ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60372215
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE, code ATC: A03FA01 ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée est utilisé chez les adultes dans :En cas de migraine, le métoclopramide peut être pris avec des médicaments agissant sur les douleurs administrées par voie orale pour augmenter l’efficacité de ces médicaments.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 30/07/1987
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MEDA PHARMA

    Les compositions de ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé MÉTOCLOPRAMIDE 10655 13,37 mg FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE MÉTOCLOPRAMIDE ANHYDRE 18055 15 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3297348
    • Code CIP3 : 3400932973484
    • Prix : 2,14 €
    • Date de commercialisation : 08/01/2021
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 30%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de métoclopramide anhydre........................................................................... 15,00 mg

    Quantité correspondant à métoclopramide base ................................................................. 13,37 mg

    Pour un comprimé à libération prolongée.

    Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 85,00 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé à libération prolongée.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée est indiqué chez l’adulte dans :

    · la prévention des nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques,

    · la prévention des nausées et vomissements induits par une radiothérapie,

    · le traitement symptomatique des nausées et vomissements, incluant les nausées et vomissements induits par une crise migraineuse. Dans les crises migraineuses, le métoclopramide peut être utilisé en association avec des analgésiques oraux pour améliorer leur absorption.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    RESERVE A L'ADULTE.

    Voie orale.

    Posologie

    La dose recommandée est de 15 mg par prise, 1 à 2 fois par jour.

    La dose journalière maximale recommandée est de 30 mg ou 0,5 mg/kg.

    La durée du traitement maximale recommandée est de 5 jours.

    Populations particulières

    Sujet âgé

    Chez les sujets âgés, une diminution de la dose doit être envisagée, en tenant compte de la fonction rénale et hépatique et de la fragilité globale de l’état de santé.

    Insuffisance rénale

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale au stade terminal (clairance de la créatinine ≤ 15 ml/min), la dose journalière doit être diminuée de 75%.

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine comprise entre 15 et 60 ml/min), la dose doit être diminuée de 50% (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la dose doit être diminuée de 50% (voir rubrique 5.2).

    D’autres formes pharmaceutiques/dosages peuvent être plus appropriés pour une utilisation dans cette population.

    Mode d’administration

    Un intervalle minimal de 12 heures entre 2 administrations doit être respecté, même en cas de vomissement ou de rejet de la dose (voir rubrique 4.4).

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients listés à la rubrique 6.1.

    · Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger : hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive.

    · Chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome, en raison du risque d’épisodes d’hypertension sévère.

    · Antécédent connu de dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide.

    · Epilepsie (augmentation de la fréquence et de l'intensité des crises).

    · Maladie de Parkinson.

    · En association avec la lévodopa ou les agonistes dopaminergiques (voir rubrique 4.5).

    · Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH cytochrome-b5 réductase.

    · Chez l’enfant de moins d’un an en raison du risque augmenté de troubles extrapyramidaux (voir rubrique 4.4).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Troubles neurologiques

    Des troubles extrapyramidaux peuvent survenir, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune, et/ou quand des doses élevées sont utilisées. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement et peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter immédiatement le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines chez l’enfant et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l’adulte).

    Un intervalle d’au moins 12 heures doit être respecté entre chaque prise (voir rubrique 4.2), même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afin d’éviter un surdosage.

    Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. La durée du traitement ne doit pas être supérieure à 3 mois en raison du risque de dyskinésie tardive (voir rubrique 4.8). En cas d’apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté.

    Un syndrome malin des neuroleptiques a été décrit avec le métoclopramide en association avec des neuroleptiques ou en monothérapie (voir rubrique 4.8). Le métoclopramide doit être arrêté immédiatement en cas de survenue de symptômes de syndrome malin des neuroleptiques et un traitement approprié doit être mis en œuvre.

    Une attention particulière sera apportée chez les patients ayant des pathologies neurologiques sous-jacentes et chez les patients traités par d’autres médicaments ayant une action centrale (voir rubrique 4.3).

    Les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent également être exacerbés par le métoclopramide.

    En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de déshydratation. L'hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions « sucrées-salées » (solutions de réhydratation orale) données en petite quantité et de façon répétées.

