ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé orodispersible
- Date de commercialisation : 09/02/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | ARIPIPRAZOLE | 96835 | 15 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
28 plaquette(s) pelables polyamide aluminium PVC-Aluminium papier polytéréphtalate (PET) de 1 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3014976
- Code CIP3 : 3400930149768
- Prix : 17,42 €
- Date de commercialisation : 09/01/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé orodispersible à 15 mg contient 15 mg d’aripiprazole.
Excipients à effet notoire : 3 mg d’aspartam (E951), 0,57 mg de saccharose et 0,01 mg de caramel au sulfite d’ammonium (E150d) par comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé orodispersible (comprimé).
Comprimé jaune clair, rond, lisse, de 8 mm de diamètre approximativement.
4.1. Indications thérapeutiques
ARIPIPRAZOLE MYLAN est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I et dans la prévention de récidives d’épisodes maniaques chez l'adulte ayant présenté des épisodes à prédominance maniaque et pour qui les épisodes maniaques ont répondu à un traitement par aripiprazole (voir rubrique 5.1).
ARIPIPRAZOLE MYLAN est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères des troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus pour une durée allant jusqu’à 12 semaines (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes
Schizophrénie : la posologie initiale recommandée d’ARIPIPRAZOLE MYLAN est de 10 mg/jour ou 15 mg/jour avec une posologie d’entretien de 15 mg/jour, en une seule prise, pendant ou en dehors des repas. ARIPIPRAZOLE MYLAN est efficace dans un intervalle de doses allant de 10 mg/jour à 30 mg/jour. Une augmentation de l'efficacité pour des doses supérieures à la dose quotidienne recommandée de 15 mg n'a pas été démontrée. Toutefois, certains patients peuvent bénéficier d'une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I : la posologie initiale recommandée pour ARIPIPRAZOLE MYLAN est de 15 mg une fois par jour pendant ou en dehors des repas, en monothérapie ou en association (voir rubrique 5.1). Certains patients peuvent recevoir une dose plus élevée. La dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 30 mg.
Prévention des récidives des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I : pour la prévention des récidives d’épisodes maniaques chez des patients traités par aripiprazole en monothérapie ou en association, le traitement sera maintenu à la même dose. La posologie quotidienne peut être adaptée, une réduction de dose pourra être considérée en fonction de l’état clinique du patient.
Population pédiatrique
La schizophrénie chez l'adolescent âgé de 15 ans ou plus : la dose recommandée d’ARIPIPRAZOLE MYLAN est de 10 mg/jour administrés en une seule prise pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant ARIPIPRAZOLE MYLAN solution buvable 1 mg/mL) pendant deux jours, titrée à 5 mg pendant deux jours supplémentaires afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. Selon les cas, les augmentations posologiques suivantes sont administrées par tranches de 5 mg, sans dépasser la posologie quotidienne maximale de 30 mg (voir rubrique 5.1). ARIPIPRAZOLE MYLAN est efficace entre 10 mg/jour à 30 mg/jour. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée, même si chaque patient peut avoir un bénéfice à une dose plus élevée.
L'utilisation d’ARIPIPRAZOLE MYLAN n'est pas recommandée chez les patients schizophrènes de moins de 15 ans car les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité sont insuffisantes (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans ou plus : la dose recommandée d’ARIPIPRAZOLE MYLAN est de 10 mg/jour administrés en une seule prise pendant ou en dehors des repas. Le traitement s'initie à la dose de 2 mg (en utilisant ARIPIPRAZOLE MYLAN solution buvable 1 mg/mL) pendant 2 jours, titrée à 5 mg pendant 2 jours supplémentaires afin d'atteindre la posologie quotidienne recommandée de 10 mg. La durée du traitement doit être aussi courte que nécessaire afin de contrôler les symptômes et ne doit pas dépasser 12 semaines. Une efficacité accrue à des doses supérieures à la dose quotidienne de 10 mg n'a pas été démontrée et une dose quotidienne de 30 mg a été associée à une augmentation substantielle de l'incidence des effets indésirables significatifs incluant les symptômes extrapyramidaux (SEP), la fatigue et la prise de poids (voir rubrique 4.8). Par conséquent, des doses supérieures à 10 mg/jour doivent être utilisées pour des cas exceptionnels et associées à une surveillance clinique étroite (voir rubriques 4.4, 4.8 et 5.1). Les patients plus jeunes présentent un risque plus élevé de développer des événements indésirables associés à l'aripiprazole. Par conséquent, l'utilisation d’ARIPIPRAZOLE MYLAN n'est pas recommandée chez les patients de moins de 13 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1).
Irritabilité associée à un trouble autistique : la sécurité et l'efficacité d’ARIPIPRAZOLE MYLAN chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette : la sécurité et l’efficacité d’ARIPIPRAZOLE MYLAN chez les enfants et les adolescents âgés de 6 à 18 ans n’ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être faite.
Populations particulières
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à modérée. Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, les données disponibles sont insuffisantes pour établir des recommandations. L'administration doit se faire avec prudence chez ces patients. Cependant, la dose quotidienne maximale de 30 mg peut être utilisée avec précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients atteints d'une insuffisance rénale.
Patients âgés
La sécurité et l'efficacité d’ARIPIPRAZOLE MYLAN dans le traitement de la schizophrénie et des épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez les patients âgés de 65 ans et plus n'a pas été établie. En raison d'une sensibilité plus grande de cette population, une dose initiale plus faible doit être envisagée lorsque des raisons cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).
Sexe
Aucune adaptation posologique n’est requise chez la femme par rapport à l'homme (voir rubrique 5.2).
Fumeurs
Aucune adaptation posologique n’est requise chez les fumeurs compte tenu du métabolisme d'aripiprazole (voir rubrique 4.5).
Ajustements posologiques liés aux interactions
Lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou du CYP2D6 avec l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être réduite. Lorsque l'inhibiteur du CYP3A4 ou CYP2D6 est arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être augmentée (voir rubrique 4.5).
Lors de l'administration concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 avec l'aripiprazole, la dose d'aripiprazole doit être augmentée. Lorsque l'inducteur du CYP3A4 est arrêté, la dose d'aripiprazole doit alors être ramenée à la posologie recommandée (voir rubrique 4.5).
Mode d’administration
ARIPIPRAZOLE MYLAN est à utiliser par voie orale.
Le comprimé orodispersible doit être placé dans la bouche, sur la langue, où il sera rapidement dissous dans la salive. Il peut être pris avec ou sans liquide. Une fois dans la bouche, il est difficile de retirer intact le comprimé orodispersible. Le comprimé orodispersible étant friable, il doit être administré immédiatement après ouverture de la plaquette. Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans l'eau et boire la suspension.
Les comprimés orodispersibles ou la solution buvable peuvent être utilisés comme alternative chez les patients ayant des difficultés à avaler les comprimés d'aripiprazole (voir rubrique 5.2).
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration de l'état clinique du patient peut nécessiter plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute cette période.
Suicidalité
La survenue d'un comportement suicidaire est inhérente aux psychoses et aux troubles de l’humeur et, dans certains cas, a été rapportée rapidement après l'initiation ou le changement du traitement antipsychotique, y compris avec un traitement par aripiprazole (voir rubrique 4.8). Une surveillance rapprochée des patients à haut risque doit accompagner le traitement antipsychotique.
Troubles cardiovasculaires
L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec une pathologie cardiovasculaire connue (antécédent d’infarctus du myocarde ou de maladie cardiaque ischémique, insuffisance cardiaque, ou troubles de la conduction), une maladie cérébrovasculaire, toute pathologie pouvant favoriser une hypotension (déshydratation, hypovolémie et traitement par des médicaments antihypertenseurs) ou une hypertension artérielle accélérée ou maligne.
Des cas d’événements thromboemboliques (ETEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Comme les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque d’ETEV, tous les facteurs de risque possibles d’ETEV doivent être identifiés avant et pendant le traitement par aripiprazole et des mesures préventives doivent être prises.
Allongement de l’intervalle QT
Dans les études cliniques avec l’aripiprazole, l’incidence de l’allongement du QT était comparable au placebo. L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients avec des antécédents familiaux d’allongement du QT (voir rubrique 4.8).
Dyskinésie tardive
Dans les études cliniques de durée inférieure ou égale à un an, menées préalablement à la mise sur le marché, les cas rapportés de dyskinésie survenue au cours du traitement par l'aripiprazole ont été peu fréquents. En cas d'apparition de signes et de symptômes de dyskinésie tardive chez un patient traité par aripiprazole, la réduction de la dose, voire l'arrêt du traitement, doit être envisagée (voir rubrique 4.8). Ces symptômes peuvent provisoirement s’aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement.
Autres symptômes extrapyramidaux
Dans les études cliniques en pédiatrie avec l’aripiprazole, des symptômes tels qu'une akathisie et un parkinsonisme ont été observés. Si d'autres signes et symptômes extrapyramidaux apparaissent chez un patient traité par aripiprazole, une diminution de la posologie et une surveillance clinique étroite doivent être envisagées.
Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le SMN est un syndrome potentiellement mortel associé aux traitements antipsychotiques. Dans les études cliniques menées préalablement à la mise sur le marché, de rares cas de SMN ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigidité musculaire, l'altération des facultés mentales et des signes d’instabilité neurovégétative (instabilité du pouls ou de la pression artérielle, tachycardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s’ajouter des signes tels qu’une élévation des CPK, une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. Cependant, une élévation des CPK et une rhabdomyolyse, pas nécessairement liées au SMN, ont également été rapportées. Lorsqu’un patient présente des signes ou des symptômes évoquant un SMN, ou une hyperthermie inexpliquée non accompagnée d’autres signes de SMN, tous les antipsychotiques, y compris l’aripiprazole, doivent être arrêtés.
Convulsions
Dans les études cliniques menées préalablement à la mise sur le marché, des cas peu fréquents de convulsions ont été rapportés au cours du traitement par l'aripiprazole. Par conséquent, l'aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou présentant une pathologie comportant des convulsions associées (voir rubrique 4.8).
Patients âgés présentant un état psychotique associé à une démence
Augmentation de la mortalité
Dans trois études cliniques sur l’aripiprazole contrôlées versus placebo (n = 938 ; âge moyen : 82,4 ans ; intervalle : 56 à 99 ans), chez des patients âgés présentant un état psychotique associé à une maladie d'Alzheimer, les patients traités par aripiprazole ont eu un risque de mortalité plus élevé comparativement au placebo. L'incidence des décès dans le groupe des patients traités par aripiprazole a été de 3,5 % comparativement à 1,7 % dans le groupe placebo. Bien que les causes de décès étaient variées, la plupart de ces décès semblaient être d'origine cardiovasculaire (par exemple, insuffisance cardiaque, mort subite) ou d'origine infectieuse (par exemple, pneumonie) (voir rubrique 4.8).
Effets indésirables cérébrovasculaires
Dans ces mêmes études cliniques, des effets indésirables cérébrovasculaires (par exemple, accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire), dont certains d'évolution fatale, ont été rapportés chez ces patients (âge moyen : 84 ans ; intervalle : 78 à 88 ans). Dans ces études, les effets indésirables cérébrovasculaires ont été rapportés chez 1,3 % des patients traités par aripiprazole comparativement à 0,6 % des patients traités par placebo. Cette différence n'était pas statistiquement significative. Néanmoins, dans l'étude à dose fixe, un effet dose-dépendant significatif a été observé dans la survenue des effets indésirables cérébrovasculaires chez les patients traités par aripiprazole (voir rubrique 4.8).
L’aripiprazole n'est pas indiqué dans le traitement des patients présentant des états psychotiques associés à une démence.
Hyperglycémie et diabète
Une hyperglycémie, dans certains cas sévère et associée à une acidocétose, un coma hyperosmolaire ou un décès, a été rapportée chez les patients traités par des antipsychotiques atypiques, y compris l’aripiprazole. L’obésité et les antécédents familiaux de diabète sont des facteurs de risque pouvant favoriser les complications. Dans les études cliniques menées avec aripiprazole, il n'a pas été observé de différence significative entre les groupes aripiprazole et placebo, concernant l'incidence d'effets indésirables liés à une hyperglycémie (dont le diabète), ou concernant des valeurs anormales de la glycémie. Les données nécessaires à une estimation précise du risque de survenue d'effets indésirables liés à une hyperglycémie chez les patients traités par aripiprazole et par tout autre antipsychotique atypique, permettant une comparaison directe, ne sont pas disponibles. Les signes et symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris l’aripiprazole. Une surveillance régulière est recommandée afin de détecter toute anomalie de la glycémie chez les patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque pouvant favoriser le développement d'un diabète (voir rubrique 4.8).
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité caractérisées par des symptômes allergiques peuvent survenir avec aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Prise de poids
La prise de poids est souvent observée chez les patients schizophrènes et les patients bipolaires ayant des épisodes maniaques en raison de comorbidités, de l’utilisation d’antipsychotiques connus pour entraîner des prises de poids et d’une mauvaise hygiène de vie, pouvant conduire à des complications graves. La prise de poids a été rapportée chez les patients traités par l’aripiprazole après sa commercialisation. Lorsqu’une prise de poids a été observée, il s’agissait généralement de patients qui présentaient des facteurs de risque significatifs tels qu’un antécédent de diabète, un trouble thyroïdien ou un adénome hypophysaire. Dans les études cliniques, l’aripiprazole n’a pas entraîné de prise de poids cliniquement significative chez l'adulte (voir rubrique 5.1). Dans des études cliniques chez des patients adolescents bipolaires au décours d'un épisode maniaque, une prise de poids a été associée à l'utilisation d'aripiprazole après 4 semaines de traitement. La prise de poids doit être surveillée chez les patients adolescents bipolaires lors d'épisodes maniaques. Si la prise de poids est cliniquement significative, une diminution de la posologie doit être envisagée (voir rubrique 4.8).
Dysphagie
Des troubles du transit œsophagien et des inhalations du contenu gastrique ont été associés à l’utilisation d’antipsychotiques, y compris l’aripiprazole. L’aripiprazole doit être utilisé avec prudence chez les patients à risque de pneumonie de déglutition.
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Les patients peuvent éprouver des impulsions accrues, en particulier pour le jeu, et l'incapacité de contrôler ces impulsions tout en prenant de l'aripiprazole. D'autres impulsions signalées comprennent : des pulsions sexuelles accrues, des achats compulsifs, une hyperphagie boulimique ou une alimentation compulsive et d'autres comportements impulsifs et compulsifs. Il est important pour les prescripteurs d’interroger spécifiquement les patients ou leurs soignants sur le développement de nouvelles impulsions, ou leur augmentation, pour le jeu, des pulsions sexuelles, des achats compulsifs, de l’alimentation excessive ou compulsive ou d'autres impulsions lorsqu'ils sont sous traitement avec de l'aripiprazole. Il convient de noter que les symptômes du trouble du contrôle des impulsions peuvent être associés au trouble sous-jacent ; cependant, dans certains cas, des impulsions ont disparu lorsque la dose a été réduite ou que le médicament a été interrompu. Les troubles du contrôle des impulsions peuvent nuire au patient et à d'autres personnes s’ils ne sont pas reconnus. Envisager de réduire la dose ou d'arrêter le médicament si un patient développe de telles impulsions alors qu’il prend de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Patient présentant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) associé
Malgré la fréquence élevée des troubles bipolaires de type I associés à un TDAH, les données cliniques de sécurité sont très limitées concernant l'utilisation concomitante d'aripiprazole et de psychostimulants ; ainsi, une extrême prudence doit être exercée lorsque ces médicaments sont co‑administrés.
Chutes
L’aripiprazole peut provoquer somnolence, hypotension orthostatique, instabilité motrice et sensorielle, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises lors du traitement de patients à haut risque, et une dose initiale plus faible doit être envisagée (par exemple, patients âgés ou affaiblis, voir rubrique 4.2).
Excipients à effet notoire
ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible contient de l'aspartam, qui est une source de phénylalanine. L’aspartam est hydrolysé dans le tube gastro-digestif lorsqu’il est ingéré par voie orale. L’un des principaux produits de l’hydrolyse est la phénylalanine. Celle-ci peut être dangereuse chez les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.
ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible contient du caramel au sulfite d’ammonium (E150d), qui peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.
ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé orodispersible, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Compte tenu des principaux effets de l'aripiprazole sur le système nerveux central, la prudence est recommandée lors de l'administration en association avec l'alcool ou d'autres médicaments à action centrale ayant des effets indésirables qui se surajoutent à ceux de l'aripiprazole, tels que la sédation (voir rubrique 4.8).
La prudence s’impose en cas d’administration concomitante de l’aripiprazole avec des médicaments connus pour entraîner un allongement du QT ou un déséquilibre électrolytique.
Interactions potentielles ayant un effet sur l’aripiprazole
La famotidine, antihistaminique H2 inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique, réduit le taux d'absorption de l'aripiprazole, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif. L’aripiprazole est métabolisé par de multiples voies impliquant les enzymes CYP2D6 et CYP3A4 mais pas les enzymes CYP1A. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les fumeurs.
Quinidine et autres inhibiteurs du CYP2D6
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP2D6 (quinidine) a augmenté l'ASC de l'aripiprazole de 107 %, alors que la Cmax était inchangée. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, ont été diminuées respectivement de 32 % et 47 %. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole avec la quinidine. D'autres inhibiteurs puissants du CYP2D6, tels que la fluoxétine et la paroxétine, sont susceptibles d'avoir des effets similaires et, par conséquent, les mêmes réductions de dose s'appliquent.
Kétoconazole et autres inhibiteurs du CYP3A4
Dans une étude clinique chez des volontaires sains, un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole) a augmenté l'ASC et la Cmax de l'aripiprazole respectivement de 63 % et 37 %. L'ASC et la Cmax du déhydro-aripiprazole ont été augmentées respectivement de 77 % et 43 %. Chez les métaboliseurs lents du CYP2D6, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut conduire à des concentrations plasmatiques plus élevées d'aripiprazole, comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6.
L'administration concomitante de kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 avec l’aripiprazole ne doit être envisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus. La dose prescrite d'aripiprazole doit être réduite de moitié environ lors de l'administration concomitante d'aripiprazole avec le kétoconazole. D'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4, tels que l'itraconazole et les antiprotéases du VIH, sont susceptibles d'avoir des effets similaires et, par conséquent, les mêmes réductions de dose sont recommandées (voir rubrique 4.2).
À l'arrêt du traitement de l'inhibiteur du CYP2D6 ou du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie utilisée avant l'initiation du traitement concomitant.
Lors de l’utilisation concomitante d’inhibiteurs faibles du CYP3A4 (par exemple, le diltiazem) ou du CYP2D6 (par exemple, l’escitalopram) avec l’aripiprazole, des augmentations modérées des concentrations plasmatiques d’aripiprazole peuvent être attendues.
Carbamazépine et autres inducteurs du CYP3A4
Lors de l'administration concomitante de carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4, et d’aripiprazole oral à des patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC de l'aripiprazole sont diminuées respectivement de 68 % et 73 %, comparativement à l'aripiprazole (30 mg) administré seul. De la même façon, les moyennes géométriques de la Cmax et de l'ASC du déhydro-aripiprazole sont diminuées respectivement de 69 % et 71 % lors de l'administration concomitante avec la carbamazépine, comparativement à l'aripiprazole administré seul.
La dose d’aripiprazole doit être multipliée par deux lorsque l'aripiprazole est co-administré avec la carbamazépine. L’administration concomitante d’aripiprazole avec d’autres inducteurs du CYP3A4, tels que rifampicine, rifabutine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, éfavirenz, névirapine et le millepertuis, sont susceptibles d'avoir des effets similaires et, par conséquent, les mêmes augmentations de dose sont recommandées. À l'arrêt du traitement de l'inducteur puissant du CYP3A4, la dose d'aripiprazole doit être ramenée à la posologie recommandée.
Valproate et lithium
Lorsque du valproate ou du lithium ont été administrés en association à l’aripiprazole, aucune variation cliniquement significative des concentrations d’aripiprazole n’a été observée et aucune adaptation posologique n’est donc nécessaire lorsque du valproate ou du lithium sont administrés avec l'aripiprazole.
Syndrome sérotoninergique
Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés chez des patients traités par l'aripiprazole et des signes et des symptômes pouvant être liés à un syndrome sérotoninergique peuvent survenir, notamment en cas d’administration concomitante avec des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine/inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRS/IRSNA) ou des médicaments connus pour augmenter les concentrations de l'aripiprazole (voir rubrique 4.8).
Effets potentiels de l’aripiprazole sur les autres médicaments
Dans les études cliniques, l'aripiprazole à des doses allant de 10 mg/jour à 30 mg/jour n'a pas eu d'effet significatif sur le métabolisme des substrats du CYP2D6 (rapport dextrométhorphane/3-methoxymorphinane), du CYP2C9 (warfarine), du CYP2C19 (oméprazole) et du CYP3A4 (dextrométhorphane). De plus, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole n’ont pas démontré de potentiel d'altération du métabolisme dépendant du CYP1A2 in vitro. Par conséquent, il est peu probable que l'aripiprazole soit à l'origine d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives impliquant ces enzymes.
Il n'a pas été observé de variation cliniquement significative des concentrations de valproate, de lithium ou de lamotrigine lorsque l'aripiprazole était administré de manière concomitante au valproate, au lithium ou à la lamotrigine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude contrôlée spécifique n’a été réalisée avec l'aripiprazole chez la femme enceinte. Des anomalies congénitales ont été rapportées ; cependant, une relation de causalité avec l’aripiprazole n’a pas pu être établie. Les études chez l'animal n'ont pas pu exclure une toxicité potentielle sur le développement (voir rubrique 5.3). Les patientes doivent être averties de la nécessité d’informer leur médecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement par l'aripiprazole. En raison d'informations insuffisantes sur la tolérance chez l'Homme et des interrogations suscitées par les études de reproduction chez l'animal, le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu justifie clairement le risque potentiel pour le fœtus.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont l’aripiprazole) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés (voir rubrique 4.8).
L’aripiprazole/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit pour ne pas allaiter soit pour interrompre/s’abstenir du traitement par aripiprazole en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant par rapport au bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
L’aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés durant les études cliniques contrôlées versus placebo étaient akathisie et nausées, chacun apparaissant chez plus de 3 % des patients traités par l’aripiprazole par voie orale.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableau
L’incidence des effets indésirables (EI) associés au traitement par aripiprazole est présentée ci‑dessous sous forme de tableau. Le tableau est basé sur les effets indésirables rapportés pendant les essais cliniques et/ou l’utilisation après commercialisation.
Tous les effets indésirables sont énumérés par classe de système d’organe et fréquence : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rares (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). À l’intérieur de chaque classe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
La fréquence des effets indésirables rapportés pendant une utilisation après commercialisation ne peut pas être déterminée puisqu’ils sont dérivés de rapports spontanés. En conséquence, la fréquence de ces effets indésirables est qualifiée d’« indéterminée ».
Fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie
Neutropénie
Thrombopénie
Affections du système immunitaire
Réaction allergique (par exemple, réaction anaphylactique, angiœdème comprenant langue gonflée, œdème de la langue, œdème de la face, prurit allergique ou urticaire)
Affections endocriniennes
Hyperprolactinémie
Coma diabétique hyperosmolaire
Acidocétose diabétique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diabète
Hyperglycémie
Hyponatrémie
Anorexie
Affections psychiatriques
Insomnie
Anxiété
Impatiences
Dépression
Hypersexualité
Tentative de suicide, idées suicidaires, suicide accompli (voir rubrique 4.4.)
Jeu pathologique
Trouble du contrôle des impulsions
Hyperphagie boulimique
Achats compulsifs
Automatisme ambulatoire
Agression
Agitation
Nervosité
Affections du système nerveux
Akathisie
Trouble extrapyramidal
Tremblement
Céphalée
Sédation Somnolence Sensation vertigineuse
Dyskinésie tardive
Dystonie
Syndrome des jambes sans repos
Syndrome malin des neuroleptiques
État de grand mal épileptique Syndrome sérotoninergique Trouble du langage
Affections oculaires
Vision trouble
Diplopie
Photophobie
Crise oculogyre
Affections cardiaques
Tachycardie
Mort subite inexpliquée
Torsades de pointes
Arythmie ventriculaire
Arrêt cardiaque
Bradycardie
Affections vasculaires
Hypotension orthostatique
Thromboembolie veineuse (y compris embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde)
Hypertension
Syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Hoquet
Pneumonie de déglutition
Laryngospasme
Spasme oropharyngé
Affections gastro- intestinales
Constipation
Dyspepsie
Nausées
Ptyalisme
Vomissements
Pancréatite
Dysphagie
Diarrhée
Gêne abdominale
Affections
hépatobiliaires
Insuffisance hépatique
Hépatite
Ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Éruption cutanée
Réaction de photosensibilité
Alopécie
Hyperhidrose
Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS)
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rhabdomyolyse
Myalgie
Raideur
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence urinaire
Rétention urinaire
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein
Priapisme
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fatigue
Trouble de la thermorégulation (par exemple, hypothermie, fièvre)
Douleur thoracique
Œdème périphérique
Investigations
Poids diminué
Gain pondéral
Alanine aminotransférase augmentée
Aspartate aminotransférase augmentée
Gamma-glutamyltransférase augmentée
Phosphatase alcaline augmentée
QT prolongé
Glucose sanguin augmenté
Hémoglobine glycosylée augmentée
Fluctuation du glucose sanguin
Créatine phosphokinase augmentée
Description des effets indésirables sélectionnés
Adultes
Symptômes extrapyramidaux
Schizophrénie : dans une étude clinique contrôlée à long terme de 52 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux, comprenant parkinsonisme, akathisie, dystonie et dyskinésie, a été globalement plus faible chez les patients traités par l'aripiprazole (25,8 %) comparativement aux patients traités par l'halopéridol (57,3 %). Dans une étude clinique à long terme de 26 semaines contrôlée versus placebo, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 19 % chez les patients traités par l'aripiprazole et de 13,1 % chez les patients traités par le placebo. Dans une autre étude clinique contrôlée à long terme de 26 semaines, l'incidence des symptômes extrapyramidaux était de 14,8 % chez les patients traités par l'aripiprazole et de 15,1 % chez les patients traités par l'olanzapine.
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I : dans une étude clinique contrôlée de 12 semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 23,5 % chez les patients traités par aripiprazole et de 53,3 % chez les patients traités par halopéridol. Dans une autre étude clinique de 12 semaines, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 26,6 % chez les patients traités par aripiprazole et de 17,6 % chez les patients traités par lithium. Dans l’étude clinique contrôlée versus placebo à long terme de 26 semaines de phase de maintenance, l’incidence des symptômes extrapyramidaux était de 18,2 % chez les patients traités par aripiprazole et de 15,7 % chez les patients traités par le placebo.
Akathisie
Dans les études cliniques contrôlées versus placebo, l’incidence d’akathisie chez les patients bipolaires était de 12,1 % avec aripiprazole et de 3,2 % avec placebo. Chez les patients schizophrènes, l’incidence d’akathisie était de 6,2 % avec aripiprazole et de 3,0 % avec placebo.
Dystonie
Effet de classe : des symptômes de dystonie, contractions anormales prolongées d’un groupe musculaire, ont été rapportés chez des patients prédisposés durant les premiers jours de traitement. Les symptômes dystoniques incluent : spasme des muscles de la nuque, progressant parfois vers une oppression de la gorge, une difficulté à avaler, une difficulté à respirer et/ou une protrusion de la langue. Alors que ces symptômes peuvent survenir à faibles doses, ils ont été rapportés plus fréquemment et avec une plus grande sévérité avec des antipsychotiques de première génération de forte puissance et à plus fortes doses. Un risque élevé de dystonie aiguë a été observé dans des groupes d’hommes et de jeunes.
Prolactine
Dans les essais cliniques pour les indications approuvées et après la commercialisation, une augmentation et une diminution du taux de prolactine sérique ont été toutes deux observées par rapport à la valeur initiale après traitement avec l’aripiprazole (rubrique 5.1).
Tests en laboratoires
Parmi les patients ayant présenté des variations des paramètres biologiques standard et lipidiques pouvant être cliniquement significatives (voir rubrique 5.1), il n'a pas été observé de différence importante de leur état clinique entre le groupe aripiprazole et le groupe placebo. Des élévations des CPK (créatine-phosphokinase), généralement transitoires et asymptomatiques, ont été observées chez 3,5 % des patients traités par l'aripiprazole et chez 2,0 % des patients traités par le placebo.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez les adolescents âgés de 15 ans et plus
Dans un essai clinique à court terme contre placebo mené chez 302 adolescents schizophrènes (âgés de 13 à 17 ans), la fréquence et la nature des effets indésirables étaient similaires à celles des adultes, à l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment chez les adolescents sous aripiprazole que chez les adultes sous aripiprazole (et plus fréquemment que sous placebo) :
Somnolence/sédation et trouble extrapyramidal ont été très fréquents (≥ 1/10), sécheresse de la bouche, augmentation de l'appétit et hypotension orthostatique ont été fréquemment rapportées (≥ 1/100, < 1/10). Le profil de sécurité lors d'un essai d'extension, en ouvert, sur 26 semaines était similaire à celui observé lors de l'essai à court terme contre placebo.
Le profil de tolérance d’un essai contrôlé en double aveugle contre placebo était également similaire à l’exception des réactions suivantes qui ont été rapportées plus fréquemment que chez les patients pédiatriques sous placebo : perte de poids, augmentation de l’insulinémie, arythmie et leucopénie ont été rapportées fréquemment (≥ 1/100, < 1/10).
L'analyse poolée d'une population d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 2 ans, révèle une incidence de prolactine plasmatique basse chez les filles (< 3 ng/mL) et les garçons (< 2 ng/mL) de 29,5 % et 48,3 %, respectivement. Au sein d’une population d’adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, exposée à une posologie allant de 5 mg à 30 mg d'aripiprazole pendant une période allant jusqu’à 72 mois, l'incidence d'une prolactine sérique basse chez les filles (< 3 ng/mL) et chez les garçons (< 2 ng/mL) était respectivement de 25,6 % et 45,0 %.
Lors de deux essais à long terme chez des adolescents (âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie et des patients bipolaires traités avec l'aripiprazole, l’incidence de la basse prolactinémie chez les femmes (< 3 ng/mL) et chez les hommes (< 2 ng/mL) était de 37,0 % et de 59,4 %, respectivement.
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'adolescent âgé de 13 ans et plus
La fréquence et la nature des effets indésirables chez les adolescents atteints de troubles bipolaires de type I étaient similaires à celles observées chez les adultes, à l’exception des réactions suivantes : très fréquemment (≥ 1/10) somnolence (23,0 %), troubles extrapyramidaux (18,4 %), akathisie (16,0 %) et fatigue (11,8 %) ; fréquemment (≥ 1/100, < 1/10) douleur abdominale supérieure, augmentation de la fréquence cardiaque, prise de poids, augmentation de l'appétit, contractions musculaires et dyskinésie.
Les effets indésirables suivants avaient une relation effet-dose possible : troubles extrapyramidaux (l'incidence était de 9,1 % à une posologie de 10 mg ; 28,8 % à une posologie de 30 mg et 1,7 % pour le placebo) ; et akathisie (l'incidence était de 12,1 % à une posologie de 10 mg ; 20,3 % à une posologie de 30 mg et 1,7 % pour le placebo).
Les variations moyennes de poids chez l'adolescent présentant des troubles bipolaires de type I après 12 et 30 semaines de traitement étaient respectivement de 2,4 kg et 5,8 kg avec l'aripiprazole et de 0,2 kg et 2,3 kg avec le placebo.
Dans la population pédiatrique, une somnolence et une fatigue ont été observées plus fréquemment chez les patients atteints de troubles bipolaires par rapport à ceux atteints de schizophrénie.
Dans la population pédiatrique atteinte de troubles bipolaires (patients âgés de 10 à 17 ans), exposée au produit sur des périodes allant jusqu'à 30 semaines, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine était de 28,0 % chez les filles (< 3 ng/mL) et de 53,3 % chez les garçons (< 2 ng/mL).
Jeu pathologique et autres troubles du contrôle des impulsions
Le jeu pathologique, l'hypersexualité, les achats compulsifs, l’hyperphagie boulimique et l'alimentation compulsive peuvent se manifester chez les patients traités par l'aripiprazole (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Signes et symptômes
Dans les études cliniques et après la commercialisation, les surdosages aigus, accidentels ou intentionnels, avec l'aripiprazole seul à des doses allant jusqu'à 1 260 mg ont été rapportés chez les patients adultes, sans issue fatale. Les signes et symptômes potentiellement importants qui ont été observés comprenaient une léthargie, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une tachycardie, des nausées et vomissements et une diarrhée. De plus, des cas de surdosage accidentels avec l'aripiprazole seul (à des doses allant jusqu'à 195 mg) ont été rapportés chez des enfants, sans issue fatale. Les signes et symptômes cliniques potentiellement graves qui ont été rapportés comprenaient la somnolence, une perte de connaissance transitoire et des symptômes extrapyramidaux.
Prise en charge du surdosage
La prise en charge du surdosage est essentiellement symptomatique, par le maintien de la fonction respiratoire, d'une oxygénation et d'une ventilation, et par la prise en charge des symptômes. La possibilité d'une intoxication poly-médicamenteuse doit être envisagée. Par conséquent, une surveillance cardiovasculaire doit être instaurée immédiatement et doit comprendre un enregistrement de l'électrocardiogramme en continu pour déceler d'éventuelles arythmies. Après tout surdosage confirmé ou suspecté avec l'aripiprazole, une prise en charge et une surveillance médicales étroites doivent être poursuivies jusqu'à la guérison du patient.
L’administration de 50 g de charbon activé, une heure après l'administration d’aripiprazole, a diminué la Cmax de l'aripiprazole d’environ 41 % et l'ASC d’environ 51 %, ce qui suggère que le charbon peut être efficace pour le traitement du surdosage.
Hémodialyse
Bien qu’il n’y ait pas d’information concernant l'intérêt de l'hémodialyse dans le traitement d'un surdosage avec l'aripiprazole, il est peu probable que l'hémodialyse soit utile pour la prise en charge du surdosage puisque l'aripiprazole est fortement lié aux protéines plasmatiques.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Psycholeptiques, autres antipsychotiques, code ATC : N05AX12.
Mécanisme d'action
L'efficacité de l'aripiprazole dans la schizophrénie et dans les troubles bipolaires de type I pourrait être due à l'association de son activité agoniste partielle sur le récepteur dopaminergique D2 et sérotoninergique 5-HT1A et de son activité antagoniste sur le récepteur sérotoninergique 5-HT2A. L'aripiprazole a montré des propriétés antagonistes dans des modèles animaux d’hyperactivité dopaminergique et des propriétés agonistes dans des modèles animaux d’hypoactivité dopaminergique. L'aripiprazole a montré une grande affinité in vitro pour les récepteurs dopaminergiques D2 et D3, sérotoninergiques 5-HT1A et 5-HT2A, et une affinité modérée pour les récepteurs dopaminergiques D4, sérotoninergiques 5-HT2C et 5-HT7, α1-adrénergiques et histaminiques H1. L'aripiprazole a également montré une affinité modérée pour le site de recapture de la sérotonine et pas d’affinité notable pour les récepteurs muscariniques. Une interaction avec des récepteurs autres que les sous-types dopaminergiques et sérotoninergiques peut expliquer certains autres effets cliniques de l'aripiprazole.
Dans une étude de tomographie par émission de positron chez le volontaire sain, utilisant des doses allant de 0,5 mg à 30 mg administrées en une prise quotidienne pendant deux semaines, l'aripiprazole a entraîné une réduction dose-dépendante de la liaison du 11C-raclopride (un ligand du récepteur D2/D3) au niveau du noyau caudé et du putamen.
Efficacité et sécurité cliniques
Adultes
Schizophrénie
Dans trois études à court terme (4 à 6 semaines) contrôlées versus placebo portant sur 1 228 patients adultes schizophrènes présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a montré une amélioration significativement plus importante des symptômes psychotiques comparativement au placebo.
Chez les patients adultes ayant initialement répondu au traitement, l’aripiprazole a démontré son efficacité à maintenir cette amélioration clinique au long cours. Dans une étude contrôlée versus halopéridol, le pourcentage de patients répondeurs avec maintien de la réponse au traitement à 52 semaines était similaire dans les deux groupes (aripiprazole 77 % et halopéridol 73 %). Le pourcentage total de patients ayant terminé l'étude était significativement plus élevé chez les patients sous aripiprazole (43 %) que chez les patients sous halopéridol (30 %). Les scores des échelles utilisées comme critères secondaires, comprenant l'échelle PANSS et l'échelle de dépression de Montgomery et Åsberg (MADRS), ont montré une amélioration sous aripiprazole significativement plus importante que sous halopéridol.
Dans une étude contrôlée versus placebo de 26 semaines chez des patients adultes schizophrènes stabilisés, la réduction du taux de rechute a été significativement plus importante dans le groupe aripiprazole (34 %) par rapport au groupe placebo (57 %).
Prise de poids
Dans les études cliniques, l'aripiprazole n'a pas provoqué de prise de poids cliniquement significative. Dans une étude internationale de 26 semaines en double aveugle et contrôlée versus olanzapine, ayant porté sur 314 patients adultes schizophrènes et dont le critère principal était la prise de poids, les patients ayant eu une prise de poids d'au moins 7 % (c'est-à-dire une prise de poids d'au moins 5,6 kg pour un poids moyen à l'inclusion d'environ 80,5 kg) étaient significativement moins nombreux sous aripiprazole (n = 18, ou 13 % des patients évaluables), comparativement à l'olanzapine (n = 45, ou 33 % des patients évaluables).
Paramètres lipidiques
Dans une analyse poolée des études cliniques contrôlées versus placebo chez l’adulte sur les paramètres lipidiques, il n’a pas été démontré que l’aripiprazole entraînait des modifications cliniquement significatives du taux de cholestérol total, de triglycérides, de lipoprotéines de haute densité (HDL) et de lipoprotéines de basse densité (LDL).
Prolactine
Le taux de prolactine a été évalué dans tous les essais de toutes les doses d’aripiprazole (n = 28 242). L’incidence d’une hyperprolactinémie ou augmentation du taux de prolactine sérique chez les patients traités par aripiprazole (0,3 %) a été égale à celle observée avec le placebo (0,2 %). Chez les patients recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 42 jours et la durée médiane de 34 jours.
L’incidence d’une hypoprolactinémie ou diminution du taux de prolactine sérique chez les patients traités par aripiprazole a été de 0,4 %, contre 0,02 % chez les patients recevant le placebo. Chez les patients recevant l’aripiprazole, le délai médian de survenue a été de 30 jours et la durée médiane de 194 jours.
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I
Dans deux études cliniques de 3 semaines à doses flexibles en monothérapie, contrôlées versus placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, l’aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo dans la réduction des symptômes maniaques sur 3 semaines. Ces études cliniques incluaient des patients avec ou sans caractéristiques psychotiques et avec ou sans cycle rapide.
Dans une étude clinique de 3 semaines à dose fixe en monothérapie, contrôlée versus placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, l’aripiprazole n’a pas réussi à démontrer une efficacité supérieure au placebo.
Dans deux études cliniques de 12 semaines en monothérapie contrôlées versus placebo et versus substance active chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I avec ou sans caractéristiques psychotiques, l’aripiprazole a montré une efficacité supérieure au placebo à la 3e semaine et un maintien de l’efficacité comparable au lithium ou à l’halopéridol à la 12e semaine. L’aripiprazole a également montré une proportion comparable de patients en rémission symptomatique de la manie par rapport au lithium ou à l’halopéridol à la 12e semaine.
Dans une étude clinique de 6 semaines contrôlée versus placebo, incluant des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I, avec ou sans caractéristiques psychotiques, qui étaient partiellement non répondeurs au lithium ou au valproate en monothérapie pendant 2 semaines à des taux sériques thérapeutiques, l’association d’aripiprazole a eu pour effet une efficacité supérieure au lithium ou au valproate en monothérapie sur la réduction des symptômes maniaques.
Dans une étude clinique de 26 semaines contrôlée versus placebo, suivie d’une phase d’extension de 74 semaines, chez des patients maniaques arrivés au stade de rémission sous aripiprazole pendant une phase de stabilisation, avant la randomisation, l’aripiprazole a montré une supériorité par rapport au placebo dans la prévention des récurrences bipolaires, principalement en prévenant les récidives d’épisodes maniaques, mais n’a pas réussi à montrer une supériorité sur le placebo dans la prévention des récidives des épisodes dépressifs.
Lors d'un essai contrôlé versus placebo, sur 52 semaines, mené chez des patients présentant des épisodes maniaques ou mixtes dans le cadre de troubles bipolaires de type I ayant atteint une rémission prolongée (scores totaux échelle d'évaluation de la manie de Young [YMRS] and MADRS ≤ 12) sous aripiprazole (10 mg/jour à 30 mg/jour) en association au lithium ou au valproate pendant 12 semaines consécutives, l'association à l’aripiprazole a démontré une supériorité sur le placebo avec une diminution de risque de 46 % (rapport de risque de 0,54) dans la prévention des récidives bipolaires et une diminution de risque de 65 % (rapport de risque de 0,35) dans la prévention des récidives d'épisodes maniaques comparé au placebo en association mais n’a pas réussi à démontrer une supériorité sur le placebo dans la prévention des récidives des épisodes dépressifs. L'aripiprazole en association a démontré une supériorité sur le placebo sur les scores Clinical Global Impression - Version bipolaire (CGI-BP) de sévérité de la maladie (SOI, manie), critère d’évaluation secondaire.
Dans cet essai, les investigateurs ont assigné aux patients, en ouvert, soit du lithium soit du valproate en monothérapie, afin de déterminer une non-réponse partielle. Les patients étaient stabilisés pendant au moins 12 semaines consécutives avec l’association aripiprazole et le même thymorégulateur. Les patients stabilisés ont ensuite été randomisés afin de continuer le même thymorégulateur avec l'aripiprazole ou le placebo en double aveugle. Quatre sous-groupes de thymorégulateurs ont été évalués pendant la phase randomisée : aripiprazole + lithium ; aripiprazole + valproate ; placebo + lithium ; placebo + valproate.
Les taux Kaplan-Meier pour la récidive de tout épisode d'humeur dans le bras des traitements en association étaient de 16 % pour aripiprazole + lithium et de 18 % pour aripiprazole + valproate comparés à 45 % pour placebo + lithium et de 19 % pour placebo + valproate.
Population pédiatrique
Schizophrénie chez l'adolescent
Dans un essai de 6 semaines contre placebo mené chez 302 patients adolescents schizophrènes (âgés de 13 à 17 ans), présentant des symptômes positifs ou négatifs, l'aripiprazole a été associé à une amélioration statistiquement significative des symptômes psychotiques supérieure au placebo. Dans une sous-analyse de patients adolescents âgés de 15 à 17 ans, représentant 74 % de la population totale incluse, le maintien de l'effet a été observé sur l'essai d'extension de 26 semaines en ouvert.
Dans un essai de 60 à 89 semaines, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo chez des sujets adolescents (n = 146 ; âgés de 13 à 17 ans) atteints de schizophrénie, il y avait une différence statistiquement significative du taux de rechute des symptômes psychotiques entre le groupe aripiprazole (19,39 %) et le groupe placebo (37,50 %). La valeur estimée du rapport de risque (RR) était 0,461 (intervalle de confiance à 95 %, 0,242 à 0,879) dans la population totale. Dans les analyses de sous-groupes, la valeur estimée du RR était 0,495 chez les sujets âgés de 13 à 14 ans par rapport à 0,454 chez ceux âgés de 15 à 17 ans.
Toutefois, la valeur estimée du RR pour le groupe plus jeune (13 à 14 ans) n’était pas précise, reflétant le plus petit nombre de sujets dans ce groupe (aripiprazole, n = 29 ; placebo, n = 12) et l’intervalle de confiance pour cette estimation (allant de 0,151 à 1,628) ne permettait pas de conclure sur la présence d’un effet du traitement. Au contraire, l’intervalle de confiance à 95 % pour le RR dans le sous-groupe plus âgé (aripiprazole, n = 69 ; placebo, n = 36) allait de 0,242 à 0,879 et, par conséquent, un effet du traitement pouvait être conclu chez les patients les plus âgés.
Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires de type I chez l'enfant et l'adolescent
L'aripiprazole a été étudié lors d'un essai de 30 semaines contrôlé versus placebo conduit chez 296 enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans), atteints de troubles bipolaires de type I avec des épisodes maniaques ou mixtes accompagnés ou non de caractéristiques psychotiques selon les critères du DSM-IV (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), et présentant un score YMRS initial ≥ 20. Parmi les patients inclus dans l'analyse principale d'efficacité, 139 patients présentaient un diagnostic de TDAH associé.
L'aripiprazole a montré une supériorité dans l'évolution du score total YMRS aux 4e et 12e semaines par rapport au placebo. Dans une analyse post-hoc, l'amélioration par rapport au placebo a été plus marquée chez les patients présentant une comorbidité de TDAH en comparaison avec le groupe sans TDAH, alors qu'il n'y avait pas de différence avec le placebo. L'effet sur la prévention des récidives n'a pas été établi.
Les événements indésirables les plus fréquents survenus au cours du traitement chez les patients recevant 30 mg d'aripiprazole étaient les troubles extrapyramidaux (28,3 %), la somnolence (27,3 %), les céphalées (23,2 %) et les nausées (14,1 %). La prise moyenne de poids dans un intervalle de traitement de 30 semaines était de 2,9 kg comparativement à 0,98 kg chez les patients traités par le placebo.
