ALGISEDAL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65322262
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC : N02BE51.Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine.Le paracétamol est un antalgique (calme la douleur) et un antipyrétique (fait baisser la fièvre).La codéine appartient à un groupe de médicaments appelés les antalgiques opioïdes qui agissent pour soulager la douleur. Elle peut être utilisée seule ou en association avec d’autres antalgiques comme le paracétamol.Ce médicament peut être utilisé chez les patients âgés de plus de 15 ans sur une courte durée pour des douleurs modérées non soulagées par d’autres antalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène utilisés seuls.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 28/08/1990
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MEDA PHARMA

    Les compositions de ALGISEDAL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé PARACÉTAMOL 2202 400 mg SA
    Comprimé PHOSPHATE DE CODÉINE HÉMIHYDRATÉ 74765 25 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium de 16 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3331909
    • Code CIP3 : 3400933319090
    • Prix : 1,72 €
    • Date de commercialisation : 17/01/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 25/07/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ALGISEDAL, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Paracétamol......................................................................................................................... 400 mg

    Phosphate de codéine hémihydraté......................................................................................... 25 mg

    Pour un comprimé

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ALGISEDAL est indiqué chez les patients âgés de plus de 15 ans pour le traitement des douleurs aiguës d’intensité modérée qui ne peuvent pas être soulagées par d’autres antalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène (seul).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’adolescent à partir de 15 ans.

    Posologie

    La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur ; la plus faible dose efficace doit généralement être utilisée, pour la durée la plus courte possible. Cette dose peut être prise jusqu’à 4 fois par jour en respectant un intervalle de 6 heures entre chaque prise.

    La durée du traitement ne devra pas dépasser 3 jours et si la douleur n'est pas soulagée, il est recommandé aux patients/soignants de prendre l'avis d'un médecin.

    Adultes

    1 comprimé, à renouveler si nécessaire au bout de 6 heures, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleur intense sans dépasser 6 comprimés par jour.

    Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 6 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, cette posologie peut être augmentée jusqu'à 8 comprimés par jour (posologie maximale).

    Toutefois, la dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas dépasser 4 g par jour ; la dose totale quotidienne maximale de codéine ne doit pas dépasser 240 mg.

    Population pédiatrique

    Enfants âgés de moins de 12 ans

    La codéine ne doit pas être utilisée chez les enfants de moins de 12 ans à cause du risque de toxicité opioïde lié à la métabolisation variable et non prédictive de la codéine en morphine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Enfants âgés de 12 à 15 ans

    ALGISEDAL est contre-indiqué chez les enfants de moins de 15 ans (voir rubrique 4.3).

    Adolescents âgés de 15 à 18 ans

    La dose quotidienne recommandée est :

    · d'environ 60 mg/kg/jour de paracétamol à répartir en 4 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures,

    · d’environ 3 mg/kg/jour de codéine à répartir en 4 prises, soit environ 0,5 à 1 mg/kg toutes les 6 heures.

    Il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de l'enfant et donc de choisir une présentation adaptée :

    · Entre 31 à 50 kg : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures minimum, sans dépasser 4 comprimés par jour.

    · Plus de 50 kg : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures minimum, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleur sévère, sans dépasser 6 comprimés par jour.

    Populations particulières

    Sujet âgé

    La posologie initiale doit être diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale, il existe un risque d’accumulation de codéine et de paracétamol. En conséquence :

    · l'intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures,

    · une réduction de la dose doit être envisagée,

    · chez l’enfant, une surveillance rapprochée doit être mise en place.

    Autres

    La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j) dans les situations suivantes :

    · adultes de moins de 50 kg,

    · insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

    · alcoolisme chronique,

    · malnutrition chronique,

    · déshydratation.

    Doses maximales recommandées

    Attention : prendre en compte l’ensemble des médicaments pour éviter un surdosage, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription (voir rubrique 4.4).

    La dose totale quotidienne maximale de codéine ne doit pas excéder 240 mg.

    La dose totale quotidienne maximale de paracétamol ne doit pas excéder (voir rubrique 4.9) :

    · 80 mg/kg/jour chez l'adolescent de moins de 37 kg,

    · 3 g par jour chez l'adolescent de 38 kg à 50 kg,

    · 4 g par jour chez l'adulte et l’adolescent de plus de 50 kg.

    Fréquence d'administration :

    Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur :

    · chez l’adulte et l’adolescent, elles doivent être espacées d’au moins 6 heures.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Enfant de moins de 15 ans.

    · Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Liées au paracétamol :

    · Hypersensibilité au paracétamol.

    · Insuffisance hépatocellulaire sévère.

    Liées à la codéine :

    · Hypersensibilité à la codéine.

    · Chez les patients asthmatiques et insuffisants respiratoires, quel que soit le degré de l'insuffisance respiratoire, en raison de l'effet dépresseur de la codéine sur les centres respiratoires.

    · Au cours de l'allaitement (voir rubrique 4.6).

    · Chez tous les patients de moins de 18 ans après amygdalectomie et/ou adénoïdectomie dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, en raison de l’augmentation du risque d’évènement indésirable grave pouvant mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.4).

    · Chez les patients connus pour être des métaboliseurs CYP2D6 ultra-rapides (voir rubrique 4.4).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Pour éviter un risque de surdosage :

    · vérifier l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription,

    · respecter les doses maximales recommandées (voir rubrique 4.2).

    L'usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.

    Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine paracétamol.

    Dans le cadre de la prise en charge de la douleur chez l'enfant, l'administration de codéine nécessite impérativement une prescription médicale.

    La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l'enfant : avant la prise de ce médicament, assurez-vous que l'enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.

    Précautions d'emploi

    Sujet âgé : diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins (voir rubrique 4.2).

    Liées au paracétamol :

    Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :

    · poids < 50 kg,

    · insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

    · insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min (voir rubriques 4.2 et 5.2)),

    · alcoolisme chronique,

    · malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),

    · déshydratation (voir rubrique 4.2).

    En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêter le traitement.

    Liées à la codéine :

    L'absorption d'alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéine.

    En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension.

    En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.

    Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.

    Métabolisme CYP2D6 :

    La codéine est métabolisée en morphine par l’enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d’absence de cette enzyme, l’effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.

    Il est estimé que jusqu’à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.

    Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu’attendu.

    Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.

    Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci-dessous :

    Population

    Prévalence %

    Africains/Ethiopiens

    29%

    Afro-Américains

    3.4% à 6.5%

    Asiatiques

    1.2% à 2%

    Caucasiens

    3.6% à 6.5%

    Grecs

    6.0%

    Hongrois

    1.9%

    Européens du nord

    1% à 2%

    Utilisation en post-opératoire chez les enfants

    Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil, entraîne des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entraîner le décès (voir rubrique 4.3). Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées ; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.

    Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

    La codéine n’est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères, d’infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.

    Risque lié à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicments apparentés

    L’utilisation concomitante de ALGISEDAL et de sédatifs tels que les benzodiazépines, ou autres médicaments apparentés, peut entraîner une sédation, une détresse respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire ALGISEDAL en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisés et la durée de traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de détresse respiratoire et de sédation.

    À cet égard, il est fortement recommandé d'informer des patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir la rubrique 4.5).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIÉS AU PARACÉTAMOL

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Antivitamines K

    Risque d’augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.

    Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

    Interactions avec les examens paracliniques

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.

    LIÉES À LA CODÉINE

    Associations déconseillées

    · Alcool

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la codéine.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.

    · Agonistes-antagonistes morphiniques : buprénorphine, nalbuphine, pentazocine

    Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

    · Morphiniques antagonistes partiels

    Risque de diminution de l’effet antalgique.

    Associations à prendre en compte

    · Barbituriques, benzodiazépines, autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution)

    Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

    · Autres dépresseurs du SNC : antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques

    Majoration de la dépression centrale.

    · Médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés

    L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés, augmente le risque de sédation, de détresse respiratoire, de coma et de décès en raison d’un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse, si cela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique. Cependant il devra être utilisé à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte possible et à la fréquence la plus réduite possible. Son utilisation chronique doit être évitée.

    En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphino-mimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).

    Lié au paracétamol :

    Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l’absence de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.

    Lié à la codéine :

    En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.

    Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

    Allaitement

    Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3) :

    Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.

    La conduite à tenir au cours de l’allaitement est conditionnée par la présence de codéine.

    A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entraîner des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.

    Fertilité

    Lié au paracétamol :

    En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénases et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt du traitement.

    Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.

    Lié à la codéine :

    Il n’y a pas de données chez l’animal concernant la fertilité mâle et femelle.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont classés par système-organe. Leurs fréquences sont définies de la façon suivante :

    · Très fréquent (≥ 1/10)

    · Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    · Peu fréquent (≥ 1/1.000, < 1/100)

    · Rare (≥ 1/10.000, < 1/1.000)

    · Très rare (<1/10.000)

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    LIES AU PARACETAMOL

    Affections du système immunitaire

    · Rares : réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · Très rares : réactions cutanées sévères.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    · Très rares : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

    LIES A LA CODEINE

    Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont de même type que ceux des autres opiacés mais ils sont plus rares et modérés.

    Affections gastro-intestinales

    · Fréquence indéterminée : constipation, nausées, vomissements.

    Affections hépatobiliaires

    · Fréquence indéterminée : syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomies.

    Affections du système nerveux

    · Fréquence indéterminée : somnolence, états vertigineux.

    Affections du système immunitaire

    · Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité (prurit, urticaire et rash).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    · Fréquence indéterminée : bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique 4.3).

    Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine (voir rubrique 4.6).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    SURDOSAGE AU PARACETAMOL :

    Le risque d'une intoxication grave (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle) peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique, en cas d'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de malnutrition chronique. Dans ces cas, l'intoxication peut être mortelle.

    Symptômes

    Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

    Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.

    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

    Conduite d'urgence

    · Arrêter le traitement.

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.

    · Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.

    · Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure.

    · Traitement symptomatique.

    SURDOSAGE EN CODEINE :

    Signes chez l'adulte :

    · Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissement respiratoire), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, œdème pulmonaire (plus rare).

    Signes chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :

    · Ralentissement de la fréquence respiratoire, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d'histaminolibération : "bouffissure du visage", éruption urticarienne, collapsus, rétention urinaire.

    Conduite d'urgence :

    · Arrêter le traitement.

    · Assistance respiratoire.

    · Administration de naloxone.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC : N02BE51.

    Association de deux principes actifs :

    · paracétamol : antalgique, antipyrétique. Le paracétamol a un mécanisme d'action central et périphérique,

    · codéine phosphate hémihydraté : antalgique opioïde.

    L’association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique significativement supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.

    La codéine est un antalgique à faible action centrale. Elle exerce son effet grâce à son action sur les récepteurs opioïdes µ bien que son affinité pour ces récepteurs soit faible. Son effet analgésique est dû à sa conversion en morphine. La codéine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres antalgiques comme le paracétamol a montré son efficacité dans le traitement des douleurs nociceptives.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.

    PARACETAMOL

    Absorption

    L'absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

    Distribution

    Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

    Biotransformation

    Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d'un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui dans les conditions normales d'utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l'acide mercaptopurique. En revanche, lors d'intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

    Elimination

    L'élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).

    Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.

    La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

    Variations physiopathologiques :

    Insuffisance rénale : en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l'élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

    Sujet âgé : la capacité de conjugaison n'est pas modifiée.

    CODEINE

    Après ingestion orale, la codéine est bien absorbée et sa biodisponibilité relative par rapport à la voie intramusculaire est de 40 - 70 %. Les concentrations plasmatiques atteignent leur pic en 1 heure puis diminuent avec une demi-vie de 2 à 4 heures. La codéine est métabolisée pour donner la codéine-6-glucuronide, la morphine et la norcodéine.

    L'élimination de la codéine et de ses métabolites se produit quasi-intégralement par voie rénale (85 - 90 %), essentiellement sous forme de conjugués glucuroniques ; l'élimination est considérée comme complète au bout de 48 heures. Les pourcentages de la dose administrée (produit libre + conjugué) retrouvés dans les urines sont les suivants : environ 10 % sous forme de morphine, 10 % de norcodéine, 50 - 70 % de codéine. Près de 25 à 30 % de la codéine administrée se lie aux protéines plasmatiques.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Aucune étude animale n’est disponible concernant l’association de paracétamol et de codéine.

    Lié au paracétamol :

    Les études précliniques de génotoxicité, de toxicité à dose répétée et de cancérogenèse n'ont pas montré de risque particulier pour l'homme aux doses thérapeutiques.

    Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellement admises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développement n’est disponible.

    A forte dose, des effets sur le rein, la fertilité et des malformations ont été observés chez l’animal ; à des doses hépatotoxiques, un potentiel cancérogène a été mis en évidence.

    Lié à la codéine :

    Les études précliniques de génotoxicité, de toxicité à dose répétée, de reprotoxicité et de cancérogenèse n'ont pas montré de risque particulier pour l'homme aux doses thérapeutiques.

    A dose maternotoxique, une toxicité fœtale a été observée chez l’animal.

    Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de maïs, stéarate de magnésium, polyvidone, talc.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    4 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à température ambiante.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14 ou 16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MEDA PHARMA

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 337 810-1 ou 34009 337 810 1 9 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    · 333 190-9 ou 34009 333 190 9 0 : 16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation : 28/08/1990

    Date de dernier renouvellement : 28/08/2010

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 25/07/2019

    Dénomination du médicament

    ALGISEDAL, comprimé

    Paracétamol / Phosphate de codéine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ALGISEDAL, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ALGISEDAL, comprimé ?

    3. Comment prendre ALGISEDAL, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ALGISEDAL, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES, Code ATC : N02BE51.

    Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine.

    Le paracétamol est un antalgique (calme la douleur) et un antipyrétique (fait baisser la fièvre).

    La codéine appartient à un groupe de médicaments appelés les antalgiques opioïdes qui agissent pour soulager la douleur. Elle peut être utilisée seule ou en association avec d’autres antalgiques comme le paracétamol.

    Ce médicament peut être utilisé chez les patients âgés de plus de 15 ans sur une courte durée pour des douleurs modérées non soulagées par d’autres antalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène utilisés seuls.

    Ne prenez jamais ALGISEDAL, comprimé :

    · Enfant de moins de 15 ans.

    · Enfant et adolescent (0-18 ans) après ablation des amygdales ou des végétations dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) à la codéine, au paracétamol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez une maladie grave du foie.

    · Si vous êtes asthmatique.

    · Si vous avez une insuffisance respiratoire.

    · Si vous avez un diagnostic connu de métaboliseur ultra-rapide de la codéine en morphine.

    · Si vous allaitez.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ALGISEDAL, comprimé :

    · si vous avez une maladie des reins ou du foie,

    · si vous avez une maladie respiratoire (dont l’asthme),

    · si vous avez un encombrement bronchique (toux avec expectoration),

    · si vous avez été opéré de la vésicule biliaire, car la codéine peut provoquer des douleurs abdominales aiguës,

    · si vous consommez de l’alcool,

    · si vous avez des problèmes de nutrition (malnutrition) ou de déshydratation.

    Précautions d'emploi

    Ce médicament contient du paracétamol et de la codéine.

    Vérifiez que vous ne prenez pas d'autres médicaments contenant du paracétamol ou de la codéine, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.

    Ne les associez pas, afin de ne pas dépasser la dose quotidienne recommandée.

    (Voir « Posologie » et « Si vous avez pris plus de ALGISEDAL, comprimé que vous n'auriez dû »).

    Avant de débuter un traitement par ce médicament, vérifiez que vous ne prenez pas d'autres médicaments contenant du paracétamol ou de la codéine, y compris si ce sont des médicaments obtenus sans prescription.

    L’usage prolongé de ce médicament peut entraîner une dépendance. Ne pas utiliser au-delà de 3 jours sans avis médical.

    La codéine est transformée en morphine dans le foie par une enzyme. La morphine est une substance qui soulage la douleur. Certaines personnes ont un taux d’enzyme variable et cela peut les affecter de différente manière. Pour certaines personnes, la morphine n’est pas produite ou produite en petite quantité, et ne soulagera pas assez la douleur. Pour certaines personnes, appelées métaboliseurs rapides ou ultra-rapides, une quantité importante de morphine est produite pouvant être à l’origine d’effets indésirables graves. Si vous remarquez un des effets indésirables suivants, vous devez arrêter ce médicament et demander immédiatement l’avis de votre médecin : respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement de la pupille, constipation, manque d’appétit ou si vous ne vous sentez pas bien

    Enfants et adolescents

    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 15 ans. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.

    Chez les adolescents de plus de 15 ans, ce traitement doit s’accompagner d’une surveillance de votre enfant ; en cas de somnolence qui vous semblerait excessive, ne lui donnez pas de dose supplémentaire

    L’utilisation chez les enfants et les adolescents après une chirurgie :

    · La codéine ne doit pas être utilisée après ablation des amygdales ou des végétations dans le cadre d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

    L’utilisation chez les enfants avec des problèmes respiratoires :

    · La codéine n’est pas recommandée chez les enfants avec des problèmes respiratoires car les symptômes de toxicité de la morphine sont aggravés chez ces enfants.

    Autres médicaments et ALGISEDAL, comprimé

    Si vous ou votre adolescent avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    En particulier, informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez l'un des médicaments suivants avant ou pendant le traitement par ALGISEDAL, comprimé :

    · Paracétamol : utilisé pour traiter la douleur, ne prenez pas d’autres médicaments contenant du paracétamol. Vous risqueriez un surdosage.

    · Codéine : utilisé pour traiter la douleur ou la toux, ne prenez pas d’autres médicaments contenant de la codéine. Vous risqueriez un surdosage.

    · Opioïdes : utilisés pour traiter la douleur, la toux ou comme traitements de substitution (en cas de dépendance). Vous risqueriez notamment un surdosage.

    L'utilisation concomitante de ALGISEDAL et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut être mortelle. Pour cette raison, l’utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d’autres options de traitement ne sont pas possibles.

    Toutefois, si votre médecin vous prescrit ALGISEDAL en association avec des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et respectez strictement les doses recommandées par votre médecin. Il pourrait être utile d'informer vos amis ou des proches afin qu’ils aient connaissance des signes et des symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.

    Signalez que vous ou votre adolescent prenez ce médicament en cas de dosage du taux d'acide urique ou de sucre dans le sang.

    ALGISEDAL, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    L’absorption d’alcool pendant le traitement est déconseillée.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Au besoin, ALGISEDAL, comprimé peut être utilisé pendant la grossesse, pour un temps bref (quelques jours), aux doses recommandées par votre médecin. Vous devez utiliser la dose la plus faible possible qui permettre de soulager la douleur et la prendre pendant la durée la plus courte possible. Contactez votre médecin si la douleur ne diminue pas ou si devez prendre le médicament plus fréquemment. En fin de grossesse, la prise de codéine peut entraîner une toxicité chez le nouveau-né. Par conséquent, il convient de toujours demander l'avis de votre médecin avant de prendre ce médicament et de ne jamais dépasser la dose recommandée.

    Allaitement

    Ne prenez pas ce médicament si vous allaitez car il contient de la codéine. La codéine et la morphine (issue de la codéine) passent dans le lait maternel.

    Fertilité

    Il est possible que le paracétamol puisse altérer la fertilité des femmes, de façon réversible à l'arrêt du traitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est appelée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine dans ce médicament. Ce phénomène s’atténue après plusieurs prises, il peut être utile de commencer ce traitement le soir. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées.

    ALGISEDAL, comprimé contient :

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Réservé à l’adulte et à l’adolescent à partir de 15 ans.

    La posologie dépend de l'intensité de la douleur ; la dose efficace la plus faible doit généralement être utilisée, pour la durée la plus courte possible.

    La durée de traitement avec ce médicament ne doit pas dépasser 3 jours. Si la douleur n’est pas soulagée après 3 jours, demandez l’avis de votre médecin.

    Pour éviter un risque de surdosage, vérifiez l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris pour les médicaments obtenus sans ordonnance.

    Chez l’adulte

    1 comprimé, à renouveler si nécessaire au bout de 6 heures.

    Eventuellement, prendre 2 comprimés en une prise en cas de douleur intense, sans dépasser 6 comprimés par jour.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    Enfants âgés de moins de 15 ans

    ALGISEDAL, comprimé ne doit pas être administré aux enfants de moins de 15 ans, du fait du risque de problèmes respiratoires sévères.

    Adolescents âgés de plus de 15 ans

    Des prises régulières permettent d’éviter que la douleur ne revienne.

    Il est impératif de respecter la posologie, qui dépend du poids de l’adolescent.

    Les adolescents âgés de plus de 15 ans doivent prendre :

    · Poids entre 31 à 50 kg : 1 comprimé toutes les 6 heures, si besoin. Ne prenez jamais plus de 4 comprimés par 24 heures.

    · Poids supérieur à 50 kg : 1 comprimé toutes les 6 heures, si besoin. Eventuellement, prendre 2 comprimés en une prise en cas de douleur intense. Ne prenez jamais plus de 6 comprimés par 24 heures.

    Sujet âgé

    La posologie initiale est habituellement diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte. Votre médecin pourra éventuellement augmenter la posologie en fonction de votre tolérance et de vos besoins.

    Patients insuffisants rénaux

    En cas de maladie des reins (insuffisance rénale), il existe un risque d’accumulation de codéine et de paracétamol. En conséquence, votre médecin peut être amené à diminuer la posologie. L’intervalle entre deux prises doit être au minimum de 8 heures.

    Chez un enfant insuffisant rénal, une surveillance rapprochée doit être mise en place. En cas de signes qui vous paraissent inhabituels (par exemple somnolence, ou difficultés à respirer), contactez un médecin.

    Doses maximales recommandées

    Pour éviter un risque de surdosage :

    · vérifiez l'absence de codéine et de paracétamol dans la composition d'autres médicaments, y compris pour les médicaments obtenus sans ordonnance,

    · ne dépassez jamais les doses maximales recommandées (sauf avis médical) en tenant compte de tous les médicaments contenant du paracétamol dans leur formule.

    Si vous avez l'impression que l'effet de ALGISEDAL, comprimé est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Si vous avez pris plus de ALGISEDAL, comprimé que vous n’auriez dû

    Arrêtez le traitement et consultez immédiatement votre médecin ou les urgences médicales.

    Un surdosage peut être mortel.

    Dans les 24 premières heures, les principaux symptômes d’intoxication sont : vomissements, douleurs abdominales, ralentissement respiratoire, somnolence.

    Si vous oubliez de prendre ALGISEDAL, comprimé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ;

    Si vous arrêtez de prendre ALGISEDAL, comprimé

    En cas de traitement prolongé, l’arrêt brutal de ce médicament peut entraîner un syndrome de sevrage.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Liés à la présence de codéine

    · constipation, nausées, vomissements,

    · somnolence, vertige,

    · gêne respiratoire,

    · réactions d’hypersensibilité (démangeaisons, urticaire, éruptions cutanées étendues),

    · douleur abdominale aiguë particulièrement chez les patients opérés de la vésicule biliaire. Dans ce cas, consultez un médecin.

    L’usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance. En cas de traitement prolongé, l’arrêt brutal de ce médicament peut entraîner un syndrome de sevrage.

    Liés à la présence de paracétamol

    Dans certains cas rares, il est possible que survienne une éruption ou une rougeur cutanée ou une réaction allergique pouvant se manifester par un brusque gonflement du visage et du cou ou par un malaise brutal avec chute de la pression artérielle. Il faut immédiatement arrêter le traitement, avertir votre médecin et ne plus jamais reprendre de médicaments contenant du paracétamol.

    De très rares cas d’éruptions cutanées sévères ont été rapportés.

    Exceptionnellement, des modifications biologiques nécessitant un contrôle du bilan sanguin ont pu être observées : troubles de fonctionnement du foie, taux anormalement bas de certains globules blancs ou de certaines cellules du sang comme les plaquettes pouvant se traduire par des saignements de nez ou des gencives. Dans ce cas, consultez un médecin.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après {abréviation utilisée pour la date d’expiration}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ALGISEDAL, comprimé  

    · Les substances actives sont :

    Paracétamol......................................................................................................................... 400 mg

    Phosphate de codéine hémihydraté......................................................................................... 25 mg

    Pour un comprimé

    · Les autres composants sont :

    Amidon de maïs, stéarate de magnésium, polyvidone, talc.

    Qu’est-ce que ALGISEDAL, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé. Boîte de 14 ou 16 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MEDA PHARMA

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Fabricant  

    MEDA MANUFACTURING

    AVENUE J.F. KENNEDY

    33700 MERIGNAC

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15399
    • Date avis : 21/09/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ALGISEDAL, comprimé, reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe