AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64350928
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique - code ATC : J01FA10.Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.Il est indiqué dans le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 29/10/2019
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé AZITHROMYCINE DIHYDRATÉE 48539 524 mg SA
    Comprimé AZITHROMYCINE 96035 500 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    3 plaquette(s) PVC-Aluminium de 1 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3018214
    • Code CIP3 : 3400930182147
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 09/11/2020
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>· angines causées par le streptocoque A bêta-hémolytique<br>· bronchites chroniques aggravées,<br>· infections de la bouche. ; JOURNAL OFFICIEL ; 12/07/17
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 02/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Dihydrate d’azithromycine................................................................................................. 524,00 mg

    Quantité correspondant à azithromycine............................................................................ 500,00 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    Excipients à effet notoire : lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    Comprimé pelliculé, blanc à blanc-cassé, biconvexe, de forme ovale, gravé « 6 » et « 7 » de part et d’autre d’une barre de sécabilité et « D » sur l’autre face.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’azithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

    · angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé ;

    · surinfections des bronchites aiguës ;

    · exacerbations des bronchites chroniques ;

    · infections stomatologiques.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adulte

    · angines, infections stomatologiques : 500 mg (1 comprimé) par jour pendant 3 jours.

    Cette posologie, avec une durée d’administration courte de 3 jours, s’explique par les propriétés pharmacocinétiques particulières de l’azithromycine et le maintien de l’activité, dans ces indications, plusieurs jours après la dernière prise.

    · surinfections des bronchites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques : 500 mg (1 comprimé) le premier jour puis 250 mg (1/2 comprimé) les 4 jours suivants. La durée de traitement sera de 5 jours.

    Sujet âgé

    La posologie recommandée est la même que chez le patient adulte. Les patients âgés pouvant présenter des conditions pro-arythmogènes, la prudence est particulièrement recommandée en raison du risque d’apparition d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes (voir rubrique 4.4).

    Insuffisant hépatique

    Même posologie chez les patients avec une insuffisance hépatique moyenne à modérée (voir rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Les comprimés ou les demi-comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas, en une prise unique journalière.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISÉ en cas de :

    · hypersensibilité à l’azithromycine, à l’érythromycine, à tout autre macrolide, au kétolide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · association avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle : dihydroergotamine, ergotamine (voir rubriques 4.4 et 4.5) ;

    · association avec le cisapride (voir rubrique 4.5) ;

    · association avec la colchicine (voir rubrique 4.5) ;

    · insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Prolongation de l’intervalle QT

    Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et d’allongement de l’intervalle QT, impliquant un risque de survenue d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec les macrolides, dont l’azithromycine (voir rubrique 4.8). Dans la mesure où les situations suivantes peuvent amener à un risque accru d’arythmie ventriculaire (incluant des torsades de pointes) susceptible d’entraîner un décès, la prudence est de rigueur lors du traitement par azithromycine de patients :

    · Présentant un allongement de l’intervalle QT congénital ou documenté.

    · Recevant actuellement un traitement par d’autres substances actives connues pour allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).

    · Présentant un trouble électrolytique, en particulier dans les cas d’hypokaliémie et d’hypomagnésémie.

    · Présentant une bradycardie cliniquement significative, une arythmie cardiaque, ou une insuffisance cardiaque grave.

    Les femmes et les patients âgés peuvent aussi être plus sensibles aux traitements allongeant l’intervalle QT.

    Hypersensibilité

    Comme avec l’érythromycine et d’autres macrolides, de rares réactions allergiques graves à type d’œdème de Quincke et de réactions anaphylactiques (rarement fatales) ont été rapportées. La possibilité d’une récurrence des manifestations après l’arrêt du traitement symptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellement du traitement.

    Réactions cutanées

    De plus, des réactions cutanées graves menaçant le pronostic vital telles que des cas de syndrome de Stevens-Johnson, de nécrolyse épidermique toxique, de syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportées. Les patients doivent être prévenus de la surveillance des effets cutanés ainsi que des signes et symptômes évocateurs qui apparaissent généralement dans les premières semaines de traitement. En cas de symptômes évocateurs (par ex. éruption progressive cutanée souvent associée à des lésions ou cloques au niveau des muqueuses), l’azithromycine doit être immédiatement arrêtée. Il est recommandé de ne pas réintroduire de traitement.

    Hépatotoxicité

    Le foie étant la principale voie d’élimination de l’azithromycine, la prescription d’azithromycine n’est pas recommandée chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère ni chez les patients atteints de cholestase sévère.

    Des cas d’hépatite fulminante pouvant conduire à une insuffisance hépatique menaçant le pronostic vital ont été rapportés avec l’azithromycine (voir rubrique 4.8). Certains patients pouvaient avoir eu une pathologie hépatique préexistante ou avoir pris d’autres médicaments hépatotoxiques.

    Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés immédiatement en cas de survenue de signes ou de symptômes d’une altération de la fonction hépatique, tels que la survenue rapide d’une asthénie associée à un ictère, des urines foncées, une tendance aux saignements ou une encéphalopathie hépatique. La prise d’azithromycine doit être immédiatement interrompue en cas d’apparition de dysfonction hépatique.

    Diarrhées associées à Clostridium difficile

    Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l’utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris l'azithromycine. Leur sévérité peut aller d'une diarrhée légère jusqu'à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.

    C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développement de la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et la mortalité, les infections pouvant être réfractaires au traitement antibiotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit être envisagée chez tous les patients développant une diarrhée après l'utilisation d'antibiotiques. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d'un antibiotique puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement.

    Myasthénie

    Des exacerbations de symptômes de la myasthénie et de nouvelles poussées du syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sous azithromycine (voir rubrique 4.8).

    Surinfection

    Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfection par des organismes non-sensibles, incluant les champignons, est recommandée.

    Dérivés de l’ergot de seigle

    En cas de traitement par les dérivés de l’ergot de seigle, certains antibiotiques macrolides administrés concomitamment ont précipité l’ergotisme. Il n’y a pas de données quant à une éventuelle interaction entre l’ergot de seigle et l’azithromycine. Cependant, compte tenu du risque théorique d’ergotisme, les dérivés de l’ergot de seigle et l’azithromycine ne doivent pas être administrés conjointement (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Sténose hypertrophique du pylore du nourrisson

    Des cas de sténose hypertrophique du pylore du nourrisson ont été rapportés avec l’utilisation d’azithromycine chez le nouveau-né (traitement jusqu’à 42 jours de vie). Les parents et le personnel soignant doivent être informés de contacter le médecin en cas de vomissements ou de survenue d’une hyperréactivité à la nourriture.

    Insuffisance rénale

    En cas d’insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire < 10 ml/min), une augmentation de 33 % de l’exposition systémique à l’azithromycine a été observée.

    Il n’est pas utile d’ajuster la posologie chez les patients atteints d’une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à 40 ml/min). Chez les patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, la prescription d’azithromycine doit être prudente.

    Excipients

    Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées

    + Cisapride

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Colchicine

    Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

    + Dihydroergotamine (voir rubrique 4.4)

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).

    + Ergotamine (voir rubrique 4.4)

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergotamine).

    Associations déconseillées

    + Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques

    (Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

    Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Atorvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.

    Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d’interaction.

    + Ciclosporine

    Risque d’augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.

    Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après l’arrêt du macrolide.

    + Digoxine

    Elévation de la digoxinémie par augmentation de l’absorption de la digoxine.

    Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l’azithromycine et après son arrêt.

    + Ivabradine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, notamment antiarythmiques de classe IA (ex : quinidine), de classe III (ex : amiodarone, sotalol), antipsychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), antidépresseurs tricycliques (ex : citalopram), certaines fluoroquinolones (ex : moxifloxacine, lévofloxacine). L’hypokaliémie (médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (médicaments bradycardisants) ou un allongement pré-existant de l’intervalle QT, congénital ou acquis (voir rubrique 4.4).

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Simvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.

    Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

    + Antivitamines K

    Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

    Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    1er trimestre :

    Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l’azithromycine au cours du premier trimestre de la grossesse. En effet, bien que les données animales chez le rongeur ne mettent en évidence d’effet malformatif, les données cliniques sont insuffisantes.

