ALEPSAL 150 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 66014762
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUE ; code ATC : N03AA02Ce médicament est préconisé dans le traitement de certaines formes d’épilepsie de l’adulte et l’enfant.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 27/10/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEOFARMA

    Les compositions de ALEPSAL 150 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CAFÉINE 420 37,50 mg SA
    Comprimé PHÉNOBARBITAL 2825 150 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3313308
    • Code CIP3 : 3400933133085
    • Prix : 3,41 €
    • Date de commercialisation : 19/04/1989
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 19/07/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ALEPSAL 150 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Phénobarbital................................................................................................................. 150,00 mg

    Caféine anhydre................................................................................................................ 37,50 mg

    Pour un comprimé

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Chez l’adulte

    o soit en monothérapie,

    o soit en association à un autre traitement antiépileptique :

    § Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.

    § Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.

    · Chez l’enfant

    o soit en monothérapie,

    o soit en association à un autre traitement antiépileptique :

    § Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.

    § Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    L'efficacité du médicament ne peut être jugée qu'après 15 jours de traitement.

    Il en sera de même pour toute modification de la posologie.

    Lorsque la clinique le justifie, contrôler la barbitémie en effectuant le prélèvement de préférence le matin (en général 65 à 130 μmol/l chez l'adulte soit 15 à 30 mg/l et 85 μmol/l soit 20 mg/l chez l'enfant).

    Enfants : selon le poids :

    inférieur à 20kg : 5 mg/kg par jour

    entre 20 et 30 kg : 3 à 4 mg/kg par jour

    au dessus de 30 kg : 2 à 3 mg/kg par jour

    Adultes : 2 à 3 mg/kg par jour.

    Mode d’administration

    Chez l'enfant de moins de 6 ans, le comprimé sera écrasé et mélangé aux aliments avant administration en raison du risque de fausse route.

    Chez l’adulte, une seule prise par jour (voir rubrique 5.2) au coucher.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité aux substances actives, barbituriques ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Porphyries.

    · Insuffisance respiratoire sévère.

    · Traitement par le Saquinavir et l'Ifosfamide (phénobarbital utilisé à visée prophylactique).

    · En association avec le millepertuis.

    Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :

    · En association avec l'alcool et les estroprogestatifs et progestatifs utilisés comme contraceptifs (voir rubrique 4.5).

    · Allaitement.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le phénobarbital n'est pas efficace dans les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.

    L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne le phénobarbital, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.

    La prise prolongée de phénobarbital peut entraîner l'apparition d'un syndrome de dépendance. Dans le cas où le patient devrait arrêter le traitement, il est recommandé de réduire progressivement la posologie. Comme avec tout antiépileptique, l'arrêt brutal du traitement peut entraîner l'apparition des crises et un état de mal, surtout en cas d'éthylisme surajouté.

    Femmes en âge de procréer et femmes enceintes

    Le phénobarbital ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène, en raison de son potentiel tératogène (voir rubrique 4.6). En cas d’instauration d’un traitement par phénobarbital chez une femme en âge de procréer :

    - on s’assurera de l’absence de grossesse ;

    - la patiente doit être complétement informée des risques associés à l’utilisation du phénobarbital pendant la grossesse ;

    - la patiente doit utiliser une contraception efficace, en tenant compte du risque d’échec des contraceptifs hormonaux en raison du caractère inducteur enzymatique du phénobarbital (voir rubriques 4.5 et 4.6)

    Le rapport bénéfice-risque doit être réévalué attentivement, à intervalles réguliers au cours du traitement, à la puberté, et de manière urgente lorsqu’une femme en âge de procréer, traitée par phénobarbital, envisage une grossesse ou en cas de grossesse.

    L'administration de phénobarbital sera interrompue en cas de manifestations d'hypersensibilité, d'atteinte cutanée ou hépatique.

    Diminuer éventuellement la posologie chez les insuffisants rénaux, les insuffisants hépatiques (surveillance biologique, car risque d'encéphalopathie hépatique), les sujets âgés et les éthyliques.

    L'absorption de boissons alcoolisées est fortement déconseillée pendant le traitement (potentialisation réciproque).

    Chez l'enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours, adjonction d'un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine D2 (1200 à 2000 UI/jour) ou 25-OH-vitamine D3.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées

    Saquinavir

    Risque de baisse de l'efficacité du saquinavir par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

    Ifosfamide (Phénobarbital à visée prophylactique).

    Risque de majoration de la neurotoxicité par augmentation du métabolisme hépatique de l'ifosfamide par le phénobarbital.

    Millepertuis

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité de l’anticonvulsivant.

    Associations déconseillées

    Alcool :

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif du phénobarbital. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    Estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs) (voir rubrique 4.6) :

    Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur.

    Si l’association s’avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de type mécanique pendant la durée du traitement par du phénobarbital, et pendant deux cycles suivant l’arrêt de l’inducteur.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    Acide valproïque, valpromide

    Augmentation des concentrations plasmatiques de phénobarbital, avec signes de surdosage, par inhibition du métabolisme hépatique, le plus souvent chez les enfants. De plus, diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque par augmentation de son métabolisme hépatique par le phénobarbital.

    Surveillance clinique pendant les 15 premiers jours de l'association et réduction immédiate des doses de phénobarbital, dès l'apparition des signes de sédation ; contrôler les concentrations plasmatiques des deux antiépileptiques.

    Anticoagulants oraux

    Diminution de l'effet de l'anticoagulant oral (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral, pendant le traitement par le phénobarbital et 8 jours après son arrêt.

    Antidépresseurs imipraminiques

    Les antidépresseurs imipraminiques favorisent la survenue de crises convulsives généralisées.

    Surveillance clinique et augmentation éventuelle des doses d'antiépileptiques.

    Ciclosporine, tacrolimus

    (Par extrapolation à partir de la rifampicine).

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'immunodépresseur et de son efficacité par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Augmentation de la posologie de l'immunodépresseur sous contrôle des concentrations plasmatiques. Diminution de la posologie à l'arrêt de l'inducteur.

    Corticoïdes (gluco-, minéralo-)

    (Voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison).

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.

    Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Digitoxine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la digitoxine (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle de la digitoxinémie. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de la digitoxine pendant l'association et après l'arrêt du phénobarbital ou bien préférer la digoxine, moins métabolisée par le foie.

    Disopyramide

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique (augmentation de son métabolisme hépatique).

    Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de disopyramide. Si besoin, adaptation de la posologie du disopyramide pendant le traitement par le phénobarbital et après son arrêt.

    Dihydropyridines

    Diminution des concentrations plasmatiques de la dihydropyridine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Doxycycline

    Diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.

    Estrogènes et progestatifs (non contraceptifs)

    Diminution de l'efficacité de l'estrogène ou du progestatif par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'estrogène ou du progestatif pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Folates

    Diminution des concentrations plasmatiques du phénobarbital, par augmentation de son métabolisme dont les folates représentent un des cofacteurs.

    Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques, et adaptation, s'il y a lieu, de la posologie du phénobarbital pendant la supplémentation folique et après son arrêt.

    Hormones thyroïdiennes

    Décrit pour la phénytoïne, la rifampicine, la carbamazépine.

    Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.

    Surveillance des concentrations sériques de T3 et de T4 et adaptation, si besoin, de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Hydroquinidine, quinidine

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des quinidiniques (augmentation du métabolisme hépatique).

    Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques; si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Ifosfamide

    Risque de majoration de la neurotoxicité par augmentation du métabolisme hépatique de l'ifosfamide par le phénobarbital.

    En cas de traitement par le phénobarbital antérieur à la chimiothérapie : surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'anticancéreux.

    Itraconazole

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'itraconazole.

    Surveillance clinique et, si besoin, dosage de l'itraconazole plasmatique et adaptation éventuelle de la posologie.

    Méthadone

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    Par ailleurs, diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition de syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la méthadone.

    Progabide

    Augmentation possible des concentrations plasmatiques du phénobarbital.

    Diminution vraisemblable des concentrations plasmatiques de progabide (non vérifiée).

    Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques du phénobarbital.

    Adaptation éventuelle des posologies.

    Théophylline (base et sels) et aminophylline

    Diminution des concentrations plasmatiques et de l'activité de la théophylline par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et, si besoin, de la théophyllinémie. Adaptation éventuelle de la posologie de la théophylline pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

    Valproate

    Les patients traités en association avec valproate et phénobarbital doivent être surveillés pour détecter des signes d’hyperammonémie. Dans la moitié des cas rapportés, l’hyperammonémie était asymptomatique et n’entrainait pas nécessairement d’encéphalopathie clinique.

    Zidovudine

    (Par extrapolation à partir de la rifampicine).

    Risque de diminution de l'efficacité de la zidovudine par accélération de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique régulière.

    Associations à prendre en compte

    Alprénolol, métoprolol, propranolol

    (Bêtabloquants)

    Diminution des concentrations plasmatiques de ces bêtabloquants avec réduction de leurs effets cliniques (accélération de leur métabolisme hépatique).

    A prendre en compte, pour ces bêtabloquants éliminés essentiellement par biotransformation hépatique.

    Autres antidépresseurs du SNC :

    Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates, captodiame, étifoxine ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide.

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Carbamazépine

    Diminution progressive des concentrations plasmatiques de carbamazépine et de son métabolite actif sans modification apparente de l'efficacité anticomitiale.

    A prendre en compte, en particulier pour l'interprétation des concentrations plasmatiques.

    Méthotrexate

    Augmentation de la toxicité hématologique par inhibition additive de la dihydrofolate réductase.

    Morphiniques (analgésiques), benzodiazépines

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    Phénytoïne

    · En cas de traitement antérieur par le phénobarbital et adjonction de phénytoïne, augmentation des concentrations plasmatiques du phénobarbital pouvant entraîner des signes toxiques (inhibition du métabolisme par compétition).

    · En cas traitement antérieur par la phénytoïne et adjonction du phénobarbital, variations imprévisibles :

    o les concentrations plasmatiques de phénytoïne sont le plus souvent diminuées (augmentation du métabolisme) sans que cette diminution affecte défavorablement l'activité anticonvulsivante. A l'arrêt du phénobarbital, possibilité d'effets toxiques de la phénytoïne ;

    o quelquefois les concentrations de phénytoïne peuvent être augmentées (inhibition du métabolisme par compétition).

    Procarbazine

    Augmentation des réactions d'hypersensibilité (hyperéosinophilie, rash) par augmentation du métabolisme de la procarbazine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Femmes en âge de procréer/Contraception

    Le phénobarbital ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène. En cas d’instauration d’un traitement chez une femme en âge de procréer, on s’assurera de l’absence de grossesse et on l’informera du risque en cas d’exposition au cours de la grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique du phénobarbital, le traitement par ALEPSAL peut conduire à une diminution de l’efficacité des contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et/ou de la progestérone. Si l’association s’avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de type mécanique.

    Si une grossesse est envisagée, l’arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène.

    Grossesse

    Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques en général :

    Un avis médical spécialisé doit être donné aux femmes en âge de procréer, avec une réévaluation régulière du traitement, par un médecin spécialiste. Celles-ci doivent être informées, avant le début du traitement , de la nécessité d’anticiper un projet de grossesse. Lorsqu’une femme envisage une grossesse, la nécessité du traitement antiépileptique doit être réévaluée et un suivi adapté mis en place. Une polythérapie antiépileptique peut être associée à un risque plus élevé de malformations congénitales qu’une monothérapie ; ce risque varie en fonction des antiépileptiques co-administrés et est, en particulier, plus important si la polythérapie inclut le valproate.

    Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité car cela peut entraîner la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le foetus peuvent être graves.

