ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 30/09/2016
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | ATÉNOLOL | 762 | 50 mg | SA |
Gélule | NIFÉDIPINE | 842 | 20 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 gélule(s)
- Code CIP7 : 3006367
- Code CIP3 : 3400930063675
- Prix : 6,97 €
- Date de commercialisation : 05/03/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 90 gélule(s)
- Code CIP7 : 3006371
- Code CIP3 : 3400930063712
- Prix : 19,63 €
- Date de commercialisation : 05/03/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 07/06/2021
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aténolol............................................................................................................................ 50,00 mg
Comprimé de nifédipine
Nifédipine.......................................................................................................................... 20,00 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : 10 mg de lactose monohydraté pour une gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à tête violette et corps rose remplie d'une poudre granuleuse blanche et d'un comprimé pelliculé rouge.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Une gélule par jour.
Plus rarement, si le contrôle tensionnel est insuffisant, la posologie pourra être augmentée à 1 gélule deux fois par jour.
Population pédiatrique
Sans objet.
Mode d’administration
Voie orale.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas :
· d’hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· d’asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères,
· d’insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· de syndromes coronaires aigus datant de moins de 1 mois (infarctus du myocarde avec ou sans sus-décalage du segment ST et angor instable),
· de choc cardiogénique,
· de blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
· de sténose aortique sévère (voir rubrique 4.4),
· d’angor de Prinzmétal (dans les formes pures et en monothérapie),
· de maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· de bradycardie (< 45 - 50 battements par minute),
· de phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dans leurs formes sévères,
· de phéochromocytome non traité,
· d’hypotension,
· d’acidose métabolique,
· d’altération sévère de la fonction rénale, DFG < 30 ml/min,
· d’insuffisance hépatique sévère,
· d’antécédent de réaction anaphylactique,
· de traitement par diltiazem (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament est généralement déconseillé :
· en cas d'association au dantrolène (perfusion), à la ciclosporine, au vérapamil et au fingolimod (voir rubrique 4.5),
· pendant la grossesse ou l'allaitement (voir rubrique 4.6).
Précautions d'emploi
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
LIEES A L'ATENOLOL
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les patients atteints de maladie bronchospastique ne doivent généralement pas recevoir de bêtabloquants en raison de la résistance accrue des voies aériennes. L’aténolol est un bêtabloquant bêta‑1 sélectif, mais cette sélectivité n’est pas absolue.
La posologie la plus faible possible d’ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN doit donc être utilisée et la plus grande prudence s’impose.
Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise le traitement par ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN doit être interrompu et un bronchodilatateur peut être administré si nécessaire.
Insuffisance cardiaque
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN ne doit pas être administré dans l'insuffisance cardiaque (l'administration progressive des doses n'étant pas possible).
Bradycardie
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN réduira la fréquence cardiaque. Cet effet est toutefois contré par les propriétés de la nifédipine.
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50 - 55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée. Cet effet est cependant contré par les propriétés de la nifédipine contenue dans ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré. Cet effet est cependant contré par les propriétés de la nifédipine contenue dans ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN.
Angor de Prinzmétal
Les bêtabloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmétal. L'utilisation d'un bêtabloquant cardio-sélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêtabloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, en dehors des cas sévères (voir rubrique 4.3), il convient de privilégier un bêtabloquant cardio-sélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. Chez ces patients, ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN doit être administré uniquement après blocage des récepteurs alpha.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisant rénal
En cas d'insuffisance rénale, (en dehors des situations sévères (voir rubrique 4.3)), il convient d'adapter la posologie à l'état de la fonction rénale: en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50 - 55 battements/min au repos).
Sujet diabétique
L’aténolol doit être utilisé avec prudence chez les diabétiques sujets à des épisodes fréquents d’hypoglycémie.
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Il conviendra d’être prudent en cas d’utilisation d’anesthésiques avec ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN.
Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. L’anesthésiste doit être informé que le patient est traité par un bêtabloquant et le choix de l’anesthésique doit se porter sur un agent ayant l’activité inotrope négative la plus faible possible.
