ALENDRONATE TEVA 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65028022
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour le traitement des désordres maladies osseuses x, bisphosphonates - Code ATC : M05BA04.ALENDRONATE TEVA appartient à une classe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, qui sont utilisés dans le traitement des maladies osseuses. ALENDRONATE TEVA agit directement sur l’os pour réduire le risque de fractures (os cassés).ALENDRONATE TEVA est utilisé pour le traitement de l’ostéoporose (une maladie où les os se fragilisent et sont plus enclins aux fractures) chez la femme ménopausée pour réduire le risque de fracture des vertèbres et de la hanche.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé
    • Date de commercialisation : 02/11/2004
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEVA SANTE

    Les compositions de ALENDRONATE TEVA 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ALENDRONATE DE SODIUM MONOHYDRATÉ 17270 11,6 mg SA
    Comprimé ACIDE ALENDRONIQUE 35532 10 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3665036
    • Code CIP3 : 3400936650367
    • Prix : 8,85 €
    • Date de commercialisation : 14/03/2005
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Ostéoporose postménopausique pour réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche :<br>. patientes ayant fait une fracture par fragilité osseuse <br>. en l'absence de fracture, patientes ayant une diminution importante de la densité osseuse selon évaluation clinique.<br><br>- Ostéoporose chez l'homme. ; JOURNAL OFFICIEL ; 24/05/97
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 22/06/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Acide alendronique................................................................................................................. 10 mg

    (Equivalant à 11,6 mg d’alendronate sodique monohydraté)

    Pour un comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    Comprimé blanc à blanc cassé, rond et biconvexe, avec les gravures « T » sur une face et « 10 » sur l’autre face.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ALENDRONATE TEVA est indiqué dans le traitement de l'ostéoporose post-ménopausique.

    L’alendronate réduit le risque de fractures vertébrales et de la hanche.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    La posologie recommandée est de 10 mg en une prise quotidienne.

    La durée de traitement de l’ostéoporose par bisphosphonate optimale n’a pas été établie. La nécessité de continuer le traitement doit être ré-évaluée périodiquement en se basant sur les bénéfices et risques potentiels de l’acide alendronique sur chaque patient, particulièrement après 5 ans ou plus d’utilisation.

    Pour que l’alendronate soit correctement absorbé :

    L'alendronate doit être pris au moins 30 minutes avant la première prise d’aliment, de boisson, ou d’autres médicaments, uniquement avec de l’eau plate. Les autres boissons (y compris l’eau minérale), les aliments et certains médicaments peuvent diminuer l’absorption d’alendronate (voir rubrique 4.5).

    Afin de favoriser l’absorption au niveau gastrique et pour diminuer les risques d'irritation œsophagienne et locale/les risques d’effets indésirables (voir rubrique 4.4) :

    · L'alendronate doit être pris uniquement le matin au réveil avec un grand verre d'eau (au moins 200 ml ou 7 fl. oz.).

    · Les patientes doivent avaler le comprimé d’alendronate en entier. Elles ne doivent ni écraser, ni croquer, ni permettre au comprimé de se dissoudre dans la bouche, à cause du risque d’ulcération oro-œsophagienne.

    · Les patientes ne doivent pas s'allonger (elles doivent rester debout ou assises) jusqu'après la première prise d’aliment de la journée qui interviendra au moins 30 minutes après la prise du comprimé.

    · Les patientes ne doivent pas s’allonger pendant au moins 30 minutes après la prise d’alendronate.

    · L'alendronate ne doit pas être pris au coucher ni avant le lever matinal.

    Une supplémentation calcique et en vitamine D est recommandée si leurs apports alimentaires sont insuffisants (voir rubrique 4.4).

    Personnes âgées

    Les études cliniques de l’alendronate n’ont montré aucune différence liée à l’âge dans les profils d’efficacité ou d’innocuité. Il n’est donc pas nécessaire de modifier la posologie chez les patientes âgées.

    Insuffisance rénale

    Il n’est pas nécessaire de modifier la posologie chez les personnes présentant un DFG supérieur à 35 mL/min. L’utilisation d’alendronate n’est pas indiquée chez les personnes présentant un DFG inférieur à 35 mL/min en raison de l’insuffisance d’expérience d’utilisation.

    Population pédiatrique

    L’alendronate sodique n’est pas recommandé chez les patients de moins de 18 ans à cause d’un manque de données sur la sécurité et l’efficacité en cas de pathologies associées à l’ostéoporose pédiatrique (voir aussi rubrique 5.1).

    L'alendronate dosé à 10 mg n’a pas été étudié dans le traitement de l’ostéoporose induite par glucocorticoïdes.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active, à d’autres bisphosphonates, ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Maladies de l'œsophage et autres facteurs qui retardent le transit œsophagien comme une sténose ou une achalasie.

    · Incapacité de se tenir debout ou en position assise pendant au moins 30 minutes.

    · Hypocalcémie.