    Risque lié au phénobarbital :

    Dans l'espèce humaine, le phénobarbital peut entrainer un risque de malformations environ 3 fois supérieur à celui de la population générale qui est de 2-3%, en particulier des fentes labiales et/ou palatines, de malformations cardiaques et d’hypospadias. Des dysmorphies faciales, des microcéphalies et des hypoplasies des ongles et des doigts ont également été rapportées. Des données publiées suggèrent une relation dose-effet mais celle-ci reste à confirmer. Les études relatives aux troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés in utero au phénobarbital sont contradictoires mais celles-ci ne permettent pas d’exclure un risque.

    Le phénobarbital traverse le placenta et les concentrations maternelles et néonatales sont similaires.

    Compte tenu de ces données, le phénobarbital ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène.

    Chez les femmes en âge de procréer :

    · Il est recommandé d’avoir recours à des alternatives thérapeutiques moins tératogènes ;

    · En cas d’instauration d’un traitement par phénobarbital :

    · on s’assurera que la femme en âge de procréer n’est pas enceinte

    · les patientes doivent être informées des risques de l’utilisation de phénobarbital pendant la grossesse et de la nécessité d’anticiper un projet de grossesse ;

    · les patientes doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement. En raison du caractère inducteur enzymatique du phénobarbital, le traitement par ALEPSAL peut conduire à un échec des contraceptifs oraux contenant des oestrogènes et/ou de la progestérone. Si l’association s’avère nécessaire, utiliser une méthode additionnelle de type mécanique.

    Si une femme envisage une grossesse et chez la femme enceinte :

    · Une visite préconceptionnelle est recommandée

    · L’arrêt du traitement doit être envisagé sauf en l’absence d’alternative thérapeutique moins tératogène

    · La patiente doit être pleinement informée des risques

    · Si après ré-évaluation, le traitement par phénobarbital devait absolument être maintenu pendant la grossesse :

    o il conviendrait d’administrer la posologie minimale efficace. Un contrôle régulier des concentrations plasmatiques est recommandé pour ajuster la posologie.

    o l’efficacité d’une supplémentation en acide folique n’est pas étayée à ce jour chez les femmes exposées au phénobarbital. Toutefois, compte tenu de son effet bénéfique dans d’autres situations, celle-ci peut être proposée à la posologie de 5 mg/j 1 mois avant et 2 mois après la conception.

    o une surveillance prénatale spécialisée orientée sur les malformations décrites ci-dessus doit être instaurée.

    o Le dépistage des malformations sera identique que la patiente ait reçu ou non de l’acide folique.

    Avant l’accouchement/ Chez le nouveau-né :

    Les antiépileptiques inducteurs enzymatiques peuvent parfois provoquer chez le nouveau-né de mère traitée :

    · un syndrome hémorragique pouvant survenir lors de l’accouchement ou dans les premiers jours de vie. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédant l’accouchement et l’administration de vitamine K1 par voie parentérale (IM ou IV lente) à la naissance, chez le nouveau-né semblent efficaces. Un bilan d’hémostase normal chez la mère ne permet pas d’éliminer des anomalies de l’hémostase chez le nouveau-né.

    · des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu’une supplémentation de la mère en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.

    · Des symptômes liés à l’imprégnation du nouveau-né par le phénobarbital, notamment une sédation, une hypotonie et une mauvaise succion.

    · Rarement : un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace).

    Suivi post natal / Chez l’enfant : en cas d’exposition pendant la grossesse, un suivi rapproché du développement neurocomportemental de l’enfant est à instaurer et une prise en charge adaptée doit être mise en place au plus tôt en cas de nécessité.

    Allaitement

    Déconseillé, car possibilité de sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l'origine d'une mauvaise courbe pondérale dans la période immédiatement néonatale.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et de vertiges attachés à l'emploi du phénobarbital.

