ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68476867
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antiprotozoaires, Anti-Paludiques, code ATC : P01BB51.ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN appartient à une classe de médicaments appelés antipaludiques. Il contient deux substances actives, l’atovaquone et le chlorhydrate de proguanil.ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN est utilisé pour :Le paludisme est transmis par la piqûre d’un moustique infecté qui introduit le parasite du paludisme (Plasmodium falciparum) dans la circulation sanguine. ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN prévient le paludisme en tuant ce parasite. Chez les personnes déjà infectées par le paludisme, ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN tue également ces parasites.Le paludisme peut se contracter à tout âge. C’est une maladie grave, mais qu’il est possible de prévenir.Outre la prise d’ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN, il est très important que vous preniez également des mesures pour éviter d’être piqué par les moustiques.Portez des vêtements de couleur claire couvrant la majeure partie du corps, en particulier après le coucher du soleil car c’est l’heure à laquelle les moustiques sont les plus actifsDormez dans une chambre dont les fenêtres sont pourvues de moustiquaires ou sous une moustiquaire imprégnée d’un insecticideFermez les fenêtres et les portes au coucher du soleil si elles ne sont pas munies de moustiquairesUtilisez un insecticide (plaquettes, vaporisateurs, prises de courant) pour débarrasser une chambre de ses insectes ou pour dissuader les moustiques d’y pénétrerSi vous avez besoin d’autres conseils, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.Il est toujours possible d’attraper le paludisme après avoir pris les précautions nécessaires. Certains types de paludismes palustres restent asymptomatiques pendant longtemps, de sorte que la maladie peut ne se déclarer qu’après plusieurs jours, semaines ou même mois après être revenu de l’étranger.Consultez immédiatement un médecin si vous présentez des symptômes tels que fièvre élevée, céphalées, frissons et fatigue à votre retour.Appliquez un répulsif à insectes sur les parties découvertes de la peau
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 26/07/2013
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ATOVAQUONE 3009 250 mg SA
    Comprimé CHLORHYDRATE DE PROGUANIL 30216 100 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    12 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2674429
    • Code CIP3 : 3400926744298
    • Prix : 18,56 €
    • Date de commercialisation : 30/10/2013
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Prévention du paludisme pour certains assurés sociaux de Guyane ; JOURNAL OFFICIEL ; 14/02/07
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg d'atovaquone et 100 mg de chlorhydrate de proguanil.

    Excipient à effet notoire : Chaque comprimé pelliculé contient 3,82 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé (comprimé).

    Comprimé pelliculé rond, biconvexe, de couleur beige clair, portant la mention « A-P » gravée au‑dessus d’un « 2 » sur une face et un « M » gravé sur l’aute face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN est une association à dose fixe d'atovaquone et de chlorhydrate de proguanil présentant une activité schizonticide au niveau sanguin ainsi qu'un effet dirigé contre les schizontes hépatiques de Plasmodium falciparum. Il est indiqué dans :

    · Prophylaxie du paludisme à Plasmodium falciparum.

    · Traitement de l'accès palustre, non compliqué à Plasmodium falciparum.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN étant efficace sur les souches sensibles et résistantes de P. falciparum, il est particulièrement recommandé pour la prophylaxie et le traitement de paludisme à P. falciparum dans les zones où peuvent sévir des souches résistantes aux autres antipaludiques.

    Les recommandations officielles et les informations locales relatives à la prévalence locale de la résistance aux médicaments antipaludéens doivent être prises en considération. Les recommandations officielles incluront normalement les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et celles des autorités sanitaires locales.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Prophylaxie

    La prophylaxie doit :

    · débuter 24 ou 48 heures avant l'arrivée en zone d'endémie,

    · être poursuivie pendant toute la durée du séjour,

    · être poursuivie pendant 7 jours après avoir quitté la zone d’endémie.

    Chez les sujets résidant en zone d’endémie (sujets semi-immuns), la sécurité et l’efficacité de l’atovaquone/proguanil ont été démontrées au cours d’études d’une durée allant jusqu’à 12 semaines.

    Chez les sujets non immunisés, la durée moyenne d'exposition dans les études cliniques était de 27 jours.

    Posologie chez l'adulte.

    Un comprimé par jour.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN n'est pas recommandé pour la prophylaxie du paludisme chez les sujets pesant moins de 40 kg. D’autres présentations peuvent être plus appropriées pour la prophylaxie du paludisme chez les sujets pesant moins de 40 kg.

    Traitement

    Adultes

    Quatre comprimés en une prise unique pendant trois jours consécutifs.

    Enfants

    Posologie/jour

    Poids corporel (kg)

    Nombre de comprimés

    11-20

    Un comprimé par jour pendant trois jours consécutifs

    > 20-30

    Deux comprimés en une seule prise pendant trois jours consécutifs

    > 30-40

    Trois comprimés en une seule prise pendant trois jours consécutifs

    > 40

    Même posologie que chez l’adulte

    Sujet âgé

    Une étude pharmacocinétique montre qu’aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les sujets âgés (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Une étude pharmacocinétique montre qu’aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. Bien qu’aucune étude n’ait été réalisée chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique sévère, aucune précaution particulière ni adaptation posologique n’est envisagée (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance rénale

    Les études pharmacocinétiques montrent qu’aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les sujets atteints d’insuffisance rénale légère à modérée. Chez les sujets atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), il est recommandé d’envisager, dans la mesure du possible, d’avoir recours à un traitement alternatif à ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN pour traiter un accès de paludisme aigu à P. falciparum (voir rubriques 4.4 et 5.2). Pour la prophylaxie du paludisme à P. falciparum chez les sujets atteints d’insuffisance rénale sévère, se référer à la rubrique 4.3.

    Mode d’administration

    La dose quotidienne doit être prise au cours d’un repas ou une boisson lactée (pour garantir une absorption maximale de l’atovaquone), à la même heure chaque jour.

    En cas d'intolérance digestive, ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN doit tout de même être administré, mais l’exposition systémique à l’atovaquone sera diminuée. En cas de vomissements survenant dans l'heure qui suit la prise, une nouvelle dose doit être prise.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L’association atovaquone/proguanil est contre-indiquée pour l'utilisation en traitement prophylactique du paludisme à P. falciparum chez les sujets atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    La sécurité et l'efficacité des comprimés d’atovaquone/proguanil administré pour la prophylaxie du paludisme à des sujets d'un poids inférieur à 40 kg ou pour le traitement du paludisme chez des sujets pédiatriques pesant moins de 11 kg n'ont pas été établies.

    Les sujets prenant de l’atovaquone/proguanil pour la prophylaxie ou le traitement du paludisme doivent prendre une nouvelle dose s'ils vomissent dans l'heure qui suit la prise. En cas de diarrhée, l'administration normale doit être poursuivie.

    L'absorption de l'atovaquone peut être diminuée chez les patients présentant des diarrhées ou des vomissements, néanmoins dans les études cliniques aucune diminution de l'efficacité de l'atovaquone/proguanil en prophylaxie du paludisme n'a été associée à la diarrhée ou aux vomissements. Cependant, comme avec les médicaments antipaludiques, il est fortement recommandé à tous les patients y compris aux patients présentant des diarrhées ou des vomissements de continuer à prendre les mesures de prévention du paludisme en utilisant des mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaires imprégnées).

    Chez les patients souffrant d'un accès de paludisme aigu et présentant des diarrhées ou des vomissements, il est préférable d’avoir recours à un autre traitement antipaludique. Si un traitement par atovaquone/proguanil est néanmoins instauré pour traiter le paludisme chez ces patients, la parasitémie et l'état clinique du patient devront être étroitement surveillés.

    Atovaquone/proguanil n’a pas été évalué dans le traitement de l'accès pernicieux, ni dans les formes sévères ou compliquées du paludisme telles que hyperparasitémie, œdème pulmonaire ou insuffisance rénale.

    Occasionnellement, des réactions allergiques sévères (notamment choc anaphylactique) ont été rapportées chez des patients prenant de l'atovaquone/proguanil. En cas de survenue de réactions allergiques graves (voir rubrique 4.8), le traitement par atovaquone/proguanil doit être interrompu sans délai et un traitement adapté doit être initié.

    Atovaquone/proguanil s'est montré inactif sur les formes hypnozoïtes de Plasmodium vivax car la survenue d’une revisviscence est arrivée généralement lors de paludisme à Plasmodium vivax traité par atovaquone/proguanil en monothérapie. Les voyageurs ayant une exposition importante à Plasmodium vivax ou à Plasmodium ovale et ceux qui développent un paludisme suite à l’exposition à l’un de ces parasites auront besoin d’un traitement supplémentaire avec un médicament agissant activement contre les formes hypnozoïtes.

    La réapparition d'un accès de paludisme par recrudescence de la parasitémie à Plasmodium falciparum après un traitement initial par atovaquone/proguanil, de même qu'un échec de la chimioprophylaxie, doivent faire évoquer une résistance du parasite et impose le recours à un autre antipaludique schizonticide pour traiter l'accès.

    La parasitémie doit être attentivement surveillée chez les patients recevant du métoclopramide ou une tétracycline de manière concomitante (voir rubrique 4.5).

    L’administration concomitante d’atovaquone/proguanil et d’éfavirenz ou d’inhibiteurs de protéase boostés doit être évitée autant que possible (voir rubrique 4.5).

    L’administration concomitante d’atovaquone/proguanil et de rifampicine ou de rifabutine n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).

    L’utilisation concomitante de métoclopramide n’est pas recommandée. Un autre traitement antiémétique doit être administré (voir rubrique 4.5).

    La prudence est recommandée lors de l’instauration ou de l’arrêt d’une prophylaxie ou d’un traitement du paludisme avec atovaquone/proguanil chez des patients traités de manière continue avec de la warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique (voir rubrique 4.5).

    L’atovaquone peut augmenter la concentration de l’étoposide et de son métabolite (voir rubrique 4.5).

    Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), il est recommandé d’avoir recours, autant que possible, à un traitement alternatif à l’atovaquone/proguanil pour traiter le paludisme aigu à P. falciparum (voir rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’administration concomitante de rifampicine ou de rifabutine est n’est pas recommandée, car elle est connue pour diminuer les concentrations plasmatiques d’atovaquone, d’environ 50% et 34%, respectivement (voir rubrique 4.4).

    Le traitement concomitant par le métoclopramide a été associé à une diminution significative (environ 50%) des concentrations plasmatiques d’atovaquone (voir rubrique 4.4). Un autre traitement antiémétique doit être administré.

    Lors d’une administration concomitante avec de l’éfavirenz ou d’inhibiteurs de protéase boostés, une diminution des concentrations plasmatiques d’atovaquone allant jusqu’à 75% a été observée. Cette association doit donc être évitée autant que possible (voir rubrique 4.4).

    Le proguanil peut potentialiser l’effet de la warfarine et des autres anticoagulants coumariniques, pouvant entraîner une augmentation du risque hémorragique. Le mécanisme de cette interaction médicamenteuse potentielle n’a pas été élucidé. Il convient d’être prudent en cas d’instauration ou d’arrêt d’une prophylaxie ou d’un traitement du paludisme par l’atovaquone/proguanil chez les patients sous traitement continu par les anticoagulants oraux. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par l’atovaquone/proguanil ou après son arrêt, en se basant sur les résultats de l’INR.

    L’administration concomitante de tétracycline a été associée à une diminution des concentrations plasmatiques d’atovaquone.

    Il a été montré que la co-administration d’atovaquone à la posologie de 45 mg/kg/jour à des enfants (n = 9) atteints de leucémie aiguë lymphoblastique, pour la prophylaxie de la PPC, entraîne une augmentation de la concentration plasmatique (AUC) de l’étoposide et de son métabolite l’étoposide catéchol avec une médiane de 8,6% (p = 0,055) et de 28,4% (p = 0,031) (respectivement, par rapport à la co-administration d’étoposide et de triméthoprime-sulfaméthoxazole). La prudence est recommandée chez les patients recevant un traitement concomitant avec l’étoposide (voir rubrique 4.4).

    Le proguanil est métabolisé principalement par CYP2C19. On ignore cependant s’il existe des interactions pharmacocinétiques potentielles avec d'autres substrats, des inhibiteurs (par exemple moclobémide, fluvoxamine) ou inducteurs (par exemple, l'artémisinine, carbamazépine) du CYP2C19 (voir rubrique 5.2).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La sécurité de l'administration concomitante d'atovaquone et de chlorhydrate de proguanil chez la femme enceinte n'a pas été établie et les risques potentiels ne sont pas connus.

    Les études chez l’animal (rat et lapin) n’ont pas mis en évidence d'effet tératogène avec cette association (voir rubrique 5.3).

    Les différents composants n’ont montré aucun effet sur la parturition ou sur le développement pré- et post‑natal. Une toxicité maternelle a été observée chez des lapines gravides lors d'une étude de tératogénicité (voir rubrique 5.3). L’utilisation d’atovaquone/proguanil ne doit être envisagée pendant la grossesse que si le bénéfice attendu pour la mère est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.

    Le proguanil, l’un des composants de l’association atovaquone/proguanil, agit en tant qu’inhibiteur de la dihydrofolate réductase des parasites. Il n’existe pas de données cliniques indiquant que la supplémentation en folate diminue l’efficacité du médicament. Chez les femmes enceintes ou en âge de procréer et recevant des suppléments en folate pour prévenir les malformations du tube neural, ces suppléments devront être poursuivis pendant le traitement par atovaquone/proguanil.

    Allaitement

    Dans une étude chez la rate, les concentrations d’atovaquone dans le lait maternel représentent 30% de la concentration plasmatique maternelle. Chez la femme, l'excrétion de l'atovaquone dans le lait n'est pas connue.

    Le proguanil est excrété en faible quantité dans le lait maternel humain.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN ne doit pas être utilisée durant l’allaitement.

    Fertilité

    Il n'existe pas de données disponibles sur les effets de l'association sur la fertilité, mais les études sur les composants individuels atovaquone et proguanil n'ont pas montré d'effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Des sensations vertigineuses ont été rapportées. Les patients doivent être avertis que s’ils sont affectés, ils ne doivent pas conduire, ni faire fonctionner des machines ou participer à des activités qui pourraient les mettre eux-mêmes en danger ou mettre en danger d’autres personnes.

    4.8. Effets indésirables  

    Lors des essais cliniques avec atovaquone/proguanil dans le traitement du paludisme, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des douleurs abdominales, des céphalées, de l’anorexie, des nausées, des vomissements, des diarrhées et de la toux.

    Lors des essais cliniques avec l’atovaquone/proguanil dans la prophylaxie du paludisme, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été des céphalées, des douleurs abdominales et des diarrhées.

    Le tableau ci-après résume les évènements indésirables rapportés avec une relation causale suspectée (au moins possible) avec le traitement par atovaquone/proguanil, issus des essais cliniques et de la notification spontanée post-commercialisation.

    La convention suivante est utilisée pour la classification de la fréquence : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10,000 à < 1/1 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Il existe peu de données de sécurité à long terme chez les enfants. En particulier, les effets à long terme d’atovaquone/proguanil sur la croissance, la puberté et le développement général n’ont pas été étudiés.

    Système de classes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Anémie, Neutropénie1

    Pancytopénie

    Affections du système immunitaire

    Réactions allergiques

    Œdème de Quincke3, Anaphylaxie (voir rubrique 4.4) Vascularite3

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyponatrémie1 Anorexie

    Hyperamylasémie1

    Affections psychiatriques

    Rêves anormaux, Dépression

    Anxiété

    Hallucinations

    Crises de panique, Pleurs, Cauchemars, troubles psychotiques

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Insomnie, Sensations vertigineuses

    Crises convulsives

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Tachycardie

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux

    Affections gastro-intestinales

    Nausées1, Vomissements, Diarrhée, Douleurs abdominales

    Stomatite

    Intolérance gastrique3, Ulcérations buccales3

    Affections hépatobiliaires

    Élévation des enzymes hépatiques1

    Hépatite Cholestase3

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Prurit, Éruption cutanée

    Chute des cheveux, Urticaire

    Syndrome de Stevens-Johnson, Erythème polymorphe, Vésicules, Décollement cutané, Réactions de photosensibilité

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fièvre

    1. Fréquence issue de la spécialité atovaquone. Les patients ayant participé aux essais cliniques sur l’atovaquone ont reçu des doses plus élevées et ont souvent présenté des complications liées à une infection avancée par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine). Ces événements n’ont pas été observés ou ont observés à une fréquence plus faible lors des études cliniques avec l’atovaquone/proguanil.

    2. Observé lors de la notification spontanée post-commercialisation ; la fréquence est donc indéterminée.

    3. Observé avec le proguanil.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    L’expérience est insuffisante pour prédire les conséquences d’un surdosage en atovaquone/proguanil ou pour suggérer une prise en charge spécifique. Cependant, dans les cas rapportés de surdosage à l’atovaquone, les effets observés étaient similaires aux effets indésirables connus du médicament. En cas de surdosage, le patient doit être surveillé et un traitement approprié doit être initié.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antiprotozoaires, Anti-Paludiques, code ATC : P01BB51.

    Mécanisme d’action

    L’atovaquone et le chlorhydrate de proguanil interfèrent à 2 niveaux de la biosynthèse des pyrimidines nécessaires à la réplication des acides nucléiques du parasite. Le mécanisme d’action de l’atovaquone sur P. falciparum agit par une inhibition du transport des électrons au niveau du complexe du cytochrome bc1 des mitochondries et par une diminution du potentiel de membrane des mitochondries. L’un des mécanismes d’action du proguanil, par l'intermédiaire de son métabolite, le cycloguanil, est une inhibition de la dihydrofolate réductase qui perturbe la synthèse du désoxythymidylate. Le proguanil exerce également une activité antipaludique indépendante du métabolisme du cycloguanil et le proguanil, contrairement au cycloguanil, peut potentialiser l’action de l’atovaquone pour diminuer le potentiel de membrane mitochondrial des parasites responsables du paludisme. Ce dernier mécanisme peut expliquer la synergie de l'association proguanil/atovaquone.

    Microbiologie

    L’atovaquone exerce une activité puissante vis-à-vis de Plasmodium spp (CI50 in vitro contre de P. falciparum 0,23-1,43 ng/ml).

    Résistance

    L'atovaquone ne présente pas de résistance croisée avec d’autre antipaludique actuellement utilisé. Les études in vitro avec plus de 30 isolats de P. falciparum ont permis de détecter une résistance à la chloroquine (41% des souches), à la quinine (32% des souches), à la méfloquine (29% des souches) et à l’halofantrine (48% des souches), mais pas à l’atovaquone (0% des souches).

    L’activité antipaludique du proguanil s’exerce par l’intermédiaire de son métabolite principal, le cycloguanil (CI50 in vitro contre divers isolats de P. falciparum de 4 – 20 ng/ml ; le proguanil et un autre métabolite, le 4-chlorophénylbiguanide, présentent une certaine activité CI50 in vitro de 600 – 3000 ng/ml).

    Des études in vitro avec P. falciparum ont montré que l’association d’atovaquone et de proguanil ’est synergique. Cette efficacité accrue a également été démontrée lors des essais cliniques à la fois chez des patients immuns et non‑immuns.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Aucune interaction pharmacocinétique n'est observée entre l'atovaquone et le proguanil à la dose recommandée.

    Absorption

    L’atovaquone est une substance fortement lipophile et faiblement hydrosoluble. Chez des patients infectés par le VIH, la biodisponibilité absolue d’une dose unique de 750 mg d’atovaquone, en comprimés prise pendant un repas, est de 23%, avec une variabilité interindividuelle d’environ 45%.

    La prise d’un repas riche en graisses augmente la vitesse et le degré d’absorption de l'atovaquone. L'aire sous la courbe des concentrations plasmatiques (AUC) mesurées dans ces conditions est 2 à 3 fois plus importante et la concentration maximale (Cmax) est 5 fois plus élevée que chez le sujet à jeun. Il est recommandé aux patients de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN au cours d’un repas ou avec une boisson lactée (voir rubrique 4.2).

    L’absorption du chlorhydrate de proguanil est rapide et importante, indépendamment de la prise alimentaire.

    Distribution

    Le volume de distribution apparent de l’atovaquone et du proguanil dépend du poids corporel.

    L’atovaquone est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99%), mais elle ne déplace pas in vitro les autres médicaments fortement liés aux protéines, indiquant que la probabilité de survenue d'une interaction médicamenteuse liée à ce mécanisme est donc faible.

    Après administration orale, le volume de distribution de l’atovaquone chez chez l'adulte et l'enfant est d’environ 8,8 l/kg.

    La fixation protéique du proguanil est de 75%. Suite à l'administration orale, le volume de distribution du proguanil chez l'adulte et l'enfant varie de 20 à 42 l/kg.

    Il n'y a pas de modification de la fixation protéique de l'atovaquone et du proguanil après administration simultanée des 2 principes actifs.

    Biotransformation

    Aucun métabolisme de l'atovaquone n'a été mis en évidence et son excrétion urinaire est négligeable. Elle est éliminée majoritairement (> 90%) sous forme inchangée dans les fèces.

    Le chlorhydrate de proguanil est partiellement métabolisé, principalement par l’isoenzyme polymorphe 2C19 du cytochrome P450, avec moins de 40% étant excrété sous forme inchangée dans les urines. Ses métabolites, le cycloguanil et le 4 chlorophénylbiguanide, sont également excrétés dans les urines.

    Lors de l’administration de l’association atovaquone/proguanil aux doses recommandées, le degré de métabolisation du proguanil n’a aucune incidence sur le traitement ou la prophylaxie du paludisme.

    Élimination

    La demi-vie d’élimination de l’atovaquone est d‘environ 2 à 3 jours chez l'adulte et d’environ 1 à 2 jours chez l'enfant.

    Les demi-vies d'élimination du proguanil et du cycloguanil sont d'environ 12 à 15 heures chez l'adulte et l'enfant.

    La clairance orale de l'atovaquone et du proguanil augmente avec l’augmentation du poids corporel et est environ 70% plus élevée chez un patient de 80 kg que chez un patient de 40 kg. Après administration orale, la clairance moyenne chez les patients pédiatriques et adultes pesant 10 à 80 kg varie de 0,8 à 10,8 l/h pour l'atovaquone et de 15 à 106 l/h pour le proguanil.

    Pharmacocinétique chez l’enfant

    Dans les essais cliniques réalisés chez des enfants ayant reçu une dose d’atovaquone/proguanil en fonction de leur poids corporel, la concentration minimale d’atovaquone, de proguanil et de cycloguanil chez les enfants était généralement dans la gamme observée chez les adultes.

    Pharmacocinétique chez le sujet âgé

    Aucune modification cliniquement significative de la vitesse ou du taux d’absorption de l’atovaquone ou du proguanil n’a été observée entre les sujets âgés et les sujets jeunes. La disponibilité systémique du cycloguanil est plus élevée chez le sujet âgé que chez le sujet jeune (AUC est augmentée de 140% et la Cmax est augmentée de 80%), mais il n'y a pas de différence cliniquement significative de la demi-vie d’élimination (voir rubrique 4.2).

    Pharmacocinétique dans l’insuffisance rénale

    Chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée, la clairance et/ou AUC de l’atovaquone, du proguanil et du cycloguanil sont dans la gamme des valeurs observées chez les patients ayant une fonction rénale normale.

    La Cmax et l’ASC de l'atovaquone chez les sujets atteints d'insuffisance rénale sévère sont diminuées de 64% et 54%, respectivement.

    Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, les demi-vies d’élimination du proguanil (t1/2 39h) et du cycloguanil (t1/2 37h) sont prolongées, suggérant un risque d'accumulation du médicament lors de l'administration réitérée chez ces patients (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Pharmacocinétique dans l’insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, il n'a pas été mis en évidence de différence cliniquement significative de l’exposition à l’atovaquone par rapport aux sujets avec une fonction hépatique normale.

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, l’ASC de proguanil était augmentée de 85 % sans modification de la demi-vie d’élimination, et la Cmax et l’ASC du cycloguanil étaient diminuées de 65 à 68 %.

    Il n’existe pas de données disponibles concernant les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Toxicité après administrations réitérées

    Les résultats lors des études de toxicité à dose répétée avec l'association atovaquone/chlorhydrate de proguanil étaient complètement liés au proguanil et étaient observés à des doses n'apportant pas de marge significative d'exposition par rapport à l’exposition clinique attendue.

    Le proguanil ayant été largement utilisé et en toute sécurité dans le traitement et la prophylaxie du paludisme à des doses similaires à celles utilisées dans l'association, ces résultats sont jugés peu pertinents du point de vue clinique.

    Études de la toxicité pour la reproduction

    Chez le rat et le lapin, aucun effet de tératogène n'a été mis en évidence pour l'association. Aucune donnée n’est disponible concernant les effets de l’association sur la fertilité ou le développement pré- et post-natal, mais des études effectuées avec les composants individuels de l’association atovaquone/proguanil n'ont mis en évidence aucun effet sur ces paramètres. Dans une étude de tératogénicité menée chez le lapin avec l’association, une toxicité maternelle inexpliquée a été observée lors d’une exposition systémique comparable à celle mesurée après utilisation clinique chez l’homme.

    Potentiel mutagène

    Ni l'atovaquone, ni le proguanil utilisés seuls n'ont montré d'activité mutagène sur une large série de tests.

    Aucune étude de mutagénicité n'a été réalisée avec l'association atovaquone/proguanil.

    Le cycloguanil, métabolite actif du proguanil, a également donné des résultats négatifs au test d’Ames, mais positifs au test du lymphome de souris et au test du micronucleus de souris. Ces effets positifs du cycloguanil (antagoniste du dihydrofolate) étaient significativement diminués voire abolis par la supplémentation en acide folique.

    Potentiel carcinogène

    Les études de carcinogénicité menées chez la souris avec l'atovaquone administrée seule ont révélé une augmentation de l'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires. Ces résultats n'ont pas été observés chez le rat et les tests de mutagénicité étaient négatifs.

    Ces résultats semblent dus à la susceptibilité intrinsèque des souris à l'atovaquone et n’ont pas été considérées comme pertinents en situation clinique.

    Les études du potentiel carcinogène du proguanil seul n’ont pas révélé d’effet carcinogène chez le rat et la souris.

    Aucune étude de cancérogénèse du proguanil associé à l’atovaquone n’a été réalisée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau

    Cellulose microcristalline, povidone (K-30), crospovidone Type A, poloxamer 188, stéarate de magnésium.

    Pelliculage

    OPADRY II OY-LS-28908 : Dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, macrogol 4000, hypromellose 15cP (E464), hypromellose 50cP (E464), hypromellose 3cP (E464).

    OPADRY II OY-LS-37200 : Dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, macrogol 4000, hypromellose 15cP (E464), hypromellose 50cP (E464), hypromellose 3cP (E464), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité.

    Plaquette (PVC/Aluminium) uniquement : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    12, 24, 30, 36 ou 48 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium) ou (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    12x1, 24x1, 30x1, 36x1 ou 48x1 comprimé sous plaquette unitaire prédécoupée (PVC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium) ou (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 267 439 8 7 : 12 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

    · 34009 267 440 6 9 : 12 x 1 comprimé sous plaquette prédécoupée unitaire (PVC/Aluminium).

    · 34009 267 441 2 0 : 12 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 267 442 9 8 : 12 x 1 comprimé sous plaquette prédécoupée unitaire (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 267 443 5 9 : 12 comprimés sous plaquette formée à froid (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 267 444 1 0 : 12 x 1 comprimé sous plaquette formée à froid prédécoupée unitaire (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 300 135 0 2 : 24 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

    · 34009 300 135 2 6 : 24 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 300 135 4 0 : 24 comprimés sous plaquette (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 300 135 1 9 : 24 x 1 comprimé sous plaquette prédécoupée unitaire (PVC/Aluminium).

    · 34009 300 135 3 3 : 24 x 1 comprimé sous plaquette prédécoupée unitaire (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 300 135 5 7 : 24 x 1 comprimé sous plaquette prédécoupée unitaire (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 301 055 0 4 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s).

    · 34009 550 373 5 4 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 36 comprimé(s).

    · 34009 550 373 6 1 : plaquette(s) PVC-Aluminium de 48 comprimé(s).

    · 34009 301 055 1 1 : 30 plaquette(s) PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 373 7 8 : 36 plaquette(s) PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 373 8 5 : 48 plaquette(s) PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 301 055 2 8 : plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s).

    · 34009 550 373 9 2 : plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 36 comprimé(s).

    · 34009 550 374 1 5 : plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 48 comprimé(s).

    · 34009 301 055 3 5 : 30 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 374 2 2 : 36 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 374 3 9 : 48 plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 301 055 4 2 : plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s).

    · 34009 550 374 4 6 : plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 36 comprimé(s).

    · 34009 550 374 5 3 : plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 48 comprimé(s).

    · 34009 301 055 5 9 : 30 plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 374 6 0 : 36 plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    · 34009 550 374 7 7 : 48 plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 1 comprimé(s).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    Atovaquone/Chlorhydrate de proguanil

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antiprotozoaires, Anti-Paludiques, code ATC : P01BB51.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN appartient à une classe de médicaments appelés antipaludiques. Il contient deux substances actives, l’atovaquone et le chlorhydrate de proguanil.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN est utilisé pour :

    · la prévention du paludisme

    · le traitement du paludisme

    Le paludisme est transmis par la piqûre d’un moustique infecté qui introduit le parasite du paludisme (Plasmodium falciparum) dans la circulation sanguine. ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN prévient le paludisme en tuant ce parasite. Chez les personnes déjà infectées par le paludisme, ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN tue également ces parasites.

    Protégez-vous contre le paludisme

    Le paludisme peut se contracter à tout âge. C’est une maladie grave, mais qu’il est possible de prévenir.

    Outre la prise d’ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN, il est très important que vous preniez également des mesures pour éviter d’être piqué par les moustiques.

    Appliquez un répulsif à insectes sur les parties découvertes de la peau

    Portez des vêtements de couleur claire couvrant la majeure partie du corps, en particulier après le coucher du soleil car c’est l’heure à laquelle les moustiques sont les plus actifs

    Dormez dans une chambre dont les fenêtres sont pourvues de moustiquaires ou sous une moustiquaire imprégnée d’un insecticide

    Fermez les fenêtres et les portes au coucher du soleil si elles ne sont pas munies de moustiquaires

    Utilisez un insecticide (plaquettes, vaporisateurs, prises de courant) pour débarrasser une chambre de ses insectes ou pour dissuader les moustiques d’y pénétrer

    Si vous avez besoin d’autres conseils, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Il est toujours possible d’attraper le paludisme après avoir pris les précautions nécessaires. Certains types de paludismes palustres restent asymptomatiques pendant longtemps, de sorte que la maladie peut ne se déclarer qu’après plusieurs jours, semaines ou même mois après être revenu de l’étranger.

    Consultez immédiatement un médecin si vous présentez des symptômes tels que fièvre élevée, céphalées, frissons et fatigue à votre retour.

    Ne prenez jamais ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique à l’atovaquone, au chlorhydrate de proguanil ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · dans le cadre de la prévention du paludisme si vous souffrez d'une insuffisance rénale sévère.

    Prévenez votre médecin si l’un ou l’autre de ces cas s’applique à vous.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN.