    · Voir aussi rubrique 4.4.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L’alendronate peut entraîner une irritation locale de la muqueuse au niveau de la sphère digestive haute. Dans la mesure où il existe un risque d’aggravation de la maladie sous-jacente, la prudence est de rigueur lorsque l’alendronate est donné chez des patientes présentant une maladie gastro-intestinale haute évolutive telle qu'une dysphagie, une maladie œsophagienne, une gastrite, une duodénite, un ulcère, ou des antécédents récents (survenus au cours de l’année précédente) d’une maladie gastro-intestinale majeure telle qu’un ulcère gastro-duodénal, une hémorragie gastro-intestinale active ou une intervention chirurgicale sur la partie haute du tractus gastro-intestinal autre qu’une pyloroplastie (voir rubrique 4.3). Pour les patientes atteintes d’un œsophage de Barrett, les prescripteurs doivent tenir compte des bénéfices et des risques potentiels de l’administration d’alendronate au cas par cas.

    Des réactions œsophagiennes (présentant parfois un caractère de gravité imposant l'hospitalisation) telles que des œsophagites, des ulcérations et des érosions œsophagiennes, rarement suivies d’une sténose de l’œsophage, ont été signalées chez des patientes recevant de l'alendronate. Par conséquent, les praticiens doivent être particulièrement attentifs à tout signe ou symptôme indiquant une possible réaction œsophagienne, et l’on prescrira à la patiente d'arrêter l'alendronate et de consulter si elle présente des symptômes d’une irritation œsophagienne tels qu’une dysphagie, une douleur en avalant, des douleurs rétrosternales ou l'apparition ou l'aggravation d’un pyrosis.

    Le risque de survenue de réactions œsophagiennes sévères semble être plus élevé chez les patientes qui ne prennent pas l'alendronate correctement et/ou qui continuent à prendre leur traitement par alendronate après avoir développé des symptômes suggérant une irritation œsophagienne. Il est très important de fournir toutes les informations concernant l'administration du traitement à la patiente et de s’assurer qu’elle les assimile (voir rubrique 4.2). Il convient d'informer les patientes que la non observance de ces instructions est susceptible d’augmenter leur risque de présenter des troubles œsophagiens.

    En dépit de l'absence d'augmentation du risque dans les études cliniques à grande échelle, de rares cas (après la mise sur le marché) d'ulcérations gastrique et duodénale ont été observés, dont certains ont présenté un caractère de gravité s'accompagnant de complications.

    Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à l’extraction d’une dent et/ou à une infection locale (y compris l’ostéomyélite) a été rapportée chez des patientes atteintes d’un cancer recevant des traitements incluant des bisphosphonates principalement par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patientes recevaient également une chimiothérapie et des corticoïdes. L’ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patientes présentant une ostéoporose et recevant des bisphosphonates par voie orale.

    Les facteurs de risque suivants doivent être pris en compte lors de l’évaluation individuelle du risque de développement d’une ostéonécrose de la mâchoire :

    · puissance du bisphosphonate (le plus puissant est l’acide zolédronique), voie d’administration (voir plus haut) et dose cumulée ;

    · cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticoïdes, patients qui fument ;

    · antécédents de pathologie dentaire, mauvaise hygiène buccodentaire, maladie parodontale, procédures dentaires invasives et prothèses dentaires mal ajustées.

    Il convient d’envisager de pratiquer un examen dentaire et de prendre les mesures préventives qui s’imposent avant un traitement par bisphosphonates chez les patientes dont l’état buccodentaire est mauvais.

    Si possible, ces patientes doivent éviter toute intervention dentaire invasive pendant le traitement. Une intervention de chirurgie dentaire risque d’exacerber l’ostéonécrose de la mâchoire développée chez les patientes sous traitement par bisphosphonates. Pour les patientes nécessitant des interventions dentaires, on ne dispose d’aucune donnée suggérant que l’arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d’ostéonécrose de la mâchoire. Le médecin traitant se fondera sur son jugement clinique pour orienter la prise en charge de chaque patiente en fonction de l’évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.

    L'ostéonécrose du conduit auditif externe a été rapportée avec les bisphosphonates, surtout en association avec une thérapie à long terme. Les facteurs de risque éventuels d'ostéonécrose du conduit auditif externe comprennent l'utilisation de stéroïdes et la chimiothérapie et/ou les facteurs de risque locaux tels qu'une infection ou un traumatisme. La possibilité d'ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les patients recevant des bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, notamment des infections chroniques de l’oreille.

    Au cours du traitement par bisphosphonates, les patientes doivent être encouragées à entretenir une bonne hygiène buccodentaire, à passer des examens dentaires de routine, et à rapporter tout symptôme buccodentaire tel qu’une mobilité dentaire, une douleur ou un gonflement.

    Des douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires ont été rapportées chez les patients traités par bisphosphonates. Dans les études post-commercialisation, ces symptômes ont rarement été sévères et/ou incapacitants (voir rubrique 4.8). Le temps entre le début du traitement et l’apparition des symptômes oscillait entre un jour et plusieurs mois. La plupart des patients ont connu une amélioration des symptômes après arrêt du traitement. Un sous-groupe a présenté une récurrence des symptômes après traitement avec le même médicament ou un autre bisphosphonate.