    4.8. Effets indésirables  

    La classification des événements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : Très fréquent (≥ 10 %) ; Fréquent (≥1 % - <10 %) ; Peu fréquent (≥ 0,1 % - <1 %) ; Rare (≥ 0,01 % - <0,1 %) ; Très rare (<0,01%) ; Indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles)

    Affections du système nerveux

    · Fréquents : somnolence en début de journée, troubles cognitifs, atteinte de la mémoire

    · Peu fréquents : troubles de la coordination et de l'équilibre, vertiges, céphalées

    · Rares : perturbation de l’attention

    · Fréquence indéterminée: réveil difficile avec parfois difficultés pour articuler

    Affections psychiatriques

    · Fréquents : anomalies du comportement, agitation, agression

    · Peu fréquents : troubles de l'humeur

    · Fréquence indéterminée : la prise prolongée de phénobarbital (100 mg par jour pendant 3 mois) peut entraîner l'apparition d'un syndrome de dépendance.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · Fréquent : dermatite allergique

    · Fréquence indéterminée :

    o Eruptions maculo-papuleuses morbiliformes ou scarlatiniformes

    o réactions cutanées graves incluant syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson, et dermatite exfoliatrice.

    o Syndrome d'hypersensibilité: réactions d'hypersensibilité multisystémique avec le plus souvent fièvre, éruption cutanée, éosinophilie et atteinte hépatique. L'existence de rares cas de réactions croisées entre le phénobarbital, la phénytoïne et la carbamazépine doit rendre prudent le remplacement de phénobarbital par l'une ou l'autre des molécules.

    Affections hépatobiliaires

    · Fréquents : augmentation isolée de la gammaglutamyltranspeptidase, liée au caractère inducteur enzymatique hépatique du phénobarbital En règle générale, cette augmentation est sans signification clinique. élévation, isolée et modérée d'une transaminase et/ou des phosphatases alcalines.

    · Fréquence indéterminée : hépatites.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    · Fréquents : rétraction de l'aponévrose palmaire (maladie de Dupuytren).

    · Peu fréquents : arthralgies (syndrome épaule-main ou rhumatisme gardénalique)

    · Fréquence indéterminée :

    o rétraction de l'aponévrose plantaire (maladie de Ledderhose), induration des corps caverneux (maladie de la Peyronie)

    Des cas de diminution de la densité minérale osseuse, d’ostéopénie, d’ostéoporose et de fractures ont été rapportés chez des patients traités au long cours par ALEPSAL. Le mode d’action d’ALEPSAL sur le métabolisme osseux n’est pas connu.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    · Fréquence indéterminée : pancytopénie, anémie aplasique, anémie mégaloblastique par carence d'acide folique, agranulocytose, neutropénie leucopénie, thrombocytopénie.

    Affections gastro-intestinales

    · Fréquents : nausées, vomissements.

    Affections congénitales, familiales et génétiques :

    · Fréquence indéterminée : malformations congénitales, autres anomalies du développement (voir rubriques 4.4 et 4.6)

    Les effets graves intéressant les systèmes hépatique et/ou dermatologique ainsi que les réactions d'hypersensibilité imposent l'arrêt du traitement.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Dans l'heure suivant la prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale voire coma accompagné d'un syndrome neurovégétatif caractéristique (bradypnée irrégulière, encombrement trachéobronchique, hypotension artérielle).

    Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, antibiothérapie, apport potassique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUE ; code ATC : N03AA02

    L'ALEPSAL est constitué par :

    · du phénobarbital :

    · Le phénobarbital est un barbiturique. Il présente des propriétés anticonvulsivantes, sédatives et hypnotiques.

    · de la caféine : atténue la somnolence des débuts de traitement selon la sensibilité du sujet.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Environ 80% du phénobarbital administré par la voie orale sont absorbés par le tractus gastrointestinal; le pic plasmatique est atteint en 8 heures environ chez l'adulte et en 4 heures environ chez l'enfant.

    La demi-vie plasmatique est de 50 à 140 h chez l'adulte et de 40 à 70 h chez l'enfant. Elle augmente en cas d'insuffisance hépatique ou rénale et chez le sujet âgé.

    Le phénobarbital diffuse dans tout l'organisme, notamment dans le cerveau en raison de sa liposolubilité ; il traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

    Le phénobarbital est partiellement lié aux protéines plasmatiques (50% chez l'adulte et 60% chez l'enfant).