    Enfants

    Les comprimés pélliculés d’ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg ne sont pas recommandés chez l'enfant pesant moins de 11 kg. Un dosage différent d’atovaquone/proguanil comprimé plus adapté aux enfants de moins de 11 kg peut être disponible.

    Autres médicaments et ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments peuvent modifier l'action d’ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN, ou bien ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN peut lui même augmenter ou diminuer l'efficacité d'autres médicaments administrés en même temps.

    Les médicaments incluent :

    · le métoclopramide, utilisé pour traiter les nausées et vomissements,

    · les antibiotiques, la tétracycline, la rifampicine et la rifabutine,

    · l’éfavirenz ou certains inhibiteurs de protéase très actifs utilisés pour traiter l’infection à VIH,

    · la warfarine et d’autres médicaments anticoagulants,

    · l’étoposide utilisé pour traiter le cancer.

    Signalez à votre médecin que vous prenez l’un des médicaments ci-dessus. Il est possible que votre médecin juge le médicament ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN, inadapté à votre cas, ou que certains examens/bilans de surveillance soient nécessaires pendant la prise du traitement.

    N’oubliez pas de prévenir votre médecin si vous commencez à prendre d’autres médicaments pendant votre traitement par ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Prenez autant que possible ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN au cours d’un repas ou avec une boisson lactée.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si votre médecin vous l’a recommandé.

    Vous ne devez pas allaiter pendant que vous prenez ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN car ses composants peuvent passer dans le lait maternel et avoir un effet nocif sur votre enfant.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ne conduisez pas si vous ressentez des vertiges.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN peut provoquer des sensations vertigineuses chez certaines personnes. Si cela vous arrive, ne conduisez pas de véhicules, n’utilisez pas de machines ou ne participez pas à des activités où vous pourriez vous mettre vous-même ou d’autres personnes en danger.

    ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Pour prévenir le paludisme :

    La posologie habituelle pour les adultes et les enfants pesant au moins 40 kg est de 1 comprimé une fois par jour, à prendre de la façon indiquée ci-dessous. ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN n'est pas recommandé pour le traitement préventif du paludisme chez l'enfant, ni chez l'adulte ou l'adolescent pesant moins de 40 kg. Il est possible qu’il existe dans votre pays une autre formulation de comprimés destinée aux enfants et adultes pesant moins de 40 kg.

    · Commencer le traitement avec ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 1 à 2 jours avant votre arrivée dans la région où sévit le paludisme.

    · Prendre le traitement chaque jour à la même heure pendant toute la durée de votre séjour.

    · Continuez le traitement 7 jours après votre retour dans une zone non touchée par le paludisme.

    Pour traiter le paludisme :

    La posologie habituelle chez l’adulte est de 4 comprimés une fois par jour pendant 3 jours consécutifs.

    Utilisation chez les enfants

    Chez les enfants pesant au moins 11 kg, la posologie dépend du poids corporel :

    11-20 kg – 1 comprimé une fois par jour pendant 3 jours consécutifs

    21-30 kg – 2 comprimés une fois par jour pendant 3 jours consécutifs

    31-40 kg – 3 comprimés une fois par jour pendant 3 jours consécutifs

    Plus de 40 kg – Même dose que chez l’adulte

    Médicament déconseillé pour le traitement du paludisme chez les enfants d’un poids inférieur à 11 kg.

    Pour les enfants qui pèsent moins de 11 kg, consultez votre médecin. Il est possible qu’il existe dans votre pays un autre type de comprimés destiné aux enfants et contenant moins d’atovaquone et de chlorhydrate de proguanil.

    Mode d’administration

    Prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN au cours d’un repas ou avec une boisson lactée, si possible.

    Prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN à heure fixe chaque jour.

    Si vous êtes malade (vomissements) :

    Pour prévenir le paludisme :

    · Si vous vomissez dans l'heure qui suit la prise d'ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN, prenez immédiatement une nouvelle dose.

    · Il est important de prendre la totalité du traitement par ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN. Si vous avez besoin de comprimés supplémentaires en raison des vomissements, vous pouvez avoir besoin d'une nouvelle ordonnance

    · Si vous avez vomi, il est particulièrement important d'utiliser une protection supplémentaire, par exemple un répulsif ou une moustiquaire. ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN peut ne pas être aussi efficace, car la quantité absorbée sera diminuée.

    En traitement du paludisme :

    Si vous vomissez ou avez une diarrhée, avertissez-en votre médecin car vous aurez besoin régulièrement d’examens sanguins. ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN ne sera pas aussi efficace, car la quantité absorbée sera diminuée. Les examens vérifieront si le parasite a disparu de votre sang.

    Si vous avez pris plus de ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Montrez-leur si possible l’emballage d’ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN.

    Si vous oubliez de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    Il est très important de prendre la totalité du traitement par ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN. Si vous oubliez de prendre une dose, ne vous inquiétez pas. Prenez la dose suivante dès que vous vous apercevez de votre oubli. Continuez ensuite le traitement comme avant.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser celle que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé

    N’arrêtez pas de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN sans avis médical.

    Continuez de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN pendant 7 jours après votre retour dans une zone sans paludisme. Suivez le traitement complet par ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN pour bénéficier d’une protection maximale. Un arrêt prématuré vous expose au risque de contracter le paludisme car il faut 7 jours pour garantir que tous les parasites susceptibles de se trouver dans votre sang à la suite d’une piqûre par un moustique infecté sont tués.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Soyez attentif aux réactions sévères suivantes. Elles sont survenues chez un petit nombre de personnes, mais leur fréquence exacte n’est pas connue.

    Réactions allergiques sévères – Leurs signes sont les suivants :

    · Éruption cutanée et démangeaisons.

    · Apparition soudaine de sifflement respiratoire, oppression thoracique, sensation de boule dans la gorge ou difficultés respiratoires ou une pression artérielle basse.

    · Gonflement des paupières, du visage, des lèvres, de la langue ou d’autres parties du corps.

    Contactez immédiatement un médecin si vous ressentez l’un de ces symptômes et arrêtez immédiatement de prendre ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN.

    Réactions cutanées sévères

    · Éruption cutanée pouvant entraîner l’apparition de vésicules et avoir l’aspect de petites cocardes (une tache centrale foncée entourée d’une zone plus pâle, avec un anneau foncé autour du bord) (érythème polymorphe)

    · Éruption cutanée sévère généralisée avec formation de vésicules et d'un décollement de la peau, se produisant particulièrement autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson)

    Si vous constatez l’un de ces symptômes, contactez un médecin de toute urgence.

    La plupart des autres effets indésirables ont été de faible intensité et transitoires.

    Effets indésirables très fréquents (pouvant survenir chez plus d’un sujet sur 10) :

    · Maux de tête

    · Nausées et vomissements

    · Douleurs abdominales

    · Diarrhées

    Effets indésirables fréquents (pouvant survenir jusqu’à 1 sujet sur 10) :

    · Sensations vertigineuses

    · Troubles du sommeil (insomnies)

    · Rêves anormaux

    · Dépression

    · Perte d’appétit

    · Fièvre

    · Éruption cutanée, éventuellement démangeaisons.

    · Toux

    Effets indésirables fréquents, pouvant être révélés par une analyse de sang :

    · Diminution du nombre des globules rouges (anémie) pouvant entraîner une fatigue, des maux de tête et un essoufflement.

    · Diminution du nombre des globules blancs (neutropénie) qui peut vous rendre plus sensible aux infections.

    · Faible taux de sodium sanguin (hyponatrémie).

    · Augmentation des enzymes hépatiques.

    Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :

    · Anxiété.

    · Perception anormale des battements cardiaques (palpitations).

    · Gonflement et rougeur de la bouche.

    · Chute des cheveux.

    Effets indésirables peu fréquents pouvant être révélés par une analyse de sang :

    · Augmentation de l’amylase (enzyme produite par le pancréas).

    Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000) :

    · voir ou entendre des choses qui n’existent pas (hallucinations).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    D’autres effets indésirables se sont produits chez un petit nombre de patients, mais leur fréquence exacte n’est pas connue.

    · Inflammation du foie (hépatite).

    · Blocage des voies biliaires (cholestase).

    · Augmentation du rythme cardiaque (tachycardie).

    · Inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite) qui peuvent apparaître sous forme de taches surélevées rouges à violettes sur la peau, ou sur d’autres parties du corps.

    · Crises convulsives.

    · Attaques de panique, pleurs.

    · Cauchemars.

    · Trouble mental sévère dans lequel la personne perd contact avec la réalité et est incapable de penser ou juger clairement.

    · Ulcérations buccales.

    · Vésicules.

    · Desquamation cutanée.

    · Sensibilité accrue de la peau au soleil.

    Autres effets indésirables pouvant être révélés par une analyse de sang :

    Chez les sujets atteints d’insuffisance rénale sévère, diminution de tous les types de cellules sanguines (pancytopénie).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage ou les blisters après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver dans l’emballage extérieur d'origine à l’abri de l’humidité.

    Plaquettes thermoformées (PVC-aluminium) uniquement : A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont l’atovaquone et le chlorhydrate de proguanil.

    Chaque comprimé pelliculé contient 250 mg d'atovaquone et 100 mg de chlorhydrate de proguanil.

    · Les autres composants sont :

    Noyau

    Cellulose microcristalline, povidone (K-30), crospovidone Type A, poloxamer 188, stéarate de magnésium.

    Pelliculage

    OPADRY II OY-LS-28908 : Dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, macrogol 4000, hypromellose 15cP (E464), hypromellose 50cP (E464), hypromellose 3cP (E464).

    OPADRY II OY-LS-37200 : Dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, macrogol 4000, hypromellose 15cP (E464), hypromellose 50cP (E464), hypromellose 3cP (E464), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172).

    Qu’est-ce que ATOVAQUONE/PROGUANIL MYLAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé rond, biconvexe, de couleur beige clair, portant la mention « A-P » gravée au-dessus d’un « 2 » sur une face et un « M » gravé sur l’autre face.

    Boîte de 12, 24, 30, 36 ou 48 comprimés sous plaquette en (PVC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium) ou (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Boîte de 12x1, 24x1, 30x1, 36x1 ou 48x1 comprimé sous plaquette unitaire prédécoupée en (PVC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium) ou (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S.

    117, ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    MCDERMOTT LABORATORIES LIMITED TRADING AS GERARD LABORATORIES

    35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE, GRANGE ROAD, DUBLIN 13

    IRLANDE

    OU

    MYLAN HUNGARY KFT

    MYLAN UTCA 1

    KOMAROM 2900,

    HONGRIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).