    Précautions d'emploi

    Méthémoglobinémie

    Des cas de méthémoglobinémie, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et les mesures appropriées doivent être prises (tel que le traitement par le bleu de méthylène).

    Troubles cardiaques

    Des effets indésirables cardiovasculaires graves incluant des cas de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d’arrêt cardiaque et d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés lors de l’administration de métoclopramide par voie injectable, en particulier par voie intraveineuse (voir rubrique 4.8).

    Le métoclopramide doit être administré avec précaution, en particulier par voie intraveineuse chez les sujets âgés, les patients ayant des troubles de la conduction cardiaque (incluant un allongement de l’intervalle QT), les patients présentant un déséquilibre de la balance électrolytique, une bradycardie et ceux prenant d’autres médicaments connus pour allonger l’intervalle QT.

    L’injection intraveineuse doit se faire sous forme de bolus lent (sur une durée d’au moins 3 minutes) afin de réduire le risque d’effets indésirables (ex : hypotension artérielle, akathisie).

    Insuffisance rénale et hépatique

    En cas d’insuffisance rénale ou hépatique sévère, il est recommandé de diminuer la posologie (voir rubrique 4.2).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées

    Antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques ou la lévodopa et le métoclopramide (voir rubrique 4.3).

    Associations déconseillées

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif du métoclopramide.

    Associations à prendre en compte

    En raison de l’effet prokinétique du métoclopramide, l’absorption de certains médicaments peut être modifiée.

    Antihypertenseurs

    Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).

    Anticholinergiques et dérivés morphiniques

    Antagonisme réciproque entre les anticholinergiques et dérivés morphiniques et le métoclopramide sur la motricité digestive.

    Dépresseurs du système nerveux central (dérivés morphiniques, anxiolytiques, antihistaminiques sédatifs H1, antidépresseurs sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés)

    Addition des effets sédatifs des dépresseurs du système nerveux central et du métoclopramide.

    Neuroleptiques

    Risque d’addition des effets sur la survenue de troubles extrapyramidaux.

    Médicaments sérotoninergiques

    Augmentation du risque de syndrome sérotoninergique en cas d’association avec les médicaments sérotoninergiques tels que les ISRS.

    Digoxine

    Le métoclopramide peut diminuer la biodisponibilité de la digoxine. Une surveillance étroite des concentrations plasmatiques de la digoxine est nécessaire.

    Ciclosporine

    Le métoclopramide augmente la biodisponibilité de la ciclosporine (Cmax augmentée de 46% et exposition systémique augmentée de 22%). Une surveillance étroite des concentrations plasmatiques de la ciclosporine est nécessaire. La conséquence clinique est incertaine.

    Mivacurium et suxaméthonium

    L’injection de métoclopramide peut prolonger la durée du blocage neuromusculaire, par inhibition de la cholinestérase plasmatique.

    Inhibiteurs puissants du CYP2D6

    Augmentation des paramètres d’exposition au métoclopramide en cas d’association avec les inhibiteurs puissants du CYP2D6 tels que la fluoxétine et la paroxétine. Bien que la pertinence clinique soit inconnue, une surveillance des effets indésirables est requise.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Un nombre important de données chez la femme enceinte (plus de 1000 grossesses) n’a mis en évidence aucun effet malformatif, ni foetotoxique.

    Le métoclopramide peut être utilisé au cours de la grossesse si nécessaire. Pour des raisons pharmacologiques (par analogie avec d’autres neuroleptiques), si le métoclopramide est administré en fin de grossesse, un syndrome extrapyramidal néonatal ne peut être exclu. Le métoclopramide doit être évité en fin de grossesse. S’il est utilisé, une surveillance du nouveau-né doit être mise en œuvre.