Il est préférable d’éviter les anesthésiques responsables d’une dépression myocardique.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
· chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêtabloquants ;
· en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées ;
· le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêtabloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
LIEES A LA NIFEDIPINE
La prudence est recommandée chez les patients dans des conditions hémodynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionnement systolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).
La nifédipine n'affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, par référence aux autres antagonistes calciques, la prudence s'impose en cas de dysfonctionnement sinusal et d'anomalie de la conduction.
Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit être administrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.
En cas de constipation sévère, il est conseillé d'administrer des lubrifiants pour éviter l'aggravation excessive de la constipation.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
Diltiazem
Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.
Associations déconseillées
Ciclosporine
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies. Utiliser une autre dihydropyridine.
Dantrolène
Avec le dantrolène administré par perfusion : chez l'animal des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.
L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant et après son arrêt.
Idélalisib
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, à type d’hypotension orthostatique, notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’antagoniste calcique pendant le traitement par l’idélalisib et après son arrêt.
Cimétidine
Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800 mg/j : augmentation de l'effet hypotenseur de la nifédipine par inhibition de son métabolisme hépatique par la cimétidine. Surveillance clinique accrue : adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé. Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
Bêtabloquants (Sauf Esmolol)
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines plus ou moins marqué et susceptibles de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
LIEES A L’ATENOLOL
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe IA, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de la digoxine, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
Associations déconseillées
Diltiazem
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique. Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
Antihypertenseurs centraux
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
Insuline, glinides et sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie. Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'auto‑surveillance glycémique.
Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption de ces substances.
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
Dipyridamole
Avec le dipyridamole par voie injectable : majoration de l'effet antihypertenseur.
Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
LIEES A LA NIFEDIPINE ET A L’ATENOLOL
Associations à prendre en compte
Alpha-bloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (alfuzosine, alimémazine, alizapride, amantadine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine, aripiprazole, avanafil, baclofène, bromocriptine, chlorpromazine, clomipramine, clozapine, cyamémazine, dinitrate d'isosorbide, dosulépine, doxazosine, doxépine, dropéridol, entacapone, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, imipramine, isosorbide, lévodopa, lévomépromazine, lisuride, loxapine, maprotiline, métopimazine, molsidomine, nicorandil, olanzapine, oxomémazine, palipéridone, penfluridol, pergolide, pimozide, pipampérone, pipotiazine, piribédil, pramipexole, prazosine, prométhazine, propériciazine, quétiapine, rasagiline, riociguat, rispéridone, ropinirole, sélégiline, sildénafil, silodosine, sulpiride, tadalafil, tamsulosine, térazosine, tiapride, tolcapone, trimipramine, trinitrine, vardénafil, vortioxétine, zuclopenthixol)
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L’utilisation d’ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN doit être évitée par mesure de précaution au cours du premier trimestre de la grossesse et peut être envisageable si nécessaire aux second et troisième trimestres de la grossesse.
En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né pendant les 3 à 5 premiers jours de vie est recommandée.
ATENOLOL
Les études chez l’animal ont montré une absence de tératogénicité et d’autres effets délétères pour le fœtus après usage d’aténolol à doses thérapeutiques.
Chez l’Homme, aucun effet tératogène n’a été observé et aucune malformation n’a été rapportée dans les études prospectives menées chez les bêtabloquants.
Chez le nouveau-né de mère traitée par aténolol l’action bêtabloquante peut persister plusieurs jours après la naissance, avec les signes cliniques suivants : bradycardie, détresse respiratoire ou hypoglycémie, mais le plus souvent la persistance de l’effet n’est cliniquement pas visible. Cependant, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9) peut survenir par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation. Dans ce cas, les solutés de remplissage doivent être évités (risque d'OAP).
NIFEDIPINE
Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence le potentiel reprotoxique de la nifédipine mais l’analyse d’un nombre limité de grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier.
Au 2ème et 3ème trimestre de la grossesse, les données sont nombreuses et rassurantes.
Des cas d’œdème pulmonaire aigu ont été observés avec les inhibiteurs calciques, dont la nifédipine, utilisés comme agents tocolytiques pendant la grossesse (voir rubrique 4.8), en particulier en cas de grossesse multiple (jumeaux ou plus), avec la voie intraveineuse et/ou l’utilisation concomitante d’agonistes des récepteurs bêta-2 adrénergiques.
Allaitement
L’utilisation d’ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN au cours de l’allaitement doit s’accompagner d’une attention particulière.
ATENOLOL
Les concentrations en aténolol dans le lait maternel sont trois fois plus importantes que dans le sang. Au cours de l’allaitement, seuls des faibles niveaux d’aténolol ont été retrouvés chez l’enfant. Néanmoins, l’apparition de propriétés bêtabloquantes chez l’enfant ne peut être exclue.
NIFEDIPINE
Le passage de la nifédipine dans le lait maternel est très faible.
Fertilité
Des anomalies réversibles de la réaction acrosomique des spermatozoïdes pouvant entraîner une altération de la fécondation ont été rapportées chez quelques patients sous antagonistes calciques.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Il est peu probable que l’utilisation d’ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN ait une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, il doit être pris en considération que des sensations vertigineuses ou de la fatigue peuvent survenir.
Les effets indésirables suivants, mentionnés par classe de systèmes d'organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000).
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Effet indésirable
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
Thrombopénie*
Fréquence indéterminée
Agranulocytose**, leucopénie**, purpura
Affections du système immunitaire
Peu fréquent
Réaction allergique**, œdème allergique (y compris œdème laryngé)**
Fréquence indéterminée
Réaction anaphylactique/anaphylactoïde**
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
Hypoglycémie*
Fréquence indéterminée
Hyperglycémie**
Affections psychiatriques
Peu fréquent
Troubles du sommeil du type de ceux observés avec d'autres bêtabloquants*, réactions d'anxiété**, troubles du sommeil**
Rare
Modifications de l'humeur (y compris dépression)*, cauchemars*, confusion*, psychoses et hallucinations*
Affections du système nerveux
Fréquent
Céphalées**
Peu fréquent
Vertige**, migraine**, sensations vertigineuses**, tremblement**, syncope**
Rare
Sensations vertigineuses*, céphalées*, paresthésie*,
Par-/dysesthésie**
Fréquence indéterminée
Hypoesthésie**, somnolence**, sensations vertigineuses, céphalées
Affections oculaires
Peu fréquent
Troubles de la vision**
Rare
Sécheresse oculaire*, troubles de la vision*
Fréquence indéterminée
Douleur oculaire**
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie*
Peu fréquent
Tachycardie**, palpitations**
Rare
Insuffisance cardiaque*, ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire* ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant*, détérioration d'une insuffisance cardiaque*, aggravation d'un bloc conductif cardiaque*
Fréquence indéterminée
Douleurs thoraciques (angine de poitrine)**, bouffées congestives, œdème
Affections vasculaires
Fréquent
Refroidissement des extrémités*, vasodilatation**
Peu fréquent
Hypotension**
Rare
Hypotension posturale pouvant être associée à une syncope*, aggravation d'une claudication intermittente existante chez des patients sujets au phénomène de Raynaud*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent
Epistaxis**, congestion nasale**
Rare
Bronchospasme possible chez des patients avec un asthme bronchique ou un antécédent de manifestations asthmatiques*
Fréquence indéterminée
Dyspnée**, œdème pulmonaire (des cas ont été signalés lors d’une utilisation comme tocolytique pendant la grossesse (voir rubrique 4.6)**
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Troubles gastro-intestinaux*, constipation**
Peu fréquent
Douleurs gastro-intestinales et abdominales**, nausées**, dyspepsie**, flatulence**, sécheresse de la bouche**
Rare
Hyperplasie gingivale**, sécheresse de la bouche*
Fréquence indéterminée
Vomissements**, insuffisance du sphincter pylorien**, constipation*, troubles gastro-intestinaux
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Elévations transitoires des enzymes hépatiques**
Rare
Toxicité hépatique, y compris hépatite et cholestase intra-hépatique*
Fréquence indéterminée
Ictère**
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Angiœdème**, érythème**
Rare
Alopécie*, réaction cutanée psoriasiforme*, exacerbation d'un psoriasis*, éruptions cutanées*, prurit**, urticaire**, rash**
Fréquence indéterminée
Nécrose épidermique toxique**, réaction photo-allergique**, purpura palpable**, dermatite exfoliatrice**
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Peu fréquent
Crampes musculaires**, tuméfaction articulaire**
Fréquence indéterminée
Arthralgie**, myalgie**, syndrome de type lupus
Affections rénales
Peu fréquent
Polyurie**, dysurie**
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent
Dysfonction érectile**
Rare
Impuissance*
Fréquence indéterminée
Impuissance
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fatigue*, sensation de malaise**, œdème**
Peu fréquent
Douleurs non spécifiques**, frissons**
Investigations
Peu fréquent
Elévations des taux de transaminases*
Très rare
Une augmentation des AAN (anticorps antinucléaires) a été observée, dont la pertinence clinique n'est toutefois pas élucidée*
* Fréquence rapportée pour le composant individuel aténolol
** Fréquence rapportée pour le composant individuel nifédipine
Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La toxicité de chacun des deux composants est potentialisée par l'autre composant.
La toxicité de la nifédipine varie d'un individu à l'autre. Le risque d'effets sévères en présence d'un surdosage simultané en bêtabloquant doit toutefois être souligné. L'aténolol a été associé à une légère intoxication chez l'adulte à des doses de 300 à 350 mg et à une intoxication modérée à sévère chez un enfant de 15 ans à la dose de 500 mg.
Symptômes
Compte tenu des propriétés liées à la formulation à libération prolongée, les symptômes de l'intoxication par l'association de nifédipine et d'aténolol peuvent apparaître 12 à 18 heures après la prise et des effets sévères peuvent apparaître après plusieurs jours.
Les effets circulatoires sont les principaux risques liés aux affections suivantes : insuffisance cardiaque, y compris œdème pulmonaire et choc, bradyarythmie et tachyarythmie (y compris asystoles et fibrillation ventriculaire), troubles de la conduction cardiaque tels que dissociations AV et blocs AV, hypotension.
Effets neurologiques
Diminution de la conscience, convulsions, coma, céphalées, bouffées vasomotrices avec hypothermie.
Des effets métaboliques et respiratoires ont été observés :
Bronchospasme, dyspnée avec œdème pulmonaire non cardiogénique, SDRA, acidose, hypokaliémie, hyperglycémie, hypocalcémie, altération de la fonction rénale, rhabdomyolyse, nausées et vomissements.
Traitement
Lavage gastrique pouvant également être justifié tardivement après la prise (agglutination des comprimés à libération prolongée : envisager une gastroscopie). Envisager l'administration de charbon activé. Administrer de l'atropine avant le lavage gastrique afin de contrer les risques de stimulation vagale. Envisager le recours à une hémodialyse et une plasmaphérèse (nifédipine).
Surveiller l'état du patient, y compris son rythme cardiaque. Envisager la mise sous ventilation mécanique.
Corriger les troubles de l'équilibre acido-basique et les désordres électrolytiques.
Les bradyarythmies peuvent être traitées par l'atropine (des doses répétées peuvent être nécessaires). En cas de bradyarythmies plus sévères, recourir sans tarder à une stimulation cardiaque.
En cas de défaillance circulatoire, surveiller les paramètres hémodynamiques pour guider le traitement et l'administration de liquides de substitution. Un traitement vasoconstricteur par noradrénaline ou phényléphrine peut être instauré.En l'absence de réponse aux mesures ci-dessus, administrer du glucagon, éventuellement suivi d'un inhibiteur des phosphodiestérases (milrinone) ou de dobutamine. Une perfusion d'insuline-glucose peut aussi être utilisée. Une augmentation de la dose des médicaments sympathomimétiques sera probablement nécessaire pour contrer les effets bêtabloquants :
· le bronchospasme peut habituellement être inversé par des bronchodilatateurs ;
· des mesures de réanimation prolongée, sur plusieurs heures, peuvent être nécessaires ;
· les convulsions peuvent être traitées par benzodiazépines.
Traitement symptomatique.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
· glucagon ;
· hospitalisation en soins intensifs ;
· isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L'aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
· activité bêtabloquante bêta 1 cardiosélective ;
· effet anti-arythmique ;
· absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration et la diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.
Le calcium joue un rôle sur l'activation du couplage excitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, la nifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistances artériolaires et le niveau de pression artérielle.
Cette vasodilatation s'accompagne :
· d'une augmentation du diamètre artériel ;
· d'une préservation, voire d'une augmentation des flux sanguins périphériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral) ;
· d'une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).
En administration chronique :
· il n'a pas été observé de variation nette du système rénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitement prolongé; ces éléments sont en faveur d'une absence de rétention hydrosodée ;
· l'accélération de la fréquence cardiaque n'est pas observée ;
· en administration aiguë la réduction de pression artérielle est liée au niveau du taux plasmatique de nifédipine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Biodisponibilité d'environ 50 %, avec une très faible variabilité inter-individuelle.
La demi-vie d'élimination est de 9 heures mais l'activité antihypertensive couvre le nycthémère.
Le volume de distribution est d'environ 75 l/1,73 m² et la clairance rénale est de 100 ml/min/1,73 m².
La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
L'aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). La fraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce qui nécessite un ajustement posologique chez l'insuffisant rénal (voir rubriques 4.4 « Précautions d'emploi » et 4.2 « Posologie »).
L'aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon (concentrations supérieures de 50 % à celle du sang maternel).
L'aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentration trois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.
LIEES A LA NIFEDIPINE
Dans sa forme L.P. la nifédipine se trouve sous forme microcristalline à vitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de la forme à libération immédiate.
Après administration orale, la nifédipine est presque entièrement absorbée (95 %). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heures après l'administration.
Un écrêtement du pic de la concentration et un ralentissement de l'élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont la conséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparente d'élimination de la forme LP varie de 6 à 11 h.
La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie orale est d'environ 50 % en raison d'un effet de premier passage hépatique. La prise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuer l'absorption.
La fixation protéique est de 90 à 95 %.
Chez l'homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée au niveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.
80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % de cette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures; 15 % environ sont éliminés par les fèces.
Il n'y a donc pas d'accumulation de la molécule dans l'organisme après prise répétée de la forme LP.
La nifédipine n'est pas dialysable.
5.3. Données de sécurité préclinique
Cellulose microcristalline, amidon de maïs, lactose monohydraté, polysorbate 80, stéarate de magnésium.
Composition de l'opadry 03B550008 : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, oxyde de fer rouge (E172).
Granulés d’aténolol :
Carbonate de magnésium lourd, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, gélatine.
Enveloppe de la gélule
Tête : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), bleu brillant (E133).
Corps : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 28, 30, 50, 84, 90 et 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 636 6 8 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 636 7 5 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 636 9 9 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 637 0 5 : 84 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 637 1 2 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
· 34009 300 637 2 9 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 07/06/2021
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
Aténolol/nifédipine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule ?
3. Comment prendre ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : bêtabloquants sélectifs et autres antihypertenseurs - code ATC : C07FB03.
Ce médicament est une association d'un bêtabloquant et d'un antagoniste du calcium.
Il est préconisé dans l'hypertension artérielle.
Ne prenez jamais ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule :
· si vous êtes allergique à l’aténolol, à la nifédipine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· en cas d'asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères (formes sévères d'asthme et de maladie des bronches et des poumons avec encombrement) ;
· en cas d'insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement (défaillance des fonctions du cœur non contrôlées par le traitement) ;
· en cas de choc cardiogénique (choc d'origine cardiaque) ;
· en cas de bloc auriculo-ventriculaire des second et troisième degrés non appareillés (certains cas de troubles de la conduction cardiaque en l’absence de stimulateur cardiaque) ;
· en cas de sténose aortique sévère (maladie des valves du cœur) ;
· en cas de syndrome coronaire aigu datant de moins de 1 mois (infarctus du myocarde (crise cardiaque)) ;
· en cas d'angor instable (angine de poitrine non stable) ;
· en cas d'angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie) (variété de crises d'angine de poitrine) ;
· en cas de maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire) (forme de ralentissement du rythme cardiaque) ;
· en cas de bradycardie importante (< 45 - 50 battements par minute) (ralentissement du rythme cardiaque) ;
· en cas de phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères (troubles circulatoires des doigts avec engourdissements et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères) ;
· en cas de phéochromocytome non traité (excroissance de la glande médullosurrénale sécrétant des substances provoquant une hypertension artérielle sévère) ;
· en cas d'hypotension (diminution de la pression artérielle) ;
· en cas d'acidose métabolique (excès de production d’acidité ou défaut d’élimination de cette acidité par les reins) ;
· en cas de maladie grave des reins (insuffisance rénale sévère) ;
· en cas de maladie grave du foie (insuffisance hépatique sévère) ;
· en cas d'antécédent de réaction anaphylactique (antécédent de réaction allergique sévère) ;
· en cas d'association au diltiazem.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule.
Mises en garde spéciales
NE JAMAIS INTERROMPRE BRUTALEMENT LE TRAITEMENT SANS AVIS DE VOTRE MEDECIN, tout particulièrement si vous souffrez d’angine de poitrine ou de cardiopathie ischémique (maladies cardiaques) car l’arrêt brutal peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou la mort.
Précautions d'emploi
Prévenir votre médecin en cas de :
· grossesse, allaitement ;
· asthme et bronchopneumopathie chronique obstructive ;
· diabète ;
· insuffisance rénale (maladie touchant les reins) ;
· certaines maladies des artères (syndrome de Raynaud) ;
· certaines maladies cardiaques (insuffisance cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire, angor de Prinzmetal, cardiopathie ischémique, bradycardie) ;
· hyperthyroïdie (troubles de la thyroïde) ;
· phéochromocytome (tumeur bénigne de la glande surrénale) ;
· psoriasis (maladie de peau) ;
· allergie en particulier aux produits de contraste iodés, ou aux traitements désensibilisants ;
· constipation.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale (avec anesthésie), avertissez l'anesthésiste que vous prenez ce médicament.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
AFIN D'EVITER D'EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, et notamment avec le diltiazem, la ciclosporine, le dantrolène, le fingolimod et le vérapamil, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
La découverte d'une grossesse alors que vous preniez ce médicament nécessite de modifier votre traitement antihypertenseur. Prévenez le médecin chargé de surveiller votre grossesse, il vous conseillera un traitement plus adapté.
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN est déconseillé durant la grossesse.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il convient de ne pas l'utiliser pendant l'allaitement.
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN est déconseillé durant l’allaitement.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule contient du lactose et du sodium.
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
La dose habituelle est d'une gélule par jour.
Mode et voie d'administration
Voie orale.
Les gélules doivent être avalées avec une boisson.
Fréquence d'administration
DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.
Durée du traitement
DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.
Si vous avez pris plus de ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou l’hôpital.
Si vous oubliez de prendre ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
Si vous arrêtez de prendre ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
Sans objet.
La fréquence des effets indésirables possibles listés ci-dessous est définie selon les conventions suivantes :
· très fréquent (concerne plus d’1 utilisateur sur 10),
· fréquent (concerne 1 à 10 utilisateurs sur 100),
· peu fréquent (concerne 1 à 10 utilisateurs sur 1 000),
· rare (concerne 1 à 10 utilisateurs sur 10000),
· très rare (concerne moins d’1 utilisateur sur 10 000),
· indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Effets indésirables fréquents :
· des maux de tête (céphalées),
· des ralentissements du rythme cardiaque (bradycardie),
· des refroidissements des extrémités,
· une augmentation du calibre des vaisseaux sanguins (vasodilatation),
· des troubles gastro-intestinaux (y compris diarrhée, nausées, vomissements),
· la constipation,
· une fatigue,
· une sensation d’être malade,
· un gonflement constitué d'eau dans une partie du corps (œdème).
Effets indésirables peu fréquents :
· des réactions allergiques (notamment un gonflement d’origine allergique y compris au niveau du larynx),
· des troubles du sommeil,
· des angoisses,
· des sensations vertigineuses (vertiges, syncope),
· des migraines,
· des tremblements,
· des troubles de la vision,
· des battements du cœur plus rapides, plus forts ou irréguliers (tachycardie, palpitations),
· une baisse de la pression artérielle (hypotension),
· des saignements de nez,
· une congestion nasale (nez bouché),
· des douleurs abdominales (maux de ventre),
· une douleur dans la région supérieure de l'abdomen (dyspepsie),
· des nausées,
· des ballonnements (flatulences),
· une sécheresse de la bouche,
· une augmentation de la pression au niveau de vaisseaux sanguins (angiœdème),
· une rougeur de la peau (érythème),
· des crampes musculaires,
· des gonflements des articulations,
· des urines abondantes (polyurie),
· une difficulté à uriner (dysurie),
· une impuissance,
· des douleurs non spécifiées,
· des frissons,
· une élévation du taux de certains enzymes du foie (transaminases).
Effets indésirables rares :
· une diminution du nombre de plaquettes sanguines (thrombocytopénie),
· une quantité insuffisante de sucre dans le sang (hypoglycémie),
· une altération de l’humeur (incluant la dépression),
· des cauchemars,
· une confusion,
· des troubles psychiques (psychoses et hallucinations),
· des sensations de vertiges,
· des sensations anormales du toucher comme des fourmillements (paresthésie),
· une exagération de la sensibilité (dysesthésie),
· une sécheresse des yeux,
· une détérioration ou une aggravation d’une maladie du cœur (insuffisance cardiaque),
· une chute de la pression artérielle (hypotension orthostatique qui peut être associé à une syncope),
· une difficulté à marcher pouvant être aggravée chez une personne qui boitait déjà et chez les patients atteints de la maladie de Raynaud (des problèmes de circulation du sang au niveau des doigts avec des engourdissements chez certains patients),
· une contraction des bronches rendant la respiration difficile (bronchospasme) chez les patients asthmatiques ou ayant des antécédents d’asthme,
· des inflammations des gencives,
· une toxicité du foie, y compris une jaunisse et une diminution de la sécrétion de bile (cholestase intra hépatique),
· une chute de cheveux,
· des démangeaisons (prurit), des plaques rouges qui démangent (urticaire) et diverses réactions de la peau avec la formation de plaques ressemblant au psoriasis,
· recrudescence d’un psoriasis.
Effets indésirables très rares :
· une augmentation d’anticorps (anticorps antinucléaires) dans le sang.
Effets indésirables de fréquence indéterminée :
· une absence ou diminution importante du taux de certains globules blancs dans le sang,
· une diminution du nombre des globules blancs dans le sang,
· une apparition de taches pourpres sur la peau (purpura),
· une réaction allergique comme des rougeurs, accélération du rythme cardiaque (choc anaphylactique ou anaphylactoïde),
· une quantité élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie),
· un syndrome de type lupus (une maladie où le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent principalement la peau et les articulations),
· des somnolences,
· une diminution de la perception sensitive (hypoesthésie),
· des douleurs oculaires,
· des douleurs thoraciques (angine de poitrine),
· des rougeurs du visage (bouffées congestives),
· des difficultés pour respirer (dyspnée),
· des régurgitations (reflux gastroœsophagien),
· des réactions cutanées (nécrose épidermique toxique, photosensibilité (réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV), purpura palpable, dermatite exfoliative,
· des douleurs articulaires (arthralgie, myalgie),
· essoufflement.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.
Ce que contient ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule
· Les substances actives sont :
Granulé d'aténolol
Aténolol............................................................................................................................ 50,00 mg
Comprimé de nifédipine
Nifédipine.......................................................................................................................... 20,00 mg
Pour une gélule.
· Les autres composants sont :
Comprimé de nifédipine
Cellulose microcristalline, amidon de maïs, lactose monohydraté, polysorbate 80, stéarate de magnésium.
Composition de l'opadry 03B550008 : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, oxyde de fer rouge (E172).
Granulés d'aténolol
Carbonate de magnésium lourd, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurylsulfate de sodium, gélatine.
Enveloppe de la gélule :
Tête : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), bleu brillant (E133).
Corps : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127).
Qu’est-ce que ATENOLOL/NIFEDIPINE MYLAN 50 mg/20 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de gélule. Gélule à tête violette et corps rose remplie d'une poudre granuleuse blanche et d'un comprimé pelliculé rouge.
Boîte de 28, 30, 50, 84, 90 et 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN SAS
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Avda DE MADRID, 94
28802 ALCALA DE HENARES, MADRID
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).