    Des fractures du fémur sub-trochantériennes et diaphysaires atypiques ont été rapportées sous thérapie par bisphosphonate, surtout chez les patients sous traitement au long cours pour l’ostéoporose. Ces fractures transversales ou petites fractures obliques peuvent se produire n’importe où sur le fémur depuis juste en dessous du petit trochanter jusqu’à juste au-dessus de la tubérosité supracondylienne. Les fractures sont survenues après un traumatisme minime ou nul et certains patients ont des douleurs aux cuisses, souvent associées à des caractéristiques d'imagerie des fractures de stress, des semaines ou des mois avant de présenter une fracture du fémur. Les fractures ont été souvent bilatérales ; donc le fémur controlatéral doit être examiné chez des patients traités par les bisphosphonates - qui ont subi une fracture de la diaphyse fémorale. La mauvaise cicatrisation de ces fractures a également été signalée. L'arrêt du traitement par des bisphosphonates chez les patients suspectés de fracture atypique du fémur est recommandé en attendant l'évaluation du patient, basée sur une évaluation du rapport bénéfices/risques individuel.

    Pendant le traitement par bisphosphonate les patients doivent être informés qu’ils doivent rapporter toute douleur dans la cuisse ou l’aine et tous les patients présentant ces symptômes doivent être évalués pour une fracture incomplète du fémur.

    Au cours des études post-marketing, de rares cas de réactions cutanées sévères ont été rapportés, dont des syndromes de Stevens-Johnson et des nécrolyses épidermiques toxiques.

    Il faut indiquer aux patientes qu’en cas d’oubli de prise d’alendronate, elles doivent prendre un comprimé dans la matinée après s’en être souvenu. Elles ne doivent pas prendre deux comprimés dans la même journée, mais doivent continuer à prendre un comprimé par jour comme prévu initialement.

    L’alendronate n’est pas recommandé chez les patientes présentant une insuffisance rénale dans laquelle le débit de filtration glomérulaire (DFG) est inférieur à 35 mL/min (voir rubrique 4.2).

    Il convient d’envisager d’autres origines à l’ostéoporose que la carence œstrogénique et le vieillissement.

    Toute hypocalcémie doit être corrigée avant la mise en route du traitement par alendronate (voir rubrique 4.3). Les autres troubles touchant le métabolisme minéral (tels qu’une carence en vitamine D et une hypoparathyroïdie) doivent également être corrigés de façon adéquate. Chez les patientes atteintes de ces affections, une surveillance de la calcémie et des symptômes suggérant une hypocalcémie doit être mise en œuvre au cours du traitement par alendronate.

    En raison de l’incidence favorable de l’alendronate sur l’augmentation de la densité minérale osseuse, des diminutions de la calcémie et de la phosphatémie peuvent s’observer, en particulier chez les patients sous glucocorticoïdes qui peuvent présenter une diminution de l’absorption du calcium. Ces diminutions sont généralement de faible ampleur et asymptomatiques. Cependant, on a signalé de rares cas d’hypocalcémie symptomatique, en certaines occasions sévères et apparaissant souvent chez les patientes présentant des conditions prédisposantes (par exemple, hypoparathyroïdie, carence en vitamine D et malabsorption du calcium).

    Chez les patientes sous corticoïdes, il est particulièrement important de s’assurer d’un apport adéquat en calcium et en vitamine D.

    Excipient

    Sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    La prise simultanée d’alendronate et de nourriture ou de boisson (y compris d’eau minérale), de suppléments calciques, d’antiacides et de certains médicaments par voie orale peut interférer avec l’absorption de l’alendronate. Les patientes doivent donc attendre au moins 30 minutes entre la prise d’alendronate et la prise d’autres médicaments par voie orale (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Aucune autre interaction avec d’autres médicaments ne devrait apparaître. Lors des études cliniques, de nombreuses patientes ont reçu des œstrogènes (par voie vaginale, cutanée ou orale) pendant la prise d’alendronate. Aucun effet indésirable lié à leur utilisation concomitante n'a été observé.

    La prise d’AINS étant associée à des irritations gastro-intestinales, il convient de prendre les précautions nécessaires en cas d’utilisation concomitante d’alendronate.

    Les études d’interactions spécifiques n’ont pas été réalisées. Cependant, lors des études cliniques, l’alendronate a été utilisé de manière concomitante avec une large gamme de médicaments fréquemment prescrits. Aucun effet indésirable clinique n’a été mis en évidence.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’alendronate ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Les informations relatives à l’utilisation de l’alendronate chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études sur l’animal n’ont fait ressortir aucun effet néfaste direct sur la gestation ou le développement embryonnaire, fœtal ou postnatal. Administré au cours de la gestation chez les rats, l’alendronate a provoqué une dystocie en relation avec l’hypocalcémie (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    On ne sait pas si l’alendronate est excrété dans le lait maternel humain. L’alendronate ne doit pas être utilisé par les femmes qui allaitent.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été réalisée. Cependant, certains effets indésirables qui ont été rapportés avec l’utilisation d’alendronate peuvent affecter l’aptitude de la patiente à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Les réponses individuelles à l’alendronate peuvent être variables (voir rubrique 4.8).

    4.8. Effets indésirables  

    Au cours d’une étude sur un an réalisée chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose, les profils d’innocuité généraux de l’alendronate 70 mg une fois par semaine (n = 519) et de l’alendronate 10 mg/jour (n = 370) ont été similaires.

    Au cours de deux études sur trois ans présentant des modalités quasi-identiques, chez la femme ménopausée (10 mg d’alendronate : n = 196, placebo : n = 397) les profils d’innocuité généraux de l’alendronate 10 mg/jour et du placebo ont été similaires.

    Les effets indésirables présentés par les investigateurs comme étant en relation possible ou probable avec le médicament ou incontestablement liés à celui-ci sont présentés ci-dessous s’ils sont apparus chez ≥ 1 % des patients dans l’un des groupes de traitement de l’étude sur un an, ou chez ≥ 1 % des patients traités par alendronate 10 mg/jour et à une plus grande fréquence que chez les patients recevant le placebo dans les études sur trois ans :

    Etude sur un an

    Etudes sur trois ans

    Alendronate 70 mg une fois par semaine

    (n = 519)

    %

    Alendronate 10 mg/jour

    (n = 370)

    %

    Alendronate 10 mg/jour

    (n = 196)

    %

    Placebo

    (n = 397)

    %

    Effets gastro-intestinaux

    Douleurs abdominales

    3,7

    3,0

    6,6

    4,8

    Dyspepsie

    2,7

    2,2

    3,6

    3,5

    Régurgitation acide

    1,9

    2,4

    2,0

    4,3

    Nausées

    1,9

    2,4

    3,6

    4,0

    Ballonnement abdominal

    1,0

    1,4

    1,0

    0,8

    Constipation

    0,8

    1,6

    3,1

    1,8

    Diarrhée

    0,6

    0,5

    3,1

    1,8

    Dysphagie

    0,4

    0,5

    1,0

    0,0

    Flatulences

    0,4

    1,6

    2,6

    0,5

    Gastrite

    0,2

    1,1

    0,5

    1,3

    Ulcère gastrique

    0,0

    1,1

    0,0

    0,0

    Ulcération œsophagienne

    0,0

    0,0

    1,5

    0,0

    Effets musculo-squelettiques

    Douleurs musculo-squelettiques (douleurs osseuses, musculaires ou articulaires)

    2,9

    3,2

    4,1

    2,5

    Crampes musculaires

    0,2

    1,1

    0,0

    1,0

    Effets neurologiques

    Céphalées

    0,4

    0,3

    2,6

    1,5

    Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Les évènements indésirables suivants ont aussi été signalés au cours des études cliniques et/ou après la commercialisation de l'alendronate :

    Les fréquences des événements indésirables sont classées selon les critères suivants : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000, y compris les cas isolés).

    Affections du système immunitaire

    Rare

    Réactions d’hypersensibilité, dont l’urticaire et l’œdème de Quincke

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Rare

    Hypocalcémie symptomatique, en général sur un terrain prédisposé§

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Céphalées, sensations vertigineuses

    Peu fréquent

    Dysgueusie

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    Inflammation oculaire (uvéite, sclérite, épisclérite)

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Fréquent

    Vertiges

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Douleurs abdominales, dyspepsie, constipation, diarrhée, flatulences, ulcération œsophagienne*, dysphagie*, distension abdominale, régurgitation acide

    Peu fréquent

    Nausées, vomissements, gastrite, œsophagite*, érosions œsophagiennes*, méléna

    Rare

    Sténose œsophagienne*, ulcérations oropharyngées*, PUS (perforations, ulcères, saignement) § de la partie haute du tractus gastro-intestinal

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Alopécie, prurit

    Peu fréquent

    Rash, érythème

    Rare

    Rash avec photosensibilité, réactions cutanées sévères dont syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très fréquent

    Douleurs musculo-squelettiques (douleurs osseuses, musculaires ou articulaires) parfois sévères†§

    Fréquent

    Gonflements des articulations

    Rare

    Ostéonécrose de la mâchoire‡§, fractures du fémur sub-trochantériennes et diaphysaires atypiques (effet indésirable de la classe des bisphosphonates)

    Très rare

    Ostéonécrose du conduit auditif externe (effets indésirables de la classe des bisphosphonates)

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Asthénie, œdème périphérique

    Peu fréquent

    Symptômes transitoires de type réactions aiguës (myalgie, malaise et, rarement, fièvre), généralement observés en début de traitement.

    § voir rubrique 4.4.

    fréquence similaire dans le groupe du médicament et le groupe du placébo lors des études cliniques.

    * voir rubriques 4.2 et 4.4.

    cet effet indésirable a été identifié lors des études post-commercialisation. L’estimation de la fréquence comme étant rare est basée sur les études cliniques pertinentes.

    identifié lors des études post-commercialisation.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Une hypocalcémie, une hypophosphatémie et des événements indésirables au niveau de la sphère gastro-intestinale haute tels que des troubles gastriques, un pyrosis, une œsophagite, une gastrite ou un ulcère peuvent être entrainés par un surdosage par voie orale.