    Allaitement

    Le métoclopramide passe faiblement dans le lait maternel. Des effets indésirables chez le nouveau-né allaité ne peuvent être exclus. Par conséquent, le métoclopramide n’est pas recommandé pendant l’allaitement. Une interruption du traitement pendant l’allaitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le métoclopramide peut entraîner une somnolence, des étourdissements, une dyskinésie et des dystonies qui peuvent affecter la vision et également interférer avec la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont listés par système-organe. Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent ( 1/10) ; fréquent ( 1/100 à <1/10) ; peu fréquent (1/1000 à <1/100) ; rare (1/10000 à <1/1000) ; très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Système Organe

    Fréquence

    Effets indésirables

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée

    Méthémoglobinémie, pouvant être due à un déficit de la NADH cytochrome-b5 réductase, en particulier chez le nouveau-né (voir rubrique 4.4)

    Sulfhémoglobinémie, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Bradycardie, en particulier avec la voie intraveineuse

    Fréquence indéterminée

    Arrêt cardiaque, survenant rapidement après l’administration par voie injectable, et pouvant faire suite à une bradycardie (voir rubrique 4.4) ; bloc auriculo-ventriculaire ; pause sinusale en particulier avec la voie intraveineuse ; allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme ; torsades de pointes

    Affections endocriniennes*

    Peu fréquent

    Aménorrhée, hyperprolactinémie

    Rare

    Galactorrhée

    Fréquence indéterminée

    Gynécomastie

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Diarrhée

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Asthénie

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Hypersensibilité

    Fréquence indéterminée

    Réaction anaphylactique (incluant le choc anaphylactique) en particulier avec la voie intraveineuse

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Somnolence

    Fréquent

    Troubles extrapyramidaux (en particulier chez les enfants et les jeunes adultes et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique) (voir rubrique 4.4), syndrome parkinsonien, akathisie

    Peu fréquent

    Dystonie (y compris troubles de la vision et crise oculogyre), dyskinésie, troubles de la conscience

    Rare

    Convulsion en particulier chez les patients épileptiques

    Fréquence indéterminée

    Dyskinésie tardive pouvant être persistante, au cours ou après un traitement prolongé, en particulier chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4), syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4)

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Dépression

    Peu fréquent

    Hallucination

    Rare

    Etat confusionnel

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension, en particulier avec la voie intraveineuse

    Fréquence indéterminée

    Choc ; syncope après utilisation de la forme injectable ; crise hypertensive chez les patients ayant un phéochromocytome (voir rubrique 4.3) ; augmentation transitoire de la pression artérielle

    * Affections endocriniennes pendant un traitement prolongé en relation avec une hyperprolactinémie (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).

    Les effets suivants, parfois associés, surviennent plus fréquemment lors de l’utilisation de doses élevées :

    - Symptômes extrapyramidaux : dystonie aiguë et dyskinésie, syndrome parkinsonien, akathisie, y compris après l’administration d’une dose unique du médicament, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes (voir rubrique 4.4).

    - Somnolence, troubles de la conscience, confusion, hallucination.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Des symptômes extrapyramidaux, une somnolence, des troubles de la conscience, une confusion, des hallucinations, voire un arrêt cardio-respiratoire peuvent survenir.

    Conduite à tenir

    En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à un surdosage, le traitement est uniquement symptomatique (benzodiazépines chez l'enfant, et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques chez l'adulte).

    Un traitement symptomatique et une surveillance continue des fonctions cardiovasculaire et respiratoire doivent être mis en œuvre en fonction de l'état clinique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE, code ATC: A03FA01 (A : voies digestives et métabolisme)

    Métoclopramide : neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Distribution

    Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.

    Biotransformation

    Le métoclopramide est peu métabolisé.

    Élimination

    Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.

    Insuffisance rénale

    La clairance du métoclopramide est diminuée jusqu’à 70% chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère, alors que la demi-vie d’élimination plasmatique est augmentée (environ 10 heures pour une clairance de la créatinine de 10-50 ml/minute et de 15 heures pour une clairance de la créatinine <10 ml/minute).

    Insuffisance hépatique

    Une accumulation du métoclopramide a été observée chez les patients présentant une cirrhose hépatique, associée à une diminution de 50% de la clairance plasmatique.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose, hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MEDA PHARMA

    44-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 329 734 8 4 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2019

    Dénomination du médicament

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    Chlorhydrate de métoclopramide anhydre

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée ?