    Il est à la fois métabolisé dans le foie (en un dérivé hydroxylé inactif, qui est ensuite glucuro ou sulfoconjugué) et excrété par le rein sous forme inchangée (d'autant plus que les urines sont alcalines).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Non renseignée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Polymère de la carboxyméthylcellulose sodique (ACDISOL), polysorbate 80, povidone (PLASDONE KW 29-32), stéarate de magnésium, cellulose microcristalline (EMCOCELL), caramel, chlorophylle cuivrique 100 %.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C. A conserver dans son emballage d’origine, à l’abri de l’humidité

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30 comprimés sous plaquettes (PVC – Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEOFARMA S.R.L.

    VIA F.LLI CERVI, 8

    27010 VALLE SALIMBENE (PV)

    ITALIE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 331 330 8 5: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/ Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 19/07/2021

    Dénomination du médicament

    ALEPSAL 150 mg, comprimé

    Phénobarbital, caféine anhydre

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ALEPSAL 150 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ALEPSAL 150 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre ALEPSAL 150 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ALEPSAL 150 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUE ; code ATC : N03AA02

    Ce médicament est préconisé dans le traitement de certaines formes d’épilepsie de l’adulte et l’enfant.

    Ne prenez jamais ALEPSAL 150 mg, comprimé :

    · si vous êtes allergique aux substances actives ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Certaines maladies du sang, allergie connue au phénobarbital ou d’autres médicaments de la classe des barbituriques, problèmes respiratoires graves, traitement par le Saquinavir (agent antiviral) ou l’Ifosfamide (anticancéreux).

    · En association avec le millepertuis.

    Il ne doit généralement pas être utilisé en association avec l’alcool et en cas d’allaitement ou en association avec les contraceptifs oraux (voir Prise ou utilisation d’autres médicaments).

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Utilisation pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer :

    ALEPSAL peut provoquer des anomalies chez l’enfant à naître lorsqu‘il est administré pendant la grossesse. Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants ou enceinte, votre médecin ne vous prescrira pas ce médicament, sauf en cas d’échec des traitements moins à risque pour l’enfant à naître. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous informera des risques, s’assurera que vous n’êtes pas enceinte et que vous utilisez une contraception efficace. N’interrompez pas brutalement votre traitement, car cela pourrait être dangereux pour vous et pour votre enfant à naître si vous êtes enceinte (voir rubrique Grossesse).

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ALEPSAL.

    Ce médicament n’est pas efficace dans certaines formes d’épilepsie.

    En cas d’augmentation de la fréquence des crises ou d’apparition des crises de type différent, CONSULTER IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

    Ne pas arrêter brutalement le traitement. En effet, un arrêt brutal peut entraîner la réapparition des crises.

    La prise d’alcool est formellement déconseillée pendant le traitement.

    Faites-vous suivre régulièrement par votre médecin. Le traitement doit être arrêté en cas de réaction allergique généralisée, éruption cutanée ou altérations de la fonction du foie.

    Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION en cas de :

    · Maladie du foie,

    · Maladie des reins,

    · Problèmes respiratoires.

    Si vous devez être hospitalisé, prévenez le personnel médical de la prise de ce médicament.

    Si vous êtes une femme et prenez la pilule contraceptive, ALEPSAL 150 mg, comprimé peut rendre inefficace ce moyen de contraception. Si l’association s’avère nécessaire, utiliser en plus un autre moyen de contraception (par exemple un préservatif) et poursuivre deux cycles après l’arrêt du phénobarbital.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Enfants

    NE JAMAIS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS.

    Autres médicaments et ALEPSAL 150 mg, comprimé

    Prévenir votre médecin si vous prenez un contraceptif et signalez-lui également si vous prenez déjà des anticoagulants, des anticonvulsivants ou d’autres médicaments agissant sur le système nerveux (tranquillisants, antidépresseur).