    Aucune information spécifique n’est disponible sur la conduite à tenir pour le traitement d’un surdosage par alendronate. Dans ces situations, il convient d'administrer du lait ou des antiacides afin de fixer l'alendronate. En raison du risque d’irritation œsophagienne, il faut éviter d'induire des vomissements et le patient doit rester en position verticale.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour le traitement des désordres osseux, bisphosphonates, code ATC : M05BA04.

    L'alendronate est un amino-bisphosphonate. Dans les études chez l'animal, l'alendronate se fixe préférentiellement au niveau des sites de résorption osseuse à proximité des ostéoclastes. Il inhibe la résorption osseuse sans exercer d'incidence directe sur la formation osseuse. La résorption et la formation osseuse étant couplées, le traitement induit également une inhibition de la formation osseuse mais celle-ci est inférieure à l'inhibition de la résorption de sorte qu'il permet d'obtenir une majoration progressive de la masse osseuse qui se caractérise par une structure normale. L'alendronate est séquestré dans la matrice osseuse où il est pharmacologiquement inerte.

    Chez le rat, la dose la plus faible exerçant une incidence sur la minéralisation osseuse (entraînant une ostéomalacie) a été 6 000 fois plus importante que la dose permettant d'obtenir une inhibition de la résorption osseuse. Cette observation indique que les doses thérapeutiques d'alendronate ne sont pas susceptibles d'induire une ostéomalacie.

    Ostéoporose postménopausique

    Chez les femmes ménopausées, le traitement par alendronate entraîne des modifications biochimiques en faveur d'une inhibition dose dépendante de la résorption osseuse.

    Dans les études sur 5 ans, l'administration d'alendronate à raison de 10 mg/jour pendant 3-6 mois a entraîné une diminution de 50 à 70 % des taux des marqueurs biochimiques de la résorption osseuse pour atteindre des niveaux comparables à ceux observés chez des femmes non ménopausées en bonne santé. Parallèlement, les marqueurs de la formation osseuse ont diminué de 25-50 % au bout de 6-12 mois. Le nouveau plateau du remodelage osseux s'est maintenu pendant le reste de la période d'administration d'alendronate.

    Effet sur la densité minérale osseuse

    Dans le cadre des études cliniques, l'administration d'alendronate à raison de 10 mg en une prise quotidienne pendant 3 ans a permis d'obtenir une majoration de la densité minérale osseuse (DMO) chez les femmes ménopausées présentant une ostéoporose. Par rapport au groupe sous placebo, après trois ans de traitement par alendronate à 10 mg en une prise quotidienne, la DMO a augmenté de 8,8 % au niveau du rachis lombaire, de 5,9 % au niveau du col fémoral, de 7,8 % au niveau du trochanter, de 2,2 % au niveau de l'avant-bras et de 2,5 % sur l'ensemble du squelette. Au cours des phases d'extension de 2 ans de ces études, le traitement par l'alendronate à raison de 10 mg/jour en une prise quotidienne a entraîné une poursuite de la majoration de la DMO au niveau du rachis et du trochanter (variation absolue de l'augmentation de la DMO entre les années 3 et 5 : 0,94 % au niveau du rachis et 0,88 % au niveau du trochanter). La DMO du col fémoral, de l'avant-bras et de l'ensemble du squelette est restée stable pendant cette phase d'extension.

    L'activité pharmacologique de l'alendronate a été indépendante de l'âge, de la race, de la valeur initiale des taux de remodelage osseux, de la fonction rénale et de l'association avec un large spectre d'autres médicaments.

    Après l'arrêt du traitement par alendronate au bout de 1-2 ans, aucune augmentation de la masse osseuse ni d'accélération de la résorption osseuse n'a été observée. Les données indiquent que le traitement quotidien par alendronate doit être poursuivi afin d'obtenir une majoration progressive de la masse osseuse.

    Effet du traitement sur le taux d'incidence des fractures

    Le traitement par alendronate a permis d'obtenir la même réduction des taux d'incidence des fractures vertébrales et non vertébrales indépendamment des antécédents de fracture vertébrale ou non vertébrale.

    Après le regroupement des données recueillies sur 3 ans, l'analyse des résultats dans les deux effectifs les plus importants de patientes traitées qui ont reçu différentes doses d'alendronate après la ménopause a permis d'aboutir aux constatations suivantes : une réduction de 48 % du nombre de patientes qui ont présenté une ou plusieurs fractures vertébrales (3,2 % sous alendronate contre 6,2 % sous placebo). Chez les patientes qui ont présenté une fracture vertébrale, la diminution de la taille a été moins importante chez les patientes sous alendronate (5,9 mm vs 23,3 mm). Après le regroupement des données de cinq études de 2-3 ans, celles-ci ont permis de conclure à une réduction de 29 % du nombre de fractures non vertébrales (9,0 % sous alendronate contre 12,6 % sous placebo).

