ALLOPURINOL ARROW 200 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62674422
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de la synthèse d'acide urique - code ATC : M04AA01Les comprimés de ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé contiennent un principe actif appelé l’allopurinol. Il agit en ralentissant la vitesse de certaines réactions chimiques dans votre organisme afin de diminuer le taux d’acide urique dans le sang et les urines.ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé est utilisé pour réduire ou prévenir la formation de dépôts d’urate/d’acide urique lorsque votre organisme produit en trop grande quantité une substance appelée l’acide urique. Ces dépôts sont responsables de la goutte ou de certains types de calculs rénaux ou de certains autres types de problèmes rénaux.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 31/08/2001
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de ALLOPURINOL ARROW 200 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ALLOPURINOL 1097 200 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3574664
    • Code CIP3 : 3400935746641
    • Prix : 1,67 €
    • Date de commercialisation : 21/01/2002
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 24/12/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé

    L’allopurinol peut provoquer des toxidermies graves, incluant des syndromes de Lyell ou de Stevens-Johnson et des syndromes de DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms). Elles peuvent se manifester par des éruptions cutanées. Elles peuvent survenir à n’importe quel moment du traitement mais le plus souvent dans les deux mois qui suivent l’instauration du traitement.

    Il convient de rappeler aux patients traités par l’allopurinol qu’en cas de survenue d’une éruption cutanée ou d’autres signes d’hypersensibilité (atteinte des muqueuses oculaire, buccale ou génitale, fièvre, adénopathies, érosion cutanée), l’allopurinol doit IMMEDIATEMENT être arrêté et qu’un avis médical doit être pris.

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Allopurinol............................................................................................................................ 200 mg

    Pour un comprimé.

    Excipients à effet notoire : lactose, amidon de blé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement des hyperuricémies symptomatiques primitives ou secondaires (hémopathies, néphropathies, hyperuricémie iatrogène).

    · Traitement de la goutte : goutte tophacée, crise de goutte récidivante, arthropathie uratique même lorsqu'elle s'accompagne d'hyperuraturie, de lithiase urique ou d'insuffisance rénale.

    · Traitement des hyperuricuries et hyperuraturies.

    · Traitement et prévention de la lithiase urique.

    · Prévention des récidives de lithiase calcique chez les patients hyperuricémiques ou hyperuricuriques, en complément des précautions diététiques habituelles, portant notamment sur les rations protidique et calcique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    La posologie usuelle doit être déterminée en fonction de l'uricémie qui doit être régulièrement contrôlée.

    Afin de limiter le risque de toxidermie grave, le traitement doit être débuté à une posologie initiale de 100 mg/jour, qui sera progressivement augmentée tous les 1 à 2 mois jusqu’à atteindre la dose permettant le maintien de l’uricémie en dessous de 420 µmol/l (70 mg/l).

    Chez l’adulte, la posologie usuelle varie de 2 à 10 mg/kg/jour soit 100 à 200 mg par jour dans les cas légers, 300 à 600 mg par jour dans les cas modérés ou 700 à 900 mg par jour dans les cas sévères.

    Population pédiatrique

    Chez l’enfant, la posologie usuelle varie de 10 à 20 mg/kg/jour sans dépasser la dose de 400 mg par jour fractionnée en 3 prises.

    Sujets âgés et Insuffisants rénaux

    Il est recommandé avant la prescription de rechercher une insuffisance rénale, notamment chez les sujets plus âgés. L’allopurinol et ses métabolites sont excrétés par les reins ; une insuffisance rénale peut provoquer une rétention du médicament et/ou de ses métabolites avec comme conséquence un allongement des demi-vies plasmatiques.

    La posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine.

    Clairance de la créatinine

    Dose maximale préconisée

    80 < Cl Cr < 100 ml/mn

    300 mg/j

    40 < Cl Cr < 80 ml/mn

    200 mg/j

    20 < Cl Cr < 40 ml/mn

    100 mg/j

    Cl Cr < 20 ml/mn

    100 mg/1 jour sur 2

    La posologie doit être ajustée de façon à maintenir l'uricémie dans la zone souhaitée.

    Si des infrastructures sont disponibles pour suivre les concentrations plasmatiques d’oxypurinol, la dose doit être ajustée pour maintenir les taux plasmatiques d’oxypurinol en-dessous de 100 micromoles/litre (15,2 mg/litre).

    Dialyse

    Chez l'insuffisant rénal dialysé, la prescription d'allopurinol est généralement inutile du fait de l'épuration d'acide urique par la dialyse. Dans des cas exceptionnels où ce traitement apparaît cependant nécessaire, l'allopurinol pourra être donné à la fin des séances d'hémodialyse sans dépasser la dose de 200 mg par séance.

    Cette spécialité existe sous forme de dosages à 100 et 300 mg qui peuvent être mieux adaptés.

    Insuffisants hépatiques

    Des doses réduites doivent être utilisées chez les patients atteints d’insuffisance hépatique.

    Il est recommandé de contrôler périodiquement la fonction hépatique au cours des stades précoces du traitement.

