ANAGRELIDE BIOGARAN 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62015062
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L01XX35.ANAGRELIDE BIOGARAN contient la substance active anagrélide. ANAGRELIDE BIOGARAN est un médicament qui interfère avec le développement des plaquettes sanguines. Il réduit le nombre de plaquettes produites par la moelle osseuse, ce qui entraîne une diminution du nombre de plaquettes dans le sang à un niveau plus proche de la normale. C’est pourquoi il est utilisé dans le traitement des patients présentant une thrombocytémie essentielle.La thrombocytémie essentielle est une affection caractérisée par la production excessive, par la moelle osseuse, de cellules sanguines appelées plaquettes. La présence de plaquettes en grand nombre dans le sang peut provoquer de graves problèmes de circulation sanguine et de coagulation.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 28/12/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BIOGARAN

    Les compositions de ANAGRELIDE BIOGARAN 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule CHLORHYDRATE D'ANAGRÉLIDE MONOHYDRATÉ 45102 SA
    Gélule ANAGRÉLIDE 69478 0,5 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité de 100 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3013000
    • Code CIP3 : 3400930130001
    • Prix : 157,80 €
    • Date de commercialisation : 09/08/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 17/12/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque gélule contient 0,5 mg d’anagrélide (sous forme de chlorhydrate d’anagrélide).

    Excipient(s) à effet notoire :

    Chaque gélule contient du lactose monohydraté (50 mg) et du lactose anhydre (37 mg) équivalent à un total de 85 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule blanche, taille n°4 (14,4 mm) contenant de la fine poudre blanche ou presque blanche.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ANAGRELIDE BIOGARAN est indiqué pour la réduction du nombre élevé de plaquettes chez les patients à risque atteints de thrombocytémie essentielle (TE), présentant une intolérance à leur traitement actuel ou dont le nombre élevé de plaquettes n’est pas réduit à un niveau acceptable par leur traitement actuel.

    Patient à risque

    Un patient à risque de thrombocytémie essentielle est défini par un ou plusieurs des critères suivants :

    · > 60 ans d’âge ou

    · Numération plaquettaire > 1 000 x 109/l ou

    · Antécédents thrombo-hémorragiques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Le traitement par ANAGRELIDE BIOGARAN doit être initié par un médecin ayant l'expérience de la prise en charge des thrombocytémies essentielles.

    Posologie

    La posologie initiale d’anagrélide recommandée est de 1 mg/jour, à administrer par voie orale en deux doses séparées (0,5 mg/dose).

    Cette posologie initiale doit être maintenue pendant au moins une semaine. Après une semaine, la posologie peut être adaptée au cas par cas, afin de parvenir à la plus faible dose efficace réduisant et/ou maintenant un nombre de plaquettes inférieur à 600 x 109/l et au mieux entre 150 x 109/l et 400 x 109/l. L’augmentation de la dose ne doit pas dépasser 0,5 mg/jour sur toute période d’une semaine et la dose unique maximale recommandée ne doit pas excéder 2,5 mg (voir rubrique 4.9). Durant la phase de développement clinique, des doses de 10 mg/jour ont été utilisées.

    Les effets du traitement par anagrélide doivent être surveillés de manière régulière (voir rubrique 4.4). Si la posologie initiale est > 1 mg/jour, la numération plaquettaire doit être réalisée tous les deux jours pendant la première semaine de traitement, puis au moins une fois par semaine jusqu’à ce qu’une posologie stable d’entretien soit atteinte. Une diminution du nombre de plaquettes est généralement observée dans les 14 à 21 jours suivant le début du traitement et, chez la plupart des patients, une réponse thérapeutique adéquate sera observée et maintenue à une dose de 1 à 3 mg/jour (pour plus d’informations sur les effets cliniques, voir rubrique 5.1).

    Personnes âgées

    Les différences pharmacocinétiques observées entre des patients âgés et jeunes atteints de thrombocytémie essentielle (voir rubrique 5.2) ne justifient pas de modifier la posologie initiale ou d’utiliser un schéma de titration différent pour atteindre une posologie d’anagrélide optimisée pour chaque patient.

    Lors de la phase de développement clinique, environ 50 % des patients traités par anagrélide étaient âgés de plus de 60 ans et aucune modification posologique spécifique à leur âge n’a été nécessaire chez ces patients. Néanmoins, comme attendu, les patients de cette catégorie d’âge ont présenté une incidence d’effets indésirables graves deux fois supérieure (principalement cardiaques).

    Insuffisance rénale

    Les données pharmacocinétiques pour cette population de patients sont limitées. Les risques et bénéfices potentiels du traitement par anagrélide chez un patient insuffisant rénal doivent être évalués avant de débuter le traitement (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    Les données pharmacocinétiques pour cette population de patients sont limitées. Toutefois, le métabolisme hépatique représente la principale voie d'élimination de l’anagrélide ; par conséquent, il peut être attendu que la fonction hépatique influence ce processus. C’est pourquoi il est recommandé que les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère ne soient pas traités par anagrélide. Les risques et bénéfices potentiels du traitement par anagrélide chez un patient présentant une insuffisance hépatique légère doivent être évalués avant de débuter le traitement (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de l’anagrélide chez les enfants n’ont pas été établies. L’expérience chez les enfants et adolescents est très limitée ; l’anagrélide doit être utilisé avec prudence dans cette population de patients. En l’absence de recommandations pédiatriques spécifiques, les critères OMS pour le diagnostic de la TE chez l’adulte sont considérés comme pertinents pour la population pédiatrique. Les recommandations pour le diagnostic de thrombocytémie essentielle doivent être suivies attentivement et le diagnostic réévalué à intervalles réguliers en cas d’incertitude, en tentant d’établir un diagnostic différentiel entre thrombocytose héréditaire ou secondaire, ce qui peut impliquer une analyse génétique et une biopsie de moelle osseuse.