    3. Comment prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : STIMULANT DE LA MOTRICITE INTESTINALE, code ATC: A03FA01

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée est utilisé chez les adultes dans :

    - la prévention des nausées et vomissements retardés pouvant survenir après une chimiothérapie.

    - la prévention des nausées et vomissements induits par la radiothérapie.

    - le traitement des nausées et vomissements incluant les nausées et vomissements pouvant survenir en cas de migraine.

    En cas de migraine, le métoclopramide peut être pris avec des médicaments agissant sur les douleurs administrées par voie orale pour augmenter l’efficacité de ces médicaments.

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez jamais ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée :

    - si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6,

    - si vous avez une hémorragie, une obstruction ou une perforation dans l’estomac ou l’intestin,

    - si vous avez ou pouvez avoir une tumeur rare de la glande surrénale, située près du rein (phéochromocytome),

    - si vous avez déjà eu des mouvements musculaires anormaux (dyskinésie tardive), à l’occasion d’un traitement médicamenteux,

    - si vous êtes épileptique,

    - si vous avez la maladie de Parkinson,

    - si vous prenez de la lévodopa (médicament pour la maladie de Parkinson) ou des agonistes dopaminergiques (voir rubrique « Prise d’autres médicaments »),

    - si vous avez déjà eu dans le sang des quantités anormales d’un pigment sanguin (méthémoglobinémie) ou un déficit en NADH cytochrome-b5.

    Ne prenez pas ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée dans les cas mentionnés ci-dessus. En cas de doute, parlez-en à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée.

    Faites attention avec ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    Demandez à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée si :

    · vous avez des antécédents de battements du cœur anormaux (allongement de l’intervalle QT) ou tout autre problème cardiaque,

    · vous avez des anomalies dans votre sang du taux de sels minéraux, tels que le potassium, le sodium et le magnésium,

    · vous prenez d’autres médicaments connus pour agir sur votre rythme cardiaque,

    · vous avez un problème neurologique (cerveau),

    · vous avez des problèmes au niveau du foie ou des reins. La dose peut être diminuée dans ces cas (voir rubrique 3).

    Votre médecin pourra vous prescrire des examens sanguins pour contrôler vos taux de pigment sanguin. En cas de quantités anormales (méthémoglobinémie), le traitement sera arrêté immédiatement et définitivement.

    Vous devez attendre au moins 12 heures entre chaque prise, même en cas de vomissement ou de rejet de la dose, afin d’éviter un surdosage.

    Le traitement ne doit pas durer plus de 3 mois en raison du risque de mouvements musculaires involontaires.

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants

    Ne donnez pas ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée à un enfant.

    Autres médicaments et ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée avec des aliments et boissons

    Ne pas prendre d’alcool pendant le traitement car cela peut augmenter l’effet sédatif de ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Si nécessaire, ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée peut être pris pendant la grossesse. Votre médecin décidera si vous devez prendre ce médicament.

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée n’est pas recommandé si vous allaitez car le métoclopramide passe dans le lait maternel et peut avoir des effets sur votre enfant.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez vous sentir somnolent, avoir des sensations vertigineuses ou avoir des mouvements saccadés anormaux et une contracture généralisée causant une déformation de votre corps après avoir pris ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée. Cela peut affecter votre vue et votre capacité à conduire des véhicules et utiliser des machines.

    ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération contient du lactose.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    RESERVE A L'ADULTE.

    Posologie

    La dose recommandée est de 15 mg par prise, jusqu’à 2 fois par jour.

    La dose journalière maximale recommandée est de 30 mg ou 0,5 mg/kg.

    La durée de traitement maximale recommandée est de 5 jours.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Vous devez attendre au moins 12 heures entre chaque prise, même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afin d’éviter un surdosage.

    Personnes âgées

    Une diminution de la dose peut être nécessaire en fonction des problèmes rénaux, hépatiques et de l’état général.

    D’autres formes pharmaceutiques peuvent être plus appropriées pour cette utilisation.

    Adultes ayant des problèmes rénaux

    Consultez votre médecin si vous avez des problèmes rénaux. La dose devra être diminuée si vous avez des problèmes rénaux modérés ou sévères.

    D’autres formes pharmaceutiques peuvent être plus appropriées pour cette utilisation.

    Adultes ayant des problèmes hépatiques

    Consultez votre médecin si vous avez des problèmes hépatiques. La dose devra être diminuée si vous avez des problèmes hépatiques sévères.

    D’autres formes pharmaceutiques peuvent être plus appropriées pour cette utilisation.

    Si vous avez pris plus de ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Vous pouvez présenter des mouvements anormaux (troubles extrapyramidaux), une somnolence, des troubles de la conscience, une confusion, des hallucinations et des problèmes cardiaques. Votre médecin pourra vous prescrire un traitement pour ces symptômes si nécessaires.

    Si vous oubliez de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou pharmacien.

    Si vous arrêtez de prendre ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez le traitement et consultez immédiatement votre médecin ou pharmacien si vous ressentez un des signes suivants au cours de la prise de ce médicament :

    o mouvements anormaux (touchant souvent la tête ou le cou). Ils peuvent survenir chez les enfants et les jeunes adultes et particulièrement lors de l’utilisation de doses élevées. Ces symptômes surviennent généralement au début du traitement et peuvent même survenir après administration d’une dose unique. Ces mouvements s’arrêteront après un traitement approprié.

    o fièvre élevée, pression artérielle élevée, convulsions, transpiration, production excessive de salive. Ces signes peuvent être les symptômes d’une maladie appelée le syndrome malin des neuroleptiques.

    o démangeaison ou éruptions cutanées, gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, difficulté à respirer pouvant être les signes d’une réaction allergique, pouvant être sévère.

    Très fréquent (touchant plus de 1 personne sur 10)

    · somnolence.

    Fréquent (touchant jusqu’à 1 personne sur 10)

    · dépression,

    · mouvements anormaux tels que tics, tremblements, mouvements de torsion ou contracture musculaire (raideur, rigidité),

    · syndrome parkinsonien (rigidité, tremblements),

    · sensation de nervosité,

    · diminution de la tension artérielle (en particulier avec la voie intraveineuse),

    · diarrhée,

    · sensation de faiblesse.

    Peu fréquent (touchant jusqu’à 1 personne sur 100)

    · augmentation des taux sanguins d’une hormone appelée prolactine pouvant entrainer une production de lait chez les hommes et chez les femmes n’allaitant pas,

    · règles irrégulières,

    · hallucination,

    · troubles de la conscience,

    · diminution du rythme du coeur (en particulier avec la voie intraveineuse),

    · allergie,

    · troubles visuels et déviation involontaire du globe oculaire.

    Rare (touchant jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · état confusionnel,

    · convulsion (particulièrement chez les patients épileptiques).

    Fréquence non connue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · taux anormaux d’un pigment sanguin qui peut changer la couleur de votre peau,

    · développement anormal des seins (gynécomastie),

    · spasmes musculaires involontaires après utilisation prolongée en particulier chez les patients âgés,

    · fièvre élevée, tension artérielle élevée, convulsions, transpiration, production excessive de salive. Ces symptômes peuvent être les signes d’une maladie appelée syndrome malin des neuroleptiques.

    · changement du rythme cardiaque, pouvant être vu sur un électrocardiogramme,

    · arrêt cardiaque (en particulier avec la voie injectable),

    · choc (diminution sévère de la pression cardiaque) (en particulier avec la voie injectable),

    · perte de connaissance (en particulier avec la voie intraveineuse),

    · réaction allergique pouvant être sévère (en particulier avec la voie intraveineuse),

    · tension artérielle très élevée.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate de métoclopramide anhydre .......................................................................... 15,00 mg

    Quantité correspondant à métoclopramide base ................................................................. 13,37 mg

    Pour un comprimé à libération prolongée.

    · Les autres composants sont : lactose, hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.

    Qu’est-ce que ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé à libération prolongée. Boîte de 30.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MEDA PHARMA

    40 – 44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40 – 44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Fabricant  

    MEDA MANUFACTURING

    AVENUE J.F. KENNEDY

    33700 MERIGNAC

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16341
    • Date avis : 07/02/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Modéré
    • Description : Le service médical rendu par ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg, comprimé à libération prolongée reste modéré dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe