnement de la pompe et la perméabilité du cathéter.

    On ne dispose que d'une expérience limitée avec des doses supérieures à 1000 microgrammes/jour.

    Au cours de la phase test, de même qu'au cours de la période de détermination de la dose après implantation, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance attentive au sein d'un établissement hospitalier disposant de tout l'équipement et du personnel nécessaires. Du matériel de réanimation doit être immédiatement disponible en cas de réaction représentant une menace pour le pronostic vital ou d'apparition d'effets indésirables très graves. Pour limiter les risques en phase péri-opératoire, l'implantation de la pompe ne doit avoir lieu que dans des centres disposant d'un personnel expérimenté.

    Traitement d'entretien

    L'objectif clinique consiste à maintenir un tonus musculaire le plus proche possible de la normale et à limiter la fréquence et la sévérité des spasmes sans engendrer d'effets indésirables intolérables. On doit dès lors utiliser la plus faible dose requise pour obtenir une réponse satisfaisante. En raison d'une réponse décroissante au traitement ou en raison de la progression de la maladie, les patients sous traitement chronique nécessitent progressivement des doses plus élevées pour maintenir une réponse optimale à long terme. Dans la majorité des cas, la dose se stabilise après 1,5 à 2 ans de traitement. Le maintien d'un certain degré de spasticité est souhaitable afin d'éviter une sensation de « paralysie » par le patient.

    Par ailleurs, un certain degré de clonie musculaire et des spasmes occasionnels peuvent être importants pour soutenir les fonctions circulatoires et prévenir éventuellement une thrombose veineuse profonde.

    Pour maintenir un contrôle adéquat des symptômes, la dose journalière peut être augmentée progressivement de 10 à 30 % en adaptant le débit de la pompe et/ou la concentration de Baclofen Aguettant Intrathecal dans le réservoir. La dose journalière peut également être réduite de 10 à 20 % si le patient présente des effets indésirables.

    Si une augmentation significative de la dose est brutalement nécessaire, cela doit faire penser à un problème impliquant le cathéter (entortillement ou déplacement) ou à un dysfonctionnement de la pompe.

    Pour le traitement d'entretien à long terme par perfusion continue, la dose de baclofène intrathécal se situe entre 10 et 1200 microgrammes/jour, une réponse satisfaisante étant obtenue chez la plupart des patients avec 300 à 800 microgrammes/jour.

    Environ 5 % des patients traités à long terme deviennent réfractaires à une augmentation de la dose. Ce phénomène pourrait être la conséquence d'un échec thérapeutique. On ne dispose pas d'une expérience suffisante pour pouvoir émettre des recommandations sur la conduite à tenir lors d'un échec du traitement Ce phénomène a néanmoins été occasionnellement traité en milieu hospitalier par une « fenêtre thérapeutique » consistant en une réduction progressive de la dose de baclofène intrathécal sur une période de 2 à 4 semaines et le passage à une autre méthode de traitement de la spasticité (par exemple sulfate de morphine sans conservateur par voie intrathécale). Après cette période, la sensibilité vis-à-vis du baclofène intrathécal pourrait être rétablie : le traitement doit être repris à la dose initiale en perfusion continue, suivi d'une phase de détermination de la dose afin d'éviter un surdosage.

    La prudence est de rigueur lors du passage du baclofène intrathécal à la morphine et vice versa (voir « Interactions »).

    Un suivi clinique régulier est nécessaire pour évaluer les besoins du patient en termes de posologie, pour s'assurer que le système d'administration fonctionne correctement et pour constater tout effet indésirable ou la présence d'une infection.

    Arrêt du traitement

    Sauf en cas d'urgence associée à un surdosage, le traitement doit être interrompu de manière progressive en procédant à des réductions successives de la dose. BACLOFENE AGUETTANT ne doit pas être arrêté brutalement (voir « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »).

    Administration : spécifications particulières

    Des ampoules de 10 mg/5 ml, 40 mg/20 ml et 10 mg/20 ml de BACLOFENE AGUETTANT ont été spécifiquement développées pour utilisation avec des pompes à perfusion.

    La concentration exacte à choisir dépendra de la dose journalière totale nécessaire, ainsi que de la vitesse de perfusion minimale de la pompe. Se référer au mode d'emploi du fabricant, qui reprend toutes les recommandations spécifiques.

    Mode d’administration

    Dans la majorité des cas, BACLOFENE AGUETTANT s'administre sous forme de perfusion continue directement après implantation. Dès que le patient est stabilisé en termes de dose journalière et en ce qui concerne les aspects fonctionnels et dans la mesure où la pompe le permet, on peut passer à un mode d'administration plus complexe afin de permettre un contrôle optimal de la spasticité à différent moments de la journée. Par exemple, les patients qui présentent davantage de spasmes pendant la nuit nécessiteront éventuellement une augmentation de 20 % de la vitesse horaire de perfusion.

    Cette modification de la vitesse de perfusion doit être programmée environ 2 heures avant le moment où l'on souhaite obtenir l'effet clinique attendu.

    Chaque ampoule est exclusivement à usage unique. Ne pas restériliser.

    Le médicament doit être inspecté visuellement avant usage. Seules les solutions limpides et pratiquement exemptes de particules peuvent être utilisées.

    Instructions d’utilisation

    Baclofen Aguettant Intrathecal est destiné à l’injection intrathécale et à la perfusion continue et doit être administré conformément aux spécifications qui accompagnent chaque système de perfusion.

    Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

    Populations particulières

    Population pédiatrique

    Phase de test

    La dose d’essai initiale par ponction lombaire pour les patients âgés de 4 à <18 ans sera de 25 à 50 microgrammes/jour selon l’âge et la taille de l’enfant. Les patients qui ne répondent pas peuvent recevoir une dose accrue obtenue par augmentation de la dose initiale de 25 microgrammes/jour toutes les 24 heures. La dose de sélection maximale ne dépassera pas 100 microgrammes/jour chez les patients pédiatriques. Les mesures de sécurité à prendre sont les mêmes chez les adultes et les enfants, veuillez vous référer à la sous-rubrique phase de test ci-dessus.

    Phase de détermination de la dose

    Les recommandations sont les mêmes chez les adultes et les enfants, veuillez vous référer à la sous-rubrique phase de titration ci-dessus.

    Traitement d’entretien

    Chez les enfants âgés de 4 à <18 ans présentant une spasticité d’origine cérébrale et médullaire, le dosage d’entretien initial pour une perfusion continue à long terme de Baclofen Aguettant Intrathecal se situe dans une plage de 25 à 200 microgrammes/jour (dose médiane: 100 microgrammes/jour). La dose quotidienne totale a tendance à augmenter au cours de la première année de thérapie, de sorte que la dose d’entretien doive être ajustée en fonction de la réponse clinique individuelle. Il existe peu de données disponibles pour des doses supérieures à 1.000 microgrammes/jour.

    La sécurité et l’efficacité de baclofène intrathécal pour le traitement d’une spasticité grave d’origine cérébrale ou médullaire chez les enfants âgés de moins de 4 ans n’ont pas été établies (voir également rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale

    Aucune étude n’a été réalisée chez les insuffisants rénaux traités par BACLOFENE AGUETTANT. Le baclofène étant principalement excrété sans modification par les reins, il doit être administré avec prudence et attention particulière chez les patients dont la fonction rénale est déficiente.

    Insuffisance hépatique

    Aucune étude n’a été réalisée chez les insuffisants hépatiques traités par BACLOFENE AGUETTANT. Aucun ajustement de la posologie n’est recommandé car le foie ne joue aucun rôle significatif dans le métabolisme du baclofène après l’administration par voie intrathécale de BACLOFENE AGUETTANT. L’insuffisance hépatique ne devrait donc pas avoir d’impact sur l’exposition de l’organisme au médicament

    Patients âgés

    Plusieurs patients âgés de plus de 65 ans ont été traités par BACLOFENE AGUETTANT au cours d’essais cliniques sans risques accrus par rapport aux patients plus jeunes. Aucun problème spécifique à ce groupe d’âge n’est attendu car les doses sont ajustées individuellement.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

    Epilepsie pharmaco-résistante.

    Le médicament ne doit pas être administré par une autre voie que la voie intrathécale.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Prise en charge médicale

    L'implantation de la pompe ne doit avoir lieu qu'après stricte évaluation de la réponse du patient à des injections de baclofène intrathécal sous forme de bolus et/ou par détermination de la dose. Etant donnés les risques associés à l'administration initiale et à l'ajustement de la dose de baclofène intrathécal (dépression générale des fonctions du système nerveux central, collapsus cardio-vasculaire et/ou dépression respiratoire), ces étapes doivent se dérouler exclusivement sous surveillance médicale au sein d'un centre disposant des équipements requis, conformément aux directives figurant dans la rubrique « Posologie et mode d'administration ». Du matériel de réanimation doit être immédiatement disponible en cas de symptômes de surdosage représentant une menace pour le pronostic vital. Les médecins doivent avoir une expérience suffisante du traitement chronique par perfusion intrathécale.

    Surveillance du patient

    Le patient doit faire l’objet d'un suivi attentif après implantation chirurgicale de la pompe, en particulier durant la phase initiale d'utilisation de la pompe et chaque fois que l'on réajuste la vitesse de perfusion et/ou la concentration de baclofène dans le réservoir, jusqu'à ce que la réponse du patient à la perfusion soit acceptable et stabilisée dans des limites raisonnables.

    Il est essentiel que les risques de cette méthode de traitement soient connus avec précision par le patient, les médecins qui le soignent et tous les soignants. Toutes les personnes qui participent au traitement ou aux soins du patient doivent être clairement informées des symptômes de sous dosage et de surdosage, des procédures nécessaires en cas d'intoxication, ainsi que des mesures à prendre à domicile en ce qui concerne la pompe et le site d’insertion.

    Chez les patients présentant une spasticité consécutive à une lésion cérébrale, il est recommandé de ne pas initier un traitement par voie intrathécale à long terme avant que les symptômes spastiques ne soient stabilisés (c'est-à-dire au moins un an après la lésion).

    Phase de test

    Un monitorage attentif des fonctions respiratoire et cardio-vasculaire est indispensable au cours de la phase de test initiale, tout particulièrement en présence d'une pathologie cardio-pulmonaire ou d'un déficit des muscles respiratoires, ainsi que chez les patients recevant un traitement concomitant par des médicaments de type benzodiazépines ou opiacés car le risque de dépression respiratoire est augmenté dans ce cas.

    Une éventuelle infection doit être exclue avant la phase de test avec BACLOFENE AGUETTANT car une infection systémique est susceptible de fausser l'évaluation de la réponse du patient vis-à-vis de l'injection de BACLOFENE AGUETTANT.

    Masse inflammatoire à l’extrémité du cathéter implanté : il a été signalé des cas de masse inflammatoire à l’extrémité du cathéter implanté susceptible de provoquer des troubles neurologiques graves, notamment une paralysie. Bien qu’ils aient été signalés suite à l’administration de BACLOFENE intrathécal, ils n’ont pas été confirmés par une IRM avec produit de contraste ni par l’histopathologie. Les symptômes les plus fréquents associés à une masse inflammatoire sont : 1) la diminution de la réponse thérapeutique (aggravation de la spasticité, réapparition d’une spasticité précédemment bien contrôlée, symptômes de sevrage, faible réponse aux augmentations progressives de doses ou aux administrations plus fréquentes ou plus fortement dosées), 2) une douleur, 3) un déficit/dysfonctionnement neurologique. Les patients sous traitement intrathécal devront être étroitement surveillés à la recherche de nouveaux signes ou symptômes neurologiques. Les cliniciens devront s’appuyer sur leur jugement médical afin de mettre en place la surveillance la plus appropriée aux besoins médicaux spécifiques de leurs patients pour identifier les signes et des symptômes prodromiques de masse inflammatoire, en particulier en cas d’utilisation de préparations ou de mélanges incluant des dérivés opiacés. Chez les patients présentant de nouveaux signes ou symptômes neurologiques suggérant la présence d’une masse inflammatoire, il convient d’envisager une consultation neurochirurgicale, car bon nombre des symptômes de masse inflammatoire sont très similaires aux symptômes présentés par les patients atteints d’une grave spasticité due à leur maladie. Dans certains cas, un examen par imagerie peut s’avérer nécessaire pour confirmer ou exclure le diagnostic de masse inflammatoire.

    Implantation de la pompe

    Le patient doit être exempt d'infection avant l'implantation de la pompe, car le risque de complications postopératoires pourrait être augmenté. Par ailleurs, une infection systémique risque de rendre plus difficile l'ajustement de la dose. Une infection locale ou une mise en place incorrecte du cathéter peuvent être responsables d'une interruption de la délivrance du médicament susceptible d'aboutir à un sevrage brutal de BACLOFENE AGUETTANT s'accompagnant des symptômes correspondants (voir « Interruption du traitement »).

    Remplissage du réservoir

    Celui-ci doit être effectué par du personnel formé et parfaitement qualifié, conformément aux instructions du fabricant. L'intervalle entre chaque remplissage doit être soigneusement calculé pour éviter l'épuisement du réservoir, ce qui pourrait mener à une réapparition de la spasticité ou à des symptômes de sevrage de BACLOFENE AGUETTANT pouvant représenter une menace pour le pronostic vital (voir « interruption du traitement »). Le remplissage doit avoir lieu dans des conditions d'asepsie stricte afin d'éviter toute contamination microbienne ou une grave infection du système nerveux central.

    Une période d'observation adaptée à la situation clinique doit être prévue après chaque remplissage ou manipulation du réservoir.

    La plus extrême prudence est de mise lors du remplissage d'une pompe implantable équipée d'un port avec accès direct au cathéter intrathécal car l'injection directe dans le cathéter risque de provoquer un surdosage représentant une menace pour le pronostic vital.

    Ajustement de la dose : informations supplémentaires

    BACLOFENE AGUETTANT doit être utilisé avec prudence pour éviter une faiblesse excessive ou une chute lorsqu'un certain degré de spasticité est nécessaire au maintien de la position debout et à l'équilibre lors de la marche ou lorsque la spasticité contribue à la maintenance fonctionnelle. Il peut être important de préserver un certain niveau de tonus musculaire et de tolérer des spasmes occasionnels pour favoriser la fonction circulatoire et prévenir la formation éventuelle de thromboses veineuses profondes.

    Dans la mesure du possible, on supprimera tous les antispasmodiques oraux concomitants afin d'éviter un surdosage potentiel ou des interactions indésirables; de préférence avant l'instauration de la perfusion de BACLOFENE AGUETTANT et sous surveillance médicale stricte. Une réduction ou un arrêt brutal du traitement antispasmodique concomitant doivent néanmoins être évités lors de traitement chronique par BACLOFENE AGUETTANT.

    Précautions pour certaines populations particulières.

    Chez les patients présentant un ralentissement de la circulation du liquide céphalo-rachidien consécutif, par exemple, à une obstruction due à une inflammation ou à un traumatisme, le ralentissement de la difusion de BACLOFENE AGUETTANT est susceptible de réduire l'efficacité antispastique et d'accroître les réactions indésirables.

    Les patients souffrant de troubles psychotiques, de schizophrénie, d'états de confusion ou de maladie de Parkinson doivent être traités par BACLOFENE AGUETTANT avec prudence et sous stricte surveillance car des exacerbations de ces problèmes ont été décrites après administration orale de baclofène.

    Une surveillance étroite des patients présentant des facteurs de risque supplémentaires de suicide doit accompagner le traitement médicamenteux par Baclofen Aguettant Intrathecal. Les patients (et les soignants des patients) doivent être alertés de la nécessité de surveiller une aggravation clinique, un comportement ou des pensées suicidaires ou des changements inhabituels de comportement et de consulter immédiatement un médecin si ces symptômes apparaissent (voir rubrique 4.8).

    Les patients épileptiques doivent faire l'objet d'un suivi tout particulier car des convulsions peuvent occasionnellement survenir en cas de surdosage ou d'arrêt du médicament et même au cours du traitement d'entretien par des doses thérapeutiques de BACLOFENE AGUETTANT.

    BACLOFENE AGUETTANT doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de dysautonomie. Une stimulation nociceptive ou l'arrêt brutal de BACLOFENE AGUETTANT risquent de provoquer de tels épisodes.

    La même prudence est de mise, en présence d'insuffisance cérébro-vasculaire ou respiratoire car le baclofène peut aggraver ces situations.

    BACLOFENE AGUETTANT n'est pas susceptible d'avoir des effets sur des maladies sous-jacentes non liées au système nerveux central car la biodisponibilité systémique du produit après administration intrathécale est nettement moindre que pour la voie orale.

    Sur base d’observations faites lors d'un traitement par baclofène par voie orale, la prudence est recommandée dans les cas suivants: antécédents d'ulcères gastro-duodénaux, hypertonie sphinctérienne préexistante, insuffisance rénale.

    Avec le baclofène oral, de rares cas de taux élevés de SGOT (AST), de phosphatase alcaline et de glycémie ont été enregistrés.

    Précautions chez les patients pédiatriques

    Les enfants devront avoir une masse corporelle suffisante pour permettre l’installation de la pompe implantable pour une perfusion chronique. L’utilisation de baclofène intrathécal chez la population pédiatrique ne sera prescrite que par des médecins spécialisés présentant les connaissances et expérience nécessaires. Il n’existe que très peu de données cliniques relatives à la sécurité et à l’efficacité de l’utilisation de Baclofen Aguettant Intrathecal chez les enfants âgés de moins de quatre ans.

    L’insertion transcutanée du cathéter lors de l’implantation de la pompe et la présence d’un tube pour gastrostomie endoscopique percutanée augmentent l’incidence d’infections chez les enfants.

    Insuffisance rénale

    Des effets neurologiques indésirables graves ont été observés suite à l’administration de baclofène par voie orale à des patients insuffisants rénaux, aussi une grande vigilance est-elle recommandée lors de l’administration de Baclofen Aguettant Intrathecal à des patients présentant une insuffisance rénale. Il peut être nécessaire de réduire la dose pour tenir compte de l'état clinique ou de la diminution du degré de clairance rénale.

    Patients âgés

    Plusieurs patients âgés de plus de 65 ans ont été traités par BACLOFENE AGUETTANT au cours des études cliniques sans que l'on ne constate de problèmes spécifiques. Dans le cas du baclofène oral, les patients âgés risquent davantage de présenter des effets indésirables au cours de la phase de détermination de la dose et ceci pourrait également être applicable à BACLOFENE AGUETTANT. Néanmoins, comme la détermination de la dose optimale a lieu de manière individualisée, le traitement des patients âgés ne risque pas de poser de problèmes spécifiques.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

    Arrêt du traitement

    L'arrêt brutal du baclofène intrathécal, pour quelque raison que ce soit, se manifestant par une augmentation de la spasticité, un prurit, des paresthésies et de l'hypotension, a donné lieu à des séquelles, notamment un état d'hyperactivité avec des spasmes rapides incontrôlés, de l'hyperthermie et des symptômes évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques (SMN), par exemple état de confusion mentale et rigidité musculaire. Dans de rares cas, ces symptômes ont évolué vers des crises d'épilepsie/un état épileptique, une rhabdomyolyse, des troubles de la coagulation, une défaillance multi-viscérale et la mort. Tous les patients traités au baclofène intrathécal sont potentiellement exposés à un risque de sevrage. Certaines des caractéristiques cliniques associées à l'arrêt du baclofène intrathécal peuvent ressembler à une dysautonomie, à une infection (septicémie), à une hyperthermie maligne, au syndrome malin des neuroleptiques (SMN) ou à d'autres pathologies associées à un état hypermétabolique ou à une rhabdomyolyse étendue.

    Les patients et leurs soignants doivent être avertis de l'importance de tenir un calendrier des visites de remplissage du réservoir et être informés des signes et symptômes d'un sevrage de baclofène, en particulier de ceux qui apparaissent précocement au cours du syndrome de sevrage (p.ex. priapisme).

    Dans la plupart des cas, les symptômes de sevrage apparaissent dans les heures qui suivent l'arrêt du traitement au baclofène intrathécal. Quelques raisons fréquentes d'arrêt brutal du traitement au baclofène intrathécal sont un dysfonctionnement du cathéter (en particulier sa déconnexion), un volume insuffisant dans le réservoir de la pompe et l'épuisement de la pile de la pompe ; dans certains cas, une erreur humaine peut être en cause ou avoir contribué au problème. La prévention de l'arrêt brutal du baclofène intrathécal nécessite une programmation attentive et la surveillance du système de perfusion, de la programmation et des procédures de remplissage et d'alarmes de la pompe.

    En cas de syndrome de sevrage lors de l’arrêt brutal de BACLOFENE AGUETTANT, il est conseillé de restaurer au plus vite le traitement par BACLOFENE AGUETTANT par voie intrathécale à une posologie proche ou identique à celle utilisée avant l’interruption du traitement. Cependant, si la restauration de l’administration intrathécale est retardée, un traitement par des médicaments agonistes GABAergiques, tels que du baclofène par voie orale ou entérale, ou des benzodiazépines par voie orale, entérale ou intraveineuse, peut prévenir des séquelles potentiellement fatales. Il n’est pas conseillé d’utiliser uniquement du baclofène par voie orale ou entérale pour prévenir la progression du sevrage de baclofène intrathécal.

    Il est extrêmement important de respecter scrupuleusement les instructions spécifiques du fabricant en ce qui concerne l'implantation, la programmation de la pompe et/ou le remplissage du réservoir.

    Scoliose

    La survenue d’une scoliose ou l’aggravation d’une scoliose préexistante a été rapportée chez des patients traités par BACLOFENE AGUETTANT par voie intrathécale. Des signes de scoliose doivent être recherchés régulièrement lors d’un traitement par BACLOFENE AGUETTANT par voie intrathécale.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’utilisation concomitante de baclofène par voie orale et de lévodopa/d’un inhibiteur de DDC a entraîné l’augmentation du risque d’effets secondaires tels que des hallucinations visuelles, confusions, céphalées et nausées. Des aggravations des symptômes parkinsoniens ont également été rapportées. Une vigilance accrue est donc conseillée en cas d’administration de Baclofen Aguettant Intrathecal à des patients sous traitement par lévodopa/inhibiteur de DDC.

    L'expérience dont on dispose n'est pas suffisamment systématique pour permettre de prédire les interactions spécifiques de BACLOFENE AGUETTANT avec d'autres médicaments.

    Dans la mesure du possible, le traitement avec tous les antispasmodiques oraux concomitants doit être arrêté afin d'éviter un surdosage potentiel ou des interactions indésirables; de préférence avant l'instauration de la perfusion de BACLOFENE AGUETTANT et sous surveillance médicale stricte.

    Une réduction ou un arrêt brutal du traitement antispasmodique concomitant doit néanmoins être évité au cours d'un traitement chronique par BACLOFENE AGUETTANT.

    L'association de morphine et de baclofène intrathécal a provoqué de l'hypotension chez un patient. On ne peut pas exclure la possibilité de dyspnée ou d'autres symptômes nerveux centraux lors d'administration concomitante d'autres médicaments.

    L'administration concomitante d'autres médicaments par voie intrathécale a été testée dans une mesure limitée et il y a peu d'informations concernant la sécurité d'emploi de telles associations.

    L'effet dépresseur sur le système nerveux central de l'alcool et d'autres substances agissant à ce niveau peut s'ajouter à celui de BACLOFENE AGUETTANT.

    Un traitement concomitant par du baclofène oral et des antidépresseurs tricycliques est susceptible d'accroître les effets du baclofène et d'induire une hypotonie musculaire marquée. La prudence est de rigueur lors de l'utilisation de BACLOFENE AGUETTANT dans ce type d'associations.

    Comme l'utilisation concomitante de baclofène oral et de médicaments antihypertenseurs est susceptible d'accentuer la baisse de la pression artérielle, il peut s'avérer nécessaire de contrôler la pression artérielle et de réajuster la dose de l'antihypertenseur.

    L’utilisation concomitante de baclofène intrathécal et d’anesthésiques généraux (par exemple fentanyl, propofol) peut augmenter le risque de troubles cardiaques et de crises d’épilepsie. Il est donc nécessaire de prendre des précautions lors de l’administration d’anesthésiques à des patients recevant BACLOFENE AGUETTANT par voie intrathécale.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n'y a pas eu d'études adéquates et suffisamment contrôlées portant sur des femmes enceintes. Le baclofène traverse la barrière placentaire. BACLOFENE AGUETTANT ne doit pas être utilisé durant la grossesse, sauf si les bénéfices potentiels sont plus importants que les risques potentiels pour le fœtus. Les études animales ont mis en évidence un effet tératogène du baclofène lors d'administration orale (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    On ignore si des concentrations mesurables du produit peuvent être détectées dans le lait maternel de mères qui allaitent et sont traitées par BACLOFENE AGUETTANT. Aux doses thérapeutiques orales, la substance active passe dans le lait maternel, mais en si faibles quantités que le nourrisson ne risque pas de présenter d'effets indésirables.

    Fertilité

    Des kystes ovariens ont été découverts par palpation chez environ 4 % des patientes atteintes de sclérose en plaques sous traitement par du baclofène oral jusqu'à un an. Dans la plupart des cas, ces kystes ont disparu spontanément alors que les patientes continuaient à recevoir le médicament. Il est connu que des kystes ovariens apparaissent spontanément parmi une certaine proportion de la population féminine normale.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Chez certains patients traités par baclofène par voie intrathécale, des effets de dépression du système nerveux central tels que de la somnolence ou une sédation ont été observés. D’autres effets indésirables peuvent survenir tels qu’ataxie, hallucinations, diplopie et symptômes de sevrage. Aux patients qui présentent ces effets indésirables, il sera conseillé de ne pas conduire de véhicules et de ne pas utiliser de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Dans un grand nombre de cas, il n'a pas été possible d'établir un lien de causalité entre les effets observés et l’administration de baclofene car la plupart des effets indésirables décrits peuvent également être associés à la maladie sous-jacente. Néanmoins, certaines réactions fréquemment signalées (somnolence, étourdissements, céphalées, nausées, hypotension, hypotonie) semblent être associées au médicament. Ces effets sont pour la plupart transitoires et surviennent principalement au cours de la phase de test ou lors de modification de la concentration

    Tableau 1

    Les effets indésirables du médicament sont classés par classes de systèmes d’organes selon la base de données MedDRA.

    Les effets indésirables sont classés par classes de systèmes d'organes et par fréquence; au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissant, selon la convention suivante: très fréquent (³1/10), fréquent (³:1/100, <1/10), peu fréquent (³:1/1 000, <1/100), rare (³:1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    Déshydratation

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Dépression, anxiété, agitation

    Peu fréquent

    Idées suicidaires, tentative de suicide (voir rubrique 4.4), hallucinations, paranoïa, euphorie

    Fréquence indéterminée

    Dysphorie

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Somnolence (particulièrement au cours de la phase de test)

    Fréquent

    Convulsion, sédation, étourdissements/vertiges, crises épileptiques (particulièrement lors d’arrêt brutal du traitement), céphalées, paresthésies, dysarthrie, léthargie, insomnie, confusion/désorientation.

    Peu fréquent

    Ataxie, troubles de la mémoire, nystagmus.

    Les convulsions et maux de tête sont plus fréquents chez les patients avec une spasticité d’origine cérébrale que chez les patients avec une spasticité d’origine spinale.

    Affections oculaires

    Fréquent

    Troubles de l’accommodation, vision floue, diplopie

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Bradycardie

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension.

    Peu fréquent

    Hypertension, thrombose veineuse profonde, bouffées vasomotrices, pâleur.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Dépression respiratoire, pneumonie, dyspnée.

    Fréquence indéterminée

    Bradypnée

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Nausées/vomissements, constipation, sécheresse buccale, diarrhée, baisse de l’appétit, salivation excessive.

    Peu fréquent

    Iléus, dysphagie, hypoagueusie.

    Les nausées et vomissements surviennent plus fréquemment chez les patients avec une spasticité d’origine cérébrale que chez les patients avec une spasticité d’origine spinale.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Urticaire, prurit, œdème facial ou périphérique.

    Peu fréquent

    Alopécie, hyperhidrose.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très fréquent

    Hypotonie musculaire (en particulier au cours de la phase de test – effets transitoires).

    Fréquent

    Hypertonie musculaire.

    Fréquence indéterminée

    Scoliose (voir section 4.4)

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    Incontinence urinaire, rétention urinaire

    La rétention urinaire survient plus fréquemment chez les patients avec une spasticité d’origine cérébrale que chez les patients avec une spasticité d’origine spinale.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent

    Dysfonctionnement sexuel (BACLOFENE AGUETTANT par voie intrathécale peut compromettre l’érection et l’éjaculation. Cet effet est généralement réversible à l’arrêt de BACLOFENE AGUETTANT.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Asthénie, fièvre, douleur, frissons.

    Peu fréquent

    Hypothermie

    Rare

    symptômes de sevrage potentiellement mortels, à la suite d’une interruption brutale de l’administration de médicament (voir « arrêt du traitement »)

    Les effets indésirables liés au système d’administration (par exemple, masse inflammatoire à l’extrémité du cathéter implanté, déplacement du cathéter, infection locale, méningite, surdosage dû à une manipulation incorrecte du système), ne sont pas mentionnés ici.

    Lors d’une étude de dépistage, la présence d’un tube pour gastrostomie endoscopique percutanée a augmenté l’incidence d’infections profondes chez les enfants.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le patient doit faire l'objet d'un suivi attentif pour les signes et symptômes de surdosage pendant toute la durée du traitement et tout particulièrement au cours de la phase de test initiale et de la phase de détermination de la dose, mais également lors de la reprise de l’administration de BACLOFENE AGUETTANT après une brève interruption.

    Les signes de surdosage peuvent apparaître subitement ou de manière insidieuse.

    Symptômes de surdosage: hypotonie musculaire excessive, somnolence, vertiges, étourdissements, sédation, crises épileptiques, perte de conscience, ptyalisme, hypothermie, nausées et vomissements.

    Une dépression respiratoire, des apnées et un coma surviennent en cas de surdosage important.

    Un surdosage grave peut survenir, par exemple, si le contenu du cathéter passe accidentellement dans l'espace intrathécal lors de la vérification de la perméabilité/du positionnement du cathéter. Des erreurs de programmation, une augmentation de dose trop rapide et un traitement concomitant par du baclofène oral représentent d'autres causes possibles de surdosage. Un dysfonctionnement de la pompe doit également être envisagé.

    Traitement

    Il n'existe pas d'antidote spécifique pour le traitement d'un surdosage de BACLOFENE AGUETTANT.

    En général, les mesures à prendre sont:

    1) Eliminer le plus rapidement le baclofène résiduel de la pompe

    2) Si nécessaire, intuber le patient en dépression respiratoire jusqu'à élimination du médicament.

    Certains rapports suggèrent que la physostigmine est capable de supprimer les effets nerveux centraux, en particulier la somnolence et la dépression respiratoire.

    La prudence est cependant de rigueur lors d'injection intraveineuse de physostigmine car celle-ci est susceptible d'induire des crises épileptiques, de la bradycardie et des troubles de la conduction cardiaque. Un test peut avoir lieu avec 1 à 2 mg de physostigmine IV sur une période de 5 à 10 minutes. Pendant ce temps, le patient doit demeurer sous surveillance stricte. Des doses répétées de 1 mg peuvent être administrées à intervalles de 30 à 60 minutes en vue de maintenir une respiration adéquate et l'état de conscience si le patient répond favorablement.

    La physostigmine peut être inefficace en cas de surdosage massif et le patient devra alors éventuellement être placé sous ventilation artificielle.

    Si une ponction lombaire n'est pas contre-indiquée, l'évacuation de 30 à 40 ml de liquide céphalo-rachidien peut être envisagée à un stade précoce de l'intoxication afin de réduire la concentration de baclofène dans le liquide céphalo-rachidien.

    Maintien de la fonction cardio-vasculaire.

    Pendant les convulsions: injection IV de diazépam avec précautions.

    La physostigmine est uniquement recommandée en cas de toxicité sévère ne répondant pas à des mesures de soutien. Chez les enfants, une dose de 0,02 mg/kg de physostigmine peut être administrée en IV à une vitesse ne dépassant pas 0,5 mg par minute. Cette dose peut être répétée à intervalles de 5 à 10 minutes jusqu'à obtention d'un effet thérapeutique ou administration d'une dose totale de 2 mg.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : MYORELAXANTS, AUTRES AGENTS A ACTION CENTRALE

    Code ATC : M03BX01.

    Mécanisme d’action

    Le baclofène ralentit la transmission réflexe mono- et polysynaptique au niveau de la moelle épinière par stimulation des récepteurs GABA-B.

    Effets pharmacodynamiques

    La structure chimique du baclofène est analogue à celle de l'acide gamma­ aminobutyrique (GABA), qui est un neurotransmetteur inhibiteur.

    La transmission neuromusculaire n'est pas modifiée par le baclofène. Le baclofène a un effet antinociceptif. Lors de maladies neurologiques s'accompagnant de spasmes musculo-squelettiques, les propriétés de baclofène se manifestent non seulement sous la forme d'un effet sur les contractions musculaires réflexes, mais également par une réduction notable de l’intensité des spasmes douloureux et du clonus.

    Efficacité et sécurité clinique

    Le baclofène améliore la mobilité des patients, leur assure une plus grande autonomie et facilite la kinésithérapie.

    Le baclofène déprime le système nerveux central de manière générale et provoque de la sédation et de la somnolence, ainsi qu'une dépression respiratoire et cardio-vasculaire.

    Par ailleurs, le baclofène s’est avéré exercer un effet dose-dépendant sur la dysfonction érectile chez l’homme via la stimulation des récepteurs GABAB (voir rubrique 4.8).

    BACLOFENE AGUETTANT peut être considéré comme une alternative à des interventions de neurochirurgie destructrices.

    Le baclofène, introduit directement dans l’espace intrathécal permet de traiter la spasticité à des doses au moins 400 à 1 000 fois plus faibles que celles qui seraient nécessaires par voie orale.

    Bolus intrathécal.

    Le médicament commence généralement à agir une demi-heure à une heure après administration d'une dose intrathécale unique. L'effet spasmolytique maximal se manifeste environ 4 heures après administration et cet effet persiste durant 4 à 8 heures. L'apparition de l’effet, la réponse maximale et la durée d'action peuvent varier selon les personnes, en fonction de la dose, de la sévérité des symptômes et du mode et de la fréquence d'administration.

    Perfusion continue.

    L'effet antispasmodique du baclofène apparaît 6 à 8 heures après le début de la perfusion continue et atteint son maximum dans un délai de 24 à 48 heures.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La voie d'administration intrathécale et le ralentissement de la circulation du liquide céphalo-rachidien (LCR) doivent être pris en compte lors de l'interprétation des paramètres cinétiques suivants.

    Absorption

    La perfusion directe dans le liquide céphalo-rachidien permet d'éviter le processus d'absorption et fait que la substance se trouve en contact, par adsorption, avec les sites récepteurs de la corne dorsale de la moëlle épinière.

    Distribution

    Après injection intrathécale unique sous forme de bolus/perfusion à court terme, le volume de distribution se situe entre 22 et 157 ml, volume calculé à partir des concentrations présentes dans le liquide céphalo­ rachidien. Lors d'administration par perfusion intrathécale continue, des doses journalières de 50 à 1 200 microgrammes génèrent des concentrations à l’équilibre de baclofène de 130 à 1 240 nanogrammes/ml dans le LCR lombaire. Selon la demi-vie mesurée dans le liquide céphalo-rachidien, les concentrations à l’équilibre dans le LCR sont atteintes après 1 à 2 jours. Au cours de la perfusion intrathécale, les concentrations plasmatiques ne dépassent pas 5 nanogrammes/ml, ce qui confirme que le passage du baclofène au travers de la barrière hémato­ méningée est lent.