    Recommandation en matière de surveillance

    La posologie doit être ajustée en surveillant les concentrations sériques d’urates et les taux urinaires d’urates/acide urique à des intervalles de temps appropriés.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d'eau, après les repas. Au cas où la posologie quotidienne doit être supérieure à 300 mg et en cas d’intolérance gastro-intestinale manifeste, il peut être opportun de fractionner les doses.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre indiqué :

    · en cas d'hypersensibilité à l'allopurinol ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · chez l'enfant de moins de 6 ans (contre-indication liée à la forme pharmaceutique) ;

    · en association avec l’azathioprine, mercaptopurine (cytostatiques-antimétabolites) ;

    · en cas d'intolérance au gluten (contre-indication liée à la présence d'amidon de blé).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    L’hyperuricémie asymptomatique n’est pas une indication au traitement par allopurinol.

    Syndrome d’hypersensibilité, syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET)

    Les réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol peuvent se manifester de différentes façons, notamment exanthème maculo-papuleux, syndrome d’hypersensibilité (DRESS) et SSJ/NET. Ces réactions sont caractérisées par des diagnostics cliniques et leur tableau clinique reste le fondement de la prise de décision. Si de telles réactions surviennent à tout moment en cours de traitement, l’allopurinol doit être immédiatement interrompu. Une réintroduction du médicament ne doit pas être entreprise chez des patients atteints d’un syndrome d’hypersensibilité et d’un SSJ/NET. Les corticostéroïdes peuvent se révéler utiles pour prendre en charge les réactions cutanées d’hypersensibilité

    Allèle HLA-B*5801

    On a montré que l’allèle HLA-B*5801 est associé avec le risque de développement d’un syndrome d’hypersensibilité associé à l’allopurinol, ainsi qu'au syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et à l'érythrodermie bulleuse avec épidermolyse. La fréquence de l’allèle HLA-B*5801 diffère fortement selon l’origine ethnique : jusqu’à 20 % dans la population chinoise d’ethnie Han, 8-15 % dans la population thaïe, environ 12 % dans la population coréenne et 1-2 % des individus d’origine japonaise ou européenne.

    Le dépistage du HLA-B*5801 doit être envisagé avant l'instauration d'un traitement par allopurinol dans les sous-groupes de patients connus pour présenter une prévalence élevée de cet allèle. En outre, la présence d'une insuffisance rénale chronique peut augmenter le risque chez ces patients. Si un génotypage du HLA-B*5801 n'est pas disponible pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne, il convient d'évaluer soigneusement les bénéfices et les risques possibles avant d'instaurer le traitement. L'utilisation d'un génotypage n'a pas été démontrée dans les autres populations de patients.

    Si le patient est un porteur connu de l'allèle HLA-B*5801(particulièrement pour les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne), un traitement par allopurinol ne doit être instauré qu'en l'absence d'autres options thérapeutiques raisonnables, et si les bénéfices sont considérés comme supérieurs aux risques. Il convient d'exercer une vigilance particulière pour identifier les signes de syndrome d'hypersensibilité ou de SSJ ou d'érythrodermie bulleuse avec épidermolyse ; le patient doit également être informé qu'il doit arrêter immédiatement le traitement dès la première apparition des symptômes.

    Un SSJ ou une érythrodermie bulleuse avec épidermolyse peut également survenir chez des patients négatifs pour l'allèle HLA-B*5801, indépendamment de leur origine ethnique.

    Lactose

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Amidon de blé

    Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie coeliaque.

    Précautions d'emploi

    Crises aiguës de goutte

    Ne jamais commencer un traitement par l'allopurinol lors d'une crise aiguë de goutte.

    Chez les patients atteints de goutte, un traitement par AINS à faibles doses quotidiennes ou par la colchicine (0,5 mg à 1 mg par jour, selon l’état de la fonction rénale) doit être systématiquement associé à l'allopurinol durant les 6 premiers mois de traitement, afin d'éviter le déclenchement d'une crise aiguë. Pour certains patients, cette prophylaxie peut être maintenue au-delà, jusqu’à disparition des tophus.

    L'uricémie doit être vérifiée à intervalles réguliers.

    Déposition de xanthine

    Dans les pathologies où le taux de formation d’urates est très augmenté, par exemple le syndrome de Lesch-Nyhan ou le lymphome, une diurèse abondante sera assurée afin d'éviter la survenue de lithiase xanthique.

    Chez les patients atteints d'hémopathies malignes, il est recommandé de corriger l'hyperuricémie existante avant d'initier le traitement par les cytotoxiques.

    Insuffisance rénale ou hépatique

    Des doses réduites doivent être utilisées chez des patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale. Les patients traités pour une hypertension ou une insuffisance cardiaque, par exemple par des diurétiques ou des IEC, peuvent avoir de façon concomitante une altération de la fonction rénale et par conséquent, l’allopurinol doit être utilisé avec précaution dans ce groupe.

    Une insuffisance rénale chronique et une utilisation concomitante de diurétiques, en particulier de diurétiques thiazidiques, ont été associées à un risque accru de SSJ/NET induit par l’allopurinol, et à d’autres réactions d’hypersensibilité graves.

    Hyperuricémie asymptomatique

    Une hyperuricémie proprement dite asymptomatique n’est généralement pas considérée comme une indication de l’utilisation de l’allopurinol. Un apport liquidien et une modification du régime alimentaire, associés à une prise en charge de la cause sous-jacente, peuvent corriger cet état pathologique.

    Impact des calculs rénaux d’acide urique

    Un traitement approprié par l’allopurinol provoquera une dissolution des gros calculs pelviens d’acide urique, avec la possibilité d’impact au niveau de l’urètre.

    Affections de la thyroïde

    Dans une étude d'extension ouverte de longue durée, on a observé une augmentation des taux de TSH (> 5,5 μIU/ml) chez 5,8 % des patients sous traitement chronique par allopurinol. Dans l’état actuel des connaissances, il n’y a pas été retrouvé d’impact clinique à cette augmentation.

    La prudence est requise lors d'utilisation d'allopurinol chez des patients qui présentent une altération de la fonction thyroïdienne.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées

    Antipurines (azathioprine, mercaptopurine)

    Insuffisance médullaire mais éventuellement grave

    Associations déconseillées

    Vidarabine

    Des données suggèrent que la demi-vie plasmatique de la vidarabine est augmentée en présence d’allopurinol. Lors de l’utilisation concomitante des deux produits, une extrême vigilance s’impose, afin de repérer les effets toxiques accrus.

    Risque accru de troubles neurologiques (tremblements, confusion) par inhibition partielle du métabolisme de l'anti-viral.

    Cytostatiques

    Lors d'administration concomitante d'allopurinol et de cytostatiques (par ex. cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine, halogénures d'alkyle), des anomalies sanguines peuvent survenir plus fréquemment que lorsque ces substances actives sont administrées seules.

    Il convient donc de surveiller régulièrement la numération sanguine.

    Ciclosporine

    Des rapports suggèrent que la concentration plasmatique de la ciclosporine pourrait être augmentée au cours d’un traitement concomitant par l’allopurinol. Il convient de tenir compte de la possibilité d’une toxicité accrue de la ciclosporine en cas de co-administration de ces médicaments.

    Didanosine

    Chez des volontaires sains et chez des patients présentant une infection par le VIH qui recevaient de la didanosine, la Cmax plasmatique et les valeurs de l’ASC de la didanosine étaient pratiquement doublées en cas de traitement concomitant par l’allopurinol (300 mg par jour), sans effet sur la demi-vie terminale. Par conséquent, il peut être nécessaire de réduire les doses de didanosine en cas d’utilisation concomitante d’allopurinol.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    Anticoagulants oraux

    Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (diminution de son métabolisme hépatique).

    Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adapter la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'allopurinol et 8 jours après son arrêt.

    Chlorpropamide

    Risque d'hypoglycémie sévère chez l'insuffisant rénal (augmentation parfois importante de la demi-vie du chlorpropamide par compétition au niveau de la sécrétion tubulaire rénale).

    Renforcer l'auto-surveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie du chlorpropamide pendant le traitement par l'allopurinol.

    Théophyllines (et par extrapolation, aminophylline)

    En cas de posologies élevées en allopurinol, augmentation de la concentration plasmatique de théophylline par inhibition de son métabolisme. Surveillance clinique et contrôle de la théophyllinémie jusqu'à deux ou trois semaines après la mise en route du traitement par l'allopurinol ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie pendant le traitement par l'allopurinol.

    Salicylates et agents uricosuriques

    L’oxypurinol, le métabolite principal de l’allopurinol et lui-même actif sur le plan thérapeutique, est éliminé par le rein de manière similaire à celle des urates. Par conséquent, les médicaments qui ont une action uricosurique tels que le probénécide ou les salicylés à hautes doses, sont susceptibles d’accélérer l’élimination de l’oxypurinol. Cela peut réduire l’effet thérapeutique de l’allopurinol, mais la portée de cette interaction doit être évaluée au cas par cas.

    Hydroxyde d'aluminium

    La prise concomitante d'hydroxyde d'aluminium peut diminuer l'effet de l'allopurinol. La prise de ces deux médicaments doit être espacée d'au moins 3 heures.

    Associations à prendre en compte

    Ampicilline et amoxicilline

    Il existe un risque accru de réactions cutanées chez les patients traités par l’ampicilline ou l’amoxicilline. La cause de cette association signalée n’a pas été établie. Il est cependant recommandé d’utiliser chez les patients sous allopurinol, une alternative au traitement par l’ampicilline ou l’amoxicilline, lorsque cela est possible.

    Phénytoïne

    L’allopurinol pourrait inhiber l’oxydation hépatique de la phénytoïne mais la signification clinique n’a pas été démontrée.

    Diurétiques

    Une interaction entre l’allopurinol et le furosémide responsable d’une augmentation des concentrations sériques d’urates et des concentrations plasmatiques d’oxipurinol, a été signalée.

    Une augmentation du risque d’hypersensibilité a été signalée lors de la prise simultanée d’allopurinol et de diurétiques, en particulier de diurétiques thiazidiques, spécialement dans l’insuffisance rénale.

    Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC)

    Une augmentation du risque d’hypersensibilité a été signalée lors de la prise simultanée d’allopurinol et d’IEC en particulier dans l’insuffisance rénale.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une espèce et à doses élevées (voir rubrique 5.3).

    Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'allopurinol lorsqu'il est administré en cours de grossesse.

    Une élévation de l'acide urique est fréquemment observée au cours des toxémies gravidiques mais ne nécessite pas de traitement spécifique.

    Au cours de la grossesse, il ne doit être utilisé qu’en l’absence d’alternative de traitement plus sûr et lorsque la pathologie en elle-même comporte des risques pour la mère ou l’enfant à naître. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Allaitement

    L'allopurinol et l'oxipurinol, son métabolite, sont excrétés dans le lait maternel humain. Des concentrations de 1,4 mg/litre d’allopurinol et de 53,7 mg/litre d’oxypurinol ont été mises en évidence dans le lait maternel chez des femmes prenant de l’allopurinol à raison de 300 mg/jour.

    Il n’existe cependant aucune donnée concernant les effets de l’allopurinol ou de ses métabolites sur le bébé allaité.

    L'allopurinol est déconseillé pendant l'allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de la survenue possible de vertiges, somnolence et ataxie. Les patients doivent faire preuve de prudence avant de conduire, d’utiliser des machines ou de participer à des activités dangereuses, et ce, jusqu’à ce qu’ils soient raisonnablement certains que l’allopurinol n’altère pas leurs performances.

    4.8. Effets indésirables  

    La fréquence de ces effets indésirables a été établie à partir des données post-marketing.

    Les effets indésirables ci-dessous sont classés par système organe et par fréquence, selon la convention suivante :

    Très fréquent :

    ≥ 1/10

    Fréquent :

    ≥ 1/100 et < 1/10

    Peu fréquent :

    ≥ 1/1000 et < 1/100

    Rare :

    ≥ 1/10000 et < 1/1000

    Très rare :

    < 1/10000

    Les effets indésirables associés à l’allopurinol sont rares dans la population globale traitée, et sont généralement de nature mineure. L’incidence est plus élevée en présence d’une pathologie rénale et/ou hépatique.

    Tableau des effets indésirables

    Classe de systèmes d’organes

    Fréquence

    Réaction indésirable

    Infections et infestations

    Très rare

    Furoncle

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare

    Leucopénie

    Anémie

    Pancytopénie

    Très rare

    Agranulocytose, thrombocytopénie et anémie aplasique1.

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Hypersensibilité2

    Très rare

    Lymphadénopathie angio-immunoblastique3

    Réaction anaphylactique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très rare

    Diabète sucré

    Hyperlipidémie

    Affections psychiatriques

    Très rare

    Dépression

    Affections du système nerveux

    Très rare

    Coma

    Paralysie

    Ataxie

    Neuropathie périphérique

    Paresthésie

    Somnolence

    Céphalée

    Dysgeusie

    Affections oculaires

    Très rare

    Cataracte

    Troubles visuels

    Maculopathie

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Très rare

    Vertiges

    Affections cardiaques

    Très rare

    Angor

    Bradycardie

    Affections vasculaires

    Très rare

    Hypertension

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Douleur épigastrique4

    Nausées4

    Diarrhée4

    Vomissements4

    Très rare

    Hématémèse

    Stéatorrhée

    Stomatite

    Modification du comportement intestinal

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Tests anormaux de la fonction hépatique5

    Hépatite (y compris nécrose hépatique et hépatite granulomateuse)5.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Éruption cutanée

    Rare

    Syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique et

    DRESS (syndrome d’hypersensibilité)6

    Très rare

    Angio-œdème7

    Toxidermie

    Alopécie

    Modification de la couleur des cheveux

    Affections du rein et des voies urinaires

    Très rare

    Hématurie

    Urémie

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Très rare

    Stérilité masculine

    Troubles de l’érection

    Gynécomastie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Très rare

    Œdème

    Malaise

    Asthénie

    Fièvre8

    Investigations :

    Fréquent

    Augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH)9

    1. De très rares cas de thrombocytopénie, d’agranulocytose et d’anémie aplasique ont été signalés, particulièrement chez des patients avec insuffisance rénale et/ou hépatique, ce qui renforce la nécessité d'une vigilance particulière dans ce groupe de patients.

    2. Trouble d’hypersensibilité multi-organique retardé (connu sous le nom de syndrome d’hypersensibilité ou DRESS) avec fièvre, éruptions cutanées, vascularite, lymphadénopathie, pseudo-lymphome, arthralgie, leucopénie, éosinophilie, hépatosplénomégalie, résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique, syndrome de disparition des voies biliaires (destruction et disparition des canaux biliaires intra-hépatiques) survenant dans diverses combinaisons. D’autres organes peuvent également être touchés (par exemple foie, poumons, reins, pancréas, myocarde et côlon). De telles réactions peuvent apparaître à tout moment au cours du traitement. L’allopurinol doit être IMMÉDIATEMENT et DÉFINITIVEMENT arrêté.

    Une réintroduction du médicament ne doit pas être entreprise chez des patients atteints d’un syndrome d’hypersensibilité et d’un SSJ/NET. Les corticostéroïdes peuvent se révéler utiles pour prendre en charge les réactions cutanées d’hypersensibilité. Lorsque des réactions généralisées d’hypersensibilité ont été observées, des troubles de la fonction rénale et/ou hépatique étaient généralement présents, en particulier dans les cas d’issue fatale.

    3. Les lymphadénopathies angio-immunoblastiques semblent être réversibles à l'arrêt du traitement.

    4. Ces troubles sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement. Ils peuvent être évités en absorbant le médicament après le repas.

    5. Un dysfonctionnement hépatique a été signalé en dehors de tout contexte d'hypersensibilité généralisée.

    6. Les réactions cutanées sont les réactions les plus fréquentes et peuvent apparaître à tout moment au cours du traitement. Elles peuvent se manifester sous forme de prurit, d’exanthème maculopapuleux, parfois avec desquamation ou purpura, rarement avec exfoliation, comme dans le cas du syndrome de Stevens-Johnson ou de la nécrolyse épidermique toxique (SSJ/NET) et du DRESS. L’allopurinol doit être arrêté IMMÉDIATEMENT chez tout patient en cas de survenue de signes ou de symptômes de SSJ/NET, ou d’autres réactions graves d’hypersensibilité. Le risque de survenue de SSJ et de NET, ou d’autres réactions graves d’hypersensibilité, est le plus élevé au cours des premières semaines de traitement. Un diagnostic précoce et l’arrêt immédiat du médicament suspect, sont les outils qui offrent les meilleurs résultats dans la prise en charge de telles réactions.

    Si le traitement par l’allopurinol a été interrompu suite à de légères réactions cutanées (c’est-à-dire sans signes ou symptômes de SSJ/NET, ou sans autre réaction sévère d’hypersensibilité), l’allopurinol peut être réinstauré à une faible posologie (par ex. 50 mg/jour), laquelle sera augmentée progressivement. L’allèle HLA-B*5801 s’est avéré associé au risque de présenter un syndrome d’hypersensibilité et un SSJ/NET lié à l’allopurinol. L’utilisation du génotypage en tant qu’outil diagnostique permettant de prendre les décisions de traitement par allopurinol n’a pas été établie. En cas de réapparition des troubles cutanés, le traitement par allopurinol doit être arrêté DÉFINITIVEMENT, car il existe un risque d’apparition de réactions d’hypersensibilité plus sévères (voir rubrique 4.8 Affections du système immunitaire). Si un SSJ/une NET, ou d’autres réactions graves d’hypersensibilité, ne peuvent être écartés, NE PAS réintroduire l’allopurinol à cause du risque de survenue de réaction sévère ou même fatale. Le diagnostic clinique d’un SSJ/une NET reste la base de la prise de décision.

    7. La survenue d’un angio-œdème a été signalée avec ou non des signes et des symptômes de réaction d’hypersensibilité plus généralisée.

    8. La fièvre a été rapportée en dehors de tout contexte d'hypersensibilité généralisée.

    9. l'apparition d'une augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH) dans les études concernées n'avait aucun impact sur les taux de T4 libre, ou indiquait une hypothyroïdie subclinique.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Signes et symptômes

    Aucun effet indésirable n’a été signalé suite à une ingestion allant jusqu’à 22,5 g d’allopurinol. Pour des doses allant jusqu'à 20 g, les symptômes suivants, évoluant favorablement après traitement, ont été notés : nausées, vomissements, diarrhées, vertiges et dans un cas, lombalgies avec oligurie.

    Traitement

    Une absorption massive d’allopurinol peut inhiber de façon considérable l’activité de la xanthine oxydase, ce qui ne provoquerait pas en soi d’effet indésirable à moins d’un effet sur des médicaments administrés simultanément, en particulier la 6-mercaptopurine et/ou l’azathioprine.

    Traitement hospitalier en milieu spécialisé.

    Assurer une diurèse abondante pour augmenter l'élimination de l'allopurinol et de son métabolite. L'allopurinol et l'oxypurinol sont dialysables.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique: inhibiteur de la synthèse d'acide urique, Code ATC: M04AA01.

    Mécanisme d’action

    L'allopurinol est un uricofreinateur : il empêche la formation d'acide urique.

    · Il inhibe la xanthine oxydase qui est une enzyme catalysant la biosynthèse de l'acide urique. Il diminue l'uricémie et l'uraturie.

    · L'allopurinol est également un substrat pour la xanthine oxydase qui le métabolise en oxypurinol, lui-même inhibiteur de cette enzyme. Il est responsable, en grande partie, de l'effet thérapeutique de l'allopurinol.

    Effets pharmacodynamiques

    L'allopurinol est un puissant hypo-uricémiant. Après administration, l'uricémie s'abaisse en 24 à 48 heures. La prise quotidienne d'allopurinol entraîne une chute maximale de l'uricémie au bout de deux semaines environ. En cas d'arrêt du traitement, l'uricémie remonte à sa valeur antérieure au bout de 7 à 10 jours, d'où la nécessité de poursuivre le traitement sans interruption.

    En plus de l’inhibition du métabolisme de la purine, chez certains patients présentant une hyperuricémie mais pas chez tous, la biosynthèse de novo de la purine est inhibée via l’inhibition de l’hypoxanthine guanine phosphoribosyltransférase.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L’allopurinol est actif lorsqu’il est administré par voie orale et il est rapidement absorbé au niveau de la partie supérieure du tube digestif. Des études ont détecté la présence d’allopurinol dans le sang 30 à 60 minutes après la prise. Les estimations de sa biodisponibilité varient de 67 à 90 %.

    Les concentrations plasmatiques maximales d’allopurinol sont habituellement atteintes 1,5 heure après l’administration orale d’allopurinol, mais elles chutent rapidement et sont à peine détectables après 6 heures. Les concentrations maximales d’oxypurinol sont habituellement atteintes 3 à 5 heures après l’administration orale d’allopurinol et sont beaucoup plus durables.

    Distribution

    La liaison de l’allopurinol aux protéines plasmatiques étant négligeable il semblerait donc que les variations de liaison aux protéines n’affectent pas la clairance de manière significative. Le volume de distribution apparent de l’allopurinol est d’environ 1,6 litre/kg, ce qui suggère une diffusion relativement importante au niveau des tissus. On ne dispose pas de données sur les concentrations tissulaires de l’allopurinol chez l’homme, mais il est probable que l’allopurinol et l’oxypurinol atteignent leurs concentrations maximales dans le foie et dans la muqueuse intestinale, où l’activité de la xanthine-oxydase est importante.

    Biotransformation

    Le principal métabolite de l’allopurinol est l’oxypurinol. Parmi les autres métabolites de l’allopurinol, il y a l’allopurinol-riboside et l’oxypurinol7riboside.

    Élimination

    Environ 20 % de l’allopurinol ingéré sont éliminés dans les selles. L’allopurinol est principalement éliminé par conversion métabolique de l’oxypurinol par la xanthine oxydase et l’aldéhyde oxydase, avec moins de 10% de la molécule excrétée sous forme inchangée dans les urines.

    L’allopurinol a une demi-vie plasmatique d’environ 0,5 à 1,5 heure.

    L’oxypurinol est un inhibiteur de la xanthine oxydase moins puissant que l’allopurinol mais la demi-vie de l’oxypurinol est bien plus longue. Les estimations varient de 13 à 30 heures chez l’homme. De ce fait, une prise journalière unique d’allopurinol permet d’assurer une inhibition efficace de la xanthine oxydase sur une période de 24 heures. Les patients dont la fonction rénale est normale, accumuleront progressivement de l’oxypurinol jusqu’à atteinte d’un état d’équilibre de la concentration plasmatique d’oxypurinol. Ces patients, traités par 300 mg d’allopurinol par jour, auront habituellement des concentrations plasmatiques d’oxypurinol de 5 à 10 mg/litre.

    L’oxypurinol est éliminé sous forme inchangée dans les urines mais sa demi-vie d’élimination est longue en raison d’une réabsorption tubulaire. Les valeurs rapportées de demi-vie d’élimination varient de 13,6 à 29 heures. Les divergences importantes dans ces valeurs peuvent s’expliquer par les variations des schémas des études cliniques et/ou de la clairance de la créatinine chez les patients étudiés.

    Populations particulières de patients

    Insuffisants rénaux

    La clairance de l’allopurinol et de l’oxypurinol est nettement réduite chez les patients dont la fonction rénale est mauvaise, ce qui se traduit par des concentrations plasmatiques plus élevées lors de traitements chroniques. Les patients atteints d’insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine entre 10 et 20 ml/min, avaient des concentrations plasmatiques d’oxypurinol d’environ 30 mg/litre après un traitement prolongé par 300 mg d’allopurinol par jour.

    Cela correspond approximativement à la concentration qui serait atteinte avec des doses de 600 mg/jour chez des personnes dont la fonction rénale est normale. Une réduction de la dose d’ALLOPURINOL ARROW est donc nécessaire chez les patients insuffisants rénaux.

    Sujets âgés

    La cinétique du médicament n’est pas susceptible d’être altérée sauf en cas d’altération de la fonction rénale (voir rubrique 5.2 Insuffisants rénaux).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Cancérogénèse, mutagénèse

    Des études cytogénétiques ont montré que l’allopurinol n’induisait pas d’aberration chromosomique dans les cellules sanguines humaines in vitro à des concentrations allant jusqu’à 100 microgrammes/ml, et in vivo à des doses allant jusqu’à 600 mg/jour, sur une période moyenne de 40 mois.

    L’allopurinol ne produit pas de composés nitroso in vitro ou n’influence pas la transformation des lymphocytes in vitro.

    Les données issues d’études biochimiques, et d’autres études cytologiques, suggèrent fortement que l’allopurinol n’exerce aucun effet délétère sur l’ADN à quelque stade que ce soit du cycle cellulaire, et qu’il n’est pas mutagène.

    Aucun signe d’effets cancérigènes n’a été observé chez la souris et le rat traités par l’allopurinol pendant une période allant jusqu’à 2 ans.

    Tératogénicité

    Lors d’une étude réalisée chez la souris, l’administration par voie intrapéritonéale de doses de 50 ou de 100 mg/kg les jours 10 et 13 de la gestation, a provoqué des malformations fœtales ; cependant, dans une étude similaire réalisée chez la rate recevant une dose de 120 mg/kg le jour 12 de la gestation, aucune malformation n’a été observée.

    Des études de grande envergure, réalisées avec des doses orales élevées d’allopurinol allant jusqu’à 100 mg/kg/jour chez la souris, jusqu’à 200 mg/kg/jour chez la rate et jusqu’à 150 mg/kg/jour chez la lapine, administrées les jours 8 et 16 de la gestation, n’ont mis en évidence aucun effet tératogène.

    Une étude in vitro réalisée sur des cultures de glandes salivaires de fœtus de souris pour évaluer l’embryotoxicité, a indiqué que l’allopurinol ne devrait pas avoir d’effets embryotoxiques sans induire également une toxicité maternelle.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Lactose monohydraté, amidon de blé, stéarate de magnésium.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Sans objet.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26, avenue Tony Garnier

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 357 466 4 1 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 357 467 0 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 357 468 7 0 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 357 636 7 9 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    · 34009 563 358 9 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 24/12/2019

    Dénomination du médicament

    ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé

    Encadré

    Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur de la synthèse d'acide urique - code ATC : M04AA01

    Les comprimés de ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé contiennent un principe actif appelé l’allopurinol. Il agit en ralentissant la vitesse de certaines réactions chimiques dans votre organisme afin de diminuer le taux d’acide urique dans le sang et les urines.

    ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé est utilisé pour réduire ou prévenir la formation de dépôts d’urate/d’acide urique lorsque votre organisme produit en trop grande quantité une substance appelée l’acide urique. Ces dépôts sont responsables de la goutte ou de certains types de calculs rénaux ou de certains autres types de problèmes rénaux.

    Ne prenez jamais ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique à allopurinol ou à l'un autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · chez l'enfant de moins de 6 ans (contre-indication liée à la forme pharmaceutique) ;

    · si vous êtes allergique (hypersensible) au blé, en raison de la présence d’amidon de blé.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé, si vous :

    · avez des problèmes au niveau de votre foie ou de vos reins,

    · souffrez de problèmes cardiaques ou d’une hypertension artérielle et si vous prenez des diurétiques et/ou un médicament appelé un IEC (inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine),

    · souffrez actuellement d’une crise de goutte,

    · êtes d’origine chinoise ethnie Han, thaïe ou coréenne,

    · avez des problèmes de thyroïde.

    Faites particulièrement attention avec ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé :

    · des éruptions cutanées ont été signalées chez des patients prenant de l’allopurinol. Fréquemment, l’éruption cutanée peut entraîner des ulcères au niveau de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et une conjonctivite (yeux rouges et gonflés). Ces éruptions cutanées graves sont souvent précédées par des symptômes pseudo-grippaux, fièvre, maux de tête, courbatures (symptômes ressemblant à la grippe). L’éruption peut évoluer vers une apparition de vésicules sur tout le corps et une desquamation de la peau. Ces réactions cutanées graves peuvent être plus fréquentes chez les patients d'origine chinoise Han, thaïe ou coréenne. En outre, la présence d'une insuffisance rénale chronique peut augmenter le risque chez ces patients. En cas d’éruption cutanée ou de symptômes cutanés, arrêtez de prendre l’allopurinol et contactez immédiatement votre médecin.

    · si vous souffrez de calculs rénaux, leur taille peut diminuer et ils pourront passer dans les voies urinaires.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre l’un des médicaments suivants :

    · aspirine ;

    · théophylline, utilisée pour des problèmes respiratoires ;

    · médicaments utilisés pour des convulsions (épilepsie), phénytoïne ;

    · vidarabine (anti-viral), utilisée pour traiter l’herpès ou la varicelle ;

    · didanosine, utilisée pour traiter une infection par le VIH ;

    · antibiotiques (ampicilline ou amoxicilline) ;

    · médicaments utilisés pour traiter les cancers ;

    · médicaments utilisés pour réduire la réponse immunologique (immunosuppresseurs, par exemple azathioprine ou mercaptopurine) ;

    · médicaments utilisés pour traiter le diabète ;

    · médicaments pour les problèmes cardiaques ou l’hypertension artérielle comme des IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine) ou des diurétiques (pour éliminer l’eau)

    · médicaments utilisés pour fluidifier le sang (anticoagulants), comme la warfarine ;

    · tout autre médicament utilisé pour traiter la goutte.

    La prise concomitante d'hydroxyde d'aluminium peut diminuer l'effet de l'allopurinol. La prise de ces deux médicaments doit être espacée d'au moins 3 heures.

    Lors d'administration concomitante d'allopurinol et de cytostatiques (par ex. cyclophosphamide, doxorubicine, bléomycine, procarbazine, halogénures d'alkyle), des anomalies sanguines peuvent survenir plus fréquemment que lorsque ces substances actives sont administrées seules.

    Il convient donc de surveiller régulièrement la numération sanguine.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    L'utilisation de ce médicament est déconseillée, sauf avis contraire de votre médecin, pendant la grossesse.

    L'allopurinol est excrété dans le lait maternel humain. L'allopurinol est déconseillé pendant l'allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des étourdissements, des vertiges, ou des problèmes de coordination. Si c’est le cas, ne conduisez pas ou n’utilisez pas d’outils ou de machines.

    ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé contient du lactose et de l’amidon de blé (gluten).

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient une très faible teneur en gluten (provenant de l’amidon de blé) et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes en cas de maladie cœliaque. Si vous avez une allergie au blé (différente de la maladie cœliaque), vous ne devez pas prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    Les comprimés doivent être avalés entiers avec un grand verre d’eau après les repas.

    Posologie

    La posologie recommandée est fonction des résultats du taux sanguin en acide urique.

    Les posologies recommandées sont comprises entre 100 et 900 mg par jour. Vous commencerez généralement avec une faible dose, qui sera augmentée, le cas échéant.

    Si vous êtes âgé(e) ou si votre fonction hépatique ou rénale est réduite, votre médecin pourra vous prescrire une dose plus faible ou vous demander d’espacer les prises du médicament. Si vous êtes traité(e) par dialyse deux ou trois fois par semaine, votre médecin pourra vous prescrire une dose de 300 ou 400 mg qui devra être prise immédiatement après votre dialyse.

    Utilisation chez les enfants (âgés de moins de 15 ans)

    Les posologies habituelles sont comprises entre 100 à 400 mg par jour.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d'eau, après le repas.

    Durée du traitement

    Dans tous les cas, se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé que vous n'auriez dû

    Prévenez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aussitôt à l’hôpital. Emportez avec vous la boîte du médicament.

    Les signes d’un surdosage peuvent inclure nausées, vomissements, diarrhée et vertiges.

    Si vous oubliez de prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé

    Prenez-la dès que vous vous en souvenez. Cependant, si c’est presque le moment de prendre la dose suivante, sautez la dose oubliée. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé

    N’arrêtez pas de prendre ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé sans en avoir parlé avec votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous présentez l’un des effets suivants, il est impératif que vous arrêtiez immédiatement le traitement par l’allopurinol et d’avertir votre médecin spécialiste ou de vous rendre aussitôt à l’hôpital :

    Hypersensibilité

    Les signes peuvent être :

    Peu fréquents (peuvent atteindre moins de 1 personne sur 100) :

    · desquamation de la peau, furoncles ou ulcères au niveau des lèvres ou de la bouche ;

    · très rarement, ces signes peuvent inclure une respiration sifflante d’apparition soudaine, des palpitations ou une compression thoracique et un collapsus.

    Rares (peuvent atteindre moins de 1 personne sur 1000) :

    · fièvre et frissons, maux de tête, douleurs musculaires (symptômes pseudo-grippaux) et sensation générale de malaise ;

    · réactions d’hypersensibilité graves avec fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires et résultats anormaux aux analyses de sang et aux tests de la fonction hépatique (pouvant signifier un trouble avec hypersensibilité multi-organique) ;

    · tout changement au niveau de la peau, par exemple ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des parties génitales, conjonctivite (yeux rouges et gonflés), cloques généralisées ou peau qui pèle ;

    · saignements au niveau des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez ou des organes génitaux.

    Très rares (peuvent atteindre 1 personne sur 10 000) :

    · choc anaphylactique (réaction allergique grave pouvant engager le pronostic vital).

    Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants qui peuvent aussi apparaître avec ce médicament, parlez-en à votre médecin :

    Fréquents (peuvent atteindre moins de 1 personne sur 10) :

    · éruption cutanée (voir la rubrique « Avertissements et précautions »). Il est impératif d’arrêter immédiatement votre traitement par allopurinol et de consulter rapidement votre médecin.

    · Augmentation du taux sanguin de thyréostimuline (TSH).

    Peu fréquents (peuvent atteindre moins de 1 personne sur 100) :

    · douleur de l'estomac, nausée (mal au cœur), diarrhée, vomissement. Ces troubles peuvent être évités en prenant le médicament après le repas ;

    · anomalies au niveau des résultats des tests de la fonction du foie, problèmes hépatiques tels qu’une inflammation du foie (hépatite).

    Très rares (peuvent atteindre moins de 1 personne sur 10 000) :

    · occasionnellement, Allopurinol comprimés peut affecter votre sang ; cela peut se manifester par des hématomes survenant plus facilement que d'ordinaire, ou vous pourriez développer un mal de gorge ou manifester d'autres signes d'une infection. Ces effets surviennent généralement chez des patients qui présentent des troubles du foie ou des reins. Contactez votre médecin le plus tôt possible ;

    · réaction allergique grave provoquant un gonflement du visage ou de la gorge ;

    · fièvre (température élevée) ;

    · présence de sang dans les urines (hématurie) ;

    · taux élevés de cholestérol dans le sang (hyperlipidémie) ;

    · sentiment général de malaise ou de faiblesse ;

    · maux de tête ;

    · faiblesse, engourdissements, déséquilibre en position debout, sentiment d’incapacité à bouger les muscles (paralysie) ou perte de connaissance ;

    · manque de coordination des mouvements volontaires musculaires (ataxie) ;

    · sensation de fourmillements, de picotements, de piqûres ou de brûlures au niveau de la peau (paresthésie) ;

    · somnolence ou troubles de la vue ;

    · vertiges ;

    · douleurs dans la poitrine (angine de poitrine), hypertension artérielle ou pouls faible ;

    · stérilité masculine ou troubles de l’érection ;

    · augmentation du volume des seins chez les hommes ainsi que chez les femmes ;

    · modification du comportement intestinal ;

    · modification de la fonction gustative ;

    · cataracte ;

    · chute ou décoloration des cheveux ;

    · dépression ;

    · cancer du sang se manifestant notamment par une augmentation de la taille des ganglions ;

    · accumulation de liquide aboutissant à un gonflement (œdème) en particulier au niveau des chevilles ;

    · métabolisme du glucose anormal (diabète). Votre médecin désirera peut-être doser le taux de sucre dans votre sang si cela arrive.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Allopurinol ................................................................................................................................ 200 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Lactose monohydraté, amidon de blé, stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que ALLOPURINOL ARROW 200 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé. Boîte de 28, 30, 60, 90 et 100.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26, avenue Tony Garnier

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26, avenue Tony Garnier

    69007 LYON

    Fabricant  

    OPODEX INDUSTRIE

    34-46 Avenue du Vieux Chemin de SAINT-DENIS

    92392 VILLENEUVE LA GARENNE

    Ou

    DELPHARM

    Usine du Petit Paris

    91731 BRETIGNY SUR ORGE CEDEX

    Ou

    LABORATOIRE ELAIAPHARM

    2881 ROUTE DES CRETES

    BP 205-VALBONNE

    06904 SOPHIA ANTIPOLIS CEDEX

    Ou

    LABORATOIRES BTT

    ZI DE KRAFFT

    67150 ERSTEIN

    ou

    APL SWIFT SERVICES (MALTA) LIMITED

    HF26, Hal Far Industrial Estate, Hal Far

    Birzebuggia, BBG 3000

    Malte

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).