    En général, un traitement cytoréducteur est envisagé chez les patients pédiatriques à risque élevé.

    Le traitement par l’anagrélide ne doit être instauré que lorsque le patient présente des signes de progression de la maladie ou une thrombose. Si le traitement est instauré, les bénéfices et les risques du traitement par l’anagrélide doivent être surveillés régulièrement et la nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluée périodiquement.

    Les taux de plaquettes cibles doivent être déterminés au cas par cas par le médecin traitant.

    L’arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients pédiatriques qui ne présentent pas de réponse satisfaisante au traitement après environ 3 mois.

    Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.4, 4.8, 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

    Mode d’administration

    Voie orale. Les gélules doivent être avalées entières. Ne pas écraser les gélules ou dissoudre le contenu dans du liquide.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à l’anagrélide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Patients atteints d’insuffisance hépatique modérée ou sévère.

    Patients atteints d’insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/mn).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Insuffisance hépatique

    Les risques et bénéfices potentiels du traitement par anagrélide chez un patient présentant une insuffisance hépatique légère doivent être évalués avant d’entamer le traitement. Il n’est pas recommandé chez les patients présentant un taux élevé de transaminases (> 5 fois la limite supérieure de la normale) (voir rubriques 4.2 et 4.3).

    Insuffisance rénale

    Les risques et bénéfices potentiels du traitement par anagrélide chez un patient insuffisant rénal doivent être évalués avant d’entamer le traitement (voir rubriques 4.2 et 4.3).

    Surveillance

    Le traitement par anagrélide nécessite une surveillance clinique étroite du patient, laquelle comprendra la numération formule sanguine (hémoglobine, globules blancs et plaquettes), des examens d’évaluation de la fonction hépatique (ALAT et ASAT), de la fonction rénale (urée et créatinine sérique) et du ionogramme sanguin (potassium, magnésium et calcium).

    Plaquettes

    En cas d'arrêt du traitement par l’anagrélide, une augmentation du nombre des plaquettes intervient dans un délai de 4 jours et leur nombre revient au taux observé avant le traitement en 10 à 14 jours, avec un rebond possible au-dessus des valeurs initiales. Par conséquent, la numération plaquettaire doit être contrôlée fréquemment.

    Cardiovasculaire

    Des effets indésirables cardiovasculaires graves, incluant des cas de torsade de pointe, tachycardie ventriculaire, cardiomyopathie, cardiomégalie et insuffisance cardiaque congestive, ont été rapportés (voir rubrique 4.8).

    Des précautions doivent être prises en cas d’utilisation d’anagrélide chez des patients ayant des facteurs de risque connus d’allongement de l’intervalle QT, tels que le syndrome du QT long congénital, des antécédents connus de syndrome du QT long acquis, la prise concomitante d’un médicament susceptible d’allonger l’intervalle QTc et une hypokaliémie.

    La prudence s’impose également chez les patients susceptibles de présenter des concentrations plasmatiques maximales (Cmax) plus élevées d’anagrélide ou de son métabolite actif, le

    3-hydroxy-anagrélide, par exemple en cas d’insuffisance hépatique ou d’administration avec des inhibiteurs du CYP1A2 (voir rubrique 4.5).

    Il convient de surveiller étroitement l’effet d’anagrélide sur l’intervalle QTc.

    Avant l’instauration du traitement par l’anagrélide, il est recommandé de réaliser chez tous les patients un examen cardiovasculaire préalable, comprenant notamment une échocardiographie et un ECG. Chez tous les patients, il conviendra de surveiller régulièrement pendant le traitement (par exemple, par ECG ou échocardiographie) l’apparition éventuelle d’effets cardiovasculaires susceptibles de nécessiter des examens cardiovasculaires approfondis. L’hypokaliémie et l’hypomagnésémie doivent être corrigées avant l’administration d’anagrélide et surveillées régulièrement pendant le traitement.

    L’anagrélide est un inhibiteur de l’AMP cyclique phosphodiestérase III et, en raison de ses effets inotropes et chronotropes positifs, il doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une pathologie cardiaque avérée ou suspectée, quel que soit leur âge. De plus, des effets indésirables cardiovasculaires graves sont également survenus chez des patients pour lesquels il n’existait pas de suspicion de pathologie cardiaque et dont les examens cardiovasculaires à l’initiation du traitement étaient normaux.

    L’anagrélide ne doit être utilisé que si le bénéfice attendu du traitement est supérieur aux risques encourus.

    Hypertension pulmonaire

    Des cas d’hypertension pulmonaire ont été rapportés chez des patients traités par l’anagrélide. Les patients doivent être évalués pour détecter des signes et symptômes de maladie cardio-pulmonaire sous-jacente avant l’instauration du traitement par l’anagrélide et pendant le traitement.

    Population pédiatrique

    Des données très limitées sont disponibles sur l’utilisation de l’anagrélide dans la population pédiatrique ; l’anagrélide doit donc être employé avec précaution chez cette catégorie de patients (voir rubriques 4,2, 4,8, 5.1 et 5.2).

    Comme chez les patients adultes, une numération formule sanguine et une évaluation des fonctions cardiaque, hépatique et rénale doivent être réalisées avant l’instauration du traitement et régulièrement pendant le traitement. La maladie peut progresser en myélofibrose ou leucémie aiguë myéloïde. Bien que la fréquence de cette progression ne soit pas connue, l’évolution de la maladie est plus longue chez les enfants et ceux-ci peuvent donc avoir un risque accru de transformation maligne par rapport aux adultes. Chez les enfants, une surveillance doit être effectuée régulièrement pour détecter une progression de la maladie, conformément aux pratiques cliniques habituelles telles qu’examen clinique, évaluation des marqueurs pertinents de la maladie et biopsie de moelle osseuse.

    Toutes les anomalies doivent être évaluées sans attendre et des mesures appropriées doivent être prises, qui peuvent également inclure une réduction de la dose, l’interruption ou l’arrêt du traitement.

    Interactions cliniquement pertinentes

    L’anagrélide est un inhibiteur de l’AMP cyclique phosphodiestérase III (PDE III). L’utilisation concomitante d’anagrélide avec d’autres inhibiteurs de la PDE III, tels que milrinone, amrinone, enoximone, olprinone et cilostazol, n’est pas recommandée.

    L’utilisation concomitante d’anagrélide et d’acide acétylsalicylique a été associée à des événements hémorragiques importants (voir rubrique 4.5).

    Excipients

    ANAGRELIDE BIOGARAN contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Des études pharmacocinétiques et/ou pharmacodynamiques limitées portant sur les interactions possibles entre l’anagrélide et d’autres médicaments ont été menées.

    Effets d’autres substances actives sur l’anagrélide

    · Les études d’interactions in vivo chez l’homme ont démontré que la digoxine et la warfarine n’affectent pas les propriétés pharmacocinétiques de l’anagrélide.

    Inhibiteurs du CYP1A2

    · L’anagrélide est principalement métabolisé par le CYP1A2. Il a été vérifié que le CYP1A2 est inhibé par plusieurs médicaments, dont fluvoxamine et énoxacine, et ces médicaments pourraient en théorie avoir un effet négatif sur la clairance de l’anagrélide.

    Inducteurs du CYP1A2

    · Les inducteurs du CYP1A2 (tels que l’oméprazole) pourraient diminuer l’exposition à l’anagrélide en augmentant la formation de son principal métabolite actif. Les conséquences sur le profil d’efficacité et de sécurité de l’anagrélide ne sont pas établies. Par conséquent, une surveillance clinique et biologique est recommandée chez les patients recevant un traitement concomitant par des inducteurs du CYP1A2. La dose d’anagrélide peut être adaptée si nécessaire.

    Effets de l’anagrélide sur d’autres substances actives

    · L’anagrélide présente une activité inhibitrice limitée vis-à-vis du CYP1A2 et pourrait par conséquent posséder un potentiel théorique d’interaction avec d’autres médicaments administrés conjointement et partageant ce mécanisme de clairance (ex. : théophylline).

    · L’anagrélide est un inhibiteur de la PDE III. Les effets de médicaments aux propriétés similaires, tels que les inotropes milrinone, enoximone, amrinone, olprinone et cilostazol, sont susceptibles d’être exacerbés par l’anagrélide.

    · Les études d’interaction in vivo chez l’homme ont démontré que l’anagrélide n’affecte pas les propriétés pharmacocinétiques de la digoxine ou de la warfarine.

    · Aux doses recommandées dans le traitement de la thrombocytémie essentielle, l’anagrélide peut renforcer les effets d’autres médicaments inhibant ou modifiant la fonction plaquettaire (ex. : acide acétylsalicylique).

    · Une étude d’interactions cliniques menée chez des volontaires sains a montré que la co-administration de doses répétées d’anagrélide 1 mg et d’acide acétylsalicylique 75 mg une fois par jour peut majorer les effets antiplaquettaires de chaque substance active par rapport à l’administration d’acide acétylsalicylique seul. Chez certains patients atteints de thrombocytémie essentielle et recevant un traitement concomitant par l’acide salicylique et l’anagrélide, des hémorragies importantes se sont produites. Par conséquent, les risques potentiels de l’utilisation concomitante d’anagrélide et d’acide acétylsalicylique doivent être évalués avant d’entamer le traitement, en particulier chez les patients ayant un profil de risque hémorragique élevé.

    · L’anagrélide est susceptible d’occasionner des troubles intestinaux chez certains patients et de compromettre l’absorption des contraceptifs hormonaux par voie orale.

    Interactions alimentaires

    · La prise de nourriture retarde l’absorption de l’anagrélide mais n’altère pas de manière significative l’exposition systémique.

    · Les effets de la prise de nourriture sur la biodisponibilité ne sont pas considérés cliniquement pertinents pour l’utilisation de l’anagrélide.

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Femmes en âge de procréer

    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.

    Grossesse

    Il n’existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l’utilisation de l’anagrélide chez la femme enceinte.

    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’est pas connu. Par conséquent, ANAGRELIDE BIOGARAN n’est pas recommandé pendant la grossesse.

    Si l’anagrélide est employé pendant la grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant l’utilisation de ce médicament, celle-ci doit être informée du risque potentiel pour le fœtus.

    Allaitement

    On ne sait pas si l’anagrélide/ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données disponibles chez l’animal ont mis en évidence l’excrétion de l’anagrélide/des métabolites dans le lait. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. L’allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec l’anagrélide.

    Fertilité

    Il n’existe pas de données concernant les effets de l’anagrélide sur la fertilité humaine. Chez le rat mâle, il n’a pas été observé d’effet sur la fertilité ou les performances de reproduction avec l’anagrélide. Chez la rate, l’anagrélide a induit des anomalies de l’implantation aux doses supérieures aux doses thérapeutiques (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Durant la phase de développement clinique, des vertiges ont été fréquemment rapportés. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou utiliser des machines pendant le traitement par l’anagrélide si des vertiges apparaissent.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    La tolérance de l’anagrélide a été examinée dans le cadre de 4 études cliniques en ouvert. Dans 3 de ces études, la tolérance a été évaluée sur 942 patients ayant reçu de l’anagrélide à une dose moyenne d’environ 2 mg/jour. Dans ces études, 22 patients ont reçu de l’anagrélide pendant une période allant jusqu’à 4 ans.

    Dans l’étude plus récente, la tolérance a été évaluée sur 3 660 patients ayant reçu de l’anagrélide à une dose moyenne d’environ 2 mg/jour. Dans cette étude, 34 patients ont reçu de l’anagrélide pendant une période allant jusqu’à 5 ans.

    Les réactions indésirables associées à l’anagrélide les plus fréquentes ont été les maux de tête, rencontrés chez environ 14 % des patients, les palpitations, chez environ 9 %, la rétention aqueuse et les nausées, chez environ 6 %, et les diarrhées chez 5 %. Ces réactions médicamenteuses indésirables sont attendues, compte tenu de la pharmacologie de l’anagrélide (inhibition de la PDE III). L’adaptation progressive de la posologie peut aider à diminuer ces effets (voir rubrique 4.2).

    Liste tabulée des effets indésirables

    Les données concernant les effets indésirables issues des études cliniques, des études de sécurité après l’autorisation de mise sur le marché et des notifications spontanées sont présentées dans le tableau ci-dessous. Au sein de chaque classe de systèmes d’organes, les effets indésirables sont présentés selon la convention suivante : Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; Rare (≥ 1/10 000, < 1/1,000) ; Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Classe de systèmes d’organes MedDRA

    Fréquence des effets indésirables

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Anémie

    Pancytopénie Thrombocytopénie Hémorragie

    Ecchymose

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Rétention aqueuse

    Œdème

    Perte de poids

    Prise de poids

    Affections du système nerveux

    Maux de tête

    Vertiges

    Dépression Amnésie Confusion Insomnie Paresthésie Hypoesthésie Nervosité

    Bouche sèche

    Migraine Dysarthrie Somnolence Anomalies de coordination

    Affections oculaires

    Diplopie

    Vision anormale

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Affections cardiaques

    Tachycardie Palpitations

    Tachycardie ventriculaire Insuffisance cardiaque congestive Fibrillation auriculaire Tachycardie supraventriculaire Arythmie Hypertension Syncope

    Infarctus du myocarde Cardiomyopathie Cardiomégalie Épanchement péricardique Angor Hypotension orthostatique Vasodilatation

    Angor de Prinzmetal

    Torsade de pointes

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Hypertension pulmonaire

    Pneumonie Épanchement pleural

    Dyspnée

    Épistaxis

    Infiltrats pulmonaires

    Pneumonie interstitielle incluant pneumopathie et alvéolite allergique

    Affections gastro-intestinales

    Diarrhée Vomissements Douleur abdominale Nausées Flatulences

    Hémorragie gastro-intestinale Pancréatite Anorexie Dyspepsie Constipation Trouble gastro-intestinal

    Colite

    Gastrite Saignement gingival

    Affections hépatobiliaires

    Augmentation des enzymes hépatiques

    Hépatite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Éruption cutanée

    Alopécie

    Prurit

    Décoloration de la peau

    Peau sèche

    Affections musculo- squelettiques et systémiques

    Arthralgie

    Myalgie

    Douleur dorsale

    Affections du rein et des voies urinaires

    Impuissance

    Insuffisance rénale

    Nycturie

    Néphrite tubulo- interstitielle

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue

    Douleur thoracique

    Fièvre

    Frissons

    Malaise

    Faiblesse

    Syndrome pseudo-grippal Douleur Asthénie

    Investigations

    Augmentation de la créatininémie

    Population pédiatrique

    Quarante-huit patients âgés de 6 à 17 ans (19 enfants et 29 adolescents) ont reçu l’anagrélide pendant une durée allant jusqu’à 6,5 ans au cours d’études cliniques ou dans le cadre d’un registre de la maladie (voir rubrique 5.1).

    La majorité des événements indésirables observés étaient des événements répertoriés dans le RCP. Cependant, les données de sécurité sont limitées et ne permettent pas d’effectuer une comparaison significative entre les patients adultes et pédiatriques (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Des rapports de cas de surdosage intentionnel d’anagrélide ont été reçus après la mise sur le marché. Les symptômes signalés incluaient une tachycardie sinusale et des vomissements. Les symptômes ont disparu avec un traitement conservateur.

    Il a été démontré que l’administration d’anagrélide, à des doses supérieures à celles recommandées, entraîne des baisses de la pression sanguine avec survenue occasionnelle d’une hypotension. Une dose unique de 5 mg d’anagrélide peut entraîner une baisse de la pression sanguine généralement accompagnée de vertiges.

    Aucun antidote spécifique de l’anagrélide n’a été identifié. En cas de surdosage, une surveillance clinique étroite du patient est nécessaire ; ceci comprend la surveillance du nombre de plaquettes en raison du risque de thrombocytopénie. La dose doit être diminuée ou l’administration interrompue, selon le cas, jusqu’au retour du nombre de plaquettes dans les limites de la normale.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques, code ATC : L01XX35.

    Mécanisme d’action

    Le mécanisme précis par lequel l’anagrélide réduit le nombre de plaquettes dans le sang n’est pas connu. Dans les études sur culture cellulaire, l’anagrélide a supprimé l’expression des facteurs de transcription incluant GATA-1 et FOG-1 nécessaires à la mégacaryocytopoïèse, avec pour résultat une diminution de la production de plaquettes.

    Les études in vitro de la mégacaryocytopoïèse chez l’homme ont établi que l’action inhibitrice de l’anagrélide sur la formation des plaquettes chez l’homme s’opère par retardement de la maturation des mégacaryocytes et par réduction de leur taille et de leur ploïdie. Des actions in vivo similaires ont été observées sur des échantillons de biopsie de moelle osseuse de patients traités.

    L’anagrélide est un inhibiteur de l’AMP cyclique phosphodiestérase III.

    Efficacité et sécurité cliniques

    La tolérance et l’efficacité de l’anagrélide en tant qu’agent de réduction du nombre de plaquettes ont été évaluées dans quatre essais cliniques en ouvert et non contrôlés (études 700-012, 700-014, 700-999 et 13970-301) portant sur plus de 4 000 patients atteints de néoplasies myéloprolifératives (NMP).

    Chez les patients porteurs atteints de thrombocytémie essentielle, une réponse complète a été définie comme une baisse de la numération plaquettaire jusqu’à une valeur ≤ 600 x 109/l ou une réduction ≥ 50 % par rapport à la valeur initiale avec maintien de la réduction pendant au moins 4 semaines. Dans les études 700-012, 700-014, 700-999, ainsi que dans l’étude 13970-301, le délai de réponse complète a varié de 4 à 12 semaines. Le bénéfice clinique en termes de symptômes thrombo- hémorragiques n’a pas été démontré de façon convaincante.

    Effets sur la fréquence cardiaque et l’intervalle QTc

    L’effet de deux paliers de dose d’anagrélide (doses uniques de respectivement 0,5 mg et 2,5 mg) sur la fréquence cardiaque et l’intervalle QTc a été évalué dans une étude croisée randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo et comparateur actif, menée chez des hommes et femmes volontaires sains.

    Une augmentation dose-dépendante de la fréquence cardiaque a été observée au cours des 12 premières heures, l’augmentation maximale survenant à peu près au moment des pics de concentration. La variation maximale de la fréquence cardiaque moyenne a été observée 2 heures post- dose et était de +7,8 battements par minute (bpm) avec la dose de 0,5 mg et de +29,1 bpm avec la dose de 2,5 mg.

    Un allongement transitoire de l’intervalle QTc moyen a été observé avec les deux doses pendant les périodes d’augmentation de la fréquence cardiaque ; la variation maximale de l’intervalle QTcF (correction de Fridericia) moyen a été de +5,0 ms à 2 heures post-dose pour la dose de 0,5 mg et de +10,0 ms à 1 heure post-dose pour la dose de 2,5 mg.

    Population pédiatrique

    Dans une étude clinique en ouvert menée chez 8 enfants et 10 adolescents (incluant des patients naïfs de traitement par l’anagrélide ou qui avaient reçu l’anagrélide pendant une durée allant jusqu’à 5 ans avant l’étude), la numération plaquettaire médiane a diminué à un niveau de maitrise du taux de plaquettes après 12 semaines de traitement. La dose quotidienne moyenne avait tendance à être plus élevée chez les adolescents.

    Dans une étude de registre pédiatrique, le traitement par l’anagrélide a induit une diminution du taux de plaquettes médian par rapport à la valeur au moment du diagnostic, qui a été maintenue pendant une durée allant jusqu’à 18 mois chez 14 patients pédiatriques (4 enfants, 10 adolescents) présentant une thrombocytémie essentielle. Dans des études en ouvert antérieures, des diminutions du taux de plaquettes médian ont été observées chez 7 enfants et 9 adolescents traités pendant une durée allant de 3 mois à 6,5 ans.

    La dose quotidienne totale moyenne d’anagrélide était très variable dans toutes les études menées chez des patients pédiatriques atteints de TE, mais globalement, les données semblent indiquer que chez les adolescents, la posologie initiale et d’entretien pourrait être la même que chez les adultes, et qu’une dose initiale plus faible de 0,5 mg/jour serait plus appropriée chez les enfants âgés de plus de 6 ans (voir rubriques 4.2, 4.4, 4.8 et 5.2). Chez tous les patients pédiatriques, la dose quotidienne doit être adaptée avec précaution au cas par cas pour chaque patient.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Suite à l’administration par voie orale d’anagrélide chez l’homme, au moins 70 % sont absorbés par les voies gastro-intestinales. Chez les patients à jeun, les concentrations plasmatiques maximales interviennent environ 1 heure après l’administration. Des données pharmacocinétiques obtenues chez des sujets sains ont établi que les aliments diminuent d’environ 14 % la Cmax de l’anagrélide, mais augmentent l’ASC (Aire Sous la Courbe) de 20 %. Les aliments diminuent également la Cmax du métabolite actif, le 3-hydroxy-anagrélide, d’environ 29 %, mais n’ont pas eu d’effet sur l’ASC.

    Biotransformation

    L’anagrélide est principalement métabolisé par le CYP1A2 pour former le 3-hydroxy-anagrélide, qui est à son tour métabolisé par le CYP1A2 en métabolite inactif, la 2-amino-5,6-dichloro-3,4- dihydroquinazoline

    Élimination

    La demi-vie plasmatique de l’anagrélide est courte, environ 1.3 heure, et comme attendu étant donné sa demi-vie, aucune accumulation d’anagrélide n’a été mise en évidence dans le plasma. Moins de 1 % est récupéré dans les urines sous forme d’anagrélide inchangé. En moyenne, la quantité de 2-amino-5,6-dichloro-3,4-dihydroquinazoline retrouvée dans les urines représente environ 18 à 35 % de la dose administrée.

    En outre, ces résultats ne montrent aucune auto-induction de la clairance de l’anagrélide.

    Linéarité

    Une proportionnalité à la dose a été observée pour des doses allant de 0,5 mg à 2 mg.

    Population pédiatrique

    Les données pharmacocinétiques recueillies auprès d’enfants et d’adolescents (âgés de 7 à 14 ans) atteints de thrombocytémie essentielle recevant l’anagrélide à jeun indiquent que l’exposition normalisée en fonction de la dose, la Cmax et l’ASC de l’anagrélide avaient tendance à être plus élevées chez les enfants et adolescents que chez les adultes. L’exposition au métabolite actif normalisée en fonction de la dose tendait également à être plus élevée.

    Personnes âgées

    Les données pharmacocinétiques de patients âgés à jeun (âgés de 65 à 75 ans) atteints de thrombocytémie essentielle comparées aux paramètres pharmacocinétiques à jeun de patients adultes (âgés de 22 à 50 ans) indiquent que la Cmax et l’ASC de l’anagrélide sont plus élevées de respectivement 36 % et 61 % chez les sujets âgés, mais que la Cmax et l’ASC du métabolite actif, le 3-hydroxy anagrélide, sont moins élevées de respectivement 42 % et 37 %. Ces différences sont probablement dues au métabolisme pré-systémique plus faible de l’anagrélide en 3-hydroxy anagrélide chez les sujets âgés.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Toxicité à dose répétée

    Après administrations orales répétées d’anagrélide chez le chien, une hémorragie sous-endocardique et une nécrose myocardique focale ont été observées aux doses ≥ 1 mg/kg/jour chez les mâles et les femelles, les mâles étant plus sensibles. La dose sans effet observé (NOEL) chez le chien mâle (0,3 mg/kg/jour) correspond à 0,1, 0,1 et 1,6 fois l’ASC chez l’homme de l’anagrélide et des métabolites BCH24426 et RL603 respectivement à la dose de 2 mg/jour.

    Toxicologie de la reproduction

    Fertilité

    Chez le rat mâle, l’anagrélide administré par voie orale à des doses allant jusqu’à 240 mg/kg/jour (> 1 000 fois la dose de 2 mg/jour sur la base de la surface corporelle) n’a pas eu d’effet sur la fertilité et les performances de reproduction. Chez la rate, des augmentations des pertes pré- et post- implantatoires et une diminution du nombre moyen d’embryons vivants ont été observées à la dose de 30 mg/kg/jour. La NOEL (10 mg/kg/jour) pour cet effet était respectivement 143, 12 et 11 fois supérieure à l’ASC de l’anagrélide et des métabolites BCH2426 et RL603 chez l’homme après administration d’une dose de 2 mg/jour d’anagrélide.

    Études du développement embryonnaire et fœtal

    Les doses d’anagrélide toxiques pour la mère chez le rat et le lapin ont été associées à une augmentation de la résorption embryonnaire et de la mortalité fœtale.

    Dans une étude du développement pré- et postnatal chez la rate, l’anagrélide administré par voie orale à des doses ≥ 10 mg/kg a induit une augmentation non délétère de la durée de la gestation. À la NOEL (3 mg/kg/jour), les ASC de l’anagrélide et des métabolites BCH24426 et RL603 étaient 14, 2 et 2 fois supérieures à l’ASC chez l’homme après administration orale d’une dose de 2 mg/jour d’anagrélide.

    L’anagrélide aux doses ≥ 60 mg/kg a prolongé la mise bas chez les mères et augmenté la mortalité des fœtus. À la NOEL (30 mg/kg/jour), les ASC de l’anagrélide et des métabolites BCH24426 et RL603 étaient respectivement 425, 31 et 13 fois supérieures à l’ASC chez l’homme après administration d’une dose orale de 2 mg/jour d’anagrélide.

    Potentiel mutagène et carcinogène

    Les études du potentiel génotoxique de l’anagrélide n’ont identifié aucun effet mutagène ou clastogène.

    Dans une étude de cancérogénicité conduite sur deux ans chez le rat, des observations non néoplasiques et néoplasiques associées ou attribuées à un effet pharmacologique exagéré ont été faites. Parmi celles-ci, une incidence accrue de phéochromocytomes surrénaux a été observée, en comparaison aux animaux témoins, chez les mâles ayant reçu toutes les doses, (3 mg/kg/jour) et chez les femelles recevant 10 mg/kg/jour et plus. La dose la plus faible chez les mâles (3 mg/kg/jour) équivaut à 37 fois l’exposition ASC systémique (ASC) chez l’homme après une dose de 1 mg administrée deux fois par jour. Des adénocarcinomes utérins, d’étiologie épigénétique, pourraient être liés à une induction enzymatique de la famille CYP1. Ils ont été observés chez les femelles recevant 30 mg/kg/jour, ce qui équivaut à 572 fois l’exposition systémique (ASC) chez l’homme après une dose de 1 mg deux fois par jour.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Contenu de la gélule

    Povidone (E1201)

    Lactose anhydre

    Lactose monohydraté

    Cellulose microcristalline (E460)

    Crospovidone type A (E1202)

    Stéarate de magnésium

    Enveloppe de la gélule

    Gélatine (E441)

    Dioxyde de titane (E171)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    4 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. A conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité.

    Après première ouverture : utiliser dans les 100 jours. Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacons en polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité en polypropylène et dessicant contenant 100 gélules.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 300 0 1 : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité de 100 gélules

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle, réservée aux spécialistes en oncologie, en hématologie ou en médecine interne.

    Renouvellement non restreint.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 17/12/2020

    Dénomination du médicament

    ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule

    Anagrélide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule ?

    3. Comment prendre ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L01XX35.

    ANAGRELIDE BIOGARAN contient la substance active anagrélide. ANAGRELIDE BIOGARAN est un médicament qui interfère avec le développement des plaquettes sanguines. Il réduit le nombre de plaquettes produites par la moelle osseuse, ce qui entraîne une diminution du nombre de plaquettes dans le sang à un niveau plus proche de la normale. C’est pourquoi il est utilisé dans le traitement des patients présentant une thrombocytémie essentielle.

    La thrombocytémie essentielle est une affection caractérisée par la production excessive, par la moelle osseuse, de cellules sanguines appelées plaquettes. La présence de plaquettes en grand nombre dans le sang peut provoquer de graves problèmes de circulation sanguine et de coagulation.

    Ne prenez jamais ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule :

    · si vous êtes hypersensible à l’anagrélide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6. Une allergie peut se présenter sous la forme d’une éruption transitoire, d’une démangeaison, d’un gonflement du visage ou des lèvres ou d’un essoufflement ;

    · si vous présentez des problèmes hépatiques modérés ou sévères ;

    · si vous présentez des problèmes rénaux modérés ou sévères.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre ANAGRELIDE BIOGARAN :

    · si vous avez ou pensez avoir un problème cardiaque ;

    · si vous présentiez à la naissance un allongement de l’intervalle QT (syndrome du QT long) ou si vous avez des antécédents familiaux de syndrome du QT long (observé sur l’électrocardiogramme [ECG], l’enregistrement de l’activité électrique du cœur) ou si vous prenez des médicaments entraînant des modifications anormales de l’ECG, ou si vous avez des taux faibles d’électrolytes, par exemple de potassium, de magnésium ou de calcium (voir la rubrique « Autres médicaments et ANAGRELIDE BIOGARAN ») ;

    · si vous avez un problème quelconque de foie ou de rein.

    En association avec l’acide acétylsalicylique (une substance présente dans de nombreux médicaments utilisés pour soulager la douleur et faire baisser la fièvre, et pour prévenir la formation de caillots sanguins, appelée également aspirine), il existe un risque plus grand d’hémorragies importantes (saignements) (voir la rubrique « Autres médicaments et ANAGRELIDE BIOGARAN »).

    Enfants et adolescents

    Les données sur l’utilisation d’ANAGRELIDE BIOGARAN chez les enfants et adolescents sont limitées et ce médicament doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients.

    Autres médicaments et ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Prévenez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · Médicaments pouvant modifier votre rythme cardiaque, par exemple sotalol, amiodarone ;

    · Fluvoxamine, indiquée dans le traitement de la dépression ;

    · Certains types d’antibiotiques utilisés dans le traitement des infections tels que l’énoxacine ;

    · Théophylline indiquée dans le traitement des problèmes respiratoires et d’asthme sévère ;

    · Médicaments indiqués dans le traitement des troubles cardiaques, par exemple, milrinone, enoximone, amrinone, olprinone et cilostazol ;

    · Acide acétylsalicylique (une substance présente dans de nombreux médicaments utilisés pour soulager la douleur et faire baisser la fièvre, et pour prévenir la formation de caillots sanguins, appelée également aspirine) ;

    · Autres médicaments employés dans le traitement de maladies affectant vos plaquettes sanguines, par exemple clopidogrel ;

    · Oméprazole, utilisé pour diminuer les sécrétions acides dans l’estomac ;

    · Contraceptifs oraux : si vous présentez des diarrhées sévères pendant le traitement par ce médicament, l’efficacité des contraceptifs oraux peut être diminuée et l’utilisation d’une méthode contraceptive supplémentaire (par exemple préservatifs) est recommandée. Reportez- vous aux instructions figurant dans la notice de la pilule contraceptive que vous prenez.

    ANAGRELIDE BIOGARAN ou ces médicaments sont susceptibles de ne pas agir efficacement s’ils sont pris ensemble. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.

    Grossesse et allaitement

    Prévenez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse. ANAGRELIDE BIOGARAN ne doit pas être pris par les femmes enceintes. Les femmes présentant un risque de grossesse doivent veiller à utiliser une méthode efficace de contraception pendant le traitement par ANAGRELIDE BIOGARAN. Consultez votre médecin pour tout conseil en matière de contraception.

    Prévenez votre médecin si vous allaitez ou si vous envisagez d’allaiter votre enfant. ANAGRELIDE BIOGARAN ne doit pas être pris pendant l’allaitement. Vous devez arrêter d’allaiter si vous prenez ANAGRELIDE BIOGARAN.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des vertiges ont été signalés par certains patients prenant ANAGRELIDE BIOGARAN. Si vous ressentez des vertiges, vous ne devez pas conduire ni utiliser des machines.

    ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule contient du lactose

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ANAGRELIDE BIOGARAN en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La quantité d’ANAGRELIDE BIOGARAN prise par les patients peut être différente et dépend de votre affection. Votre médecin vous prescrira la dose la mieux adaptée à votre cas.

    La dose habituelle d’ANAGRELIDE BIOGARAN, en début de traitement est de 1 mg. Vous devez prendre cette dose sous la forme d’une gélule de 0,5 mg deux fois par jour, pendant au moins une semaine. Votre médecin pourra ensuite augmenter ou diminuer le nombre de gélules prises, afin de déterminer la dose la mieux adaptée qui traitera le plus efficacement votre affection.

    Avalez les gélules en entier avec un verre d’eau. Les gélules ne doivent pas être écrasées ou le contenu dissous dans du liquide. Vous pouvez prendre les gélules après ou au cours d’un repas ou même à jeun. Il est préférable de prendre vos gélules chaque jour à la même heure.

    Ne prenez pas plus de gélules que la dose recommandée par votre médecin.

    Votre médecin vous demandera d’effectuer des analyses de sang à intervalles réguliers afin de vérifier l’efficacité d’action de votre médicament et de contrôler le fonctionnement de votre foie et de vos reins.

    Si vous avez pris plus d’ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus d’ANAGRELIDE BIOGARAN que vous n’auriez dû ou si une autre personne a pris votre médicament, consultez immédiatement un médecin ou un pharmacien. Montrez-lui la boîte d’ANAGRELIDE BIOGARAN.

    Si vous oubliez de prendre ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule

    Prenez vos gélules dès constatation de votre oubli. Prenez la dose suivante à l’heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. En cas d’inquiétude, consultez votre médecin.

    Effets indésirables graves

    Peu fréquents : insuffisance cardiaque (les signes sont un essoufflement, une douleur thoracique, un gonflement des jambes dû à l’accumulation de liquide), anomalies sévères de la fréquence ou du rythme des battements de cœur (tachycardie ventriculaire, tachycardie supraventriculaire ou fibrillation auriculaire), inflammation du pancréas provoquant des douleurs abdominales et dorsales sévères (pancréatite), vomissement de sang ou selles sanglantes ou noires, diminution importante des taux de cellules sanguines pouvant entraîner une faiblesse, des ecchymoses, des saignements ou des infections (pancytopénie), hypertension pulmonaire (les signes sont un essoufflement, un gonflement des jambes ou des chevilles et éventuellement une coloration bleuâtre des lèvres et de la peau).

    Rare : insuffisance rénale (volume d’urine émis faible ou arrêt de la production d’urine), crise cardiaque (infarctus du myocarde).

    Si vous remarquez l’un de ces effets indésirables, contactez immédiatement votre médecin.

    Effets indésirables très fréquents : peuvent affecter plus d’1 patient sur 10

    Maux de tête.

    Effets indésirables fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 10

    Vertiges, fatigue, battements de cœur forts, rapides ou irréguliers (palpitations), maux de cœur (nausée), diarrhée, maux d’estomac, gaz, vomissements, diminution du nombre de globules rouges (anémie), rétention d’eau ou éruption cutanée.

    Effets indésirables peu fréquents : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 100

    Sensation de faiblesse ou de malaise, pression artérielle élevée (hypertension), battements de cœur irréguliers, évanouissement, frissons ou fièvre, indigestion, perte d’appétit, constipation, contusion, saignements, gonflement (œdème), perte de poids, douleurs musculaires, douleurs articulaires, douleurs dorsales, diminution ou perte partielle de la sensibilité ou sensation d’engourdissement, en particulier sur la peau, sensibilité anormale ou sensation de picotements ou fourmillements, insomnie, dépression, confusion, nervosité, bouche sèche, perte de mémoire, essoufflement, saignement de nez, infection pulmonaire grave avec fièvre, difficulté à respirer, toux, mucosités épaisses, perte des cheveux, décoloration ou démangeaison de la peau, impuissance, douleur thoracique, diminution du taux de plaquettes sanguines augmentant le risque de saignements ou d’ecchymoses (thrombocytopénie), accumulation de liquide autour des poumons ou augmentation des enzymes hépatiques. Votre médecin effectuera peut-être une analyse de sang qui risque d’indiquer un taux d’enzymes hépatiques élevé.

    Effets indésirables rares : peuvent affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)

    Saignement des gencives, prise de poids, douleur thoracique sévère (angor, ou angine de poitrine), maladie du muscle cardiaque (les signes sont une fatigue, une douleur dans la poitrine et des palpitations), augmentation du volume du cœur, accumulation de liquide autour du cœur, spasme douloureux des vaisseaux sanguins situés sur le cœur (au repos, généralement la nuit ou tôt le matin) (angor de Prinzmetal), perte de coordination, difficulté d’élocution, peau sèche, migraine, troubles visuels ou vision double, sifflement dans les oreilles, vertiges en position debout (en particulier en passant de la position assise ou allongée à la position debout), augmentation du besoin d’uriner pendant la nuit, douleur, symptômes pseudo-grippaux, somnolence, dilatation des vaisseaux sanguins, inflammation du côlon (gros intestin) (les signes sont : diarrhée avec généralement du sang et du mucus dans les selles, douleur à l’estomac et fièvre), inflammation de l’estomac (les signes sont une douleur, des nausées et vomissements), zones dans les poumons présentant une densité anormale, augmentation du taux de créatinine dans le sang pouvant être un signe de problèmes rénaux.

    Les effets indésirables ci-dessous ont été rapportés, mais on ne sait pas de façon exacte à quelle fréquence ils surviennent :

    · Battements de cœur irréguliers, pouvant engager le pronostic vital (torsades de pointes) ;

    · Inflammation du foie ; les symptômes sont des nausées, des vomissements, des démangeaisons, une coloration jaune de la peau et des yeux, des selles claires et des urines foncées (hépatite) ;

    · Inflammation des poumons (les signes sont : fièvre, toux, difficultés pour respirer, sifflement respiratoire, provoquant la formation de tissu fibreux dans les poumons) (alvéolite allergique, incluant pneumonie interstitielle et pneumopathie) ;

    · Inflammation des reins (néphrite tubulo-interstitielle).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et l’étiquette du flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.

    Après première ouverture : utiliser dans les 100 jours. Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.

    Si votre médecin interrompt votre traitement, ne gardez pas les gélules restantes sauf autorisation de votre médecin. Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule  

    La substance active est l’anagrélide. Chaque gélule contient 0,5 mg d’anagrélide (sous forme de chlorhydrate d’anagrélide).

    Les autres composants sont :

    Gélule : povidone K-30 (E1201), crospovidone type A (E1202), lactose anhydre, lactose monohydraté, cellulose microcristalline (E460) et stéarate de magnésium.

    Enveloppe de la gélule : gélatine (E441) et dioxyde de titane (E171).

    Qu’est-ce que ANAGRELIDE BIOGARAN 0,5 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    ANAGRELIDE BIOGARAN est présenté sous forme de gélule blanche, taille n°4 (14,4 mm) contenant de la fine poudre blanche ou presque blanche.

    Ce médicament est disponible en flacons de 100 gélules, avec un dessicant.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BIOGARAN

    15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

    92700 COLOMBES

    Fabricant  

    J. URIACH Y COMPAÑIA, S.A.

    AVDA. CAMI REIAL, 51-57,

    PALAU-SOLITA I PLEGAMANS

    08184 BARCELONA

    ESPAGNE

    OU

    GALENICUM HEALTH, S.L.

    AVDA. CORNELLA 144, 7º-1ª, EDIFICIO LEKLA

    ESPLUGUES DE LLOBREGAT

    08950 BARCELONA

    ESPAGNE

    OU

    SAG MANUFACTURING, S.L.U.

    CARRETERA A-1, KM 36, 28750

    SAN AGUSTIN DEL GUADALIX

    MADRID

    ESPAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’ANSM (France). Il existe aussi des liens vers d’autres sites concernant les maladies rares et leur traitement.