AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 27/02/1984
- Statut de commercialisation : Autorisation suspendue
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : GLAXOSMITHKLINE
Les compositions de AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | RANITIDINE (CHLORHYDRATE DE) | 25783 | 56 mg | SA |
Solution | RANITIDINE BASE | 49632 | 50 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
5 ampoule(s) en verre de 2 ml
- Code CIP7 : 3268275
- Code CIP3 : 3400932682751
- Prix : 4,10 €
- Date de commercialisation : 09/12/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 15%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 21/08/2019
AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de ranitidine................................................................................................... 56,00 mg
Quantité correspondant à ranitidine base............................................................................. 50,00 mg
Pour une ampoule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, incolore à jaune pâle.
4.1. Indications thérapeutiques
· Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.
· Syndrome de Zollinger-Ellison.
· Hémorragies de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
· Lésions gastro-duodénales liées au stress.
Enfants et nourrissons (de 6 mois à 18 ans)
· Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux.
· Traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris les œsophagites par reflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-œsophagien.
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes
En injection intramusculaire (IM) : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En injection intraveineuse (IV) lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En perfusion IV : 0,125 à 0,250 mg/kg/heure.
Si nécessaire, le relais sera pris par les comprimés dès que possible.
Les doses peuvent être augmentées dans les états hypersécrétoires (syndrome de Zollinger-Ellison).
Insuffisants rénaux :
Chez les patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatine inférieure à 50 ml/min), il se produit une accumulation de ranitidine conduisant à une élévation des concentrations plasmatiques. Il est recommandé d’administrer des doses de 25 mg chez ces patients.
Enfants (de 12 à 18 ans)
En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule de 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules de 50 mg réparties sur le nycthémère.
Enfants et nourrissons (de 6 mois à 11 ans)
Voir rubrique 5.2. Propriétés pharmacocinétiques – Populations spéciales de patients.
Azantac injectable peut être administré en injection IV lente (au moins 2 minutes) avec un maximum de 50 mg toutes les 6 à 8 heures.
Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux et Traitement du reflux gastro-œsophagien
Le traitement par voie intraveineuse chez l’enfant atteint de maladie ulcéreuse est indiqué uniquement lorsqu’un traitement par voie orale n’est pas possible.
Pour le traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux et le traitement du reflux gastro-œsophagien chez l’enfant, Azantac injectable peut être administré à des doses qui se sont montrées efficaces chez l’adulte dans le traitement de ces pathologies et efficaces dans la diminution de la sécrétion acide chez l’enfant sévèrement atteint. La dose initiale (2,0 mg/kg ou 2,5 mg/kg, avec un maximum de 50 mg) peut être administrée en injection intraveineuse lente sur 10 minutes, soit à l’aide d’une seringue électrique suivie d’un rinçage par 3 ml de sérum physiologique pendant 5 minutes, soit après dilution dans 20 ml de sérum physiologique. Un maintien du pH > 4 peut être atteint par perfusion intermittente de 1,5 mg/kg toutes les 6 à 8 heures. Le traitement peut également être administré de manière continue, à l’aide d’une dose de charge de 0,45 mg/kg suivie d’une perfusion continue de 0,15 mg/kg/heure.
Nouveau-né (moins d’un mois)
Voir rubrique 5.2. Propriétés pharmacocinétiques – Populations spéciales de patients.
Patients âgés de 50 ans et plus
Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques- Populations spéciales de patient
Mode d’administration
Sans objet.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une bradycardie lors de l'administration rapide de ranitidine a été rarement rapportée, en général, chez des patients ayant des facteurs prédisposant à des troubles du rythme cardiaque. Les vitesses d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.
La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant toute instauration de traitement chez les patients présentant un ulcère gastrique ; le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes d’un carcinome gastrique.
La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques du médicament augmentent chez les patients présentant une insuffisance rénale. En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être ajustée (voir rubrique 4.2).
De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter des crises de porphyrie aiguë. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë.
Chez les patients tels que les sujets âgés, les sujets atteints d’une maladie pulmonaire chronique, de diabète ou immunodéprimés, il pourrait y avoir un risque accru de développer une pneumonie communautaire acquise.
Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque de développer une pneumonie communautaire acquise chez les sujets prenant de la ranitidine seule en comparaison avec ceux qui avaient arrêté le traitement, avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26-2,64).
Ce médicament contient du potassium. Le taux de potassium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c’est-à-dire « sans potassium ».
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c’est-à-dire « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Diminution de l’absorption de l’azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l’antisécrétoire.
Associations à prendre en compte
+ Atazanavir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’atazanavir.
+ Itraconazole
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Kétoconazole
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
+ Cyanocobalamine
Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l’acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l’absorption digestive de la vitamine B12.
+ Inhibiteurs des tyrosine kinases
Risque de diminution de la biodisponibilité de l’inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.
+ Ulipristal
Risque de diminution de l’effet de l’ulipristal, par diminution de son absorption.
L’administration concomitante de 300 mg de ranitidine et d’erlotinib a diminué l’exposition (ASC) et les concentrations maximales d’erlotinib (Cmax) de 33% et 54%, respectivement. Cependant, lorsque l’erlotinib était administré de façon décalée, 2 heures avant ou 10 heures après la prise de ranitidine 150 mg 2 fois par jour, l’exposition (ASC) et les concentrations maximales (Cmax) d’erlotinib n’ont diminué respectivement que de 15% et 17%.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La ranitidine traverse le placenta. En clinique, les données sur un grand nombre de femmes enceintes exposées (plus de 1000 issues de grossesses) à la ranitidine n’indique aucun effet malformatif ni foetotoxique.
Azantac peut être utilisé au cours de la grossesse si nécessaire.
La ranitidine est excrétée dans le lait mais sa demi-vie d’élimination est courte (environ 3 heures).
Aucun effet indésirable n’a été rapporté chez l’enfant allaité.
En conséquence, Azantac peut être utilisé au cours de l’allaitement si nécessaire.
Fertilité
Aucune donnée sur l’effet de la ranitidine sur la fertilité chez l’Homme n’est disponible. Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet sur la fertilité des mâles et des femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥1/1000 à < 1/100) ; rares (≥1/10000 à < 1/1000), très rares (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares : modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.
Affections du système immunitaire
Rares : réactions d'hypersensibilité (urticaire, œdème angioneurotique (œdème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).
Très rare : choc anaphylactique.
Fréquence indéterminée : dyspnée.
Ces effets ont été rapportés après administration d'une dose unique de ranitidine.
Affections psychiatriques
Très rares : confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades, les sujets âgés et les sujets présentant une néphropathie.
Affections du système nerveux
Très rares : céphalées (parfois sévères), sensations vertigineuses et mouvements involontaires réversibles.
Affections oculaires
Très rare : vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l’accommodation.
Affections cardiaques
Très rares : comme avec d’autres antagonistes des récepteurs H2, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire et tachycardie et asystolie.
Affections vasculaires
Très rare : vascularite.
Affections gastro-intestinales
Peu fréquents : douleurs abdominales, constipation, nausées (la plupart de ces symptômes s’améliorent en poursuivant le traitement)
Très rares : pancréatite aiguë, diarrhée.
Affections hépatobiliaires
Rares : changements transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.
Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère habituellement réversible.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : éruption cutanée.
Très rares : érythème polymorphe, alopécie.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rares : symptômes musculo-squelettiques tels que myalgie et arthralgie.
Affections des reins et des voies urinaires
Rare : élévation de la créatinine plasmatique. (habituellement légère ; normalisée en poursuivant le traitement).
Très rare : néphrite aiguë interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares : impuissance réversible, gynécomastie et galactorrhée.
Population pédiatrique
Les données de sécurité d’emploi de la ranitidine ont été évaluées chez des enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés à l’acidité. La ranitidine a un profil d’effets indésirables proche de celui des adultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles, notamment sur la croissance et le développement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.signalement-sante.gouv .
La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particulier n’est attendu suite à un surdosage quelle que soit la formulation de ranitidine.
Traitement
Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré si besoin.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, Code ATC : A02BA02.
(A : appareil digestif et métabolisme)
La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.
La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.
La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'œsophage.
Une étude conduite chez 1200 patients sous ventilation mécanique (COOK et al...) a montré que le traitement par ranitidine 50 mg en bolus IV (toutes les 8 - 12 ou 24 heures selon la clairance de la créatinine) a diminué, par rapport au traitement par sucralfate 1 g (par voie orale ou par sonde nasogastrique toutes les 6 heures) la survenue d'hémorragies digestives durant la période de ventilation.
Le traitement de 100 patients a permis d'éviter en moyenne 2,1 hémorragies (p = 0.02) par rapport au sucralfate.
Population pédiatrique
Quelques données cliniques sur l’utilisation de la ranitidine chez l’enfant dans la prévention de l’ulcère de stress sont disponibles, mais il n’existe aucune preuve directe sur la prévention de l’ulcère de stress. Le traitement pour ces patients est basé sur l’observation d’un pH supérieur à 4 après administration de la ranitidine. La valeur de ce paramètre de prédictif chez les enfants atteints d’ulcères de stress reste à établir.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption de la ranitidine après injection intramusculaire est rapide : obtention du pic plasmatique en 15 minutes. La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.
Suite à l’administration orale de 150 mg de ranitidine, les concentrations maximales plasmatiques (300 à 550 ng/ml) sont atteintes en 1 à 3 heures. La biodisponibilité absolue de la ranitidine est de 50-60% et les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement jusqu’à la dose de 300 mg.
Distribution
La ranitidine est faiblement liée aux protéines circulantes (15%) et le volume de distribution est de 96 à 142L.
Biotransformation
La ranitidine est faiblement métabolisée. La fraction de la dose retrouvée dans les urines sous forme de métabolites est identique après administration orale ou I.V. et représente 11-12% de la dose administrée.
Elimination
La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine est bi-exponentielle, avec une demi-vie d’élimination terminale comprise entre 2 et 3 heures. L’élimination se fait essentiellement par voie rénale. Après administration orale, l’élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de 70% de la dose absorbée, dont 35% sous forme inchangée. Après administration I.V., l’élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de 93% de la dose absorbée, dont 70% sous forme inchangée.
La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, celle-ci dépasse la filtration glomérulaire et indique une nette sécrétion tubulaire rénale.
Populations spéciales de patients
Enfants de 6 mois et plus
Les données parcellaires de pharmacocinétiques ont montré, après correction de la masse corporelle, qu’il n'y avait pas de différences significatives relative à la demi-vie (comprise entre 1,7 à 2,2 h pour les enfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 à 22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la population pédiatrique et les adultes volontaires sains recevant de la ranitidine par voie IV. Les données pharmacocinétiques chez les nourrissons sont très limitées mais semblent correspondre à celles chez les enfants plus âgés.
Nouveaux-nés (moins d’un mois)
Des données pharmacocinétiques issues de nouveaux-nés à terme sous ECMO (Oxygénateur Extra Corporel à Membrane) suggèrent que la clairance plasmatique suivant une administration IV peut être réduite (1,5 à 8,2 ml/min/kg) et la demi-vie augmentée chez le nouveau-né. La clairance de la ranitidine semble liée au taux de filtration glomérulaire estimé chez les nouveaux-nés.
Patients de 50 ans et plus
Chez les patients de 50 ans et plus, la demi-vie est prolongée (3-4 h) et la clairance diminuée, en raison du déclin de la fonction rénale lié à l’âge. Cependant, l’exposition systémique et l’accumulation des produits de la ranitidine est supérieure de 50%. Cette différence dépasse l’effet lié au déclin de la fonction rénale et augmente la biodisponibilité de la ranitidine chez les patients âgés.
5.3. Données de sécurité préclinique
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Il n'est pas nécessaire de protéger de la lumière les flacons pendant la perfusion.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 ml en ampoule (verre). Boîte de 5 ou 50.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 326 827 5 1 : 2 ml en ampoule (verre); boîte de 5
· 34009 554 846 4 6 : 2 ml en ampoule (verre); boîte de 5
· 34009 554 847 0 7 : 2 ml en ampoule (verre); boîte de 50
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 21/08/2019
AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
Ranitidine
Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d' utiliser azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule ?