    Biotransformation

    Après injection intrathécale unique sous forme de bolus/perfusion à court terme de 50 à 136 microgrammes de baclofène, la demi-vie d'élimination dans le liquide céphalo-rachidien est de l'ordre de 1 à 5 heures. La demi-vie d'élimination du baclofène dans le liquide céphalo-rachidien à l'équilibre n'a pas été déterminée.

    La clairance moyenne au départ du liquide céphalo-rachidien est d'environ 30 ml/h après injection intrathécale unique sous forme de bolus et après perfusion continue dans l’espace sous-arachnoïdien lombaire au moyen d'une pompe implantable.

    Lors de perfusion intrathécale continue, une fois que l'état d'équilibre a été atteint, un gradient de concentration de baclofène variant de 1,8/1 à 8,7/1 (moyenne= 4/1) s'établit entre le liquide céphalo-rachidien lombaire et le LCR des citernes sous-arachnoïdiennes. Ceci est important sur le plan clinique car la spasticité des membres inférieurs peut être efficacement traitée sans guère d'effet sur les membres supérieurs, avec moins d'effets indésirables au niveau du système nerveux central dus à l'effet du médicament sur les centres cérébraux.

    Populations particulières

    Patients âgés

    Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible pour les patients âgés après l’administration de BACLOFENE AGUETTANT. Lors de l’administration d’une dose unique de la formulation orale, les données suggèrent que les patients âgés présentent une élimination plus lente, mais une exposition de l’organisme au baclofène similaire à celle des jeunes adultes. Cependant, l’extrapolation de ces résultats au traitement multi-doses suggère l’absence de différence significative entre les jeunes adultes et les patients âgés.

    Patients pédiatriques

    Les patients pédiatriques (âgés de 8 à 18 ans) qui ont reçu une perfusion chronique de baclofène intrathécal à une dose de 77 à 400 microgrammes/jour avaient des concentrations plasmatiques inférieures ou égales à 10 nanogrammes/ml.

    Insuffisance hépatique

    Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible pour les patients atteints d’une insuffisance hépatique après l’administration de BACLOFENE AGUETTANT. Cependant, le foie ne jouant aucun rôle significatif dans le métabolisme du baclofène après l’administration par voie intrathécale de BACLOFENE AGUETTANT, il est improbable que les données pharmacocinétiques soient modifiées de manière significative sur le plan clinique chez les insuffisants hépatiques.

    Insuffisance rénale

    Aucune donnée pharmacocinétique n’est disponible pour les patients atteints d’une insuffisance rénale après l’administration de BACLOFENE AGUETTANT. Le baclofène étant principalement excrété sans modification par les reins, il n’est pas possible d’exclure une accumulation du médicament non modifié chez les insuffisants rénaux.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Une étude de 2 ans portant sur des rats (par voie orale) a montré que le baclofène n'est pas carcinogène. Cette étude a mis en évidence une augmentation dose-dépendante de l'incidence de kystes ovariens et une augmentation moins marquée de l'incidence d'hypertrophie et/ou d'hémorragie des glandes surrénales. La signification clinique de ces observations n'est pas connue.

    Des tests de mutagenèse in vivo et in vitro n'ont pas mis en évidence d'effet mutagène.

    A fortes doses, le baclofène oral augmente l'incidence d'omphalocèles (hernies ventrales) chez les fœtus de rat. Aucun effet tératogène n'a été observé chez la souris.

    Une incidence accrue d'ossification incomplète des sternèbres a été observée chez les fœtus de rats à qui l'on avait administré des doses élevées de baclofène par voie orale. De fortes doses de baclofène oral augmentent également l’incidence de noyaux phalangiens non ossifiés au niveau des membres antérieurs et postérieurs chez des fœtus de lapin.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Chlorure de sodium.

    Eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Il a été démontré que le dextrose est incompatible avec le baclofène car une réaction chimique entre ces deux substances se produit.

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ne pas réfrigérer. Ne pas congeler

    A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Ampoules de 20 ml en verre de type I transparent et incolore avec trait de cassure et bague de marquage de couleur rouge.

    Boîte de 1 ampoule contenant 20 ml de solution.

    Ampoules de 20 mL en verre de type I transparent et incolore avec trait de cassure et bague de marquage de couleur rouge, emballées dans un blister plastique stérile.

    Boîte de 1 ampoule contenant 20 ml de solution.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Chaque ampoule doit être utilisée une seule fois. Jeter la partie non utilisée.

    Instructions d'utilisation

    BACLOFENE AGUETTANT est destiné à l'injection intrathécale et à la perfusion continue intrathécale et doit être administré conformément aux spécifications qui accompagnent chaque système de perfusion.

    Stabilité

    La stabilité du baclofène intrathécal a été démontrée pendant 180 jours dans des pompes certifiées UE.

    Dans la mesure du possible, avant administration, les médicaments à usage parentéral doivent être contrôlés pour la présence de particules et les éventuelles anomalies de coloration.

    Instructions spécifiques d'administration

    La concentration exacte à choisir dépendra de la dose journalière totale nécessaire, ainsi que de la vitesse de perfusion minimale de la pompe. Se référer au mode d'emploi du fabricant pour toutes les recommandations spécifiques.

    Dilution

    Si l’utilisateur désire obtenir une concentration autre que 50, 500 ou 2 000 microgrammes/ml, BACLOFENE AGUETTANT doit être dilué en conditions aseptiques dans du chlorure de sodium pour préparations injectables sans conservateur.

    Systèmes d'administration

    Plusieurs systèmes ont été utilisés pour l'administration à long terme de baclofène intrathécal. Parmi ceux-ci, on peut mentionner les pompes certifiées UE, qui sont des systèmes implantables équipés d'un réservoir rechargeable et que l'on implante, sous anesthésie locale ou générale, sous la peau ou dans une poche, habituellement dans la paroi abdominale. Ces systèmes sont connectés à un cathéter intrathécal sous-cutané jusqu'à l'espace sous-arachnoïdien.

    Avant d'utiliser ces systèmes, les utilisateurs doivent s'assurer que les spécifications techniques, ainsi que la stabilité chimique du baclofène dans le réservoir, remplissent les conditions requises pour l'administration intrathécale de baclofène intrathécal.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRE AGUETTANT

    1 RUE ALEXANDER FLEMING

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 578 674 9 2 : Ampoule de 20 ml en verre (type I). Boîte de 1.

    · 34009 550 818 1 4 : Ampoule de 20 ml en verre (type I) emballée sous blister stérile. Boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Médicament réservé à l’usage hospitalier.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/05/2021

    Dénomination du médicament

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule

    Baclofène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule ?

    3. Comment utiliser BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : relaxant musculaire

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule appartient à une famille de médicaments appelés relaxants musculaires. BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est administré par injection directement dans le liquide rachidien (injection intrathécale) afin de soulager la rigidité musculaire sévère (spasticité).

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est utilisé pour traiter la tension musculaire sévère et durable (spasticité) qui accompagne diverses maladies, telles que :

    • les lésions ou maladies du cerveau ou de la moelle épinière

    • la sclérose en plaques, une maladie évolutive affectant les nerfs du cerveau et de la moelle épinière et accompagnée de symptômes physiques et mentaux.

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est utilisé chez les adultes et les enfants âgés de plus de 4 ans. Il est utilisé lorsque les autres médicaments pris par voie orale y compris le baclofène, ont échoué ou provoqué des effets indésirables intolérables.

    N’utilisez jamais BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule :

    · si vous êtes allergique au baclofène ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous souffrez d’épilepsie réfractaire au traitement.

    · par une autre voie que le canal rachidien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule :

    · si vous recevez d’autres injections dans la colonne vertébrale,

    · si vous souffrez d’une infection,

    · si vous avez été blessé à la tête au cours de l’année précédente,

    · si vous avez déjà eu une crise due à une maladie appelée dysautonomie : une réaction du système nerveux à une stimulation excessive qui provoque une hypertension artérielle sévère et soudaine (votre médecin pourra vous expliquer en quoi cela consiste),

    · si vous avez eu un accident vasculaire cérébral,

    · si vous souffrez d’épilepsie,

    · si vous souffrez d’un ulcère d’estomac ou de tout autre problème digestif,

    · si vous êtes atteint d’une maladie mentale,

    · si vous êtes sous traitement contre l’hypertension,

    · si vous êtes atteint de la maladie de Parkinson,

    · si vous souffrez d’une maladie du foie, des reins ou du cœur ou de difficultés respiratoires,

    · si vous êtes diabétique,

    · si vous avez des difficultés à uriner.

    Si la réponse à l’une des questions de cette liste est OUI, vous devez le signaler à votre médecin ou à votre infirmière parce que Baclofene AGUETTANT n’est peut‑être pas le médicament qui vous convient.

    · Si vous devez subir prochainement une intervention chirurgicale quelle qu’elle soit, veillez à ce que le médecin qui vous opère sache que vous êtes sous traitement au Baclofene AGUETTANT.

    · La présence d’un tube pour gastrostomie endoscopique percutanée accroît l’incidence d’infections chez les enfants.

    · Si la circulation du liquide dans votre cerveau et votre moelle épinière est réduite en raison d’une obstruction due, par exemple à une inflammation ou à des lésions.

    · Contactez immédiatement votre médecin si vous avez l’impression que Baclofene AGUETTANT n’agit pas comme d’habitude. Il est important de s’assurer que la pompe ne présente pas un problème.

    · Le traitement par Baclofene AGUETTANT ne doit pas être arrêté brutalement en raison du risque d’effets de sevrage. Vous devez veiller à ne pas oublier les visites à l’hôpital lors desquelles le réservoir de la pompe doit être rechargé.

    · Votre médecin réalisera éventuellement de temps en temps un contrôle général de votre état de santé au cours de votre traitement par Baclofene AGUETTANT.

    Informez immédiatement votre médecin si vous présentez l'un de ces symptômes avec BACLOFENE AGUETTANT.

    · Si vous avez mal au dos, aux épaules, au cou et à la fesse pendant le traitement (un type de déformation de la colonne vertébrale appelée scoliose).

    · Certains patients traités par le baclofène ont eu des pensées autodestructrices ou suicidaires ou ont tenté de se suicider. La plupart de ces patients souffraient également de dépression, consommaient de l’alcool de façon excessive et/ou avaient des antécedents de tentatives de suicide. Si vous avez des pensées autodestructrices ou suicidaires, parlez-en immédiatement à votre médecin ou rendez-vous dans un hôpital. Aussi, demandez à un parent ou à un ami proche de vous dire s’ils s’inquiètent de tout changement dans votre comportement et demandez-les de lire cette notice.

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule n’est pas recommandée chez les enfants âgés de moins de 4 ans. Les enfants doivent avoir une masse corporelle suffisante pour recevoir la pompe implantable pour perfusion continue. On dispose de très peu de données cliniques concernant la sécurité et l’efficacité de l’utilisation de BACLOFENE AGUETTANT chez les enfants de moins de quatre ans.

    Autres médicaments et BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments sont susceptibles d'interférer avec votre traitement. Si vous prenez l'un des médicaments suivants, rappelez-Ie à votre médecin ou à votre infirmière :

    · Autres médicaments contre la spasticité

    · Médicaments pour le traitement de la dépression

    · Médicaments contre l'hypertension

    · Médicaments contre la maladie de Parkinson

    · Médicaments puissants contre la douleur, comme la morphine

    · Médicaments ralentissant le fonctionnement du système nerveux central, comme les médicaments aidant à s’endormir

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule avec de l’alcool

    Eviter de boire de l’alcool pendant le traitement par BACLOFENE AGUETTANT 0.5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule car cela pourrait entraîner une intensification non souhaitée ou un changement imprévisible des effets du médicament.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    L’expérience disponible concernant l’utilisation du baclofène intrathécal pendant la grossesse est limitée. BACLOFENE AGUETTANT ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si le médecin le juge nécessaire et si le bénéfice attendu chez la mère est supérieur aux risques potentiels pour l’enfant.

    Allaitement

    BACLOFENE AGUETTANT passe dans le lait maternel, mais en si faibles quantités que le nourrisson ne présentera vraisemblablement pas d'effets indésirables. Demandez conseil à votre médecin avant d’utiliser BACLOFENE AGUETTANT pendant l’allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Certaines personnes se sentent somnolentes et/ou ont des étourdissements ou des problèmes oculaires au cours du traitement par BACLOFENE AGUETTANT. Si c'est votre cas, vous devez éviter de conduire ou de faire quoi que ce soit qui nécessite une grande vigilance (par exemple utiliser des outils ou des machines) jusqu'à ce que ces effets aient disparu.

    BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par unité de volume, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

    BACLOFENE AGUETTANT s'administre par injection intrathécale. Cela signifie que le médicament est injecté directement dans le liquide rachidien. La dose nécessaire varie d'une personne à l'autre en fonction de la maladie et le médecin décidera de la dose nécessaire dans votre cas après avoir testé votre réponse vis-à-vis du médicament.

    Tout d'abord, le médecin déterminera, en vous administrant des doses uniques de BACLOFENE AGUETTANT, si ce médicament vous convient. Généralement, on administre cette dose de test par ponction lombaire ou par un cathéter intrathécal (rachidien) en vue d'obtenir une réponse. Au cours de cette période, on surveillera attentivement vos fonctions cardiaque et pulmonaire. Si vos symptômes s'améliorent, une pompe spéciale qui permet de délivrer le médicament de manière continue sera implantée dans votre poitrine ou dans votre paroi abdominale. Le médecin vous fournira toutes les informations nécessaires sur l'utilisation de la pompe et la manière de délivrer la dose voulue. Veillez à avoir bien compris toutes ses explications.

    La dose totale de BACLOFENE AGUETTANT dépend de la manière dont chaque personne répond au médicament. Vous débuterez avec une faible dose et celle-ci sera augmentée progressivement en l'espace de quelques jours, sous la surveillance du médecin, jusqu'à ce que vous receviez la dose requise dans votre cas. Si la dose initiale est trop élevée ou si on augmente la dose trop rapidement, vous risquez de présenter des effets indésirables.

    Il est extrêmement important que vous ne manquiez pas les rendez-vous avec le médecin pour le remplissage de la pompe.

    Pour éviter des effets indésirables désagréables, qui peuvent être graves et même représenter une menace pour le pronostic vital, il est important que la pompe ne soit jamais vide. Le remplissage de la pompe doit toujours être effectué par un médecin ou une infirmière et vous devez veiller à ne pas oublier vos rendez-vous à l'hôpital.

    L'efficacité du baclofène intrathécal a été démontrée dans le cadre d'études randomisées contrôlées utilisant des systèmes de pompe pour délivrer le baclofène directement dans le liquide rachidien (systèmes de perfusion). Un système de pompe certifié UE est implanté sous la peau, le plus souvent dans la paroi abdominale. La pompe stocke et délivre, par le cathéter, la bonne quantité de médicament directement dans votre liquide rachidien.

    Au cours d'un traitement à long terme, certains patients constatent que le BACLOFENE AGUETTANT devient moins efficace. Des interruptions du traitement peuvent occasionnellement s'avérer nécessaires. Votre médecin vous indiquera ce qu'il y a Iieu de faire.

    Si le traitement par BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule est interrompu

    Il est extrêmement important que vous-même et les personnes qui s’occupent de vous sachiez reconnaître les signes de sevrage de BACLOFENE AGUETTANT. Ces signes peuvent apparaître brutalement ou lentement, par exemple lorsque la pompe ou le système de libération ne fonctionne pas correctement.

    Les signes de sevrage sont :

    - augmentation de la spasticité, tonus musculaire excessif

    - mouvements musculaires difficiles

    - accélération du rythme cardiaque ou du pouls

    - démangeaisons, picotements, sensation de brûlure ou engourdissement (paresthésie) au niveau des mains ou des pieds

    - palpitations

    - anxiété

    - température corporelle élevée

    - tension artérielle basse

    - altérations de l’état mental, par exemple agitation, confusion, hallucinations, pensées et comportements anormaux, convulsions.

    Si vous présentez l’un des signes ci-dessus, parlez-en immédiatement à votre médecin. Si vous n’êtes pas traité(e) immédiatement, ces signes pourraient être suivis d’effets indésirables plus graves.

    Si vous avez utilisé plus de BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule que vous n’auriez dû

    Il est extrêmement important que vous-même et toutes les personnes qui prennent soin de vous puissent identifier les signes de surdosage. Ceux-ci peuvent apparaître si la pompe ne fonctionne pas correctement et vous devez en avertir immédiatement votre médecin.

    Les signes de surdosage sont :

    · Faiblesse musculaire inhabituelle (manque de tonus musculaire)

    · Somnolence

    · Etourdissements ou vertiges

    · Salivation excessive

    · Nausées ou vomissements

    · Difficultés respiratoires

    · Convulsions

    · Perte de connaissance

    · Température corporelle anormalement basse

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables ci‑dessous ont été décrits :

    Très fréquent : peut affecter plus de 1 personne sur 10

    · Sensation de fatigue, de somnolence ou de faiblesse.

    · Diminution du tonus musculaire (hypotonie musculaire).

    Fréquent : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · Sensation de léthargie (absence totale d’énergie)

    · Maux de tête, étourdissements ou vertiges

    · Douleur, fièvre ou frissons

    · Convulsions

    · Fourmillements dans les mains ou les pieds

    · Troubles visuels

    · Troubles de l'élocution (difficulté à articuler les mots)

    · Insomnie

    · Difficultés respiratoires, pneumonie

    · Sensation de confusion, d'anxiété, d'agitation ou de dépression

    · Hypotension (évanouissement)

    · Nausées/vomissements, constipation et diarrhée

    · Perte d'appétit, sécheresse de la bouche ou salivation excessive

    · Eruption cutanée et démangeaisons, gonflement du visage ou des mains et des pieds

    · Incontinence urinaire ou problèmes lors de la miction

    · Crampes

    · Problèmes sexuels chez les hommes, par exemple impuissance

    · Sédation.

    Peu fréquent : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · Sensation anormale de froid

    · Pertes de mémoire

    · Humeur euphorique et hallucinations, pensées suicidaires

    · Difficultés à avaler, perte du goût, déshydratation

    · Un manque de contrôle musculaire ou de coordination des mouvements volontaires (ataxie)

    · Elévation de la pression artérielle

    · Rythme cardiaque lent

    · Thrombose veineuse profonde

    · Rougeur ou pâleur de la peau, sudation excessive

    · Chute des cheveux

    · Tentative de suicide

    · Paranoïa

    · Mouvement oculaire rapide involontaire (nystagmus)

    · Obstruction de l'intestin (iléus).

    Rare: peut affecter jusqu'à 1 personne sur 1.000

    · Symptômes de sevrage potentiellement mortels.

    Autres effets indésirables (de fréquence inconnue)

    · État de malaise ou insatisfaction généralisée (dysphorie)

    · Respiration anormalement lente

    · Augmentation de la courbure de la colonne vertébrale dans le sens latéral (scoliose)

    · On a signalé de rares cas de problèmes liés à la pompe et au système de délivrance tels que des infections, une inflammation de la membrane enveloppant le cerveau et la moelle épinière (méningite) ou une inflammation à l’extrémité du tube d’administration.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte en carton et sur l’ampoule. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne pas réfrigérer. Ne pas congeler.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.

    D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation avant utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la solution n’est pas limpide et exempte de particules.

    Comme ce médicament est réservé à une utilisation en milieu hospitalier, l’élimination des déchets de médicament est directement assurée par l’hôpital. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.

    Ce que contient BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule  

    · La substance active est : le baclofène

    1 ml de solution pour perfusion contient 0,5 mg de baclofène.

    1 ampoule de 20 ml de solution contient 10 mg de baclofène.

    · Les autres composants sont:

    Chlorure de sodium (3,5 mg/mL de sodium) et eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que BACLOFENE AGUETTANT 0,5 mg/ml, solution pour perfusion pour voie intrathécale en ampoule et contenu de l’emballage extérieur  

    Solution pour perfusion limpide et incolore en ampoule.

    Ampoules de 20 ml en verre de type I transparent et incolore avec trait de cassure et bague de marquage de couleur rouge.

    Boîte de 1 ampoule contenant 20 ml de solution.

    ou

    Ampoules de 20 ml en verre de type I transparent et incolore avec trait de cassure et bague de marquage de couleur rouge, emballées dans un blister plastique stérile.

    Boîte de 1 ampoule contenant 20 ml de solution.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRE AGUETTANT

    1, RUE ALEXANDER FLEMING

    69007 LYON

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRE AGUETTANT

    1, RUE ALEXANDER FLEMING

    69007 LYON

    FRANCE

    Fabricant  

    SIRTON PHARMACEUTICALS SPA

    PIAZZA XX SETTEMBRE, 2

    22079 VILLA GUARDIA (CO)

    ITALIE

    ou

    Laboratoire AGUETTANT

    1, RUE ALEXANDER FLEMING

    69007 LYON

    FRANCE

    ou

    L.MOLTENI & C. DEl F.LLI ALITTI SOCIETA'DI ESERCIZIO S.P.A.

    S.S. 67 (TOSCO ROMAGNOLA) LOCALITA GRANATIERI

    SCANDICCI 50018

    ITALIE

    ou

    SINTETICA GMBH

    ALBERSLOHER WEG 11

    48155 MÜNSTER

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).