    Le traitement par alendronate pendant 3 ans (5 mg/jour pendant les 2 premières années et 10 mg/jour pendant la 3ème année) chez des femmes ménopausées ostéoporotiques (qui présentaient au moins un tassement vertébral) a permis d'obtenir une réduction du taux d'incidence des fractures se répartissant de la manière suivante : pourcentages de patientes qui ont présenté au moins une nouvelle fracture vertébrale (8,0 % sous alendronate contre 15,0 % sous placebo, soit une réduction de 47 %) ; pourcentages de patientes qui ont présenté au moins deux nouvelles fractures vertébrales (0,5 % vs 4,9 % ; réduction de 90 %) ; toute fracture clinique (douloureuse) (13,7 % vs 18,3 % ; réduction de 28 %) ; fracture de hanche (1,1 % vs 2,2 % ; réduction de 51 %) ; et fracture du poignet (avant-bras) (2,2 % vs 4,1 % ; réduction de 48 %).

    Histologie osseuse

    Les données de l'histologie osseuse chez 270 femmes ménopausées présentant une ostéoporose et traitées par alendronate à raison de 1-20 mg/jour pendant 1-3 ans ont montré une minéralisation et une structure osseuses normales ainsi qu'un ralentissement prévisible du remodelage osseux par rapport au groupe sous placebo.

    Population pédiatrique

    L’alendronate sodique a été étudié chez un nombre restreint de patients âgés de moins de 18 ans atteints d’ostéogenèse imparfaite. Les résultats sont insuffisants pour soutenir son utilisation chez les patients pédiatriques atteints d’ostéogenèse imparfaite.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    La biodisponibilité par voie orale de l'alendronate chez la femme est de 0,7 % sous des doses allant de 5 à 40 mg lorsque le traitement est administré après une période de jeûne d'une nuit et 2 heures avant un petit-déjeuner standard. La biodisponibilité par voie orale chez l'homme (0,6 %) est proche de celle observée chez la femme. La biodisponibilité diminue de 40 % environ lorsque l'alendronate est administré une demi-heure à une heure avant un petit-déjeuner standard. La biodisponibilité atteint des taux négligeables lorsque l'alendronate est pris au cours d'un petit-déjeuner standard ou deux heures après celui-ci. Le café et le jus d'orange entraînent une diminution de 60 % environ de la biodisponibilité (voir rubrique 4.2.).

    Chez les sujets en bonne santé, l'administration de prednisolone par voie orale (20 mg 3 fois par jour pendant 5 jours) n'a pas entraîné de modification significative de la biodisponibilité par voie orale de l'alendronate (augmentation moyenne de 20 à 44 %).

    Distribution

    Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 78 % environ. Les résultats des études précliniques montrent que l'alendronate se distribue initialement dans les parties molles avant de se lier rapidement au tissu osseux ou faire l’objet d’une élimination urinaire. Le volume de distribution à l'état d'équilibre dans les parties molles est au moins de 28 litres (22-35 litres). Les taux plasmatiques du principe actif après l'administration d'une dose thérapeutique par voie orale sont inférieurs à la limite de détection (< 5 ng/mL).

    Biotransformation

    Il n'existe pas de métabolite connu de l'alendronate.

    Elimination

    Après administration d’alendronate marqué au 14C, environ 50 % de la dose sont éliminés dans les urines dans un délai de 72 heures. Le taux de radioactivité retrouvée dans les selles est très faible ou nul. Le reste du produit radiomarqué est retrouvé dans les tissus osseux au sein duquel il est pharmacologiquement inerte. La clairance rénale est de 71 mL/min après administration unique d'une dose de 10 mg par voie intraveineuse. En administration intraveineuse, le taux plasmatique d'alendronate diminue de plus de 95 % dans un délai de 6 heures. Cette phase est suivie d'une libération lente de l’alendronate à partir du tissu osseux. Il a été estimé que la demi-vie est supérieure à 10 ans.

    Groupes à risque

    Les données précliniques indiquent que le principe actif qui ne se dépose pas au niveau du tissu osseux est rapidement éliminé dans les urines. A la suite de l'administration réitérée d'alendronate par voie intraveineuse jusqu'à concurrence de 35 mg/kg chez l'animal, aucune saturation de la captation osseuse n'a été observée. Dans les études chez l'animal, l'élimination rénale de l'alendronate a diminué en cas d'insuffisance rénale. On ne dispose pas de données en faveur de cette constatation chez l'homme mais il est permis d'avancer que la séquestration osseuse d'alendronate est plus élevée en cas d'insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et cancérogénèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme. Les études chez les rats ont fait ressortir une association entre un traitement par alendronate au cours de la gestation et une dystocie chez la mère au cours de la parturition, qui était en rapport avec une hypocalcémie. Dans certaines études, les rats ayant reçu des doses élevées d’alendronate ont révélé une incidence accrue d’ossification fœtale incomplète. La pertinence de ces observations pour les humains n’est pas connue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Hydroxypropylcellulose faiblement substituée, hydroxypropylcellulose, précipité de dioxyde de silicone, fumarate de stéaryle sodique.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes en PVC/PVDC/Aluminium contenant 14, 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98, 112 ou 140 comprimés, 28 comprimés en plaquette-calendrier, 50 x 1 (plaquettes individuelles).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS La Défense Cedex

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 366 501 3 8 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 366 503 6 7 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 372 864 7 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 565 992 7 1 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 372 862 4 4 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 372 863 0 5 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 22/06/2020

    Dénomination du médicament

    ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé ?

    3. Comment prendre ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments pour le traitement des désordres maladies osseuses x, bisphosphonates - Code ATC : M05BA04.