3. Comment utiliser azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver azantac injectable 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, A02BA02.
(A : appareil digestif et métabolisme)
Adultes
Ce médicament est indiqué pour le traitement d'un ulcère de l'estomac ou du duodénum, d'un syndrome de Zollinger-Ellison (hypersécrétion acide de l'estomac), des hémorragies de la maladie ulcéreuse gastroduodénale, et des lésions gastroduodénales liées au stress.
Enfants de 6 mois à 18 ans
AZANTAC est utilisé pour :
· cicatriser les ulcères de l’estomac ou du duodénum (partie de l’intestin dans laquelle se déverse le contenu de l’estomac),
· soulager et calmer les symptômes liés à la présence d’acidité dans l’œsophage ou à un excès d’acidité dans l’estomac. Ceci peut provoquer des douleurs et de l’inconfort qualifiés parfois d’indigestion, de dyspepsie ou de pyrosis.
Ne prenez jamais AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule :
· Si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Une bradycardie lors de l'administration rapide de ranitidine, en général, chez des patients ayant des facteurs prédisposant à des troubles du rythme cardiaque a été rarement rapportée. Les vitesses d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.
Avant de prendre Azantac votre médecin doit savoir :
· Si vous avez un cancer de l’estomac.
· Si vous avez une maladie des reins, dans ce cas il est possible que votre médecin diminue votre dose d’Azantac.
· Si vous avez une maladie rare appelée porphyrie aiguë.
· Si vous avez plus de 65 ans.
· Si vous avez une maladie des poumons.
· Si vous êtes diabétique.
· Si vous avez des problèmes liés à votre système immunitaire.
Veuillez consulter votre médecin si vous pensez être concerné par l’une de ces situations.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
Si vous prenez de l’erlotinib, un médicament indiqué dans le traitement de certains types de cancer, consultez votre médecin avant de prendre Azantac. La ranitidine contenue dans Azantac peut diminuer le taux d’erlotinib dans votre sang et votre médecin devra peut-être ajuster votre traitement pendant la période où vous recevez de l’erlotinib.
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez ou avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament notamment du posaconazole.
AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse et l’allaitement que sur les conseils de votre médecin.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule contient
· du potassium. Le taux de potassium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c’est-à-dire « sans potassium ».
AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule contient
· du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c’est-à-dire « sans sodium ».
Adultes
En injection IM : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.
En perfusion IV : 0,125 à 0,250 mg/kg/heure.
Si nécessaire, le relais sera pris par les comprimés dès que possible.
Les doses peuvent être augmentées dans les états hypersécrétoires (syndrome de Zollinger-Ellison).
En cas d’insuffisance rénale, votre médecin pourrait adapter la posologie.
Enfants (12 à 18 ans)
En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules de 50 mg réparties sur le nycthémère.
Enfants et nourrissons (6 mois à 11 ans)
Votre médecin administera AZANTAC par injection lente dans une veine, dans la plupart des cas uniquement lorsque votre enfant ne peut pas prendre AZANTAC par voie orale. La dose maximale est de 50 mg toutes les 6 à 8 heures.
Pour toutes les tranches d’âge, des doses différentes peuvent être administrées par perfusion lente ou continue, selon la maladie pour laquelle vous êtes traité.
Mode d'administration
Voie injectable intramusculaire ou intraveineuse.
Tenir l'ampoule en orientant le point de couleur vers le haut. Si du liquide se trouve dans la partie haute de l'ampoule, tapoter pour le faire descendre dans le corps de l'ampoule.
Puis saisir l'extrémité de l'ampoule (sur le point de couleur) et exercer une pression pour casser l'ampoule.
Si vous avez pris plus de AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
Prenez la dose oubliée dès que possible, à moins que la prise suivante soit proche. Dans ce cas, ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous arrêtez de prendre AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
Prenez Azantac aussi longtemps que votre médecin le recommande. N’arrêtez pas précocement le traitement, même si vous vous sentez mieux. Si vous ne prenez pas la totalité du traitement prévu, il est possible que celui-ci ne soit pas efficace et que vos symptômes reviennent.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Contactez votre médecin d’urgence si vous ou votre enfant présentez l’un des symptômes suivant après la prise d’AZANTAC :
· éruption cutanée (boutons ou bulles), démangeaisons,
· œdème (un gonflement des yeux et du visage),
· difficulté à respirer ou à avaler,
· fièvre,
· hypotension (chute de la tension artérielle), un évanouissement.
Ces symptômes peuvent être la manifestation d’une réaction allergique pouvant mettre la vie en danger.
Peu fréquents (ils affectent jusqu’à 1 personne sur 100 utilisant ce médicament) :
· Douleurs au ventre, constipation, nausées.
Rares (ils affectent jusqu’à 1 personne sur 1 000 utilisant ce médicament) :
· Réaction allergique (éruptions cutanées avec ou sans démangeaison, œdèmes, fièvre, difficulté à respirer ou à avaler, hypotension, douleurs dans la poitrine) voir aussi le paragraphe « Contactez votre médecin d’urgence » en début de section
· Modifications de la fonction du foie, qui peuvent s’exprimer dans des tests sanguins, réversibles à l’arrêt du traitement,
· Augmentation de la créatinine dans le sang (examen du fonctionnement des reins).
Très rares (ils affectent jusqu’à 1 personne sur 10 000 utilisant ce médicament) :
· Modifications qui peuvent s’exprimer dans des tests sanguins - incluant une diminution du nombre de globules blancs (leucopénie, agranulocytose), une diminution du nombre de plaquettes (thrombocytopénie), une diminution du nombre de tous ces types de cellules ainsi que des globules rouges (pancytopénie), et affections de la moelle osseuse appelée aplasie ou hypoplasie médullaire,
· Choc anaphylactique (réaction allergique grave pouvant mettre la vie en danger voir paragraphe « Contactez votre médecin d’urgence » en début de section),
· Confusion mentale réversible, dépression, hallucinations (‘voir’ ou ‘entendre’ des choses qui ne sont pas réellement là), surtout chez les sujets âgés, les sujets très malades et les sujets présentant une atteinte des reins,
· Maux de tête parfois sévères, sensations de vertiges, mouvements involontaires réversibles,
· Vision floue réversible,
· Troubles cardiaques (battements du cœur ralentis, accélérés ou irréguliers),
· Vascularite (inflammation de la paroi des vaisseaux sanguins),
· Pancréatite aiguë (inflammation du pancréas),
· Diarrhées,
· Hépatite (inflammation du foie) avec ou sans jaunisse (coloration jaune de la peau ou des yeux),
· Erythème polymorphe (éruption cutanée étendue parfois accompagnée de bulles) voir paragraphe « Contactez votre médecin d’urgence » en début de section,
· Chute des cheveux,
· Douleurs musculaires et articulaires,
· Néphrite interstitielle aiguë (inflammation du rein),
· Trouble de l'érection réversible, tension ou gonflement des seins, Ecoulement de lait au niveau du mamelon.
Fréquence indéterminée :
· Dyspnée (difficulté respiratoire)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de la lumière.
Il n’est pas nécessaire de protéger de la lumière les flacons pendant la perfusion.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.
Ce que contient AZANTAC INJECTABLE 50 mg/2 ml, solution injectable en ampoule
· La substance active est : la ranitidine
Chlorhydrate de ranitidine....................................................................................................... 56 mg
quantité correspondant à ranitidine base.................................................................................. 50 mg
Pour une ampoule.
· Les autres composants sont :
Chlorure de sodium, dihydrogénophosphate de potassium, phosphate disodique anhydre, eau pour préparation injectable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23, RUE FRANÇOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
23, RUE FRANÇOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
GLAXOSMITHKLINE MANUFACTURING S.P.A
STRADA PROVINCIALE ASOLANA, 90
43056 SAN POLO TORRILE
PARME
Italie
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).