    A partir du second trimestre :

    En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de l’azithromycine peut être envisagée à partir du second trimestre de la grossesse si besoin. En effet, bien qu’elles soient limitées, les données cliniques sont rassurantes en cas d’utilisation au-delà du premier trimestre.

    Allaitement

    L’azithromycine est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés/ nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre ou de s’abstenir du traitement avec en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Il n’y a pas de données suggérant que l’azithromycine pourrait avoir un effet sur l’aptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cependant, les patients doivent être avertis qu’ils peuvent présenter des effets indésirables, tels qu’une sensation vertigineuse, somnolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement par azithromycine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduite d’un véhicule ou de l’utilisation de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et après la mise sur le marché par systèmes organes et fréquence. Les fréquences de groupe sont définies selon la convention suivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; et indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Effets indésirables possiblement ou probablement liés à l’azithromycine selon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après la mise sur le marché :

    Très fréquent

    (≥ 1/10)

    Fréquent

    (≥ 1/100 à < 1/10)

    Peu fréquent

    (≥ 1/1 000 à < 1/100)

    Rare

    (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

    Très rare

    (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Candidose

    Infection vaginale

    Pneumonie

    Infection fongique

    Infection bactérienne

    Pharyngite

    Gastro-entérite

    Trouble respiratoire

    Rhinite

    Candidose buccale

    Colite pseudomembraneuse (voir rubrique 4.4)

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie

    Neutropénie

    Éosinophilie

    Thrombocytopénie

    Anémie hémolytique

    Affections du système immunitaire

    Angio-œdème

    Hypersensibilité

    Réaction anaphylactique (voir rubrique 4.4)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie

    Affections psychiatriques

    Nervosité

    Insomnie

    Agitation

    Agressivité

    Anxiété

    Délire

    Hallucination

    Affections du système nerveux

    Céphalée

    Sensation vertigineuse

    Somnolence

    Dysgueusie

    Paresthésie

    Syncope,

    Convulsion

    Hypoesthésie

    Hyperactivité psychomotrice

    Anosmie

    Agueusie

    Parosmie

    Myasthénie (voir rubrique 4.4)

    Affections oculaires

    Troubles visuels

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Troubles de l'oreille

    Vertiges

    Troubles de l’audition incluant surdité et/ou acouphènes

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Torsades de pointes

    Arythmie dont tachycardie ventriculaire

    Allongement de l'intervalle QT

    (voir rubrique 4.4)

    Affections vasculaires

    Bouffée de chaleur

    Hypotension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée

    Épistaxis

    Affections gastro-intestinales

    Diarrhée

    Vomissements

    Douleur abdominale

    Nausées

    Constipation

    Flatulence

    Dyspepsie

    Gastrite

    Dysphagie

    Distension abdominale

    Bouche sèche

    Éructation

    Ulcération buccale

    Ptyalisme

    Pancréatite

    Décoloration de la langue

    Affections hépatobiliaires

    Anomalie de la fonction hépatique

    Ictère cholestatique

    Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort)

    Hépatite fulminante

    Nécrose hépatique

    (voir rubrique 4.4)

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash

    Prurit

    Urticaire

    Dermatite

    Sécheresse cutanée

    Hyperhidrose

    Réaction de photosensibilité

    Pustulose exanthématique aiguë généralisée*

    Syndrome DRESS* (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques)

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Nécrolyse épidermique toxique

    Érythème multiforme

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Ostéoarthrite

    Myalgie

    Dorsalgie

    Cervicalgie

    Arthralgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Dysurie

    Douleur rénale

    Insuffisance rénale aiguë

    Néphrite interstitielle

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Métrorragie

    Trouble testiculaire

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Œdème

    Asthénie

    Malaise

    Fatigue

    Œdème du visage

    Douleur thoracique

    Fièvre

    Douleur

    Œdème périphérique

    Investigations

    Diminution de la numération lymphocytaire

    Augmentation de la numération des éosinophiles

    Diminution de la concentration en bicarbonates dans le sang

    Basophiles augmentés

    Monocytes augmentés

    Neutrophiles augmentés

    Augmentation de l’aspartate aminotransférase

    Augmentation de l’alanine aminotransférase

    Augmentation de la bilirubinémie

    Augmentation de l’urémie

    Augmentation de la créatininémie

    Concentration anormale de potassium dans le sang

    Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang

    Augmentation des chlorures

    Augmentation du glucose

    Augmentation des plaquettes

    Diminution de l’hématocrite

    Augmentation des bicarbonates

    Taux de sodium anormal

    Lésions et intoxications

    Complication post-procédure

    *Effet indésirable rapporté après commercialisation.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les effets indésirables observés avec des doses plus importantes que les doses recommandées étaient similaires à ceux observés aux doses recommandées.

    Conduite à tenir en cas de surdosage : lavage gastrique et traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA10

    Antibiotique de la famille des macrolides.

    L’azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques des azalides (famille des macrolides).

    L’azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.

    Spectre d’activité antibactérienne

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    S < 0,5 mg/l et R > 4 mg/l

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France

    (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    ESPECES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus cereus

    Corynebacterium diphtheriae

    Entérocoques

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus méti-S

    Staphylococcus méti-R*

    Streptococcus B

    Streptococcus non groupable

    Streptococcus pneumoniae

    Streptococcus pyogenes

    Aérobies à Gram négatif

    Bordetella pertussis

    Branhamella catarrhalis

    Campylobacter

    Legionella

    Moraxella

    Anaérobies

    Actinomyces

    Bacteroides

    Eubacterium

    Mobiluncus

    Peptostreptococcus

    Porphyromonas

    Prevotella

    Propionibacterium acnes

    Autres

    Borrelia burgdorferi

    Chlamydia

    Coxiella

    Leptospires

    Mycoplasma pneumoniae

    Treponema pallidum

    50 – 70 %

    70 – 80 %

    30 – 40 %

    35 – 70 %

    16 – 31 %

    30 – 60 %

    30 – 40 %

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France

    (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram négatif

    Haemophilus

    Neisseria gonorrhoeae

    Anaérobies

    Clostridium perfringens

    Autres

    Ureaplasma urealyticum

    ESPECES RESISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Corynebacterium jeikeium

    Nocardia asteroides

    Aérobies à Gram négatif

    Acinetobacter

    Entérobactéries

    Pseudomonas

    Anaérobies

    Fusobacterium

    Autres

    Mycoplasma hominis

    * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier

    Population pédiatrique

    Suite à l’évaluation d’études menées chez l’enfant, l’utilisation de l’azithromycine n’est pas recommandée dans le traitement du paludisme, que ce soit en monothérapie ou en association avec des médicaments à base de chloroquine ou d’artémisinine, car la non-infériorité aux médicaments antipaludiques recommandés dans le traitement du paludisme non compliqué n’a pas été établie.

    Électrophysiologie cardiaque :

    L’allongement de l’intervalle QTc a été étudié dans le cadre d’une étude randomisée, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles, menée sur 116 volontaires sains recevant de la chloroquine (1 000 mg) seule ou en association avec de l’azithromycine (500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg une fois par jour). L’administration concomitante d’azithromycine a entraîné un allongement de l’intervalle QTc dépendant de la dose et de la concentration. Lorsque l’on compare les résultats observés entre les volontaires sains recevant de la chloroquine associée à l’azithromycine et ceux recevant de la chloroquine seule, il a été observé que les moyennes maximales (limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 %) de l’intervalle QTcF étaient augmentées respectivement de 5 (10) ms, de 7 (12) ms et de 9 (14) ms avec des doses d’azithromycine de 500 mg, 1 000 mg et 1 500 mg.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption - Distribution

    L’azithromycine est rapidement absorbée après administration orale.

    L’absorption du comprimé n’est pas influencée par la prise de nourriture.

    Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.

    Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulaires d’azithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre 50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinité tissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à 1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours est similaire.

    La demi-vie terminale d’élimination plasmatique, fidèle reflet de la demi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.

    L’azithromycine est largement distribuée dans l’organisme : après prise unique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus cibles dépassent les CMI90 des germes les plus souvent en cause dans les infections pulmonaires, amygdaliennes ou prostatiques. Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

    Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de l’azithromycine sur les bactéries intracellulaires.

    Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, les quantités d’azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de la phase quiescente. Chez l’animal, cela conduit à la présence de fortes concentrations d’azithromycine au site de l’infection.

    La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 20 %.

    Élimination

    L’azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines.

    Le foie est la principale voie de bio-transformation de l’azithromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire.

    Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d’un traitement d’une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans les urines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans les études de toxicité à doses répétées conduites chez le rat et le chien, une phospholipidose (accumulation de phospholipides intracellulaires) a été observée dans plusieurs tissus (rétine, foie, ganglion de la racine dorsale, vésicule biliaire, reins, plexus choroïde, rate, pancréas). Une phospholipidose a été observée à un degré similaire dans les tissus de rats et de chiens nouveau-nés. Cet effet était réversible après l’arrêt du traitement. La signification de ces résultats chez l’animal et chez l’homme est inconnue.

    L’azithromycine ne s’est pas montrée génotoxique dans une batterie d’études appropriées. Les études de toxicité vis-à-vis des fonctions de reproduction n’ont pas mis en évidence d’effet délétère sur le développement embryo-fœtal chez la souris et le rat, et sur le développement post-natal chez le rat.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé nu : Hydrogénophosphate de calcium anhydre, Amidon prégélatinisé, Croscarmellose sodique, Laurylsulfate de sodium, Stéarate de magnésium.

    Enrobage : Opadry II blanc (Lactose monohydraté, hypromellose, dioxide de titane (E 171), triacétine)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    3 comprimés pelliculés sous plaquette (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 821 4 7 : 3 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 02/12/2021

    Dénomination du médicament

    AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable

    Azithromycine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique - code ATC : J01FA10.

    Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

    Il est indiqué dans le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles.

    Ne prenez jamais AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique à l’azithromycine, à l’érythromycine, à tout autre antibiotique macrolide, au kétolide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · en cas d'association avec la dihydroergotamine et l'ergotamine (médicaments antimigraineux) ;

    · en cas d'association avec le cisapride (médicament anti-reflux) ;

    · en cas d'association avec la colchicine (traitement de la goutte) ;

    · en cas d’insuffisance hépatique sévère.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable.

    Si vous présentez un gonflement du visage ou du cou (œdème) ou une éruption cutanée sévère accompagnée de cloques sur la peau, de plaies dans la bouche, ou d’une inflammation des yeux, VOUS DEVEZ ARRÊTER LE TRAITEMENT ET CONTACTER VOTRE MEDECIN IMMEDIATEMENT car ces effets peuvent mettre votre vie en danger ou entraîner le décès.

    Si vous remarquez sur votre peau un symptôme correspondant à une éruption cutanée même sans autre effet associé, une coloration jaune de la peau, des urines foncées, une tendance aux saignements, une modification de votre état de conscience ou de votre comportement, la survenue de diarrhées sévères, de myasthénie (maladie auto-immune musculaire qui se traduit principalement par une faiblesse musculaire) ou encore des troubles cardiaques, prévenez votre médecin immédiatement, afin qu’il vous indique si vous devez arrêter votre traitement et le remplacer par un autre antibiotique.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Avant de prendre ce traitement, prévenez votre médecin si à l’occasion d’un traitement antibiotique antérieur vous avez présenté une urticaire ou autres éruptions cutanées, démangeaison, œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou d’origine allergique).

    Avant de prendre ce traitement, prévenez votre médecin en cas de :

    · maladie rénale ;

    · maladie du foie sévère ;

    · allongement de l’intervalle QT (anomalie observée sur l’électrocardiogramme) ;

    · hypokaliémie, hypomagnésémie (baisse du potassium ou du magnésium dans le sang) ;

    · bradycardie, arythmie cardiaque, insuffisance cardiaque grave ;

    · traitement concomitant avec des traitements allongeant l’intervalle QT : notamment certains médicaments antiarythmiques (ex : quinidine, amiodarone, sotalol), les antipsychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), les antidépresseurs tricycliques (ex : citalopram) ou encore d’autres antibiobiques (ex : moxifloxacine, lévofloxacine) ;

    · hyper-réactivité à la nourriture ou vomissements de votre nouveau-né.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ce médicament est contre-indiqué en association avec la dihydroergotamine, l'ergotamine, le cisapride et la colchicine (voir « Ne prenez jamais AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable »).

    Afin d’éviter d’éventuelles interactions avec plusieurs médicaments, et notamment la bromocriptine (médicament contre la montée de lait, contre la maladie de Parkinson), la cabergoline (médicament contre l’excès de prolactine - hormone provoquant la lactation), le pergolide (médicament indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson), le lisuride (médicament utilisé dans la maladie de Parkinson ou contre l’excès de prolactine - hormone provoquant la lactation), l’atorvastatine et la simvastatine (médicaments pour baisser le taux de cholestérol), la ciclosporine (médicament immunosuppresseur), la digoxine et l’ivabradine (médicaments utilisés dans certains troubles du cœur), les médicaments pouvant provoquer des torsades de pointe (trouble du rythme cardiaque) et les antivitamines K (médicament empêchant la coagulation du sang), il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant les trois premiers mois de la grossesse. A partir du début du 4ème mois de la grossesse, ce médicament ne sera utilisé que sur les conseils de votre médecin.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

    L’allaitement n’est pas recommandé en cas de prise de ce médicament.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez présenter des effets indésirables, tel qu’une sensation vertigineuse, somnolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement par azithromycine. Vous devez prendre des précautions pendant la réalisation de certaines activités telles que conduire des véhicules, et utiliser des outils ou des machines. Si vous ressentez une fatigue, vous devez éviter d’effectuer des tâches potentiellement dangereuses, notamment conduire des véhicules ou utiliser des outils et des machines.

    AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose et du sodium

    Ce médicament contient du lactose. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Ce médicament vous a été personnellement prescrit dans une situation précise :

    · il ne peut être adapté à un autre cas ;

    · ne pas le réutiliser sans avis médical ;

    · ne pas le conseiller à une autre personne.

    Posologie

    A titre indicatif, la posologie usuelle est, chez l’adulte :

    · pour le traitement de certaines angines et des infections bucco-dentaires : 1 comprimé en une seule prise par jour pendant 3 jours ;

    · pour le traitement des bronchites : 1 comprimé en une seule prise le 1er jour, puis 1/2 comprimé par jour les 4 jours suivants.

    Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

    Si vous avez l’impression que l’effet de AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode d’administration

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.Le comprimé ou le demi-comprimé peut être pris pendant ou en dehors des repas, en une seule prise par jour.

    Durée du traitement

    La durée du traitement est de :

    · 3 jours pour le traitement de certaines angines et des infections bucco-dentaires ;

    · 5 jours pour le traitement des bronchites.

    Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.

    La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.

    L’éventuelle impression de fatigue, n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Si vous avez pris plus de AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus d’1 patient sur 10)

    Diarrhée.

    Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 100)

    Maux de tête, vomissements, douleurs abdominales, nausées, diminution des lymphocytes (globules blancs) dans le sang, augmentation du taux sanguin des éosinophiles, des basophiles, des monocytes, neutrophiles (globules blancs), diminution du bicarbonate dans le sang.

    Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 1 000)

    Infection due à des champignons microscopiques notamment dans la bouche, pneumonie, infection due à des bactéries, pharyngite, gastroentérite, trouble de la respiration, rhinite, baisse du nombre de globules blancs dans le sang (leucocytes, neutrophiles, éosinophiles), allergie, nervosité, insomnie, sensation vertigineuse, somnolence, trouble du goût, sensation de fourmillement, trouble de la vue, trouble auditif, vertige, perte de l’appétit, palpitations, bouffée de chaleur, difficulté respiratoire, saignements de nez, constipation, flatulence, gêne abdominale, digestion difficile, difficulté à avaler, distension abdominale, bouche sèche, rot, ulcération de la bouche, hypersécrétion salivaire, éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, inflammation de la peau, sécheresse de la peau, transpiration excessive, ostéoarthrite, douleur musculaire, douleur au dos, douleur au cou, difficulté pour uriner, douleur aux reins, saignements vaginaux (entre les règles), problème aux testicules, fatigue, malaise, gonflement (œdème notamment au niveau du visage, œdème de Quincke), douleur à la poitrine, fièvre, douleur, gonflement des membres et extrémités, augmentation du taux sanguin des enzymes du foie (aspartate aminotransférases, alanine aminotransférases), de la bilirubine, de l’urée, de la créatinine, de la phosphatase alcaline, des chlorures, du glucose, des plaquettes, des bicarbonates, diminution du taux sanguin des globules rouges, taux sanguin anormal du potassium, du sodium, complication post-procédure.

    Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 10 000)

    Agitation, trouble du foie, hépatite cholestatique (affection du foie caractérisée par de la fièvre et des douleurs), photosensibilité (réaction cutanée lors d’une exposition au soleil ou aux UV), éruption sur la peau pouvant être accompagnée de fièvre, survenant brutalement et débutant au visage ou aux plis et pouvant se généraliser (pustulose exanthématique aiguë généralisée).

    Réaction allergique avec augmentation du nombre d’éosinophiles (un type de globule blanc) et symptômes systémiques (Syndrome DRESS).

    Effets indésirables dont la fréquence n’est pas connue

    Diarrhée sévère (colite pseudomembraneuse), diminution du taux de plaquettes dans le sang (éléments importants de la coagulation), anémie hémolytique (destruction des globules rouges dans le sang), réaction allergique généralisée, comportement agressif, anxiété, délire, hallucination, syncope, convulsion, diminution de la sensibilité cutanée, hyperactivité, perte de l’odorat ou du goût, affection des gencives, myasthénie (maladie auto-immune musculaire), trouble de l’audition incluant surdité et/ou bourdonnements, troubles du rythme du cœur (torsades de pointe, arythmie, prolongation de l’intervalle QT visible à l’électrocardiogramme), baisse de la tension, inflammation du pancréas, décoloration de la langue, atteintes hépatiques pouvant rarement mettre en jeu la vie du patient, hépatite fulminante (hépatite aiguë grave), nécrose hépatique, décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps notamment les muqueuses (syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), érythème multiforme, douleur aux articulations, insuffisance rénale aiguë, néphrite interstitielle (inflammation du rein).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    Dihydrate d’azithromycine.................................................................................................... 524 mg

    Quantité correspondant à azithromycine................................................................................ 500 mg

    Pour un comprimé pelliculé sécable.

    · Les autres composants sont :

    Hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, laurylsulfate de sodium, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : lactose monohydraté, hypromellose, dioxyde de titane (E171), triacétine.

    Qu’est-ce que AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé sécable en plaquette PVC/aluminium.

    Comprimé pelliculé, blanc à blanc-cassé, biconvexe, de forme ovale, gravé « 6 » et « 7 » de part et d’autre d’une barre de sécabilité et « D » sur l’autre face.

    Boite de 3 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED

    HF26, HAL FAR INDUSTRIAL ESTATE, HAL FAR,

    BIRZEBBUGIA BBG300

    MALTE

    Ou

    GENERIS FARMACEUTICA S.A.

    RUA JOAO DE DEUS, N°19,

    VENDA NOVA

    AMADORA 2700-487

    PORTUGAL

    ou

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu'il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l'action d'un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s'accroît par l'usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l'apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre ;

    · les moments de prise ;

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l'efficacité de ce médicament :

    1. N'utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l'a prescrit.

    2. Respectez strictement votre ordonnance.

    3. Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4. Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n'est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5. Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-18261
    • Date avis : 05/02/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par AZITHROMYCINE ARROW LAB 500 mg est important dans l’indication de l’AMM, à l’exception de l’indication « surinfection des bronchites aiguës ».
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-18261
    • Date avis : 05/02/2020
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un médicament hybride qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la spécialité de référence ZITHROMAX 250 mg, comprimé pelliculé.
    • Lien externe