    Ce médicament ne doit pas être administré en association avec le millepertuis.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    ALEPSAL 150 mg, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Eviter l’absorption de toute boisson alcoolisée.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    ALEPSAL ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et chez les femmes en âge d’avoir des enfants sauf en l’absence d’alternative moins à risque pour l’enfant à naître. N’interrompez pas brutalement votre traitement, ceci pourrait entraîner la réapparition des crises, qui auraient des conséquences graves pour vous et/ou votre enfant à naître.

    Dans la population générale, le risque qu’un enfant naisse avec une malformation est de 2-3%. Ce risque est augmenté d’environ 3 fois chez les femmes prenant ce médicament, avec en particulier des malformations du cœur, de la face, de la lèvre supérieure et du palais, du crâne, de l’orifice de l’urètre (hypospadias), des doigts. Des troubles neuro-développementaux ont été rapportés chez des enfants exposés au phénobarbital pendant la grossesse. Les études sur ce risque sont contradictoires, mais ne permettent pas de l’exclure.

    Femmes en âge d’avoir des enfants :

    · Avant de commencer le traitement, votre médecin s’assurera que vous n’êtes pas enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant 2 mois après l’arrêt. Ce médicament peut rendre inefficace les contraceptifs oraux (pilule contraceptive), dans ce cas, il faudra utiliser en plus un autre moyen de contraception (par exemple un préservatif). Pour cela, demandez conseil à votre médecin.

    · En cas de désir de grossesse, n’interrompez pas votre contraceptif ou votre traitement avant d'en avoir parlé avec votre médecin spécialiste. Il mettra en place les mesures nécessaires pour que votre grossesse se déroule au mieux pour vous et l'enfant à naître.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte, pensez être enceinte ou envisagez une grossesse :

    · N’interrompez pas brutalement votre traitement et contactez immédiatement votre médecin.

    · Votre médecin envisagera un arrêt du traitement ou jugera de l’utilité éventuelle de le poursuivre en l’absence d’alternative thérapeutique moins à risque pour l’enfant à naitre, auquel cas :

    o pendant la grossesse, votre médecin adaptera votre dose pour obtenir la dose minimale qui est efficace pour vous et mettra en place une surveillance spécialisée adaptée à votre maladie et au suivi de votre enfant à naître.

    o avant l’accouchement : votre médecin vous prescrira certaines vitamines pour éviter que ce médicament ne provoque des saignements durant les premiers jours de vie ou des troubles dans la formation des os de votre bébé..

    o après l’accouchement : une injection de vitamine K pourra également être prescrite à votre bébé, à la naissance, pour éviter des saignements. Si vous avez pris ALEPSAL en fin de grossesse, une surveillance adaptée sera mise en place pour détecter l’éventuelle survenue de troubles chez le nouveau-né, tels que faiblesse musculaire, des difficultés d’alimentation, les signes d’un sevrage.

    o chez l’enfant : prévenez le(s) médecin(s) qui suivra(ont) votre enfant que vous avez été traitée par phénobarbital pendant votre grossesse. Il(s) mettra(ont) en place un suivi rapproché du développement neurologique de votre enfant afin de lui apporter des soins spécialisés le plus tôt possible, si nécessaire.

    Allaitement

    Vous ne devez pas allaiter si vous prenez ce médicament. Prévenir rapidement votre médecin en cas d’allaitement ou de désir d’allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    En raison du risque de somnolence, la prudence est de rigueur chez les conducteurs de véhicules automobiles ou d’engins mécaniques.

    ALEPSAL 150 mg, comprimé contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La posologie sera déterminée par votre médecin et adaptée progressivement. Elle est strictement individuelle.

    Voie orale.

    Une seule prise par jour le soir au coucher.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Utilisation chez les enfants

    Chez l’enfant de moins de 6 ans, le comprimé sera écrasé et mélangé aux aliments avant l’administration.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Si vous avez pris plus d’ALEPSAL 150 mg, comprimé que vous n’auriez dû :

    Prévenir votre médecin ou l’hôpital.

    Si vous oubliez de prendre ALEPSAL 150 mg, comprimé :

    Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez, mais si vous vous en apercevez au moment de la prise de votre prochaine dose, ne doublez pas la dose. Ensuite, continuez comme précédemment.