Irritabilité associée à un trouble autistique chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L'aripiprazole a été étudié chez des patients âgés de 6 à 17 ans à travers 2 études de 8 semaines, contrôlées versus placebo [l'une à dose flexible (2 mg/jour à 15 mg/jour) et l'autre à dose fixe (5 mg/jour, 10 mg/jour ou 15 mg/jour)] et une étude en ouvert de 52 semaines. La dose initiale était de 2 mg/jour, augmentée à 5 mg/jour au bout d'une semaine, puis augmentée par paliers hebdomadaires de 5 mg/jour jusqu'à atteindre la dose requise. Plus de 75 % des patients avaient un âge inférieur à 13 ans. L'aripiprazole a démontré une supériorité statistiquement significative comparativement au placebo sur la sous-échelle « irritabilité » de l'échelle Aberrant Behaviour Checklist. Néanmoins, la pertinence clinique de ces résultats n'a pas été établie. Le profil de tolérance incluait l'évaluation de la prise de poids et des modifications des taux de prolactine. La durée de l'étude de tolérance à long terme était limitée à 52 semaines. Dans les études poolées, l'incidence des taux plasmatiques bas de prolactine chez les filles (< 3 ng/mL) et les garçons (< 2 ng/mL), dans le groupe des patients traités par aripiprazole, était respectivement de 27/46 (58,7 %) et 258/298 (86,6 %). Dans les études contrôlées versus placebo, la prise moyenne de poids était de 0,4 kg pour le bras placebo et de 1,6 kg pour le bras aripiprazole.
L'aripiprazole a également été étudié lors d'une étude de maintenance au long cours, contrôlée versus placebo. Après une phase de stabilisation par l'aripiprazole (2 mg/jour à 15 mg/jour) de 13 à 26 semaines, les patients présentant une réponse stable étaient soit maintenus sous aripiprazole soit recevaient du placebo pendant 16 semaines supplémentaires. Les taux de rechutes selon l’analyse Kaplan-Meier étaient de 35 % pour l'aripiprazole et de 52 % pour le placebo ; le rapport de risque des rechutes au cours des 16 semaines suivantes (aripiprazole/placebo) était de 0,57 (différence statistiquement non significative). La prise de poids moyenne au cours de la phase de stabilisation (jusqu'à 26 semaines) était de 3,2 kg sous aripiprazole, une augmentation moyenne supplémentaire de 2,2 kg pour l'aripiprazole comparativement à 0,6 kg sous placebo était observée au cours de la seconde phase de l'étude (16 semaines). Les symptômes extrapyramidaux étaient majoritairement rapportés durant la phase de stabilisation chez 17 % des patients, dont des tremblements pour 6,5 % des cas.
Tics associés au syndrome de Gilles de la Tourette chez les patients pédiatriques (voir rubrique 4.2)
L’efficacité de l’aripiprazole a été étudiée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la Tourette (aripiprazole : n = 99, placebo : n = 44) dans une étude randomisée, en double aveugle et contre placebo, d’une durée de 8 semaines, à des doses fixes calculées selon le poids, la fourchette de doses allant de 5 mg/jour à 20 mg/jour et la dose initiale étant de 2 mg. Les patients étaient âgés de 7 à 17 ans et avaient un score total de tics (Total Tic Score) moyen de 30 sur l’échelle de sévérité globale des tics de Yale (Yale Global Tic Severity Scale [TTS-YGTSS]) à la date d’inclusion. Entre l’inclusion et la semaine 8, l’aripiprazole a montré une amélioration sur l’échelle TTS-YGTSS de 13,35 pour le groupe de dose faible (5 ou 10 mg), de 16,94 pour le groupe de dose élevée (10 ou 20 mg), et de 7,09 dans le groupe placebo.
L’efficacité de l’aripiprazole chez les patients pédiatriques atteints du syndrome de Gilles de la Tourette (aripiprazole : n = 32, placebo : n = 29) a également été évaluée à doses flexibles de 2 mg/jour à 20 mg/jour, la dose initiale étant de 2 mg, dans une étude randomisée, en double aveugle et contre placebo, d’une durée de 10 semaines, réalisée en Corée du Sud.
Les patients étaient âgés de 6 à 18 ans et leur score moyen initial sur l’échelle TTS-YGTSS était de 29. Une amélioration de 14,97 sur l’échelle TTS-YGTSS a été observée entre l’inclusion et la semaine 10 dans le groupe aripiprazole, et de 9,62 dans le groupe placebo.
Dans ces deux essais à court terme, la pertinence clinique des résultats d’efficacité n’a pas été établie, compte tenu de la taille de l’effet du traitement par rapport à l’important effet placebo et des effets incertains sur le fonctionnement psycho-social. Aucune donnée à long terme n’est disponible en ce qui concerne l’efficacité et la sécurité de l’aripiprazole dans cette affection fluctuante.
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec aripiprazole dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires affectifs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'aripiprazole est bien absorbé avec un pic plasmatique atteint dans les 3 à 5 heures après administration. L'aripiprazole subit un métabolisme présystémique minime. La biodisponibilité orale absolue du comprimé est de 87 %. Un repas riche en graisses n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Distribution
L’aripiprazole est largement distribué dans l'organisme avec un volume apparent de distribution de 4,9 L/kg indiquant une distribution extravasculaire importante. Aux concentrations thérapeutiques, l'aripiprazole et le déhydro-aripiprazole sont liés à plus de 99 % aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.
Biotransformation
L’aripiprazole est largement métabolisé par le foie, principalement par trois voies de biotransformation : la déhydrogénation, l'hydroxylation et la N-déalkylation. D'après les études in vitro, les enzymes CYP3A4 et CYP2D6 sont responsables de la déhydrogénation et de l'hydroxylation de l'aripiprazole, la N-déalkylation étant catalysée par le CYP3A4. L'aripiprazole est la principale entité présente dans la circulation systémique. À l'état d’équilibre, le métabolite actif, le déhydro-aripiprazole, représente environ 40 % de l'ASC de l'aripiprazole dans le plasma.
Élimination
La demi-vie moyenne d'élimination de l'aripiprazole est d'environ 75 heures chez les métaboliseurs rapides du CYP2D6 et d'environ 146 heures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6.
La clairance corporelle totale de l'aripiprazole est de 0,7 mL/min/kg et est principalement hépatique.
Après administration orale unique de 14C-aripiprazole, environ 27 % de la radioactivité administrée a été retrouvée dans les urines et environ 60 % dans les selles. Moins de 1 % d’aripiprazole inchangé a été éliminé dans les urines et approximativement 18 % ont été retrouvés inchangés dans les selles.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole chez les patients pédiatriques âgés de 10 à 17 ans était similaire à celle des adultes après correction des différences de poids corporels.
Pharmacocinétique dans les groupes de patients particuliers
Patients âgés
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets âgés sains et les sujets adultes plus jeunes. De même, aucun effet détectable lié à l'âge n’a été trouvé lors d’une analyse pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Sexe
La pharmacocinétique de l'aripiprazole n'est pas différente chez les sujets sains de sexe masculin et ceux de sexe féminin. De même, aucun effet détectable lié au sexe n’a été trouvé lors d’une analyse pharmacocinétique de population chez des patients schizophrènes.
Tabagisme
L'analyse de population n’a pas révélé d'effet cliniquement significatif lié au tabac sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole.
Origine ethnique
L’évaluation pharmacocinétique de population n’a pas montré de différences liées à l’origine ethnique sur la pharmacocinétique de l’aripiprazole.
Insuffisance rénale
Les caractéristiques pharmacocinétiques de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole sont similaires chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les sujets sains jeunes.
Insuffisance hépatique
Une étude en dose unique chez des sujets présentant une cirrhose hépatique de différents degrés (Child-Pugh Classes A, B, et C) n’a pas montré d'effet significatif de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de l'aripiprazole et du déhydro-aripiprazole. Toutefois, cette étude a inclus seulement 3 patients avec une cirrhose de Classe C, ce qui est insuffisant pour conclure sur leur capacité métabolique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets toxicologiquement significatifs ont été observés seulement à des doses ou à des expositions largement supérieures à la dose ou à l'exposition maximale chez l'Homme, montrant que ces effets étaient limités ou non significatifs en pratique clinique. Ces effets comprenaient une toxicité corticosurrénalienne dose-dépendante (accumulation de pigments de lipofuscine et/ou perte de cellules parenchymateuses) chez le rat après 104 semaines pour des doses allant de 20 mg/kg/jour à 60 mg/kg/jour (3 à 10 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'Homme) et une augmentation des carcinomes corticosurrénaliens et des complexes adénomes/carcinomes corticosurrénaliens chez la rate pour une dose à 60 mg/kg/jour (10 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'Homme). La plus haute exposition non oncogène chez la rate a été 7 fois l'exposition chez l'Homme à la dose recommandée.
De plus, il a été observé une lithiase du cholédoque suite à la précipitation des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile du singe après administration orale répétée de doses allant de 25 mg/kg/jour à 125 mg/kg/jour (1 à 3 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'Homme ou 16 à 81 fois la dose maximale recommandée chez l'Homme exprimée en mg/m²). Toutefois, les concentrations des dérivés sulfoconjugués des métabolites hydroxy de l'aripiprazole dans la bile humaine à la dose la plus forte proposée, 30 mg par jour, étaient inférieures ou égales à 6 % des concentrations biliaires retrouvées chez les singes inclus dans l'étude de 39 semaines et étaient bien en deçà (6 %) de leurs limites de solubilité in vitro.
Dans des études à dose répétée menées chez le rat et le chien juvéniles, le profil toxicologique de l'aripprazole était comparable à celui observé chez l'animal adulte et aucune neurotoxicité ou aucun effet indésirable sur le développement n'a été observé.
L’aripiprazole a été considéré non génotoxique sur la base des résultats d’une batterie d'études standard de génotoxicité. L'aripiprazole n’a pas altéré la fertilité dans les études de toxicité de la reproduction. Une toxicité sur le développement, comprenant un retard dose-dépendant de l'ossification fœtale et d'éventuels effets tératogènes, a été observée chez les rats à des doses correspondant à une exposition infra-thérapeutique (basée sur l'ASC) et chez les lapins à des doses correspondant à une exposition égale à 3 et 11 fois l'ASC moyenne à l'état d'équilibre à la dose maximale recommandée chez l'Homme. Une toxicité maternelle a été observée à des doses similaires à celles responsables de la toxicité sur le développement.
Cellulose microcristalline, aspartam (E951), xylitol (E967), acésulfate potassique (E950), amidon prégélatinisé (maïs), croscarmellose sodique, crospovidone (type B), acide tartrique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Arôme vanille :
Saccharose, maltodextrine, octényle succinate d'amidon sodique, caramel au sulfite d’ammonium, propylène glycol, substances aromatiques (incluant la vanilline), substances aromatisantes naturelles, préparations aromatisantes, oxyde de fer jaune (E172).
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28 comprimés sous plaquettes pelables (PA/Alu/PVC-Alu/Papier/PET) et 28x1 comprimé sous plaquettes prédécoupées unitaires pelables (PA/Alu/PVC-Alu/Papier/PET).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 184 1 2 : plaquette(s) pelable(s) papier polytéréphtalate (PET) aluminium PVC-Aluminium polyamide de 28 comprimés.
· 34009 301 497 6 8 : 28x1 comprimé sous plaquettes prédécoupées unitaires pelables (PA/Alu/PVC-Alu/Papier/PET).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
Aripiprazole
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible ?
3. Comment prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
ARIPIPRAZOLE MYLAN est utilisé chez les adultes et les adolescents âgés de 13 ans ou plus pour traiter des symptômes de type sentiment d’euphorie, une énergie excessive, une diminution du besoin de sommeil, le fait de parler trop vite avec une accélération des idées et parfois une irritabilité sévère. Chez l’adulte, il prévient également la survenue de ces symptômes chez les patients ayant répondu au traitement par ARIPIPRAZOLE MYLAN.
Ne prenez jamais ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible :
· si vous êtes allergique à l’aripiprazole ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN si vous souffrez ou avez souffert de :
· taux élevé de sucre dans le sang (se manifestant par des symptômes tels que soif excessive, urines abondantes, augmentation de l'appétit et sensation de faiblesse) ou antécédents familiaux de diabète ;
· épilepsie ;
· mouvements musculaires involontaires, irréguliers, en particulier au niveau du visage ;
· maladies cardiovasculaires, antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire, rythme cardiaque irrégulier, accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (« attaque ») ;
· hypotension artérielle suite à une perte sanguine, une baisse du volume sanguin et l’utilisation de médicaments réduisant la pression artérielle ;
· hypertension artérielle anormale ;
· caillots sanguins, ou antécédents familiaux de caillots sanguins, car les antipsychotiques ont été associés à la formation de caillots sanguins ;
· antécédent de paris (jeux) excessifs ;
· trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) (avec des symptômes tels que des difficultés à se concentrer sur une tâche, à suivre des instructions, hyperactivité) et si vous prenez des médicaments pour traiter ces affections.
Durant le traitement
Si vous constatez une prise de poids, des mouvements anormaux, une somnolence gênant votre activité quotidienne habituelle, si vous rencontrez des difficultés pour avaler ou si vous présentez des symptômes allergiques, prévenez votre médecin.
Informez votre médecin si vous ressentez des tremblements, une diminution du rythme cardiaque, une raideur musculaire et des troubles de l’équilibre durant le traitement par ce médicament. Ce sont peut-être des signes de la maladie connue sous le nom de parkinsonisme.
Si vous êtes une personne âgée souffrant de la maladie d’Alzheimer, de démence (perte de la mémoire et d'autres capacités mentales) et si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire (« attaque »), vous ou votre entourage soignant devez en informer votre médecin.
Informez immédiatement votre médecin si vous avez des pensées suicidaires ou d'auto-agression. Des idées et des comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par aripiprazole.
Informez immédiatement votre médecin si vous souffrez de raideur musculaire ou d’inflexibilité avec une forte fièvre, sueurs, altération des facultés mentales, ou battements du cœur très rapides ou irréguliers. Votre médecin pourra envisager l’arrêt de votre traitement avec l’aripiprazole.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des pulsions ou des envies d’adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez pas résister à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour vous-même ou pour les autres. C’est ce qu’on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses excessives, pulsions et obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et des sentiments à caractère sexuel. Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre votre traitement.
L’aripiprazole peut causer de la somnolence, une chute de la tension artérielle en position debout, des étourdissements et des changements dans votre capacité à vous mouvoir et de votre équilibre, ce qui peut entraîner des chutes. Des précautions doivent être prises, en particulier si vous êtes un patient âgé ou débilité.
Enfants et adolescents
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 13 ans. On ignore s’il est sûr et efficace chez ces patients.
Autres médicaments et ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Médicaments réduisant la pression artérielle : ARIPIPRAZOLE MYLAN peut augmenter l'effet des médicaments utilisés pour réduire la pression artérielle. Vous devez informer votre médecin si vous prenez un médicament contre l'hypertension artérielle.
Si vous prenez ARIPIPRAZOLE MYLAN avec d’autres médicaments, vous pouvez être amené(e) à adapter votre dose d’ARIPIPRAZOLE MYLAN. Il est particulièrement important d’informer votre médecin si vous prenez les médicaments suivants :
· quinidine (médicaments correcteurs du rythme cardiaque) ;
· escitalopram, fluoxétine , paroxetine (antidépresseurs) ou millepertuis (médicaments à base de plantes) utilisés pour traiter la dépression et l’anxiété ;
· kétoconazole, itraconazole (médicaments antifongiques) ;
· médicaments pouvant altérer le rythme cardiaque, observable lors de tests (tels que alfuzosine, amiodarone, chloroquine) ;
· médicaments pouvant altérer le niveau des sels sanguins (tels qu’hydrocortisone, prednisolone, furosémide) ;
· ritonavir, indinavir, nelfinavir, éfavirenz, névirapine (médicaments utilisés pour traiter l’infection par le VIH) ;
· diltiazem, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, primidone (anticonvulsivants utilisés pour traiter l’épilepsie ;
· rifampicine et rifabutine (antibiotiques utilisés pour traiter la tuberculose).
Les médicaments augmentant le niveau de sérotonine : les triptans, le tramadol, le tryptophane, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (comme la paroxétine et la fluoxétine), les antidépresseurs tricycliques (comme la clomipramine, l'amitriptyline), la péthidine, le millepertuis et la venlafaxine. Ces médicaments augmentent le risque d’effets indésirables ; si vous présentez des symptômes inhabituels en prenant l’un de ces médicaments en même temps qu’ARIPIPRAZOLE MYLAN, vous devez consulter votre médecin.
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible avec des aliments, boissons et de l’alcool
ARIPIPRAZOLE MYLAN peut se prendre pendant ou en dehors des repas.
La consommation d’alcool doit être évitée durant le traitement par ARIPIPRAZOLE MYLAN.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé ARIPIPRAZOLE MYLAN durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficulté à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez ARIPIPRAZOLE MYLAN, votre médecin vous dira si vous devez allaiter en tenant compte du bénéfice que vous retirerez du traitement et du bénéfice de l’allaitement pour votre enfant. Vous ne devez pas faire les deux. Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de nourrir votre enfant si vous recevez ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des étourdissements et des problèmes de vision peuvent survenir pendant le traitement par ce médicament (voir rubrique 4). Cela doit être pris en considération dans les cas où une vigilance totale est requise, par exemple lors de la conduite d'un véhicule ou lors de l’utilisation de machines.
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible contient de l’aspartam, du caramel au sulfite d’ammonium (E150d), du saccharose et du sodium.
Chaque comprimé d’ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible contient 3 mg d’aspartam. L’aspartam contient une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement par l’organisme.
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible contient du caramel au sulfite d’ammonium (E150d), qui peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible contient du saccharose. Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé orodispersible, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La dose recommandée chez l’adulte est de 15 mg par jour en une seule prise. Toutefois, votre médecin peut diminuer la dose ou l'augmenter jusqu'à 30 mg par jour maximum en une seule prise.
Patients âgés
Si vous êtes un patient âgé votre médecin pourra débuter votre traitement avec une dose plus faible que la dose recommandée.
Patients ayant des problèmes hépatiques
Informez votre médecin si vous avez de graves problèmes hépatiques, votre médecin peut être amené à ajuster la dose de votre traitement.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
ARIPIPRAZOLE MYLAN peut être débuté avec une dose faible sous la forme de solution buvable (liquide). La dose peut être augmentée graduellement afin d’atteindre pour les adolescents la dose recommandée de 10 mg une fois par jour. Cependant, votre médecin peut prescrire une dose plus faible ou plus élevée jusqu’au maximum de 30 mg une fois par jour.
Si vous avez l'impression que l'effet d’ARIPIPRAZOLE MYLAN est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Efforcez-vous de prendre votre ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible au même moment chaque jour. Vous pouvez prendre le comprimé avant, pendant ou après les repas. N'ouvrir la plaquette qu'au moment de l'administration. Pour retirer un comprimé, ouvrir le carton et soulever l'aluminium de la plaquette pour voir apparaître le comprimé. Ne pas pousser le comprimé à travers l'aluminium car cela pourrait endommager le comprimé. Immédiatement après avoir ouvert la plaquette, retirer le comprimé, après s'être assuré d'avoir les mains sèches, et placer le comprimé orodispersible sur la langue. Le comprimé se dissout rapidement dans la salive. Le comprimé orodispersible peut être pris avec ou sans liquide.
Vous pouvez également dissoudre le comprimé dans l'eau et boire la suspension.
Même si vous vous sentez mieux, ne changez pas la dose ou n’arrêtez pas de prendre votre traitement par ARIPIPRAZOLE MYLAN sans avoir préalablement consulté votre médecin.
Si vous avez pris plus d’ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible que vous n’auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez pris plus d'ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible que ce que votre médecin vous a prescrit (ou si quelqu’un d’autre a pris de votre ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible), contactez immédiatement votre médecin. Si vous n’arrivez pas à joindre votre médecin, allez à l'hôpital le plus proche et apportez la boîte avec vous. Les signes et symptômes d’un surdosage peuvent inclure une fatigue inhabituelle, une augmentation de la pression artérielle, une somnolence, une augmentation de la fréquence cardiaque, se sentir malade (nausées), diarrhée et être malade (vomissements).
Si vous oubliez de prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
N’arrêtez pas le traitement simplement parce que vous vous sentez mieux. Il est important de continuer de prendre ARIPIPRAZOLE MYLAN comprimé orodispersible aussi longtemps que votre médecin vous l’a prescrit.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Interrompez votre traitement et contactez immédiatement votre médecin si vous ressentez les effets indésirables suivants :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· perte de poids, augmentation de la soif, augmentation de la miction. Cela peut être des signes de taux élevés de glucose dans le sang (diabète sucré).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· diminution des plaquettes dans le sang engendrant des hémorragies ou des ecchymoses plus facilement que la normale,
· modifications des taux de certaines cellules sanguines, observables lors de tests sanguins et entraînant une augmentation des infections par rapport à la normale,
· attaque cardiaque (arrêt cardiaque),
· mort subite inexpliquée,
· rythme cardiaque inhabituellement lent ou anormal, observable lors de test,
· réaction allergique (par exemple, gonflement de la bouche, de la langue, du visage et de la gorge, difficulté à respirer et à avaler, démangeaisons, éruption cutanée),
· apparition ou aggravation du diabète, acidocétose (cétones dans le sang et l'urine) ou coma,
· suicide, pensées suicidaires, tentative de suicide,
· convulsions,
· syndrome sérotoninergique (réaction qui peut se traduire par des sentiments d'euphorie, une somnolence, une maladresse, une agitation, une sensation d’ébriété, une fièvre, des sueurs ou des contractures musculaires),
· combinaison de fièvre, de raideur musculaire, de respiration plus rapide, de transpiration, de réduction de la conscience et de changements brusques de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, évanouissements (syndrome neuroleptique malin),
· caillots sanguins dans les veines, en particulier au niveau des jambes (les symptômes comprennent gonflement, douleur et rougeur de la jambe), qui peuvent migrer à travers les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons provoquant une douleur thoracique et des difficultés respiratoires,
· inhalation accidentelle de nourriture avec risque de pneumonie,
· inflammation du pancréas, provoquant des douleurs sévères à l'estomac, souvent avec la sensation d’être malade (nausées) et être malade (vomissements),
· difficulté à uriner (rétention urinaire),
· insuffisance hépatique, inflammation du foie, jaunissement de la peau et de la partie blanche des yeux,
· faiblesse musculaire, sensibilité ou douleur, et en particulier, si vous vous sentez mal ou avez une température élevée, cela peut être causé par une dégradation musculaire anormale pouvant mettre la vie en danger et entraîner des problèmes rénaux,
· réactions allergiques graves telles qu’une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS). Le syndrome DRESS débute par des symptômes ressemblant à la grippe et un rash sur le visage, puis sur tout le corps, avec élévation de la température, gonflement des ganglions lymphatiques, accroissement du taux des enzymes du foie dans le sang et augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie).
Autres effets indésirables possibles :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· mouvements incontrôlables ou secousses, maux de tête, endormissement, somnolence, vertiges, tremblements,
· incapacité à rester immobile, difficulté à rester assis(e),
· fatigue,
· se sentir malade (nausées), être malade (vomir), indigestion, constipation, augmentation de la production de salive,
· difficulté à dormir, agitation, sentiment d'angoisse,
· vision trouble.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· mouvements incontrôlables de la bouche, de la langue ou des membres (dyskinésie tardive),
· spasmes musculaires incontrôlables affectant les yeux, la tête, le cou ou le corps (dystonie),
· étourdissements, vertiges ou évanouissement en passant d’une position assise ou allongée à la position debout,
· fréquence cardiaque rapide,
· jambes sans repos,
· vision double,
· sensibilité de l’œil à la lumière,
· dépression,
· intérêt sexuel augmenté ou altéré,
· niveaux élevés de l'hormone prolactine, ce qui peut être observé dans les tests sanguins,
· glycémie élevée, qui peut être observée dans les analyses de sang,
· hoquet.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de l’aripiprazole par voie orale mais leur fréquence de survenue est indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· faible taux de sodium dans le sang, ce qui peut être observé dans les tests sanguins,
· prise de poids, perte de poids, perte d’appétit (anorexie),
· nervosité, agitation, agression,
· trouble de la parole,
· fixation du globe oculaire dans une position,
· évanouissement, hypertension artérielle,
· spasme des muscles du larynx, difficulté à avaler,
· gêne abdominale et gastrique, diarrhée,
· éruption cutanée, sensibilité de la peau à la lumière, perte de cheveux inhabituelle ou éclaircie, transpiration excessive,
· raideur, douleur musculaire,
· fuites urinaires (incontinence urinaire),
· symptômes de sevrage chez les nouveau-nés en cas d'exposition durant la grossesse (voir rubrique 2 « Grossesse »),
· érection prolongée et/ou douloureuse,
· difficulté à contrôler la température corporelle ou surchauffe, douleur thoracique et gonflement des mains, des chevilles ou des pieds,
· tests anormaux de la fonction hépatique, qui peuvent être observés dans les tests sanguins,
· augmentation ou fluctuation de la glycémie, augmentation de l'hémoglobine glycosylée ce qui peut être observé dans les analyses de sang
· incapacité à résister à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’accomplir un acte qui pourrait être dangereux pour vous-même ou pour les autres, par exemple :
o impulsion forte à jouer (de l’argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur votre vie personnelle ou familiale,
o modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues,
o achats ou dépenses excessifs incontrôlables
o manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d’habitude et plus que nécessaire pour atteindre la satiété),
o une tendance à vagabonder.
· Informez votre médecin si vous présentez l’un de ces comportements ; il discutera avec vous des moyens pour gérer ou réduire ces symptômes.
Chez des personnes âgées souffrant de démence, des cas de décès ont été rapportés plus fréquemment lors de la prise d'aripiprazole. De plus, des cas d'accident vasculaire cérébral ou d’accident ischémique transitoire (« attaque ») ont été rapportés.
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Des adolescents âgés de 13 ans et plus ont présenté des effets indésirables qui étaient similaires en termes de fréquence et de nature à ceux des adultes, à l’exception de la somnolence, des mouvements brusques et saccadés incontrôlables, de l’agitation et de la fatigue qui étaient très fréquents (affectant plus de 1 patient sur 10) et des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, de la sécheresse buccale, de l’augmentation de la fréquence cardiaque, de la prise de poids, de l’augmentation de l’appétit, des contractions musculaires, des mouvements incontrôlés des membres et des sensations vertigineuses, en particulier en passant d’une position assise ou allongée à la position debout, qui étaient fréquents (affectant plus de 1 patient sur 100).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible
· La substance active est l’aripiprazole.
Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg d’aripiprazole.
· Les autres composants sont :
Cellulose microcristalline, aspartam (E951), xylitol (E967), acésulfate potassique (E950), amidon prégélatinisé (maïs), croscarmellose sodique, crospovidone (type B), acide tartrique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, arôme vanille (saccharose), maltodextrine, octényle succinate d'amidon sodique, caramel au sulfite d’ammonium, propylène glycol, substances aromatiques (incluant la vanilline), substances aromatisantes naturelles, préparations aromatisantes). Voir rubrique 2 « ARIPIPRAZOLE MYLAN, comprimé orodispersible contient de l’aspartam, du caramel au sulfite d’ammonium (E150d), du saccharose et du sodium ».
Contient également de l’oxyde de fer jaune (E172).
Qu’est-ce que ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible et contenu de l’emballage extérieur
Les comprimés orodispersibles d’ARIPIPRAZOLE MYLAN 15 mg sont jaune clair, ronds, lisses, de 8 mm de diamètre approximativement.
ARIPIPRAZOLE MYLAN est disponible en boîtes de 28 comprimés sous plaquettes pelables ou 28x1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires pelables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
PRODUCOES FARMACÊUTICAS, SA
RUA DA TAPADA GRANDE N°2,
2710-089 ABRUNHEIRA, SINTRA
PORTUGAL
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).