    ALENDRONATE TEVA appartient à une classe de médicaments non-hormonaux appelés bisphosphonates, qui sont utilisés dans le traitement des maladies osseuses. ALENDRONATE TEVA agit directement sur l’os pour réduire le risque de fractures (os cassés).

    ALENDRONATE TEVA est utilisé pour le traitement de l’ostéoporose (une maladie où les os se fragilisent et sont plus enclins aux fractures) chez la femme ménopausée pour réduire le risque de fracture des vertèbres et de la hanche.

    Ne prenez jamais ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé :

    · Si vous êtes allergique à l’acide alendronique ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous êtes allergique à d’autres médicaments appartenant au même groupe que l’acide alendronique (les bisphosphonates comme : les acides risédronique, étidronique ou ibandronique).

    · Si vous souffrez de certains troubles de l’œsophage (le tube qui relie la bouche à l’estomac).

    · Si votre médecin vous a informée que vous souffriez d’hypocalcémie (diminution du calcium dans le sang).

    · Si vous ne pouvez pas rester debout ou assise pendant au moins 30 minutes.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ALENDRONATE TEVA :

    · si vous avez des difficultés à avaler,

    · si votre médecin vous a dit que vous aviez un œsophage de Barrett (une maladie associée à une modification des cellules qui recouvrent la partie inférieure de l’œsophage),

    · si vous avez une inflammation de la muqueuse de l’estomac ou du duodénum (début de l’intestin grêle),

    · si vous avez subi une intervention chirurgicale de l’estomac ou de l’œsophage (à l’exception d’une pyloroplastie, qui consiste à élargir l’orifice de sortie de l’estomac) au cours de l’année précédente,

    · si vous avez un ulcère de l’estomac ou d’autres troubles digestifs,

    · si vous avez des problèmes rénaux.

    Si vous êtes dans l’une de ces situations, vous devez consulter votre médecin avant de commencer un traitement par ALENDRONATE TEVA.

    Un examen dentaire doit être envisagé avant un traitement par ALENDRONATE TEVA si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

    · si vous avez un cancer,

    · si vous êtes traitée par chimiothérapie ou radiothérapie,

    · si vous prenez des corticoïdes,

    · si vous n’êtes pas suivie par un dentiste pour des contrôles ou soins dentaires de routine,

    · si vous avez une maladie de la gencive,

    · si vous fumez.

    Un traitement dentaire préventif selon les recommandations du dentiste doit être suivi.

    Si vous développez une douleur ou difficulté à avaler, une douleur rétrosternale (au milieu de la poitrine), des brûlures d’estomac, ou une aggravation de brûlures d’estomac existantes, arrêtez de prendre vos comprimés et prenez contact avec votre médecin.

    Enfants et adolescents

    ALENDRONATE TEVA ne doit pas être administré aux enfants et aux adolescents.

    Autres médicaments et ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé

    Ne prenez pas d’autres médicaments par voie orale en même temps qu’ALENDRONATE TEVA. Si vous prenez d’autres comprimés, vous devez attendre au moins 30 minutes entre la prise d’ALENDRONATE TEVA et celle de vos autres médicaments.

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pendant votre traitement par ALENDRONATE TEVA.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé avec des aliments et boissons.

    Ces comprimés doivent être pris l’estomac vide car les aliments et les boissons réduisent considérablement l’efficacité du médicament. Prenez les comprimés au moins 30 minutes avant le premier repas de la journée.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez pas prendre ALENDRONATE TEVA si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Certains effets indésirables constatés suite à la prise d’ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé peuvent affecter votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. NE PAS conduire de véhicules ni utiliser de machines si vous êtes concernée.

    ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose recommandée est d’un comprimé par jour.

    Les instructions qui suivent sont particulièrement importantes pour garantir l’efficacité de votre médicament et pour réduire le risque que ce médicament irrite votre œsophage :

    Vous devez prendre ALENDRONATE TEVA à jeun, immédiatement après le lever. Prenez-le avec un grand verre d’eau du robinet (et non du thé, du café, de l’eau minérale ou du jus de fruits) une demi-heure avant de prendre tout autre aliment ou boisson, ou un autre médicament.

    Le comprimé doit être avalé entier. Il ne doit être ni croqué ni sucé.

    Ne vous allongez pas après avoir avalé votre comprimé. Vous devez rester en position bien droite (assise, debout ou en marchant) jusqu’à votre premier repas de la journée, au moins une demi-heure après la prise de votre comprimé.

    Ne prenez pas votre comprimé au moment du coucher ou avant de vous lever le matin.

    Si vous ressentez une douleur ou une difficulté à avaler, une douleur dans la poitrine, des brûlures d’estomac ou une aggravation de brûlures d’estomac existantes, arrêtez de prendre Alendronate Teva et consultez votre médecin.

    Si vous avez pris plus de ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé que vous n’auriez dû :

    Si vous (ou quelqu’un d’autre) avalez un grand nombre de comprimés en une fois, ou si vous pensez qu’un enfant a avalé des comprimés, appelez immédiatement le service des urgences de l’hôpital de plus proche ou votre médecin ou votre pharmacien. Buvez un grand verre de lait et ne vous allongez pas. Un surdosage peut entraîner des spasmes musculaires douloureux, une fatigue, une faiblesse et un épuisement, voire des convulsions. Il peut également être à l’origine de nausées, d’une indigestion et d’une inflammation douloureuse de la partie haute du système digestif.

    Si vous oubliez de prendre ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé :

    Si vous oubliez de prendre un comprimé, prenez votre comprimé le lendemain matin du jour où vous vous en apercevez. Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Comme c’est le cas pour tout médicament, quelques personnes sont susceptibles de développer une réaction allergique. Si vous ressentez les symptômes suivants, informez-en immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service des urgences de l’hôpital le plus proche :

    · difficultés respiratoires,

    · gonflement des lèvres, du visage et du cou.

    Les effets indésirables suivants ont été signalés, avec les fréquences mentionnées :

    Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)

    · Douleurs osseuses, musculaires ou articulaires pouvant être sévères.

    Fréquent (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) :

    · douleurs abdominales, indigestion ou brûlures d’estomac, constipation, diarrhée, flatulences,

    · ulcération de l’œsophage, difficultés à avaler, ballonnement ou sensation d’estomac plein, régurgitations acides,

    · gonflement des articulations, gonflement des mains ou des jambes (œdème),

    · maux de tête, étourdissements, sensation de vertige,

    · démangeaisons, chute de cheveux,

    · fatigue, faiblesse, perte de force (asthénie).

    Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · éruptions et rougeurs cutanées,

    · nausées, vomissements, inflammation et/ou érosion de l’œsophage, inflammation de la paroi de l’estomac, selles noires,

    · altération du sens du goût,

    · inflammation de l’œil (généralement douloureuse),

    · symptômes transitoires (douleur musculaire, sensation de malaise et rarement fièvre) au début du traitement.

    Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · réactions allergiques, y compris urticaire et gonflement rapide de la peau et des muqueuses (œdème de Quincke),

    · urticaire accompagné de sensibilité à la lumière, autres réactions allergiques (hypersensibilité) (par exemple syndrome de Stevens-Johnson potentiellement fatal ou nécrolyse épidermique toxique),

    · faible taux de calcium sanguin,

    · ulcères gastriques et autres ulcères digestifs, rétrécissement de l’œsophage (gosier),

    · ulcères de la bouche, de la gorge si les comprimés ont été mâchés ou sucés,

    · problèmes au niveau de la mâchoire (en général suite à l’extraction d’une dent et/ou à une infection locale),

    · fracture inhabituelle du fémur.

    Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Consultez votre médecin si vous présentez des douleurs de l’oreille, des écoulements de l’oreille et/ou une infection de l’oreille. Il pourrait s'agir de signes de lésion osseuse de l'oreille.

    ALENDRONATE TEVA peut modifier les taux sanguins de calcium et de phosphate.

    Une fracture inhabituelle de l’os de la cuisse peut survenir rarement, particulièrement chez les patients traités au long cours pour l’ostéoporose. Contactez votre médecin si vous ressentez une douleur, une faiblesse ou une gêne au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine car cela peut être le signe annonciateur d’une fracture possible du fémur.

    Une ostéonécrose de la mâchoire (affection de la mâchoire, survenant généralement après une extraction dentaire et/ou une infection locale) a été décrite chez des patients traités par des bisphosphonates, y compris l’acide alendronique. Le plus souvent, l’ostéonécrose de la mâchoire a été observée chez des patients traités pour un cancer, mais certains cas ont également été décrits chez des patients traités pour ostéoporose.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étui et la plaquette après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé  

    · La substance active est :

    Acide alendronique................................................................................................................. 10 mg

    (Equivalant à 11,6 mg d’alendronate sodique monohydraté)

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont : hydroxypropylcellulose faiblement substituée, hydroxypropylcellulose (E463), précipité de dioxyde de silicone, fumarate de stéaryle sodique.

    Qu’est-ce que ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés d’ALENDRONATE TEVA 10 mg sont des comprimés blancs à blanc cassé, ronds et biconvexes, avec les gravures « T » sur une face et « 10 » sur l’autre face.

    ALENDRONATE TEVA 10 mg, comprimé est disponible en boîte de 14, 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98, 112 ou 140 comprimés, 28 comprimés en plaquette-calendrier, 50 x 1 (plaquettes individuelles).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS La Défense Cedex

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, Esplanade du Général de Gaulle

    92931 PARIS La Défense Cedex

    Fabricant  

    TEVA UK LIMITED

    BRAMPTON ROAD, HAMPDEN PARK,

    EASTBOURNE, EAST SUSSEX

    BN22 9AG

    ROYAUME UNI

    ou

    PHARMACHEMIE BV

    SWENSWEG 5,

    2031 GA HAARLEM

    PAYS-BAS

    ou

    MERCKLE GMBH

    LUDWIG-MERCKLE-STRASSE 3

    89143 BLAUBEUREN

    ALLEMAGNE

    ou

    BALKANPHARMA-DUPNISTA AD,

    3 Samokovsko Shosse Str,

    Dupnista 2600

    BulgariE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France) : www.ansm.sante.fr