    Si vous arrêtez de prendre ALEPSAL 150 mg, comprimé :

    L’arrêt du traitement doit se faire de manière progressive ; en effet l’arrêt brutal du traitement (ou la diminution importante des doses) peut entraîner la réapparition des crises.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si l’un des effets indésirables suivants survient :

    Des réactions allergiques :

    · au niveau de la peau : éruption de boutons sur tout le corps (type scarlatine et type rougeole), des plaques rouges qui démangent (urticaires), décollement important de la peau parfois associée à de la fièvre (dermatite exfoliatrice), éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant s’étendre rapidement à tout le corps et mettre votre vie en danger (syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson),

    · au niveau du foie : anomalie des examens sanguins avec augmentation de certaines enzymes, hépatites,

    · réaction allergique grave (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse) associant plusieurs symptômes tels que de la fièvre, une éruption sur la peau, une augmentation de la taille des ganglions, une atteinte du foie, du rein, et des anomalies des examens sanguins telles qu’une augmentation du nombre de certains globules blancs (éosinophiles).

    Dans ces cas le traitement doit être arrêté après l’avis de votre médecin.

    Autres effets indésirables possibles :

    Effets indésirables fréquents (susceptibles de concerner jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · somnolence en début de journée,

    · troubles du raisonnement,

    · troubles de la mémoire,

    · troubles du comportement, agitation, agressivité,

    · réactions cutanées,

    · rétraction de l’aponévrose de la main (maladie de Dupuytren),

    · nausées, vomissements

    Effets indésirables peu fréquents (susceptibles de concerner jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · difficultés à coordonner ses mouvements et son équilibre, vertiges, maux de tête,

    · troubles de l’humeur,

    · douleurs des articulations (syndrome épaule main ou ‘‘rhumatisme gardénalique’’)

    Effets indésirables rares (susceptibles de concerner jusqu’à 1 personne sur 1.000) :

    · pertes d’attention

    Effets indésirables dont la fréquence est indéterminée :

    · réveil difficile avec parfois difficultés pour parler,

    · dépendance si vous avez pris ce médicament sur une longue période,

    · rétraction de l’aponévrose des pieds (maladies de Ledderhose),

    · induration du corps caverneux du pénis (maladie de La Peyronie),

    · troubles osseux se manifestant par une fragilisation des os (ostéopénie), une diminution de la masse osseuse (ostéoporose),

    · baisse du nombre de globules rouges (anémie aplasique, anémie mégaloblastique par carence d’acide folique), baisse du nombre de certains globules blancs dans le sang (agranulocytose, neutropénie et leucopénie), baisse des plaquettes (thrombocytopénie) ou diminution du nombre de l’ensemble des cellules du sang (pancytopénie),

    · malformations et autres anomalies de développement de l’enfant à naître.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, ou si certains effets indésirables deviennent graves, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    Ce médicament doit être conservé à l’abri de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ALEPSAL 150 mg, comprimé  

    · Les substances actives sont :

    Phénobarbital............................................................................................................ 150,00 mg

    Caféine anhydre......................................................................................................... 150,00 mg

    Pour un comprimé

    · Les autres composants sont : Polymère de la carboxyméthylcellulose sodique (ACDISOL), polysorbate 80, povidone (PLASDONE KW 29-32), stéarate de magnésium, cellulose microcristalline (EMCOCELL), caramel, chlorophylle cuivrique 100 %.

    Qu’est-ce que ALEPSAL 150 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé. Boîte de 30.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEOFARMA S.R.L.

    VIA F.LLI CERVI, 8

    27010 VALLE SALIMBENE (PV)

    ITALIE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEOFARMA S.R.L.

    VIA F.LLI CERVI, 8

    27010 VALLE SALIMBENE (PV)

    ITALIE

    Fabricant  

    DELPHARM BRETIGNY

    USINE DU PETIT PARIS

    91220 BRETIGNY-SUR-ORGE

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15410
    • Date avis : 07/12/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ALEPSAL reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe