AERRANE
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : liquide par vapeur pour inhalation
- Date de commercialisation : 31/03/1992
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BAXTER
Les compositions de AERRANE
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Liquide | ISOFLURANE | 11789 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
6 flacon(s) en verre brun de 100 ml
- Code CIP7 : 5574295
- Code CIP3 : 3400955742951
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/07/1994
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
6 flacon(s) en verre brun de 250 ml
- Code CIP7 : 5596575
- Code CIP3 : 3400955965756
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/02/1998
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 03/04/2019
AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Isoflurane ................................................................................................................................... qs
Pour un flacon de 100 ml.
Pour un flacon de 250 ml.
Liquide pour inhalation par vapeur.
4.1. Indications thérapeutiques
Anesthésie générale par inhalation, utilisable en induction et entretien.
4.2. Posologie et mode d'administration
Induction de l'anesthésie:
Quand on utilise l'isoflurane comme seul agent d'induction anesthésique, il est recommandé de commencer l'induction avec une concentration de 0,5 %. Les concentrations de 1,3-3,0% produisent habituellement une anesthésie chirurgicale en 7-10 minutes.
Comme l'isoflurane a une odeur légèrement piquante, pour empêcher la toux, il est préférable de faire précéder son utilisation par l'injection d'un agent d'anesthésie par voie intraveineuse : un barbiturique d'action rapide ou un autre produit comme le propofol, l'étomidate ou le midazolam. D'autre part, l'isoflurane peut être utilisé avec de l'oxygène ou avec un mélange oxygène/protoxyde d'azote.
Entretien de l'anesthésie:
Une anesthésie adéquate pour la chirurgie peut être maintenue avec une concentration d'isoflurane de 0,5 à 1,5 % dans un mélange d'oxygène/protoxyde d'azote. Une concentration d'isoflurane plus élevée (0,75 à 2,0 %) sera nécessaire si l'isoflurane est donnée avec de l'oxygène seul.
La concentration affichée sur l'évaporateur doit être augmentée en cas d'utilisation d'un circuit avec réinhalation des gaz expirés à bas débit de gaz frais.
Concentrations alvéolaires minimales de l'isoflurane chez l'homme (CAM):
Age
O2 = 100 %
O2 + N2O (70 %)
26 ± 4
1,28 %
0,56 %
44 ± 7
1,15 %
0,50 %
64 ± 5
1,05 %
0,37 %
Concentrations alvéolaires minimales dans la population pédiatrique (CAM):
Age
O2 = 100 %
Nouveau-nés prématurés
< 32 semaines d'âge gestationnel
1.28%
Nouveau-nés prématurés
32 - 37 semaines d'âge gestationnel
1.41 %
0 - 1 mois
1.60 %
1 - 6 mois
1.87 %
6 - 12 mois
1.80 %
1 - 5 ans
1.60 %
Prémédication :
Les médicaments utilisés en prémédication doivent être sélectionnés en fonction de chaque patient en tenant compte de l’effet dépresseur de l’isoflurane sur le système respiratoire. L’utilisation de médicaments anticholinergiques est une question de choix, mais peut être conseillée pour l’induction de l’anesthésie par inhalation en pédiatrie.
Induction de l’anesthésie chez les enfants :
L’isoflurane n’est pas recommandé pour l’induction de l’anesthésie pas inhalation chez les nourrissons et les enfants en raison de l’apparition d’une toux, d’une apnée volontaire, d’une désaturation, d’une augmentation des sécrétions et de laryngospasmes (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Voie inhalée
· Des évaporateurs spécialement calibrés pour l'isoflurane doivent être utilisés afin de contrôler avec précision la concentration de l'anesthésique délivré.
· La concentration alvéolaire minimale chez l'adulte d'âge moyen est en moyenne 1,15 pour cent en oxygène pur. Elle est plus faible chez les sujets âgés.
· Lorsque le gaz vecteur est un mélange d'oxygène - protoxyde d'azote à 50 pour cent, la concentration alvéolaire minimale de l'isoflurane se situe aux environs de 0,65 pour cent.
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants:
· Hypersensibilité à l'isoflurane ou aux autres agents anesthésiques halogénés.
· Sujets ayant des antécédents, personnels ou familiaux, connus ou suspectés d'hyperthermie maligne
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le degré d'hypotension et de dépression respiratoire augmente avec la profondeur de l'anesthésie.
Des cas isolés d’allongement de l’intervalle QT, très rarement associés à des torsades de pointes (exceptionnellement fatals) ont été rapportés. La prudence est requise lors de l’administration d’isoflurane à des patients à risque d’allongement de l’intervalle QT.
La prudence est de mise lors de l’administration d’une anesthésie générale, y compris d’isoflurane, à des patients atteints d’anomalies mitochondriales.
Une augmentation des pertes sanguines comparable à celle rencontrée lors de l'utilisation d'autres agents anesthésiques a été observée avec l'isoflurane lors d'une interruption volontaire de grossesse.
L'isoflurane relaxe le muscle utérin. La concentration la plus faible possible d'isoflurane doit être utilisée pour les opérations obstétricales (voir rubrique 4.6).
Des cas isolés d'augmentation de la carboxyhémoglobine ont été observés avec les agents halogénés ayant un radical -CF2H (tels desflurane et isoflurane). La production de monoxyde de carbone (CO) n'est pas cliniquement significative quand l'absorbant est normalement hydraté. Se conformer strictement aux instructions d'utilisation des absorbants du dioxyde de carbone (CO2) données par le fabricant.
De rares cas de chaleur extrême, de fumée et/ou de feu spontané dans les machines d'anesthésie ont été rapportés lors de l'utilisation d'agents d'anesthésie générale de la même classe que l'isoflurane avec des absorbants du CO2 desséchés et tout particulièrement ceux contenant de l'hydroxyde de potassium (tel Baralyme). Lorsqu'un médecin suspecte que l'absorbant du CO2 est desséché, ce dernier doit être remplacé avant l'utilisation d'isoflurane. La couleur de l'indicateur de la plupart des absorbants du CO2 ne change pas en cas de dessèchement. Par conséquent, l'absence d'un changement significatif de couleur ne doit pas être considérée comme la garantie d'une bonne hydratation. Les absorbants du CO2 doivent être remplacés régulièrement quelle que soit la couleur de l'indicateur.
Général
Comme avec tous les anesthésiques généraux puissants, l’isoflurane doit être administré dans un environnement spécialement équipé pour l'anesthésie, par un personnel qualifié, connaissant la pharmacologie du médicament, ayant reçu une formation et habitué à gérer des patients anesthésiés.
Comme les niveaux d'anesthésie peuvent être modifiés facilement et rapidement avec de l'isoflurane, seuls les évaporateurs distribuant une quantité de gaz définie avec une précision raisonnable ou les techniques durant lesquelles les concentrations inspirées ou expirées peuvent être surveillées doivent être utilisés. Le degré d’hypotension et de dépression ventilatoire peut fournir une indication quant à la profondeur de l’anesthésie.
Il a été démontré que l'utilisation d’isoflurane peut être responsable d'altération de la fonction hépatique, allant d'une augmentation modérée et transitoire des enzymes hépatiques à, dans de très rares cas, une nécrose hépatique fatale.
Il a été démontré qu'une exposition antérieure à des anesthésiques halogénés, et particulièrement si elle date de moins de 3 mois, peut augmenter le risque d'atteinte hépatique. Une cirrhose, une hépatite virale ou toute autre maladie hépatique préexistante peut être à l'origine du choix d'un anesthésique autre qu'un anesthésique halogéné.
Quel que soit l'anesthésique employé, le maintien d'une fonction hémodynamique normale est important pour éviter une ischémie myocardique chez les patients coronariens.
Lors d'anesthésie profonde, l'isoflurane augmente sensiblement le débit sanguin cérébral. Une augmentation transitoire de la pression du liquide céphalorachidien peut être observée. Elle est totalement réversible avec une hyperventilation.
L'isoflurane doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une pression intracrânienne élevée. Dans de tels cas, une hyperventilation peut être nécessaire.
L'utilisation d'isoflurane chez des patients hypovolémiques, hypotendus et affaiblis n'a pas fait l'objet d'une étude approfondie. Une concentration d'isoflurane plus faible est recommandée pour ces patients.
L’action des relaxants musculaires utilisés de façon courante est fortement potentialisée par l’isoflurane, l’effet étant plus prononcé avec les agents non dépolarisants.
L'isoflurane peut être à l'origine d'une légère diminution de la fonction intellectuelle pendant 2 à 4 jours suivant l'anesthésie. Les symptômes ainsi que de petits changements d'humeur peuvent persister jusqu'à 6 jours après l'administration. Cela doit être pris en considération lors de la reprise d'une activité quotidienne normale par le patient incluant la conduite d'un véhicule ou l'utilisation d'une machine (voir rubrique 4.7).
Une augmentation de la fatigue neuromusculaire a été observée chez des patients présentant des maladies neuromusculaires telles qu'une myasthénie grave. L'isoflurane doit être utilisé avec précaution chez ces patients.
L'isoflurane doit être administré avec précaution chez les sujets susceptibles de présenter une bronchoconstriction : des observations de bronchospasmes ont été rapportées (voir rubriques 4.8).
L'isoflurane peut entraîner une dépression respiratoire, pouvant être augmentée par l'administration en prémédication de narcotiques ou par d'autres agents responsables de dépression respiratoire. La respiration spontanée doit être attentivement surveillée et assistée si nécessaire (voir rubriques 4.8).
Pendant l'induction de l'anesthésie, la production de salive et les sécrétions trachéo-bronchiques peuvent augmenter et être à l'origine d'un spasme laryngé, particulièrement chez les enfants (voir rubrique 4.8).
Enfants de moins de 2 ans
Des précautions doivent être prises lors de l'utilisation d'isoflurane chez de jeunes enfants du fait de l'expérience limitée dans ce groupe de patients.
Hyperthermie maligne
Chez des individus prédisposés, l'anesthésie par de l'isoflurane peut déclencher un état d'hypermétabolisme du muscle squelettique conduisant à une forte demande en oxygène et à un syndrome clinique connu sous le nom d'hyperthermie maligne. Ce syndrome comprend des symptômes non spécifiques tels que rigidité musculaire, tachycardie, tachypnée, cyanose, arythmie et tension artérielle instable (il faut noter que beaucoup de ces symptômes non spécifiques peuvent apparaître lors d'une anesthésie légère, d'hypoxie sévère, etc.). Une élévation de l'ensemble du métabolisme peut se traduire par une augmentation de la température corporelle (pouvant survenir brusquement, plus ou moins rapidement après l'administration d'isoflurane, mais n'étant généralement pas le premier signe d'un hypermétabolisme) et une augmentation de l'utilisation du système absorbant du CO2 (échauffement du container) La pression en oxygène (PaO2) et le pH peuvent baisser et une hyperkaliémie et un déficit de la réserve alcaline peuvent apparaître.
Le traitement consiste dans l'arrêt des agents ayant déclenché ce mécanisme (comme l’isoflurane) l'administration intraveineuse de dantrolène sodique ainsi qu'un traitement symptomatique. Un tel traitement symptomatique comprend des efforts vigoureux pour ramener la température corporelle à la normale, une assistance respiratoire et circulatoire et la gestion des désordres hydro-électrolytiques et acido-basiques. (Consulter la monographie du dantrolène sodique intraveineux pour plus d'information sur la gestion du patient). Une insuffisance rénale peut survenir plus tardivement.
Des cas d’évolution fatale de l’hyperthermie maligne ont été rapportés avec l’isoflurane.
Hyperkaliémie péri-opératoire
L'utilisation d'anesthésiques par inhalation est associée à de rares augmentations de la kaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et la mort d'enfants en période postopératoire. Les patients présentant une maladie neuromusculaire latente ou déclarée, en particulier la myopathie de Duchenne, semble être les plus vulnérables. L'utilisation concomitante de succinylcholine a été associée dans la plupart de ces cas. Ces patients ont aussi présenté une augmentation significative des taux sériques de créatine kinase et, dans certains cas, des modifications dans les urines évoquant avec une myoglobinurie. Malgré la similarité des symptômes avec ceux de l'hyperthermie maligne, aucun de ces patients n'a présenté de signes ou de symptômes de rigidité musculaire ou d'hypermétabolisme. Un traitement précoce et agressif de l'hyperkaliémie et des arythmies réfractaires est recommandé afin d'éviter toute maladie neuromusculaire latente ultérieure.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
· Sympathomimétiques alpha et bêta (voie IM et IV)
Risque de troubles du rythme ventriculaire par augmentation de l’excitabilité cardiaque.
· IMAO non sélectif
Risque de collapsus per opératoire.
Arrêter l'IMAO 15 jours avant l'intervention.
· Isoprénaline
Troubles du rythme ventriculaires graves, par augmentation de l’excitabilité cardiaque.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)
Troubles du rythme ventriculaires graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Limiter l'apport : par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.
Des doses d’adrénaline supérieures à 5 mcg/kg, lorsqu’elles sont administrées en sous-muqueuse, peuvent entraîner des arythmies ventriculaires multiples
Sous isoflurane, la sensibilité myocardique à l'adrénaline est plus faible qu'avec l'halothane.
· Antagonistes calciques
L'isoflurane peut entraîner une hypotension marquée chez les patients traités par des antagonistes calciques, surtout ceux appartenant à la famille des dihydropyridines à cause du risque d’addition des effets inotropes négatifs.
· Benzodiazépines, opioïdes et autres médicaments sédatifs
Les benzodiazépines et les opioïdes diminuent probablement la CAM de l’isoflurane de la même manière que les autres anesthésiques inhalés. L’administration de l’isoflurane est compatible avec les benzodiazépines et les opioïdes couramment utilisés en chirurgie.
En association avec l’isoflurane, les opioïdes tels que l’alfentanil et le sufentanil peuvent entraîner par synergie une chute de la fréquence cardiaque, de la pression sanguine et de la fréquence respiratoire.
· Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Risque de réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, par inhibition bêta-adrénergique, qui peut être levée durant l’intervention par des bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal.
Informer l’anesthésiste de ce traitement.
· Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque
Risque de réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, par inhibition bêta-adrénergique, qui peut être levée durant l’intervention par des bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal.
Informer l’anesthésiste de ce traitement.
· Isoniazide
Risque de potentialisation de l'effet hépatotoxique, avec formation accrue de métabolites toxiques de l’isoniazide.
En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence le traitement par l'isoniazide, une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
Associations à prendre en compte
· + Les myorelaxants.
L’action des relaxants musculaires utilisés de façon courante est fortement potentialisée par l’isoflurane, l’effet étant plus prononcé avec les agents non dépolarisants. La néostigmine inverse les effets myorelaxants des agents non dépolarisants mais n'a pas d'effet sur les propriétés myorelaxantes d'isoflurane lui-même.
· Sympathomimétiques indirects
Poussée hypertensive per opératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention.
· Protoxyde d'azote (N2O)
La concentration alvéolaire minimale est réduite chez l'adulte (voir rubrique 4.2).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation d'isoflurane chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Isoflurane ne devra être utilisé chez la femme enceinte que si le bénéfice l'emporte sur le risque potentiel.
L'isoflurane relaxe le muscle utérin, et la concentration la plus faible possible d'isoflurane doit être administrée pour les interventions obstétricales.
L'utilisation d'isoflurane, à des doses allant jusqu'à 0,75%, a été démontrée sans risque pour l'entretien de l'anesthésie lors d'une césarienne.
Aucune information n'est disponible sur l'élimination d'isoflurane ou de ses métabolites dans le lait maternel. Comme beaucoup de médicaments sont excrétés dans le lait maternel, une attention particulière sera observée lors de l'administration d'isoflurane à une femme allaitant.
Fertilité
Sans d’objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables liés à l'administration d'isoflurane sont, en général, dose-dépendants, conséquence des effets pharmacologiques du produit et consistent notamment en dépression respiratoire, hypotension et arythmie. L'hyperthermie maligne, les réactions anaphylactiques et les effets indésirables hépatiques sont potentiellement graves (voir rubriques 4.4 et 4.8). Des frissons, des nausées, des vomissements et des iléus ont été observés en postopératoire.
Des cas d’arrêt cardiaque ont été observés avec des anesthésiques par inhalation, y compris l’isoflurane.
Tableau résumé des effets indésirables
Le tableau suivant regroupe les effets indésirables rapportés lors des études cliniques et lors de la surveillance post-commercialisation. Les fréquences de ces évènements ne sont pas connues car elles ne peuvent pas être estimées à partir des données disponibles.
Résumé des effets indésirables les plus fréquents
Classe de systèmes d’organes
Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique
Carboxyhémoglobinémie 2
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique 1
Hypersensibilité 1
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperkaliémie 2
Hyperglycémie
Affections psychiatriques
Agitation
Délire
Altération de l'humeur 5
Affections du système nerveux
Convulsion
Troubles mentaux 4
Affections cardiaques
Arythmie
Bradycardie
Arrêt cardiaque
Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme (très rarement associé à des Torsades de pointes)
Tachycardie
Affections vasculaires
Hypotension 2
Hémorragie 3
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme 2
Dyspnée 1
Respiration sifflante 1
Dépression respiratoire 2
Spasme laryngé 2
Affections gastro-intestinales
Iléus
Vomissement
Nausées
Affections hépatobiliaires
Nécrose hépatique 2
Atteinte hépatocellulaire 2
Augmentation de la bilirubinémie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Œdème facial 1
Dermatite de contact 1
Rash 1
Affections du rein et des voies urinaires
Augmentation de la créatininémie
Diminution de l'urémie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Hyperthermie maligne 2
Gêne à la poitrine 1
Frissons
Investigations
Augmentation du nombre de globules blancs 1
Augmentation des enzymes hépatiques 2
Augmentation des Fluorures 1
Electroencéphalogramme anormal
Diminution du cholestérol
Diminution des phosphatases alcalines
Créatine phosphokinase sanguine augmentée
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Myoglobinurie
Rhabdomyolyse
1 Voir rubrique 4.8 (c)
2 Voir rubrique 4.4
3 Chez des patients subissant un avortement provoqué. Voir rubrique 4.4.
4 peut entraîner une légère diminution des fonctions intellectuelles pendant 2 à 4 jours après l'anesthésie. Voir rubrique 4.4.
5 De petites modifications de l'humeur et des symptômes peuvent persister pendant 6 jours. Voir rubrique 4.4.
Description de certains effets indésirables
Une augmentation temporaire du nombre de globules blancs a été observée même en l'absence de stress chirurgical.
De rares cas d'hypersensibilité (incluant dermatite de contact, rash, dyspnée, respiration sifflante, gêne dans la poitrine, œdème facial ou réaction anaphylactique) ont été rapportés, particulièrement lors d'une exposition professionnelle au long cours à des anesthésiques par inhalation tels l'isoflurane. Ces réactions ont été confirmées par des tests cliniques (tel un test à la métacholine). L'étiologie des réactions anaphylactiques développées lors de l'inhalation d'anesthésiques est cependant incertaine à cause de l'exposition concomitante à de nombreux médicaments, dont beaucoup sont connus pour être responsable de telles réactions.
Une augmentation très légère du taux sérique de fluorures inorganiques est observée pendant et après l'anesthésie par isoflurane à cause de sa dégradation. Il est peu probable que les faibles taux sériques de fluorures inorganiques observés (en moyenne 4,4 µmol/l dans une étude) soient la cause d'une toxicité rénale car ils sont bien en dessous des limites de la toxicité rénale.
Population pédiatrique
L'utilisation d'anesthésiques par inhalation est responsable de rares cas d'élévation de la kaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et la mort d'enfants en période postopératoire (voir rubrique 4.4).
Pendant l'induction de l'anesthésie, la production de salive et les sécrétions trachéo-bronchiques peuvent augmenter et peuvent être à l'origine d'un spasme laryngé (voir rubrique 4.4).
Autres populations particulières
Maladies neuromusculaires
L'utilisation d'anesthésiques par inhalation est responsable de rares cas d'élévation de la kaliémie ayant entraîné des arythmies cardiaques et la mort d'enfants en période postopératoire. Les patients présentant une maladie neuromusculaire latente ou manifeste, en particulier la myopathie de Duchenne, semble être les plus vulnérables. Une intervention rapide et énergique pour traiter l’hyperkaliémie et les arythmies résistantes est recommandée, ainsi que l’évaluation postérieure de la présence d’une maladie neuromusculaire latente (voir rubrique 4.4).
Personnes âgées
Des concentrations plus faibles d'isoflurane sont normalement nécessaires pour l'entretien de l'anesthésie chirurgicale chez les sujets âgés (voir rubrique 4.2).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
En présence d'un surdosage, il est nécessaire d'arrêter l'administration du produit; il convient d'entreprendre alors une ventilation assistée ou une ventilation contrôlée suivant les circonstances.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L'isoflurane est un agent d'anesthésie générale utilisé par inhalation. Il permet une induction et un réveil rapide.
Induction de l'anesthésie
L'isoflurane a une odeur d'éther légèrement piquante qui risque de limiter la vitesse d'induction, mais malgré cela, l'induction se fait rapidement. La salivation et les sécrétions trachéo-bronchiques peuvent être stimulées chez les enfants et être à l'origine d'un laryngospasme.
Les réflexes pharyngés et laryngés sont rapidement diminués ce qui facilite l'intubation trachéale.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
En moyenne, 95 % d'isoflurane sont retrouvés dans l'air expiré.
L'augmentation postopératoire de l'excrétion de fluorures représente moins de 0,2 % de la quantité du fluor présent dans l'isoflurane. Le métabolite principal détecté dans les urines est le fluorure organique, l'acide trifluoroacétique.
Chez les patients anesthésiés par l'isoflurane, le taux sérique moyen de fluorures inorganiques est très nettement inférieur à celui qui serait susceptible d'altérer la fonction rénale d'un sujet normal.
5.3. Données de sécurité préclinique
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 6 flacons (verre brun) de 100 ou 250 ml.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Immeuble Berlioz
4, bis rue de la Redoute
78280 Guyancourt
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 557 429 5 1 - 6 flacons en verre brun de 100 ml
· 34009 559 657 5 6 - 6 flacons en verre brun de 250 ml
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 03/04/2019
AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
Isoflurane
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que AERRANE et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser AERRANE ?
3. Comment utiliser AERRANE ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver AERRANE ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Anesthésiques généraux / anesthésiques par inhalation : N (système nerveux central)
Ce médicament est utilisé en inhalation au cours d’une anesthésie générale.
· En cas d’allergie connue à l'isoflurane ou aux médicaments anesthésiques halogénés,
· En cas d’antécédent, personnel ou familial, connu ou suspecté, d'élévation importante de la température du corps lors d'une anesthésie avec administration de ce type de médicament (hyperthermie maligne).
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur.
· Ce médicament doit être administré par ou en présence d'un médecin anesthésiste disposant des moyens de l'anesthésie et de la réanimation.
· AERRANE peut-être à l'origine d'une fièvre élevée survenant exceptionnellement au cours d'une anesthésie (hyperthermie maligne). Il est déconseillé d'utiliser l'isoflurane chez les sujets susceptibles de présenter une hyperthermie maligne (antécédents d'hyperthermie maligne d'effort, myopathies).
· AERRANE peut être à l'origine d'une légère diminution de la fonction intellectuelle pendant 2 à 4 jours suivant l'anesthésie et de petits changements d'humeur pouvant persister jusqu'à 6 jours après l'administration. Ceci doit être pris en considération lors de la reprise d'une activité quotidienne normale.
Prévenez votre médecin en cas de :
· Maladie du foie,
· Maladie respiratoire ou d’asthme (risque de bronchoconstriction),
· Maladie cardiaque (sténose coronarienne),
· Maladie neuromusculaire.
EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Enfants et adolescents
· Ce médicament sera utilisé avec prudence chez l’enfant âgé de moins de 2 ans.
Autres médicaments et AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ce médicament doit être évité en association avec l'isoprénaline, l'adrénaline, la noradrénaline et les IMAO non sélectifs (médicament de la dépression).
AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'attention est attirée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur le fait qu'après une anesthésie générale, une diminution de la conscience pendant une période variable rend dangereuse la conduite ou l'utilisation de machines.
AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur contient
Sans objet.
Posologie et mode d'administration
AERRANE est administré par inhalation. Sa posologie est définie par votre médecin anesthésiste en fonction de vos besoins.
AERRANE vous sera TOUJOURS délivré par un anesthésiste, qui décidera de la quantité et du moment d'administration. La dose variera selon votre âge, votre poids et le type d'intervention que vous allez subir.
Votre enfant devra être étroitement surveillée pendant l'administration de l'isoflurane.
Induire le sommeil au début de l'anesthésie
L'isoflurane n’est pas recommandé chez les nourrissons et les enfants pour induire le sommeil au début de l'anesthésie.
Médication avant l'anesthésie
L’anesthésiste peut décider de donner à votre enfant un médicament pour contrer les réductions possibles de la respiration et du rythme cardiaque qui peuvent survenir avec l'utilisation de l'isoflurane.
Si vous avez utilisé plus d’AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Les symptômes d'un surdosage sont une hypotension (diminution de la pression artérielle) et une détresse respiratoire (respiration difficile). En cas de surdosage, l'administration de ce médicament sera arrêtée et des soins médicaux appropriés seront initiés.
Si vous oubliez d’utiliser AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
Si vous arrêtez d’utiliser AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin.
Si vous ou votre enfant souffrez de symptômes inhabituels ou inattendus après une opération informer IMMÉDIATEMENT votre médecin ou l'anesthésiste.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont :
· Un resserrement de vos poumons et des voies respiratoires provoquant une difficulté à respirer.
· Une augmentation des niveaux de sucre ou de potassium dans le sang. De rares cas d'anomalie du rythme cardiaque (arythmie) et de mort associés à l'utilisation d'anesthésiques inhalés ont été rapportés chez les enfants peu de temps après la chirurgie.
L'hyperthermie maligne (élévation importante de la température du corps), les réactions anaphylactiques (allergies) et les troubles hépatiques (troubles au niveau du foie) sont potentiellement graves. Des frissons, des nausées, des vomissements et des arrêts du transit intestinal ont été observés en postopératoire.
Les effets indésirables observés sont les suivants :
Affections hématologiques et du système lymphatique : carboxyhémoglobinémie (augmentation de la teneur en carboxyhémoglobine dans le sang).
Affections du système immunitaire : hypersensibilité et réaction allergique.
Trouble du métabolisme et de la nutrition : hyperkaliémie (augmentation de la teneur en potassium dans le sang), hyperglycémie (augmentation de la teneur en sucre dans le sang).
Affections psychiatriques : agitation, délire, altération de l'humeur.
Affections du système nerveux : convulsion, troubles mentaux.
Affections cardiaques : Arythmie (trouble du rythme cardiaque), bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), tachycardie (accélération du rythme cardiaque), arrêt cardiaque, intervalle QT prolongé à l’électrocardiogramme, très rarement associé à des torsades de pointes (trouble sévère du rythme cardiaque).
Affections vasculaires : hypotension (Diminution de la tension artérielle), hémorragie (saignement important).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : bronchospasme (contraction involontaire des bronches), dyspnée (difficulté à respirer), respiration sifflante, dépression respiratoire (diminution de la fonction pulmonaire), spasme laryngé.
Affections gastro-intestinales : iléus (arrêt du transit intestinal), vomissements, nausées.
Affections hepatobiliaires : nécrose hépatique (destruction du foie), atteinte hépatocellulaire (atteinte du foie), augmentation de la bilirubinémie (teneur en bilirubine dans le sang).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Œdème facial (visage enflé), dermatite de contact, rash (éruption cutanée).
Affections du rein et des voies urinaires : augmentation de la créatininémie (teneur en créatinine dans le sang), diminution de l'urémie (teneur en urée dans les urines).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : hyperthermie maligne (élévation importante de la température du corps), gêne à la poitrine, frissons.
Investigations : augmentation du nombre de globules blancs (cellules dans le sang), augmentation des enzymes hépatiques, augmentation des fluorures dans le sang, électroencéphalogramme (enregistrement de l'activité électrique du cerveau) anormal, diminution du cholestérol dans le sang, diminution des phosphatases alcalines dans le sang, créatine phosphakinase sanguine augmentée.
Affections musculosquelettiques et systémiques : myoglobinurie (myoglobine dans l’urine), rhabdomyolyse (dégradation du tissu musculaire).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient AERRANE, liquide pour inhalation par vapeur
La substance active est :
Isoflurane ............................................................................................................................................. qs
Pour un flacon de 100 ml.
Pour un flacon de 250 ml.
Qu’est-ce que AERRANE et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de liquide pour inhalation par vapeur. Boîte de 6 flacons de 100 ou 250 ml.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
Immeuble Berlioz
4, bis rue de la Redoute
78280 Guyancourt
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
Immeuble Berlioz
4, bis rue de la Redoute
78280 Guyancourt
FRANCE
Boulevard René Branquart, 80
7860 Lessines
Belgique
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
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Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).