AGOMELATINE MYLAN 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 10/08/2018
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de AGOMELATINE MYLAN 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CO-CRISTAL D'AGOMÉLATINE-ACIDE CITRIQUE | 24441 | SA | |
Comprimé | AGOMÉLATINE | 38188 | 25,0 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) OPA : polyamide orienté aluminium PVC-Aluminium de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3015667
- Code CIP3 : 3400930156674
- Prix : 15,00 €
- Date de commercialisation : 25/02/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 15%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient un co-cristal d’agomélatine-acide citrique équivalent à 25 mg d’agomélatine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé biconvexe de forme oblongue, de couleur jaune, de 9,0 mm de long et 4,5 mm de largeur.
4.1. Indications thérapeutiques
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est indiqué chez l’adulte pour le traitement des épisodes dépressifs majeurs.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie recommandée est de 25 mg une fois par jour par voie orale, au coucher.
En l’absence d’amélioration des symptômes après deux semaines de traitement, la posologie peut être augmentée à 50 mg par jour, c’est-à-dire deux comprimés de 25 mg, en une prise unique au coucher.
La décision d’augmenter la dose doit être appréciée en tenant compte d’un risque plus élevé d’augmentation des transaminases. L’augmentation de la dose à 50 mg doit être décidée en fonction du rapport bénéfice/risque de chaque patient dans le strict respect du contrôle de la fonction hépatique.
Un contrôle de la fonction hépatique doit être réalisé chez tous les patients avant l’instauration du traitement. Le traitement ne doit pas être instauré chez les patients dont les transaminases sont supérieures à 3 fois la limite supérieure des valeurs normales (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Pendant le traitement, les transaminases doivent être contrôlées régulièrement, après environ trois semaines, six semaines (fin de la phase aiguë), douze et vingt-quatre semaines (fin de la phase d’entretien), et par la suite si cela s’avère cliniquement nécessaire (voir également rubrique 4.4). Le traitement doit être arrêté si l’élévation des transaminases dépasse 3 fois la limite supérieure des valeurs normales (voir rubriques 4.3 et 4.4).
En cas d’augmentation de la posologie, un contrôle de la fonction hépatique doit être à nouveau réalisé, à la même fréquence qu’à l’instauration du traitement.
Durée du traitement
Les patients déprimés doivent être traités pendant une période suffisante d'au moins 6 mois afin de s'assurer de la disparition des symptômes.
Relais d’un traitement antidépresseur de type ISRS/IRSN par agomélatine
Les patients peuvent ressentir des symptômes de sevrage à l’arrêt d’un traitement antidépresseur par ISRS ou IRSN.
Afin d’éviter ces symptômes, le RCP de l’ISRS/IRSN en cours doit être consulté pour connaître les modalités d’arrêt de traitement. Le traitement par agomélatine peut être instauré immédiatement, tout en diminuant progressivement la posologie de l’ISRS/IRSN (voir rubrique 5.1).
Arrêt du traitement
L’arrêt du traitement ne nécessite pas de diminution progressive de la posologie.
Populations particulières
Sujets âgés
L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’agomélatine (25 à 50 mg/jour) ont été établies chez les patients âgés déprimés (< 75 ans). Il n’y a pas d’effet documenté chez les sujets âgés de 75 ans et plus. Par conséquent, AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé chez les patients de cette tranche d’âge (voir rubriques 4.4 et 5.1). Aucun ajustement de la posologie en fonction de l’âge n’est nécessaire (voir rubrique 5.2).
Insuffisance rénale
Aucune modification notable des paramètres pharmacocinétiques de l’agomélatine n’a été observée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. Cependant, les données cliniques disponibles sur l’utilisation de l’agomélatine chez les patients insuffisants rénaux sévères ou modérés et présentant des épisodes dépressifs majeurs sont limitées. Par conséquent, AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé doit être prescrit avec précaution dans cette population.
Insuffisance hépatique
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité d’emploi et l’efficacité d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé n’ont pas encore été établies chez les enfants âgés de 2 ans et plus dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs. Aucune donnée n’est disponible (voir rubrique 4.4).
L’utilisation d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé n’est pas pertinente chez les enfants âgés de 0 à 2 ans dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs.
Mode d’administration
Voie orale
Les comprimés pelliculés d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé peuvent être pris pendant ou en dehors des repas.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Insuffisance hépatique (c’est-à-dire cirrhose ou maladie hépatique évolutive) ou transaminases supérieures à 3 fois la limite supérieure des valeurs normales : voir rubriques 4.2 et 4.4.
Association aux inhibiteurs puissants du CYP1A2 (par exemple : fluvoxamine, ciprofloxacine) : voir rubrique 4.5.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Suivi de la fonction hépatique
Des cas d’atteinte hépatique, incluant des insuffisances hépatiques (peu de cas ayant entraîné une issue fatale ou nécessité une transplantation hépatique ont été exceptionnellement rapportés chez des patients présentant des facteurs de risque hépatique), des élévations des enzymes hépatiques dépassant 10 fois la limite supérieure des valeurs normales, des cas d’hépatite et d’ictère ont été rapportés chez des patients traités par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé depuis sa commercialisation (voir rubrique 4.8). La plupart des cas sont survenus au cours des premiers mois de traitement. La nature des lésions hépatiques est principalement hépatocellulaire avec augmentation des transaminases sériques, qui reviennent généralement à des valeurs normales à l’arrêt du traitement par agomélatine.
Des précautions doivent être prises avant l’instauration du traitement. Tous les patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentive tout au long de leur traitement, et plus particulièrement ceux présentant des facteurs de risque d’atteinte hépatique ou recevant un traitement concomitant exposant à un risque d’atteinte hépatique.
Avant de commencer le traitement
Le traitement par l’agomélatine ne doit être prescrit qu’après une évaluation attentive des bénéfices et des risques chez les patients présentant des facteurs de risque d’atteinte hépatique, tels que : obésité/surpoids/stéatose hépatique non alcoolique, diabète, troubles liés à l’usage d’alcool et/ou consommation excessive d’alcool, et chez les patients prenant des médicaments exposant à un risque d’atteinte hépatique.
Un bilan initial de la fonction hépatique doit être réalisé chez tous les patients ; le traitement ne doit pas être instauré chez les patients dont les ALAT et/ou les ASAT sont supérieures à 3 fois la limite supérieure des valeurs normales (voir rubrique 4.3). L’agométaine doit être prescrite avec précaution chez les patients présentant des transaminases élevées avant traitement (> à la limite supérieure des valeurs normales et ≤ 3 fois la limite supérieure des valeurs normales).
Calendrier de dosages hépatiques
· Avant de commencer le traitement
· Puis
- Après environ 3 semaines,
- Après environ 6 semaines (fin de la phase aiguë),
- Après environ 12 et 24 semaines (fin de la phase d’entretien),
- Et par la suite si cela s’avère cliniquement nécessaire.
· En cas d’augmentation de la posologie, le contrôle de la fonction hépatique doit être à nouveau réalisé, à la même fréquence qu’à l’instauration du traitement.
En cas d’élévation des transaminases, le contrôle de la fonction hépatique doit être répété dans les 48h.
Pendant le traitement
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé doit être arrêté immédiatement si :
· Le patient présente des signes ou symptômes suggérant une atteinte hépatique (tels que urines foncées, selles décolorées, coloration jaune de la peau et/ou des yeux, douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen, apparition d’une fatigue prolongée inexpliquée) ;
· L’élévation des transaminases dépasse 3 fois la limite supérieure des valeurs normales.
Après l’arrêt du traitement par agomélatine, le contrôle de la fonction hépatique devra être répété jusqu’à un retour aux valeurs normales des transaminases.
Population pédiatrique
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé n'est pas recommandé dans le traitement de la dépression chez les patients de moins de 18 ans, la sécurité d'emploi et l'efficacité de l’agomélatine n'ayant pas été établies dans cette tranche d'âge. Dans des essais cliniques menés chez des enfants et des adolescents traités par d'autres antidépresseurs, des comportements suicidaires (tentative de suicide et idées suicidaires) et hostiles (en particulier agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés qu'avec un placebo (voir rubrique 4.2).
Sujets âgés
L’effet de l’agomélatine chez les sujets âgés de 75 ans et plus n’est pas documenté, par conséquent l’agomélatine ne doit pas être utilisée chez les patients de cette tranche d’âge (voir rubriques 4.2 et 5.1).
Chez le sujet âgé atteint de démence
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs du sujet âgé atteint de démence, la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’agomélatine n’ayant pas été établies chez ces patients.
Trouble bipolaire / manie / hypomanie
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant des antécédents de trouble bipolaire, de manie ou d'hypomanie et doit être interrompu en cas d’apparition de symptômes maniaques (voir rubrique 4.8).
Suicide / idées suicidaires
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à l'obtention d'une rémission significative. L'amélioration pouvant ne pas survenir au cours des premières semaines ou plus de traitement, les patients devront être étroitement surveillés jusqu'à obtention de cette amélioration. De façon générale, l'expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter aux premiers stades du rétablissement.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque devra accompagner le traitement, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition de comportement ou d’idées suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Association aux inhibiteurs du CYP1A2 (voir rubriques 4.3 et 4.5)
L’agomélatine doit être prescrite avec précaution en cas d’association aux inhibiteurs modérés du CYP1A2 (par exemple : propranolol, énoxacine) ; il peut en résulter une augmentation de l’exposition plasmatique à l’agomélatine.
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions potentielles avec l'agomélatine
L'agomélatine est principalement métabolisée par les cytochromes P450 1A2 (CYP1A2) (90 %) et CYP2C9/19 (10 %). Les médicaments interagissant avec ces isoenzymes peuvent réduire ou augmenter la biodisponibilité de l'agomélatine.
La fluvoxamine, inhibiteur puissant du CYP1A2 et inhibiteur modéré du CYP2C9, entraîne une inhibition importante du métabolisme de l'agomélatine, augmentant l’exposition plasmatique à l’agomélatine de 60 fois (entre 12 et 412).
Par conséquent, l’utilisation concomitante d’agomélatine et d'inhibiteurs puissants du CYP1A2 (par exemple : fluvoxamine, ciprofloxacine) est contre-indiquée.
L’association de l’agomélatine avec les œstrogènes (inhibiteurs modérés du CYP1A2) augmente l’exposition plasmatique à l’agomélatine de plusieurs fois. Bien qu’aucun problème spécifique de sécurité n’ait été signalé chez les 800 patientes traitées en association avec des œstrogènes, l’agomélatine doit être prescrite avec précaution en cas d’association à d’autres inhibiteurs modérés du CYP1A2 (par exemple : propranolol, énoxacine) dans l’attente de données complémentaires (voir rubrique 4.4).
La rifampicine, un inducteur des trois cytochromes impliqués dans le métabolisme de l’agomélatine, peut diminuer la biodisponibilité de l’agomélatine.
Le tabac induit le CYP1A2 et a montré une diminution de la biodisponibilité de l’agomélatine, particulièrement chez les gros fumeurs (> 15 cigarettes / jour) (voir rubrique 5.2).
Effet potentiel de l'agomélatine sur d'autres médicaments
In vivo, l'agomélatine n’a pas d’effet inducteur sur les isoenzymes du CYP450. L’agomélatine n’inhibe ni le CYP1A2 in vivo ni les autres CYP450 in vitro. Par conséquent, l'agomélatine ne modifiera pas l'exposition aux médicaments métabolisés par les CYP450.
Médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques
L'agomélatine ne modifie pas les concentrations de la fraction libre des médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques ou vice versa.
Autres médicaments
Aucun signe d'interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique avec des médicaments pouvant être prescrits avec l’agomélatine dans la population cible n'a été constaté dans les essais cliniques de phase I : benzodiazépines, lithium, paroxétine, fluconazole et théophylline.
Alcool
La prise d'alcool est déconseillée pendant le traitement par agomélatine.
Electroconvulsivothérapie (ECT)
Aucune donnée sur l'utilisation concomitante de l'agomélatine avec une électroconvulsivothérapie n’est disponible. Les études chez l'animal n'ont pas montré de propriétés proconvulsivantes (voir rubrique 5.3). Par conséquent, l’association d’un traitement par agomélatine et électroconvulsivothérapie ne devrait pas entraîner de conséquences cliniques.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de l’agomélatine chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n’ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, la parturition ou le développement post-natal (voir rubrique 5.3). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser l’agomélatine pendant la grossesse.
L’excrétion de l’agomélatine et de ses métabolites dans le lait maternel humain est inconnue. Des données de pharmacodynamie et de toxicologie chez l’animal ont montré l’excrétion de l’agomélatine et de ses métabolites dans le lait maternel (voir rubrique 5.3). Un risque pour les nouveau-nés ou les nourrissons ne peut être exclu. La décision d’arrêter l'allaitement ou d’interrompre le traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé doit être prise, en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et du traitement par agomélatine pour la mère.
Fertilité
Les études de reproduction effectuées chez le rat et le lapin n’ont montré aucun effet de l’agomélatine sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’agomélatine a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Etant donné que les sensations vertigineuses et la somnolence sont des effets indésirables fréquents, les patients devront être mis en garde en cas de conduite de véhicules et d’utilisation de machines.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables sont généralement d’intensité légère ou modérée et sont apparus au cours des 2 premières semaines de traitement. Les effets indésirables les plus fréquents ont été des céphalées, des nausées et des sensations vertigineuses.
Ces effets indésirables ont été habituellement transitoires et n'ont généralement pas nécessité d'arrêt du traitement.
Tableau des effets indésirables
Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables observés dans les essais cliniques contrôlés versus placebo et versus comparateurs actifs.
Les effets indésirables sont énumérés ci-dessous selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les fréquences n'ont pas été corrigées pour tenir compte d'un effet placebo.
Système organe-classe (SOC)
Fréquence
Effets indésirables
Affections psychiatriques
Fréquent
Anxiété
Rêves anormaux*
Peu fréquent
Idées ou comportement suicidaires (voir rubrique 4.4)
Agitation et symptômes apparentés* (tels qu’irritabilité et nervosité)
Agressivité*
Cauchemars*
Etat confusionnel*
Manie/hypomanie*
Ces symptômes peuvent également résulter de la maladie sous-jacente (voir rubrique 4.4)
Rare
Hallucinations*
Affections du système nerveux
Très fréquent
Céphalée
Fréquent
Sensation vertigineuse
Somnolence
Insomnie
Peu fréquent
Paresthésie
Syndrome des jambes sans repos*
Migraine
Rare
Akathisie*
Affections oculaires
Peu fréquent
Vision trouble
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Peu fréquent
Acouphènes*
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Nausée
Diarrhée
Constipation
Douleur abdominale
Vomissement*
Affections hépatobiliaires
Fréquent
ALAT et/ou ASAT augmentées (dans les études cliniques, des augmentations > 3 fois la limite supérieure des valeurs normales pour les ALAT et/ou les ASAT ont été observées chez 1,2 % des patients sous agomélatine à 25 mg par jour et 2,6 % des patients sous agomélatine à 50 mg par jour versus 0,5 % avec placebo)
Peu fréquent
Gamma-glutamyltransférases (GGT) augmentées* (> 3 fois la limite supérieure des valeurs normales)
Rare
Hépatite
Phosphatases alcalines augmentées* (> 3 fois la limite supérieure des valeurs normales)
Insuffisance hépatique* (1)
Ictère*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Eczéma
Hyperhidrose
Prurit*
Urticaire*
Rare
Rash érythémateux
Œdème de la face et angio- œdème*
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent
Douleur dorsale
Indéterminée
Myalgie*
Affections du rein et des voies urinaires
Rare
Rétention urinaire*
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fatigue
Investigations
Fréquent
Prise de poids*
Peu fréquent
Perte de poids*
* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés par notifications spontanées.
(1) Peu de cas ayant entrainé une issue fatale ou nécessité une transplantation hépatique ont été exceptionnellement rapportés chez des patients présentant des facteurs de risques hépatiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
L’expérience de surdosage avec l'agomélatine est réduite. Des symptômes tels qu’épigastralgie, somnolence, fatigue, agitation, anxiété, tension, sensations vertigineuses, cyanose ou malaise ont été rapportés en cas de surdosage avec agomélatine. Un individu, qui avait ingéré 2 450 mg d’agomélatine, s’est rétabli spontanément sans anomalies cardiovasculaire ni biologique.
Conduite à tenir
L’agomélatine n’a aucun antidote spécifique connu. En cas de surdosage, un traitement symptomatique et une surveillance de routine doivent être mis en place. Un suivi médical en milieu spécialisé est recommandé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Psychoanaleptiques, autres antidépresseurs, code ATC : N06AX22
Mécanisme d’action
L'agomélatine est un agoniste mélatoninergique (récepteurs MT1 et MT2) et un antagoniste des récepteurs 5HT2c. Les études de fixation aux récepteurs montrent que l'agomélatine n'a aucun effet sur la capture des monoamines ni aucune affinité pour les récepteurs α, β adrénergiques, histaminergiques, cholinergiques, dopaminergiques et les récepteurs aux benzodiazépines. L'agomélatine resynchronise les rythmes circadiens dans des modèles animaux de désynchronisation de ces rythmes.
L'agomélatine augmente la libération de noradrénaline et de dopamine spécifiquement dans le cortex frontal et n'a aucun effet sur les concentrations extracellulaires de sérotonine.
Effets pharmacodynamiques
L'agomélatine a démontré un effet de type antidépresseur dans des modèles animaux de dépression (test de résignation acquise, test de la nage forcée, test du stress chronique modéré) ainsi que dans des modèles avec désynchronisation des rythmes circadiens et dans des modèles de stress et d'anxiété. Chez l'Homme, AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé a une action positive de synchronisation des rythmes circadiens par avance de phase : il induit une avance de la phase du sommeil, de la phase de baisse de la température corporelle et de la sécrétion de mélatonine.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité et la sécurité d’emploi de l’agomélatine dans les épisodes dépressifs majeurs ont été étudiées dans un programme clinique incluant 7 900 patients traités par agomélatine.
Dix essais contrôlés versus placebo ont évalué l'efficacité de l’agomélatine à court terme chez des adultes souffrant de troubles dépressifs majeurs, à dose fixe et/ou avec augmentation de dose. À la fin du traitement (d'une durée de 6 ou 8 semaines), l’efficacité de l’agomélatine 25-50 mg a été démontrée de façon significative dans six des dix essais court-terme, réalisés à double insu et contrôlés versus placebo. L’objectif primaire était l’évolution du score HAM-D initial à 17 items (HAM-D17). L’agomélatine ne s’est pas différenciée du placebo dans deux essais où les comparateurs actifs, la paroxétine ou la fluoxétine, ont validé la sensibilité de l’essai. L’agomélatine n’a pas été comparée directement avec la paroxétine et la fluoxétine dans la mesure où ces comparateurs étaient utilisés afin de s’assurer de la sensibilité de l’essai. Dans deux autres essais, il n’a pas été possible de conclure car les comparateurs actifs, la paroxétine ou la fluoxétine, ne se sont pas différenciés du placebo. Cependant, dans ces études, le protocole ne permettait pas d’augmenter la dose initiale de l’agomélatine, de la paroxétine ou de la fluoxétine, même si la réponse était insuffisante.
L'efficacité a également été observée chez des patients présentant une dépression plus sévère (score HAM-D initial ≥ 25) dans tous les essais positifs contrôlés versus placebo.
Les taux de réponse avec l’agomélatine ont montré une supériorité statistiquement significative par rapport au placebo.
La supériorité (2 essais) ou la non-infériorité (4 essais) a été démontrée dans six des sept essais d’efficacité dans des populations hétérogènes de patients adultes déprimés versus ISRS/IRSN (sertraline, escitalopram, fluoxétine, venlafaxine ou duloxétine). L’efficacité antidépressive a été évaluée en utilisant le score d’HAM-D17 comme critère principal ou secondaire.
Le maintien de l'efficacité antidépressive a été démontré dans un essai de prévention des rechutes. Les patients répondant à 8/10 semaines de traitement « en ouvert » par agomélatine à la posologie de 25-50 mg une fois par jour ont été randomisés dans un groupe agomélatine 25-50 mg une fois par jour, et dans un groupe placebo, pour une durée supplémentaire de 6 mois. Le traitement par agomélatine (25-50 mg une fois par jour) a démontré une supériorité statistiquement significative (p=0,0001) par rapport au placebo sur le critère primaire : prévention des rechutes mesurée par le délai d’apparition d’une rechute. L’incidence des rechutes pendant la période de suivi de 6 mois, réalisée en double insu, a été de 22 % sous agomélatine et 47 % sous placebo.
Chez des volontaires sains, l’agomélatine n'altère ni la vigilance diurne, ni la mémoire. Chez les patients déprimés, le traitement par agomélatine 25 mg a augmenté le sommeil lent profond sans modifier ni la quantité ni le délai d’apparition du sommeil paradoxal (REM : Rapid Eye Movement). L’agomélatine 25 mg a également induit un raccourcissement du délai d'endormissement et du temps de survenue de la fréquence cardiaque minimale. Les patients ont attesté que l'endormissement et la qualité du sommeil étaient significativement améliorés dès la 1ère semaine de traitement, sans altération des capacités diurnes.
Chez des patients déprimés en rémission, un essai comparatif évaluant spécifiquement l’émergence de dysfonctions sexuelles a montré que leur nombre sous agomélatine tendait (non statistiquement significatif) à être inférieur à celui observé sous venlafaxine, d'après les scores SEXFX (Sex Effects Scale) relatifs au désir ou à l’orgasme. L’analyse combinée des essais utilisant l'échelle ASEX (Arizona Sexual Experience Scale) a montré que l’agomélatine n'était pas associé à des troubles de la fonction sexuelle. Chez les volontaires sains, l’agomélatine a préservé la fonction sexuelle contrairement à la paroxétine.
L’agomélatine n'a modifié ni la fréquence cardiaque ni la pression artérielle dans les essais cliniques.
Dans un essai visant à évaluer les symptômes de sevrage à l'aide de l’échelle DESS (Discontinuation Emergent Signs and Symptoms) chez des patients déprimés en rémission, l’agomélatine n'a pas induit de syndrome de sevrage après l’arrêt brutal du traitement.
L’agomélatine n'a pas de potentiel addictif, comme cela a été mesuré sur une échelle visuelle analogique spécifique ou à l'aide du questionnaire ARCI 49 (Addiction Research Center Inventory) chez des volontaires sains.
Un essai contrôlé versus placebo d’une durée de 8 semaines avec l’agomélatine à la posologie de 25-50 mg/jour chez des patients âgés déprimés (≥ 65 ans, n=222, dont 151 sous agomélatine) a démontré une différence statistiquement significative de 2,67 points du score total de HAM-D, critère principal de l’étude. L’analyse du taux de répondeurs a été en faveur de l’agomélatine. Il n’a pas été observé d’amélioration chez les patients très âgés (≥ 75 ans, n=69, dont 48 sous agomélatine). La tolérance de l’agomélatine chez les patients âgés a été comparable à celle observée chez les adultes plus jeunes.
Une étude spécifique contrôlée, d’une durée de 3 semaines, a été menée chez des patients présentant un épisode dépressif majeur et insuffisamment amélioré par la paroxétine (ISRS) ou la venlafaxine (IRSN). En cas de relais d’un de ces antidépresseurs par l’agomélatine, des symptômes de sevrage sont survenus à l’arrêt du traitement par ISRS ou IRSN, que l’arrêt soit brutal ou après diminution progressive de la posologie. Ces symptômes de sevrage peuvent être confondus avec un manque d’effet précoce de l’agomélatine.
Le pourcentage de patients présentant au moins un symptôme de sevrage une semaine après l’arrêt du traitement par ISRS ou IRSN, était plus faible chez les patients dont la posologie avait été diminuée sur une période longue (diminution progressive sur deux semaines du précédent traitement par ISRS ou IRSN), par rapport aux patients dont la posologie avait été diminuée sur une période plus courte (diminution progressive sur une semaine du précédent traitement par ISRS ou IRSN) ou arrêtée de façon brutale, soit respectivement : 56,1 %, 62,6 % et 79,8 %.
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec agomélatine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et biodisponibilité
L'agomélatine est rapidement et bien (≥ 80 %) absorbée après administration orale. La biodisponibilité absolue est faible (< 5 % à la dose thérapeutique orale) et la variabilité interindividuelle est importante. La biodisponibilité est augmentée chez la femme par rapport à l’homme. La biodisponibilité est augmentée par la prise de contraceptifs oraux et réduite par la consommation de tabac. Le pic de concentration plasmatique est atteint en 1 à 2 heures.
Aux doses thérapeutiques, l'exposition systémique à l'agomélatine augmente proportionnellement à la dose. Aux doses plus élevées, une saturation de l'effet de premier passage hépatique est observée.
La prise alimentaire (repas standard ou riche en graisses) ne modifie pas la biodisponibilité ni le taux d'absorption. La variabilité de l’exposition est augmentée avec une alimentation riche en graisses.
Distribution
Le volume de distribution à l'équilibre est d'environ 35 l. La liaison aux protéines plasmatiques est de 95 % quelle que soit la concentration et n'est pas modifiée avec l'âge et en cas d'insuffisance rénale, mais la fraction libre est doublée chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
Biotransformation
Après administration orale, l'agomélatine est rapidement métabolisée principalement par le CYP1A2 hépatique et pour une faible part par les isoenzymes CYP2C9 et CYP2C19.
Les principaux métabolites agomélatine hydroxylée et déméthylée) ne sont pas actifs et sont rapidement conjugués et éliminés dans les urines.
Élimination
L'élimination est rapide. La demi-vie plasmatique moyenne est comprise entre 1 et 2 heures. La clairance est élevée (environ 1 100 ml/min) et essentiellement métabolique.
L'excrétion se fait principalement par voie urinaire (80 %) et sous forme de métabolites. L'excrétion urinaire sous forme inchangée est négligeable.
La cinétique n'est pas modifiée après administration répétée.
Insuffisance rénale
Aucune modification significative des paramètres pharmacocinétiques n’a été observée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (n=8, administration unique de 25 mg), mais l’utilisation doit se faire avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère en raison du peu de données cliniques disponibles chez ces patients (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
Dans une étude spécifique chez des patients cirrhotiques présentant une insuffisance hépatique chronique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), l'exposition plasmatique à l’agomélatine 25 mg a été fortement augmentée (70 fois et 140 fois, respectivement), par rapport à celle de volontaires appariés (âge, poids et tabagisme) ne présentant pas d'insuffisance hépatique (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).
Sujets âgés
Dans une étude de pharmacocinétique chez des patients âgés (≥ 65 ans), les ASC et Cmax moyennes avec une dose de 25 mg ont été augmentées respectivement de 4 et 13 fois chez les patients de 75 ans et plus, par rapport aux patients de moins de 75 ans. Le nombre total de patients ayant reçu une dose de 50 mg a été insuffisant pour tirer des conclusions. L’ajustement de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients âgés.
Groupes ethniques
Il n’y a pas de données disponibles évaluant l’influence de la race sur la pharmacocinétique de l’agomélatine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Chez la souris, le rat et le singe, des effets sédatifs ont été observés après administration unique et répétée à doses élevées.
Chez les rongeurs, une induction marquée du CYP2B et modérée des CYP1A et CYP3A a été observée à partir de 125 mg/kg/jour alors que, chez le singe, l'induction des cytochromes CYP2B et CYP3A a été faible à 375 mg/kg/jour. Aucune hépatotoxicité n'a été observée chez les rongeurs ou le singe dans les études de toxicité à doses répétées.
L'agomélatine passe le placenta et se retrouve dans les fœtus de rates gravides.
Les études de reproduction chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet de l'agomélatine sur la fertilité, le développement embryo-foetal et le développement pré et post-natal.
Les tests standard de génotoxicité réalisés in vitro et in vivo n'ont révélé aucun potentiel mutagène ni clastogène de l'agomélatine.
Dans les études de cancérogenèse, l'agomélatine a induit une augmentation de l'incidence de tumeurs hépatiques chez le rat et la souris à des doses au moins 110 fois supérieures à la dose thérapeutique. Les tumeurs hépatiques sont très probablement liées à une induction enzymatique spécifique aux rongeurs. La fréquence des fibroadénomes mammaires bénins observés chez le rat a été augmentée aux expositions élevées (60 fois la dose thérapeutique) mais est restée dans l'ordre de grandeur de celle des témoins.
Les études de pharmacologie de sécurité n'ont montré aucun effet de l'agomélatine sur le courant hERG (human Ether à-go-go Related Gene) ni sur le potentiel d'action des cellules de Purkinje de chien. L'agomélatine n'a pas présenté de propriétés proconvulsivantes lors d'administrations intrapéritonéales de doses allant jusqu'à 128 mg/kg chez la souris et le rat.
Aucun effet de l’agomélatine n’a été observé sur les performances comportementales, sur la fonction reproductive, et sur la fonction visuelle de l’animal jeune. De légères baisses du poids corporel indépendantes de la dose, liées aux propriétés pharmacologiques de l’agomélatine, et des effets mineurs sur l’appareil reproducteur mâle sans aucune altération des fonctions de la reproduction ont été observés.
Pelliculage : hypromellose, macrogol, dioxyde de titane (E171), talc, oxyde de fer jaune (E172).
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
7, 14, 28, 42, 56, 84, 98 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (OPA/aluminium/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLÉES DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 566 7 4 : Comprimés sous plaquettes (OPA/aluminium/PVC/Aluminium) ; boîte de 28
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
Agomélatine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est utilisé chez l’adulte.
La dépression est un trouble persistant de l'humeur qui perturbe la vie quotidienne. Les symptômes de la dépression varient d'une personne à l'autre, mais comprennent souvent une profonde tristesse, une impression d'inutilité, une perte d'intérêt pour ses activités favorites, des troubles du sommeil, une impression de ralentissement, un sentiment d'anxiété, des variations de poids.
Les bénéfices attendus de AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé sont de réduire et de supprimer progressivement les symptômes liés à votre dépression.
Ne prenez jamais AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique à l’agomélatine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si votre foie ne fonctionne pas correctement (insuffisance hépatique).
· si vous prenez de la fluvoxamine (autre médicament utilisé dans le traitement de la dépression), ou de la ciprofloxacine (antibiotique).
Avertissements et précautions
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé peut ne pas vous convenir pour l’une des raisons suivantes :
· Si vous prenez des médicaments connus pour altérer le foie, demandez conseil à votre médecin.
· Si vous êtes obèse ou en surpoids, demandez conseil à votre médecin.
· Si vous êtes diabétique, demandez conseil à votre médecin.
· Si les taux sanguins de vos enzymes du foie sont augmentés avant le début du traitement, votre médecin décidera si AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé vous convient.
· Si vous avez un trouble bipolaire, si vous avez déjà présenté ou si vous développez des symptômes maniaques (période caractérisée par une excitabilité et des émotions anormalement importantes) demandez l’avis de votre médecin avant de prendre ce médicament ou avant de poursuivre votre traitement (voir également rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels »).
· Si vous souffrez de démence, votre médecin évaluera de façon individuelle si AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé peut vous être prescrit en toute sécurité.
Durant votre traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé :
Que devez-vous faire pour éviter d’éventuels problèmes hépatiques graves ?
Votre médecin a dû vérifier que votre foie fonctionnait correctement avant de débuter le traitement.
Certains patients peuvent présenter une élévation des taux sanguins des enzymes du foie pendant le traitement par agomélatine. Par conséquent, des examens sanguins doivent être réalisés selon la périodicité suivante :
Avant le début du traitement ou lors de l’augmentation de la dose
Après environ 3 semaines
Après environ 6 semaines
Après environ 12 semaines
Après environ 24 semaines
Examens sanguins
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D’après l’évaluation de ces examens, votre médecin décidera si vous pouvez commencer ou continuer votre traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé (voir aussi « Comment prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé » en rubrique 3).
Soyez attentifs aux signes et aux symptômes de problèmes hépatiques
· Si vous observez l’un de ces signes et symptômes de problèmes hépatiques : coloration foncée inhabituelle de l’urine, selles décolorées, coloration jaune de la peau et/ou des yeux, douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen, fatigue inhabituelle (particulièrement associée aux autres symptômes listés ci-dessus), consultez en urgence votre médecin qui devrait vous recommander d’arrêter votre traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé.
L’effet de l’agomélatine n’est pas documenté chez les patients âgés de 75 ans et plus. En conséquence, AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé chez ces patients.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression
Si vous souffrez de dépression, vous pouvez parfois avoir des idées d’auto-agression ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées en début de traitement antidépresseur, car ce type de médicament n’agit pas tout de suite mais généralement après 2 semaines ou parfois plus.
Vous risquez davantage de présenter ce type de manifestations :
· si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d’auto-agression dans le passé.
· si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré un risque de comportement suicidaireaccru chez les jeunes adultes de moins de 25 ans présentant des affections psychiatriques et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d’auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous directement à l’hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes déprimé et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s’il pense que votre dépression s’aggrave, ou s’il s’inquiète d’un changement dans votre comportement.
Enfants et adolescents
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents (de moins de 18 ans).
Autres médicaments et AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Vous ne devez pas prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé en association avec certains médicaments (voir également « Ne prenez jamais AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé » en rubrique 2) : la fluvoxamine (autre médicament utilisé dans le traitement de la dépression), la ciprofloxacine (antibiotique), peuvent modifier la dose attendue d’agomélatine dans votre sang.
Pensez à informer votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants : propranolol (un béta- bloquant utilisé dans le traitement de l’hypertension), enoxacine (un antibiotique) et si vous fumez plus de 15 cigarettes/jour.
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool
Il est déconseillé de boire de l’alcool lorsque vous êtes traité par agomélatine.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
L'allaitement doit être arrêté si vous prenez AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Des sensations vertigineuses et une somnolence peuvent survenir et affecter votre capacité à conduire ou utiliser des machines. Assurez-vous que vos réactions sont normales avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
La dose recommandée d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est d’un comprimé (25 mg) au moment du coucher. Dans certains cas, votre médecin peut être amené à vous prescrire une dose plus élevée (50 mg), c’est-à-dire deux comprimés en une seule prise au coucher.
Chez la plupart des patients déprimés, AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé commence à agir sur les symptômes de la dépression dans les deux premières semaines de traitement.
Votre dépression doit être traitée pendant une durée suffisante d’au moins 6 mois afin de s’assurer de la disparition des symptômes.
Votre médecin peut continuer à vous prescrire AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé même si vous vous sentez mieux, afin de prévenir une rechute.
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé doit être pris par voie orale. Vous devez avaler votre comprimé avec un verre d’eau. Ce médicament peut être pris pendant ou en dehors des repas.
Comment remplacer un traitement antidépresseur de type ISRS/IRSN par agomélatine ?
Si votre médecin change votre traitement antidépresseur de type ISRS/IRSN par l’agomélatine, il vous conseillera sur la façon d’arrêter votre précédent traitement, dès l’initiation du traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé.
Vous pouvez ressentir des symptômes de sevrage liés à l’arrêt de votre précédent traitement pendant quelques semaines, même si les doses ont été diminuées de façon progressive.
Ces symptômes de sevrage peuvent être les suivants : des sensations vertigineuses, des sensations d’engourdissement, des troubles du sommeil, une agitation ou de l’anxiété, des maux de tête, des tremblements et le fait d’avoir mal au cœur et de se sentir mal. Ces effets sont le plus souvent faibles à modérés et disparaissent spontanément en quelques jours.
Si AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est initié pendant la phase de diminution de la posologie du précédent traitement, les éventuels symptômes de sevrage ne doivent pas être confondus avec un manque d’effet précoce d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé.
Parlez avec votre médecin de la meilleure façon d’arrêter votre précédent traitement antidépresseur quand vous commencez un traitement par AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé.
Surveillance de la fonction hépatique (voir aussi rubrique 2) :
Votre médecin vous prescrira des examens sanguins afin de vérifier le bon fonctionnement de votre foie avant de commencer le traitement, puis périodiquement pendant votre traitement, généralement après 3, 6, 12 et 24 semaines.
Si votre médecin augmente la posologie à 50 mg, des examens sanguins doivent être à nouveau réalisés, puis périodiquement, généralement après 3, 6, 12 et 24 semaines. Par la suite, ces examens seront répétés, si votre médecin les juge nécessaires.
Vous ne devez pas prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé si votre foie ne fonctionne pas correctement.
Si vous avez des problèmes rénaux, votre médecin évaluera de façon individuelle si AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé peut vous être prescrit en toute sécurité.
Si vous avez pris plus d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû, ou si par exemple un enfant a pris ce médicament par accident, contactez immédiatement votre médecin.
L’expérience de surdosage avec l’agomélatine est limitée, mais les symptômes suivants ont été rapportés : douleurs dans la partie haute de l’estomac, somnolence, fatigue, agitation, anxiété, tension nerveuse, sensations vertigineuses, cyanose, ou malaise.
Si vous oubliez de prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez simplement la dose suivante au moment habituel.
Si vous arrêtez de prendre AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
N'arrêtez pas votre médicament sans l'avis de votre médecin, même si vous vous sentez mieux.
Si vous pensez que l’effet d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé est trop fort ou trop faible, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
La plupart des effets indésirables sont légers ou modérés. Ils apparaissent généralement pendant les deux premières semaines de traitement et sont généralement temporaires.
Ces effets indésirables sont les suivants :
· Très fréquents (peut affecter plus d’1 patient sur 10) : maux de tête.
· Fréquents(peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) : sensation vertigineuse,somnolence, difficulté à dormir (insomnie), envie de vomir (nausée), diarrhée, constipation, douleur abdominale, mal de dos, fatigue, anxiété, rêves anormaux, augmentation des taux sanguins des enzymes du foie, vomissements, prise de poids.
· Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) : migraine, picotements et fourmillements dans les doigts de la main et les orteils (paresthésie), vision trouble, syndrome des jambes sans repos (caractérisé par un besoin impérieux de bouger les jambes), bourdonnements dans les oreilles, transpiration excessive (hyperhidrose), eczéma, prurit, urticaire, agitation, irritabilité, nervosité, comportement agressif, cauchemars, manie/hypomanie (voir également rubrique 2 « Avertissements et précautions »), idées ou comportement suicidaires, confusion, perte de poids, douleur musculaire.
· Rares (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000) : éruption cutanée sérieuse (rash érythémateux), œdème du visage (gonflement) et angio-œdème (gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge pouvant entraîner une difficulté à respirer ou à avaler), hépatite, coloration jaune de la peau ou du blanc des yeux (jaunisse), insuffisance hépatique*, hallucinations, incapacité de rester immobile (en raison d’une agitation physique et mentale), incapacité à vider complètement la vessie.
* Peu de cas ayant entrainé une transplantation hépatique ou une issue fatale ont été rapportés.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de l’humidité. Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est l’agomélatine. Chaque comprimé pelliculé contient du co-cristal d’agomélatine – acide citrique équivalent à 25 mg d’agomélatine.
· Les autres composants sont :
Noyau : Cellulose microcristalline silicifiée, mannitol, povidone, silice colloïdale anhydre, crospovidone, fumarate de stéaryle sodique, stéarate de magnésium, acide stéarique.
Pelliculage : hypromellose, macrogol, dioxyde de titane (E171), talc, oxyde de fer jaune (E172).
Qu’est-ce que AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimé pelliculé se présente sous la forme de comprimé pelliculé jaune, oblong, biconvexe (surface courbe sur chaque face).
Les comprimés d’AGOMELATINE MYLAN 25 mg, comprimés pelliculés sont disponibles en plaquettes. Boîtes de 7, 14, 28, 42, 56, 84, 98 ou 100 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
117 ALLÉE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
VYROBNI ZAVOD BOLATICE
PRUMYSLOVA 916/16
747 23 BOLATICE
REPUBLIQUE TCHEQUE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
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