ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63755329
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANALGESIQUES OPIODES - N02AA59Ce médicament contient de l'ibuprofène et de la codéine : c'est un antalgique (calme la douleur).Ce médicament est préconisé dans le traitement des douleurs modérées à intenses qui ne sont pas soulagées par l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofène utilisés seuls.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 05/10/2009
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ELERTE

    Les compositions de ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 200 mg SA
    Comprimé PHOSPHATE DE CODÉINE HÉMIHYDRATÉ 74765 30 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3975558
    • Code CIP3 : 3400939755588
    • Prix : 2,01 €
    • Date de commercialisation : 04/04/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 21/04/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ibuprofène........................................................................................................................... 200 mg

    Phosphate de codéine hémihydraté......................................................................................... 30 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : jaune orangé S (E 110).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé de forme lenticulaire, de couleur orangée et d'aspect brillant.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement des épisodes douloureux de courte durée de l'adulte, d'intensité moyenne à sévère ou ne répondant pas à un antalgique non opioïde seul.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).

    Réservé à l'adulte

    1 ou 2 comprimés lors de la première prise selon l'intensité des douleurs puis 1 comprimé toutes les 4 à 6 heures sans dépasser 6 comprimés par jour.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours d'un repas.

    Sujets âgés

    L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie ne devrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant des précautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

    Fréquence d'administration

    Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur : elles doivent être régulièrement espacées de préférence de 6 heures et d'au moins 4 heures pour les comprimés dosés à 200 mg/30 mg et d'au moins 6 heures pour les comprimés dosés à 400 mg/60 mg.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · enfant de moins de 15 ans,

    · au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) (voir rubrique 4.6),

    · hypersensibilité à l'ibuprofène ou à la codéine ou à l'un des excipients du produit,

    · antécédents d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique,

    · antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,

    · ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · insuffisance hépatique sévère,

    · insuffisance rénale sévère,

    · insuffisance cardiaque sévère,

    · lupus érythémateux disséminé,

    · insuffisance respiratoire quel qu'en soit le degré en raison de l'effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires,

    · au cours de l'allaitement en dehors d'une prise ponctuelle.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    LIEES A L'IBUPROFENE

    Mises en garde spéciales

    L'utilisation concomitante d'ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et paragraphes "Effets gastro-intestinaux" et "Effets cardiovasculaires et cérébro-vasculaires" ci-dessous).

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

    L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Sujet âgé

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

    Effets gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Toutefois, les données épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (≤ 1200 mg par jour) soient associées à une augmentation du risque d'infarctus du myocarde.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou un antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités par ibuprofène qu'après un examen attentif.

    Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risque pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

    Effets cutanés

    Réactions cutanées graves

    Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatite exfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique ont été rarement rapportées en association avec l’utilisation d’AINS (voir rubrique 4.8).

    L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L'ibuprofène devra être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant.

    En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Rétention hydro-sodée

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

    Dissimulation des symptômes d'une infection sous-jacente

    L’ibuprofène peut masquer les symptômes d'une infection, ce qui peut retarder la mise en place d'un traitement adéquat et ainsi aggraver l'évolution de l'infection. C'est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d'origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque l’ibuprofène est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l'infection, il est conseillé de surveiller l'infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s'ils s'aggravent.

    Précautions particulières d'emploi

    L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué.

    Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

    Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E 110) et peut provoquer des réactions allergiques.

    LIEES A LA CODEINE

    · L'usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.

    · L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée.

    · En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.

    · Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.

    En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.

    Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée et l'augmenter secondairement en fonction de la tolérance et des besoins.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIEES A L'IBUPROFENE

    Risque lié à l'hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

    L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisant lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.

    Associations déconseillées

    (voir rubrique 4.4)

    + Autres AINS

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.

    + Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaire et apparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min))

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

    Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

    + Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

    Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    Associations à prendre en compte

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acide acétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, les limites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolation en clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui est de l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concerne l'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effet cliniquement pertinent apparaît peu probable.

    + Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).

    + Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (aux doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    LIEES A LA CODEINE

    Associations déconseillées

    + Agonistes antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

    Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

    + Alcool

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la codéine. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Naltrexone

    Risque de diminution de l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.

    Associations à prendre en compte

    + Autres analgésiques morphiniques agonistes : alfentanil, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol), antitussifs morphine-like, (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphine vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines et apparentés, barbituriques, méthadone

    Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Autres médicaments sédatifs

    Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    LIES A L'IBUPROFENE

    Aspect malformatif : 1er trimestre

    Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

    En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur 2 espèces.

    Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.

    Aspect fœtotoxique et néonatal : 2ème et 3ème trimestres

    Il s'agit d'une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.

    L'administration pendant le 2ème et le 3ème trimestre expose à :

    · une atteinte fonctionnelle rénale :

    o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale): oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    · un risque d'atteinte cardiopulmonaire:

    Constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    · un risque d'allongement du temps de saignement pour la mère et l'enfant.

    En conséquence :

    · Jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : l'utilisation d'ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé ne doit être envisagée que si nécessaire.

    · Entre 12 et 24 semaines d'aménorrhée (entre le début de la diurèse fœtale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    · Au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise même ponctuelle est contre-indiquée (voir rubrique 4.3). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d'aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    LIES A LA CODEINE

    Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

    En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.

    L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel que soit le terme, mais son utilisation chronique doit être évitée.

    En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).

    Allaitement

    L'ibuprofène et la codéine passent dans le lait maternel. Quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En conséquence ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    Les risques de somnolence peuvent rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    LIES A L'IBUPROFENE

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée (2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).

    Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportés à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

    Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.

    Effets gastro-intestinaux

    Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, troubles du transit, ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragies occultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.

    Réactions d'hypersensibilité

    · dermatologiques : éruptions, rash, prurit, œdème, urticaire, aggravation d'urticaire chronique.

    · Respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 4.3).

    · générales : choc anaphylactique, œdème de Quincke.

    Effets cutanés

    Très rarement des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées.

    Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) - fréquence indéterminée.

    Réactions de photosensibilité - fréquence inconnue.

    Effets sur le système nerveux central

    L'ibuprofène peut exceptionnellement être responsable de vertiges et de céphalées.

    Autres

    · quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés,

    · oligurie, insuffisance rénale,

    · la découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.

    Quelques modifications biologiques ont pu être observées

    · hépatiques : rarement élévation des transaminases, exceptionnels cas d'hépatite.

    · hématologiques : agranulocytose, anémie hémolytique.

    LIES A LA CODEINE

    Aux doses thérapeutiques

    Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.

    Possibilité de :

    · sédation, euphorie, dysphorie,

    · myosis, rétention urinaire,

    · réactions d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash),

    · constipation, nausées, vomissements,

    · somnolence, états vertigineux,

    · bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique 4.3),

    · syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.

    Aux doses supra-thérapeutiques

    Risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    LIE A L'IBUPROFENE

    Symptômes

    · Effets non graves : nausées, vomissements, somnolence, léthargie.

    · Effets graves : convulsions, atteintes digestives, atteintes rénales.

    Conduite d'urgence

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique et administration de charbon activé.

    · Traitement symptomatique.

    LIE A LA CODEINE

    Symptômes

    · Chez l'adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, plus rarement œdème pulmonaire.

    · Chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : myosis, bradypnée, pause respiratoire, convulsions, flush et œdème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d'urine.

    Conduite d'urgence

    · Assistance respiratoire.

    · Administration de naloxone.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANALGESIQUES OPIOIDES, code ATC : N02AA59.

    Association de deux principes actifs :

    · Ibuprofène : anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)

    · Codéine phosphate : analgésique opioïde.

    L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl-carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

    · Antalgique,

    · Antipyrétique,

    · Anti-inflammatoire,

    · Inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    La codéine est un agoniste morphinique pur.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    LIEES A L'IBUPROFENE

    La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.

    Absorption

    La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale. Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adulte sont proportionnelles à la dose (Cmax 30,3 ± 4,7 µg/ml après 400 mg).

    L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

    Distribution

    L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 p. cent.

    Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la 2e et la 8e heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

    Après la prise de 400 mg, d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.

    Métabolisme

    L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.

    Excrétion

    L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugés.

    La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

    Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

    LIEES A LA CODEINE

    Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sa biodisponibilité relative par rapport à la voie intramusculaire est de 40 - 70 %. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic en 1 heure puis diminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures. La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine et la norcodéine.

    L'élimination de la codéine et de ses métabolites se produit quasi-intégralement par voie rénale (85 - 90 %), essentiellement sous forme de conjugués glucuroniques; l'élimination est considérée comme complète au bout de 48 heures. Les pourcentages de la dose administrée (produit libre + conjugué) retrouvés dans les urines sont les suivants : environ 10 % sous forme de morphine, 10 % de norcodéine, 50 - 70 % de codéine. Près de 25 à 30 % de la codéine administrée se lie aux protéines plasmatiques.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau : amidon de maïs, amidon prégélatinisé, acide stéarique, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : SEPIFILM LP014 (hypromellose, cellulose microcristalline, acide stéarique), SEPISPERSE 3098 orange (hypromellose, cellulose microcristalline, dioxyde de titane (E 171), jaune orangé S (E 110)).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    16, 20, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES DES REALISATIONS THERAPEUTIQUES ELERTE

    181-183 RUE ANDRE KARMAN

    93300 AUBERVILLIERS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 397 554 1 0 : 16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 34009 397 555 8 8 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 34009 397 556 4 9 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 34009 576 286 1 1 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 21/04/2021

    Dénomination du médicament

    ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    Ibuprofène, phosphate de codéine hémihydraté

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : ANALGESIQUES OPIODES - N02AA59

    Ce médicament contient de l'ibuprofène et de la codéine : c'est un antalgique (calme la douleur).

    Ce médicament est préconisé dans le traitement des douleurs modérées à intenses qui ne sont pas soulagées par l'aspirine, le paracétamol ou l'ibuprofène utilisés seuls.

    Ne prenez jamais ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé :

    · enfant de moins de 15 ans,

    · allaitement,

    · au-delà de 5 mois de grossesse révolus (24 semaines d'aménorrhée),

    · antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine),

    · antécédents d'allergie aux substances actives ou aux autres constituants du comprimé,

    · antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d'ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS,

    · ulcère ou saignement de l'estomac ou de l'intestin en évolution ou récidivant,

    · hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours,

    · maladie grave du foie,

    · maladie grave des reins,

    · maladie grave du cœur,

    · lupus érythémateux disséminé,

    · asthme et insuffisance respiratoire.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    Précautions d'emploi

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des inconvénients parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    Les médicaments tels que ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral. Le risque est d'autant plus important que les doses utilisées sont élevées et la durée de traitement prolongée.

    Ne pas dépasser les doses recommandées ni la durée de traitement.

    Si vous avez des problèmes cardiaques, si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous pensez avoir des facteurs de risque pour ce type de pathologie (par exemple en cas de pression artérielle élevée, de diabète, de taux de cholestérol élevé ou si vous fumez), veuillez en parler avec votre médecin ou à votre pharmacien.

    Mises en garde spéciales

    Si vous êtes une femme, ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé peut altérer votre fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer ou chez lesquelles des examens sur la fonction de reproduction sont en cours, veuillez en parler à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé.

    Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d'effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E 110) et peut provoquer des réactions allergiques.

    COMME IL POURRAIT ETRE NECESSAIRE D'ADAPTER VOTRE TRAITEMENT, IL EST IMPORTANT D'INFORMER VOTRE MEDECIN AVANT DE PRENDRE ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé DANS LES CAS SUIVANTS :

    · d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique « Ne prenez jamais ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants »),

    · de troubles de la coagulation, de prise d'un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves.

    · d'antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),

    · de maladie du cœur, du foie ou du rein,

    · de maladies respiratoires (dont l'asthme),

    · d'encombrement bronchique (toux avec expectoration),

    · d'opération de la vésicule biliaire,

    · de traitement concomitant avec d'autres médicaments qui augmentent le risque d'ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c'est à dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine. Si vous êtes dans un de ces cas, consultez votre médecin avant de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé (voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments »).

    · de traitement concomitant avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed (voir rubrique « Prise ou utilisation d'autres médicaments »).

    · d'infections

    L’ibuprofène peut masquer des signes d'infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que l’ibuprofène retarde la mise en place d'un traitement adéquat de l'infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C'est ce que l'on a observé dans le cas de pneumonies d'origine bactérienne et d'infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu'ils s'aggravent, consultez immédiatement un médecin.

    AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS :

    · de troubles de la vue, PREVENEZ VOTRE MEDECIN,

    · d'hémorragie gastro-intestinale, (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    · de réactions cutanées

    Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base d'ibuprofène. Arrêtez de prendre l’ibuprofène et consulter immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques, des signes cutanés ou muqueux qui ressemblent à une brûlure (rougeurs avec bulles ou cloques, ulcérations), rougeur de la peau, rash ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave. Voir rubrique 4.

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique 4. « QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?»), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    L'usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance. Ne pas utiliser de façon prolongée sans avis médical.

    Ne pas utiliser de façon prolongée sans avis du médecin en particulier si les troubles persistent au bout de 5 jours et/ou en cas de survenue de tout autre signe après la prise du médicament.

    L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée.

    En cas d'hypertension intracrânienne, ce médicament risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène, et de la codéine.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine). Vous ne devez pas non plus prendre d'autres médicaments contenant de la codéine.

    Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou d'acide acétylsalicylique (aspirine).

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance car il y a certains médicaments qui ne doivent pas être pris ensemble et d'autres qui peuvent nécessiter une modification de la dose lorsqu'ils sont pris ensemble.

    Vous devez toujours prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous utilisez ou recevez l'un des médicaments suivants avant de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé :

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens

    · corticostéroïdes

    · anticoagulants oraux comme la warfarine, héparine injectable, antiagrégants plaquettaires ou autres thrombolytiques comme la ticlopidine

    · lithium

    · méthotrexate

    · inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, diurétiques, bêta-bloquants et antagonistes de l'angiotensine II

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine)

    · pemetrexed

    · ciclosporine, tacrolimus

    · buprénorphine, nalbuphine, pentazocine

    · naltrexone.

    ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    LIE A L'IBUPROFENE

    Au cours du premier trimestre de grossesse (12 semaines d'aménorrhée soit 12 semaines après le 1er jour de vos dernières règles), votre médecin peut être amené, si nécessaire, à vous prescrire ce médicament.

    De 2,5 à 5 mois de grossesse révolus (12 à 24 semaines d'aménorrhée), ce médicament ne sera utilisé que sur les conseils de votre médecin et en prise brève. L'utilisation prolongée de ce médicament est fortement déconseillée.

    Au delà de 5 mois de grossesse révolus (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée), vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves notamment sur un plan cardio-pulmonaire et rénal, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte de plus de cinq mois révolus, veuillez en parler à votre gynécologue obstétricien afin qu'une surveillance adaptée vous soit proposée.

    LIE A LA CODEINE

    Il est possible de prendre ce médicament pendant la grossesse, pour un temps bref (quelques jours) et aux doses recommandées. Cependant, en fin de grossesse, la prise abusive de codéine peut entraîner une toxicité chez le nouveau-né. Par conséquent, il convient de toujours demander l'avis de votre médecin avant de prendre ce médicament et de ne jamais dépasser la dose préconisée.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    L'ibuprofène et la codéine passent dans le lait maternel.

    De trop fortes doses de codéine administrées chez les femmes qui allaitent peuvent entraîner des pauses respiratoires ou des baisses du tonus du nourrisson. En cas d'allaitement, en dehors d'une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue. L'attention est appelée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine dans ce médicament. Ce phénomène s'atténue après plusieurs prises, il peut être utile de commencer le traitement le soir. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées.

    ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé contient un colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou s'ils s'aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

    Posologie

    Réservé à l'adulte

    1 ou 2 comprimés lors de la première prise, selon l'intensité des douleurs puis 1 comprimé toutes les 4 à 6 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours des repas.

    Fréquence des prises et durée de traitement

    En général, les prises sont espacées de 6 heures et au minimum de 4 heures.

    En cas de douleur persistante, les prises systématiques permettant d'éviter les pics de douleur.

    La durée d'utilisation est limitée à 5 jours.

    Si la douleur persiste plus de 5 jours, si elle s'aggrave ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, en informer votre médecin.

    Si vous avez l'impression que l'effet d'ANTARENE CODEINE, est trop fort ou trop faible : consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous avez pris plus de ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    En cas de surdosage accidentel ou d'intoxication, notamment chez l'enfant, prévenir d'urgence un médecin. Les principaux signes du surdosage en codéine sont la somnolence et des difficultés respiratoires.

    Si vous oubliez de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé

    En cas de traitement prolongé, l'arrêt brutal de ce médicament peut entraîner un syndrome de sevrage.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    LIES A LA PRESENCE DE CODEINE

    Possibilité de :

    · sensation d'endormissement, euphorie, trouble de l'humeur,

    · rétrécissement de la pupille, difficulté à uriner,

    · réaction d'hypersensibilité (démangeaison, urticaire, éruption cutanée étendue),

    · constipation, nausées, vomissements,

    · somnolence, états vertigineux,

    · gênes respiratoires,

    · douleurs abdominales en particulier chez les patients cholécystectomisés (sans vésicule biliaire).

    LIES A LA PRESENCE DE L'IBUPROFENE

    Les médicaments tels que ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d'accident vasculaire cérébral.

    Peuvent survenir des réactions allergiques :

    · cutanées : éruption sur la peau, démangeaisons, œdème, aggravation d'urticaire chronique,

    · respiratoires de type crise d'asthme,

    · généralisées : brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke).

    Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique « Faites attention avec ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprimé pelliculé »). Celle-ci est d'autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.

    Il peut exceptionnellement être observé des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque.

    Très exceptionnellement peuvent survenir des manifestations bulleuses de la peau ou des muqueuses (sensation de brûlure accompagnée de rougeur avec bulles, cloques, ulcérations).

    A une fréquence «indéterminée» : Éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez d’utiliser l’ibuprofène et consultez immédiatement un médecin. Voir également rubrique 2.

    Sensibilité de la peau à la lumière - fréquence inconnue

    Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin.

    Au cours du traitement, il est possible que surviennent :

    · des troubles digestifs : maux d'estomac, vomissements, nausées, diarrhée, constipation,

    · exceptionnellement : vertiges ou maux de tête, rares troubles de la vue, diminution importante des urines, insuffisance rénale.

    Dans tous ces cas, il faut en avertir votre médecin.

    Exceptionnellement, ont été observées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine (baisse des globules blancs ou des globules rouges) pouvant être graves.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprime pelliculé  

    · Les substances actives sont :

    Ibuprofène.................................................................................................................... 200 mg

    Phosphate de codéine hémihydraté.................................................................................. 30 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau : amidon de maïs, amidon prégélatinisé, acide stéarique, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : SEPIFILM LP014 (hypromellose, cellulose microcristalline, acide stéarique), SEPISPERSE 3098 orange (hypromellose, cellulose microcristalline, dioxyde de titane (E 171), jaune orangé S (E 110)).

    Qu’est-ce que ANTARENE CODEINE 200 mg/30 mg, comprime pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé, de forme lenticulaire, de couleur orangée et d'aspect brillant. Boîte de 16, 20, 30 ou 100 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES DES REALISATIONS THERAPEUTIQUES ELERTE

    181-183 RUE ANDRE KARMAN

    93300 AUBERVILLIERS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES DES REALISATIONS THERAPEUTIQUES ELERTE

    181-183 RUE ANDRE KARMAN

    93300 AUBERVILLIERS

    Fabricant  

    SOPHARTEX

    21 RUE DU PRESSOIR

    28500 VERNOUILLET

    ou

    LABORATOIRES DES REALISATIONS THERAPEUTIQUES ELERTE

    181-183 RUE ANDRE KARMAN

    93300 AUBERVILLIERS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13086
    • Date avis : 20/11/2013
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités ANTARENE CODEINE est important dans la prise en charge des douleurs aiguës d’intensité moyenne à sévère ou ne répondant pas à un antalgique non opioïde seul.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-7588
    • Date avis : 31/03/2010
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Insuffisant
    • Description : La Commission de la transparence considère que le service médical rendu par ces spécialités est insuffisant au regard des thérapies existantes pour justifier leur prise en charge par la solidarité nationale.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-13086
    • Date avis : 20/11/2013
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités ANTARENE CODEINE n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) par rapport aux alternatives disponibles en particulier les associations paracétamol et opioïde faible dans le cadre de la prise en charge de la douleur aiguë d’intensité moyenne à sévère ou ne répondant pas à un antalgique non opioïde seul.
    • Lien externe