ADARTREL 0
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 30/06/2004
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : ROPINIROLE (CHLORHYDRATE DE) équivalant à ROPINIROLE 0,50 mg - ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé.
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 809
- Laboratoires : GLAXOSMITHKLINE
Les compositions de ADARTREL 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CHLORHYDRATE DE ROPINIROLE | 35876 | SA | |
Comprimé | ROPINIROLE | 62155 | 0,5 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium papier avec fermeture de sécurité enfant de 28 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3918402
- Code CIP3 : 3400939184029
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/09/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 18/03/2021
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 0,50 mg de ropinirole (sous forme de chlorhydrate)
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé contient 45,0 mg de lactose (sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé jaune, de forme pentagonale, biseautée, gravé «SB» sur une face et «4891» sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes
La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
Le ropinirole doit être administré au moment du coucher mais pas plus de 3 heures avant celui-ci. Le ropinirole peut être pris au cours du repas afin d’améliorer la tolérance gastro-intestinale.
Instauration du traitement (semaine 1) :
La dose initiale recommandée est de 0,25 mg, une fois par jour (comme indiqué ci-dessous) pendant deux jours. Si cette dose est bien tolérée, elle sera augmentée à 0,5 mg, une fois par jour jusqu’à la fin de la première semaine.
Poursuite du traitement (à partir de la semaine 2) :
Après la phase d'instauration du traitement, la dose quotidienne sera augmentée jusqu’à l’obtention d’une réponse thérapeutique optimale. Dans les essais cliniques, la dose moyenne utilisée, chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, a été de 2 mg une fois par jour.
La dose peut être augmentée jusqu’à 1 mg une fois par jour à la deuxième semaine. La dose peut ensuite être augmentée de 0,5 mg par semaine sur les deux semaines suivantes, jusqu’à atteindre une dose de 2 mg une fois par jour. Chez certains patients, pour obtenir une amélioration optimale, la dose pourra être augmentée progressivement jusqu’à 4 mg au maximum, en une prise par jour. Au cours des essais cliniques, la dose a été augmentée de 0,5 mg par semaine jusqu’à atteindre la dose de 3 mg une fois par jour, puis de 1 mg jusqu’à atteindre la dose maximale recommandée de 4 mg une fois par jour, comme le montre le tableau 1.
Des doses supérieures à 4 mg une fois par jour n’ont pas été étudiées chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos.
Tableau 1 : Schéma posologique
Semaine
2
3
4
5*
6*
7*
Dose quotidienne (mg/jour en une prise)
1
1,5
2
2,5
3
4
*Pour atteindre une amélioration optimale chez certains patients.
L'efficacité du traitement par ropinirole n'a pas été démontrée au-delà de 12 semaines (voir rubrique 5.1). Après 12 semaines de traitement, la réponse du patient et la nécessité de poursuivre le traitement devront être réévaluées.
Si le traitement est interrompu pendant plus de quelques jours, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique que celui décrit plus haut.
Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations qui s'y rattachent avant de commencer le traitement par le ropinirole.
Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaire d’arrêter progressivement le traitement par le ropinirole en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur période d’une semaine (voir rubrique 4.4).
Enfants et adolescents
ADARTREL n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l’absence de données de tolérance et d’efficacité.
Sujets âgés
La clairance du ropinirole est diminuée de 15 % approximativement chez les patients de 65 ans et plus. Bien qu'un ajustement de la dose ne soit pas nécessaire, la posologie de ropinirole doit être adaptée individuellement pour une réponse clinique optimale avec une surveillance étroite de la tolérance.
Insuffisants rénaux
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie.
Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée d’ADARTREL est de 0,25 mg une fois par jour. Ensuite les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée d’ADARTREL est de 3 mg par jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique 5.2).
L'utilisation du ropinirole chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sans hémodialyse régulière n'a pas été étudiée.
Mode d’administration
Voie orale.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sans hémodialyse régulière.
· Insuffisance hépatique sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos décrite comme augmentation (début des symptômes plus précoce, intensité plus importante ou extension des symptômes à des membres précédemment non atteints) ou rebond en début de matinée (réapparition des symptômes tôt le matin) a été observée au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, l’intérêt d’un traitement par le ropinirole devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés (voir rubrique 4.8).
Somnolence ou accès de sommeil d’apparition soudaine
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson a été peu fréquemment associé, à une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine (voir rubrique 4.8), cependant, ceci est très rare dans le Syndrome des Jambes Sans Repos. Néanmoins, les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole.
Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement pourra être envisagé.
Troubles psychotiques
Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ne doivent pas être traités par des agonistes dopaminergiques à moins que le bénéfice attendu l’emporte sur le risque encouru.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche de l’apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être informés du risque de survenue des troubles du contrôle des impulsions comprenant le jeu pathologique, l’augmentation de la libido, l’hypersexualité, les dépenses ou les achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture et les compulsions alimentaires chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, dont ADARTREL. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés en cas de survenue de tels symptômes.
Manie
Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche de l’apparition de manie. Les patients et les soignants doivent être informés que les symptômes de manie peuvent apparaître avec ou sans les symptômes des troubles du contrôle des impulsions chez les patients traités par ropinirole. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés en cas de survenue de tels symptômes.
Syndrome malin des neuroleptiques
Des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés lors d’un arrêt brutal de traitement dopaminergique. En conséquence, il est recommandé de réduire progressivement le traitement (voir rubrique 4.2).
Hypotension
En raison du risque d’hypotension, les patients une pathologie cardiovasculaire sévère (en particulier une insuffisance coronarienne) doivent être traités avec prudence.
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (SSAD)
Des cas de SSAD ont été rapportés avec des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole (voir rubrique 4.8). Pour arrêter le traitement chez des patients atteints de Syndrome des Jambes sans Repos, la dose de ropinirole doit être diminuée progressivement (voir rubrique 4.2). Des données limitées suggèrent que les patients présentant des troubles du contrôle des impulsions et ceux qui reçoivent une dose journalière élevée et/ou des doses cumulatives élevées d'agonistes dopaminergiques peuvent être plus à risque de développer un SSAD. Les symptômes de sevrage peuvent inclure l'apathie, l'anxiété, la dépression, la fatigue, la sudation et la douleur et ne répondent pas à la lévodopa. Avant de diminuer progressivement et d'arrêter le ropinirole, les patients doivent être informés des symptômes de sevrage potentiels. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant la diminution de doses et l'arrêt du traitement. En cas de symptômes de sevrage sévères et/ou persistants, une ré-administration temporaire de ropinirole à la dose efficace la plus faible peut être envisagée.
Hallucinations
Les hallucinations sont des effets indésirables connus lors d’un traitement par des agonistes dopaminergiques et par la lévodopa. Les patients doivent être informés que des hallucinations peuvent survenir.
Patients ayant une insuffisance hépatique modérée
Le ropinirole devra être administré avec prudence aux patients ayant une insuffisance hépatique modérée. La survenue d’effets indésirables devra être étroitement surveillée.
Excipients
Lactose
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Chaque comprimé pelliculé d’ADARTREL (comprimé de 0,50 mg) contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Une étude pharmacocinétique (avec du ropinirole à la dose de 2 mg, 3 fois par jour) a mis en évidence que la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l'aire sous la courbe (ASC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84%, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments connus pour inhiber le CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline. Par conséquent, il n’est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.
Les données in vitro ont montré qu’aux doses thérapeutiques, le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l’isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu’un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par une hormonothérapie substitutive. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas d’instauration ou d'arrêt d’une hormonothérapie substitutive.
Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre le ropinirole et la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et des vomissements), qui pourrait justifier un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise les effets dopaminergiques périphériques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hémato-méningée. D’où son intérêt comme anti-émétisant chez les patients traités avec un agoniste dopaminergique d’action centrale.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou métoclopramide, peuvent diminuer l’efficacité du ropinirole. Par conséquent, l’association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.
Chez les sujets recevant l'association : antagonistes de vitamine K et ropinirole, des cas de déséquilibre de l’INR ont été rapportés. Une augmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l’utilisation du ropinirole chez les femmes enceintes. Les concentrations de ropinirole peuvent augmenter progressivement pendant la grossesse (voir rubrique 5.2 »).
Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel dans l’espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n’est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l’emporte sur le risque potentiel encouru par le fœtus.
Il a été démontré que des éléments relatifs au ropinirole ont été transférées dans le lait de la rate allaitante. Le passage du ropinirole et de ses métabolites dans le lait maternel humain n’est pas connu. Un risque lors de l’allaitement d’un enfant ne peut être exclu. Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
Fertilité
Il n’existe pas de données relatives aux effets du ropinirole sur la fertilité chez l’humain. Des études de fertilité chez la rate ont montré des effets sur l’implantation mais aucun effet n’a été identifié sur la fertilité masculine (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Utilisation du ropinirole dans le Syndrome des Jambes Sans Repos
Au cours des essais cliniques chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des nausées (environ 30 % des patients). En général, les effets indésirables ont été d’intensité légère à modérée et sont survenus en début de traitement ou lors de l’augmentation de la posologie. Peu de patients sont sortis d’essai en raison d’effets indésirables.
Le tableau 2 ci-dessous présente les effets indésirables rapportés à une fréquence supérieure ou égale à 1% par rapport à celle du placebo lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients traités par ropinirole, ou ceux rapportés de manière peu fréquente mais connus pour être associés au ropinirole.
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos (ropinirole : n = 309 ; placebo : n = 307)
Troubles psychiatriques
Fréquent
Nervosité
Peu fréquent
Confusion
Troubles du système nerveux
Fréquent
Syncope, somnolence, vertiges
Troubles vasculaires
Peu fréquent
Hypotension orthostatique, hypotension
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent
Vomissements, nausées
Fréquent
Douleurs abdominales
Troubles généraux
Fréquent
Fatigue
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés lors d’autres essais cliniques chez les sujets ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos
Troubles psychiatriques
Peu fréquent
Hallucinations
Troubles du système nerveux
Fréquent
Augmentation, rebond en début de matinée (voir rubrique 4.4)
Prise en charge des effets indésirables
Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d’effets indésirables significatifs. Après amélioration de l’effet indésirable, la posologie pourra être ré-augmentée progressivement. Des médicaments anti-nauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d’action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés, si nécessaire.
Autre expérience clinique avec le ropinirole
Le ropinirole est aussi indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson. Les effets indésirables rapportés avec une incidence supérieure à celle du placebo chez les patients ayant une maladie de Parkinson traités par le ropinirole, en monothérapie ou en association, à des doses allant jusqu’à 24 mg par jour, sont présentés ci-dessous.
Tableau 4 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques dans la maladie de Parkinson à des doses allant jusqu’à 24 mg par jour.
Troubles psychiatriques
Fréquent
Hallucinations, confusion
Peu fréquent
Augmentation de la libido
Troubles du système nerveux
Très fréquent
Syncope, dyskinésie, somnolence
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent
Nausées
Fréquent
Vomissements, douleurs abdominales, brûlures d’estomac
Troubles généraux
Fréquent
Œdème périphérique (incluant un œdème des membres inférieurs)
Données post-commercialisation
Réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit).
Des réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa ont été observées.
Agression (fréquence indéterminée) : agression associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs.
Syndrome de dysrégulation dopaminergique (fréquence indéterminée).
Manie (fréquence indéterminée) (voir rubrique 4.4).
Troubles du contrôle des impulsions (fréquence indéterminée) : jeu pathologique (compulsion au jeu), augmentation de la libido, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, incluant ADARTREL (voir rubrique 4.4).
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (fréquence indéterminée) : incluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sudation et douleurs. Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de la diminution de la dose ou de l’arrêt du traitement par des agonistes dopaminergiques dont le ropinirole (voir rubrique 4.4).
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson est associé à une somnolence et, a été, peu fréquemment (≥1/1 000 à <1/100) associé à une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d’apparition soudaine. Cependant, ces effets sont très rares (<1/10 000) dans le Syndrome des Jambes Sans Repos.
Suite à l’administration du ropinirole, une hypotension orthostatique ou une hypotension, rarement sévère, a été rapportée peu fréquemment (≥1/1 000 à <1/100).
De très rares cas (<1/10 000) de réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques, ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : agoniste dopaminergique, code ATC : N04BC04.
Mécanisme d’action
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Efficacité clinique
ADARTREL doit être seulement prescrit aux patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère. Les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère se plaignent généralement d’insomnie ou de gêne sévère au niveau des membres.
Dans quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos, les effets sur les scores de l'échelle IRLS (International Restless Syndrome rating Scale) ont été comparés à la 12ème semaine par rapport à l’état initial. La dose moyenne de ropinirole chez les patients modérés à sévères était de 2 mg/jour. Dans une analyse regroupée de ces quatre études chez les patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, la différence ajustée entre les deux groupes de traitement pour le score de l'échelle IRLS, à la semaine 12, en analyse LOCF (Last Observation Carried Forward) dans la population en intention de traiter a été, entre l’état initial et la semaine 12, de -4,0 points (IC95 % [-5,6 ; -2,4], p < 0,0001). Chez ces patients, le score moyen d’IRLS est passé de 28,4 à 13,5 dans le groupe ropinirole et de 28,2 à 17,4 dans le groupe placebo.
Une étude de polysomnographie sur 12 semaines, contrôlée contre placebo, chez des patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, a évalué l’effet du traitement par le ropinirole sur les mouvements périodiques des jambes durant le sommeil. Des différences statistiquement significatives ont été observées entre l’état initial et la semaine 12 pour l’indice des mouvements périodiques des jambes durant le sommeil.
L’analyse regroupée des données des quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, a montré que les patients traités par ropinirole ont présenté une amélioration significative par rapport au placebo sur les domaines de l'échelle MOS Sleep (Medical Outcome Study Sleep) (Scores de 0 à 100 pour chaque domaine excepté pour la quantité de sommeil). Les différences ajustées entre les bras ropinirole et placebo ont été : de -15,2 (IC 95 % [-19,37 ; -10,94] ; p < 0,0001) pour les troubles du sommeil, de 0,7 heure (IC95 % [0,49 ; 0,94] ; p < 0,0001) pour la quantité de sommeil, de 18,6 (IC95% [13,77 ; 23,45] ; p< 0,0001) pour la qualité du sommeil et de -7,45 (IC95 % [-10,86 ; -4,23] ; p < 0,0001) pour la somnolence diurne.
L’efficacité à long terme a été évaluée dans une étude clinique sur 26 semaines, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo. Les résultats globaux sont difficiles à interpréter en raison d’un effet centre et de la forte proportion de données manquantes. Un maintien de l'efficacité à 26 semaines, comparativement au placebo n’a pu être démontré.
Etude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque.
Une étude approfondie conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant les doses 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximum de la durée de l'intervalle QT de 3,46 millisecondes (meilleur estimateur de la vraie différence) à la dose de 1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% pour le plus grand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquement évalué.
Les données cliniques disponibles issues de l’étude sur l’intervalle QT ne permettent pas d’indiquer un risque de prolongation de l’intervalle QT pour des doses de ropinirole supérieures à 4 mg/jour.
Dans les études cliniques, la plupart des patients étaient d’origine caucasienne.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %) avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heure après la prise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, comme l’indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de 25% de la Cmax.
Distribution
La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 - 40%).
En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole est important (approximativement 7 l/kg).
Biotransformation
Le ropinirole est principalement métabolisé par l’enzyme CYP1A2 du cytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.
Élimination
La demi-vie d'élimination moyenne du ropinirole de la circulation systémique est d'environ 6 heures. Aucun changement dans la clairance du ropinirole n’est observé après une administration orale unique ou répétée. Une large variabilité inter-individuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique du ropinirole est globalement linéaire (Cmax et ASC) dans l’intervalle thérapeutique entre 0,25 mg et 4 mg après dose unique et doses répétées.
Caractéristiques liées à la population
La clairance du ropinirole orale est réduite d'environ 15% chez les patients âgés (65 ans ou plus) par rapport aux patients plus jeunes. Une adaptation posologique n'est pas nécessaire chez les sujets âgés.
Insuffisants rénaux
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n’est observé. La clairance du ropinirole orale est réduite d'environ 30% chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, hémodialysés régulièrement. La clairance orale des métabolites SKF-104557 et SKF-89124 est également réduite d'environ 80% et 60%, respectivement. Par conséquent, la dose maximale recommandée est limitée à 3 mg par jour chez ces patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Des données limitées de pharmacocinétiques obtenues chez des adolescents (12 à 17 ans, n = 9) ont montré qu’après l’administration de dose unique de 0,125 mg et 0,25 mg, l'exposition systémique a été similaire à celle observée chez l'adulte (voir aussi le sous paragraphe «Enfants et adolescents» de la rubrique 4.2).
Grossesse
ll est attendu que les changements physiologiques pendant la grossesse (y compris une diminution de l'activité du CYP1A2) entraînent une augmentation de l'exposition systémique maternelle au ropinirole (voir aussi rubrique 4.6).
5.3. Données de sécurité préclinique
Le profil toxicologique est déterminé principalement par l'activité pharmacologique du ropinirole : modifications du comportement, hypoprolactinémie, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement une rétinite dégénérative a été observée dans une étude à long terme et à la plus forte dose (50 mg/kg/jour), probablement liée à une surexposition à la lumière.
Génotoxicité
Aucune génotoxicité n'a été observée lors de la série habituelle de tests in vitro et in vivo.
Carcinogénicité
Des études conduites durant deux ans chez la souris et le rat à des doses allant jusqu’à 50 mg/kg/jour n’ont pas mis en évidence d’effet carcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées au ropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomes testiculaires résultant de l'hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ces lésions ont été considérées comme un phénomène spécifique d’espèce et ne constituent pas un risque pour l'utilisation clinique du ropinirole.
Toxicité sur la reproduction
Des études de fertilité chez le rat ont montré des effets sur l’implantation. Cela s’explique par l’effet du ropinirole à diminuer le taux de prolactine. Chez l’humain, il convient de noter que la prolactine n’est pas essentielle lors de l’implantation.
L’administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques a montré une diminution du poids fœtal à la dose de 60 mg/kg/j (ASC moyenne chez les rats approximativement 15 fois l’ASC la plus élevée à la Dose Maximale Recommandée chez les Humains (DMRH)), une augmentation de la mort fœtale à la dose de 90 mg/kg/j (approximativement 25 fois l’ASC la plus élevée à la DMRH) et des malformations des doigts à la dose de 150 mg/kg/j (approximativement 40 fois l’ASC la plus élevée à la DMRH). Il n’a pas été mis en évidence d’effet tératogène chez le rat à la dose de 120 mg/kg/j (approximativement 30 fois l’ASC la plus élevée à la DMRH) et aucun indice ne laisse supposer un effet durant l’organogénèse chez le lapin lorsque le ropinirole est donné seul à la dose de 20 mg/kg (60 fois la Cmax moyenne humaine à la DMRH). Cependant chez le lapin, le ropinirole à la dose de 10 mg/kg (30 fois la Cmax moyenne humaine à la DMRH) administré en association à la L-Dopa par voie orale induit une augmentation de l’incidence et de la sévérité des malformations des doigts que lors de la prise seule de L-Dopa.
Sécurité pharmacologique
Des études in vitro ont montré que le ropinirole inhibe les canaux hERG. L'IC50 est 30 fois plus élevée que la concentration plasmatique maximum attendue pour des patients traités aux plus fortes doses recommandées (4 mg/jour). Voir rubrique 5.1.
Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), laque aluminique d'indigotine (E132).
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette avec sécurité enfant (PVC/PE/PVdC - Aluminium/Papier)
Boîte de 28 ou 84 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 391 840 2 9 : 28 comprimés sous plaquettes avec sécurité enfant (PVC/PE/PVdC - Aluminium/Papier)
· 34009 391 841 9 7 : 84 comprimés sous plaquettes avec sécurité enfant (PVC/PE/PVdC - Aluminium/Papier)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 18/03/2021
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Ropinirole (sous forme de chlorhydrate)
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Classe pharmacothérapeutique :
La substance active d’ADARTREL est le ropinirole qui appartient à une classe de médicaments appelés agonistes dopaminergiques. Les agonistes dopaminergiques agissent dans votre cerveau comme la substance naturelle appelée dopamine.
ADARTREL est indiqué dans le traitement des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère.
Le Syndrome des Jambes Sans Repos (SJSR) est aussi appelé Syndrome d’Ekbom. Les patients atteints d’un Syndrome des Jambes Sans Repos ont un besoin irrésistible de bouger les jambes ou d’autres parties du corps. Ils présentent habituellement des sensations désagréables au niveau des membres (décrites parfois comme fourmillements ou picotements) qui se manifestent en position assise ou allongée et sont soulagées par le mouvement. En conséquence ces patients présentent des problèmes pour rester assis et spécialement pour dormir.
ADARTREL soulage l’inconfort et réduit le besoin de bouger les jambes ou les membres.
Ne prenez jamais ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique à la substance active, le ropinirole, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6
· si vous avez une insuffisance rénale sévère
· si vous avez une insuffisance hépatique sévère.
Prévenez votre médecin si vous avez l’un de ces problèmes de santé.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ADARTREL.
· si vous êtes enceinte ou pensez l’être
· si vous allaitez
· si vous avez moins de 18 ans
· si vous avez une maladie du foie
· si vous avez des troubles cardiaques sévères
· si vous avez des problèmes sévères de la santé mentale
· si vous avez présenté des envies et/ou des comportements impulsifs (attirance compulsive pour les jeux d’argent ou une augmentation des pulsions sexuelles)
· si vous êtes intolérant à certains sucres (par exemple le lactose monohydraté).
Informez votre médecin si vous présentez des symptômes tels que dépression, apathie, anxiété, fatigue, sueurs ou douleurs après l’arrêt ou la diminution du traitement par ADARTREL (appelé syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques ou SSAD). Si les problèmes persistent plus de quelques semaines, votre médecin pourrait procéder à un ajustement de votre dose.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des envies ou besoins impérieux d’adopter un comportement qui vous est inhabituel et que vous ne pouvez résister à l’impulsion, au besoin ou à la tentation d’effectuer des activités qui pourraient être dangereuses pour vous-même ou pour les autres. C’est ce que l’on appelle les troubles du contrôle des impulsions, qui comprennent des comportements tels que dépendance au jeu, prise excessive de nourriture, dépenses excessives, pulsions ou obsessions sexuelles anormalement accrues avec une augmentation des pensées et des sensations à caractère sexuel. Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre votre traitement.
Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant remarquez que vous développez des épisodes de suractivité, d'exaltation ou d'irritabilité (symptômes de manie). Ces épisodes peuvent se produire avec ou sans les symptômes de troubles du contrôle des impulsions (voir ci-dessus). Votre médecin devra peut-être ajuster ou interrompre votre traitement.
Prévenez votre médecin si vous vous trouvez dans l’un de ces cas. Si vous et votre médecin considérez que vous pouvez prendre ADARTREL, votre médecin pourra vous demander de réaliser des examens complémentaires pendant votre traitement.
Si vos symptômes s’aggravent
Quelques patients traités par ADARTREL peuvent constater que leurs symptômes s’aggravent, par exemple, ils peuvent commencer plus tôt que d'habitude ou être plus intenses, ou peuvent s’étendre à d'autres membres précédemment non atteints comme les bras ou peuvent réapparaître tôt le matin.
Prévenez votre médecin le plus tôt possible si vous ressentez n'importe lequel de ces symptômes.
Durant le traitement par ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Prévenez votre médecin si vous ou votre famille remarquez que vous développez des comportements inhabituels (comme une attirance compulsive pour les jeux d’argent ou une augmentation des pulsions sexuelles) pendant votre traitement par ADARTREL. Votre médecin pourra décider de modifier les doses ou d’arrêter votre traitement.
Tabagisme et ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Prévenez votre médecin si vous commencez ou arrêtez de fumer pendant que vous prenez ADARTREL, votre médecin pourra ajuster votre dose.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament à base de plantes ou un médicament obtenu sans ordonnance.
Prévenez votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un autre médicament pendant votre traitement par ADARTREL.
Les effets d’ADARTREL peuvent être augmentés ou diminués par d’autres médicaments et vice-versa. Ces médicaments incluent :
· médicament pour traiter la dépression : la fluvoxamine
· traitements pour un problème de santé mentale par exemple, le sulpiride
· le métoclopramide, traitement pour les nausées ou les brûlures d’estomac
· les THS (traitements hormonaux substitutifs),
· les antibiotiques énoxacine ou ciprofloxacine
· tout autre médicament qui bloque l’action de la dopamine au niveau du cerveau.
Prévenez votre médecin si vous prenez ou si vous avez récemment pris l’un d’entre eux.
Vous aurez besoin de tests sanguins supplémentaires si vous prenez les médicaments ci-dessous avec ADARTREL :
· antagonistes de la vitamine K (utilisés pour diminuer la coagulation sanguine) tels que warfarine (coumadine).
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et des boissons
La prise d’ADARTREL avec les aliments peut réduire la sensation de nausées ou de vomissements. Il est recommandé de prendre ADARTREL avec les repas.
Grossesse et allaitement
La prise d’ADARTREL n’est pas recommandée pendant la grossesse sauf si votre médecin a évalué que le bénéfice pour vous est supérieur au risque pour votre enfant. ADARTREL n’est pas recommandé si vous allaitez car il peut affecter votre production de lait.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou si vous envisagez de l’être. Votre médecin vous conseillera également si vous allaitez ou si vous envisagez d’allaiter. Votre médecin pourra vous conseiller d’arrêter votre traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
ADARTREL peut vous donner une envie de dormir. Dans de rares cas, il peut provoquer une très grande somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine.
ADARTREL peut provoquer des hallucinations (“voir”, “entendre” ou “ressentir” des choses qui ne sont pas réellement là). Si cela est votre cas, vous ne devez ni conduire, ni utiliser de machines.
Dans ce cas, vous ne devez pas, jusqu’à disparition de ces effets, conduire, utiliser de machines ou vous mettre dans une situation dans laquelle la somnolence ou l’endormissement pourraient vous exposer (vous-même ou d’autres personnes) à un risque d’accident grave ou de décès.
Prévenez votre médecin si c’est votre cas.
Informations importantes concernant certains composants d'ADARTREL
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé contient du lactose
ADARTREL contient une petite quantité de sucre, appelé lactose monohydraté. Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance au lactose monohydraté ou à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
ADARTREL ne doit pas être administré aux enfants. Habituellement ADARTREL n’est pas prescrit chez les patients de moins de 18 ans.
Quelle dose d’ADARTREL devez-vous prendre ?
Un certain temps pourra être nécessaire pour trouver la dose d’ADARTREL qui vous convient le mieux.
La dose initiale est de 0,25 mg une fois par jour. Après deux jours, votre médecin augmentera probablement la dose à 0,5 mg une fois par jour jusqu’à la fin de votre première semaine de traitement. Ensuite, votre médecin pourra augmenter votre dose de 0,5 mg par semaine pendant 3 semaines jusqu’à atteindre 2 mg par jour.
Si avec la dose de 2 mg par jour l’amélioration de vos symptômes est insuffisante, votre médecin pourra augmenter la dose progressivement jusqu’à un maximum de 4 mg par jour.
Après 3 mois de traitement par ADARTREL, en fonction de vos symptômes et de votre état général, votre médecin adaptera votre posologie ou arrêtera votre traitement.
Si vous avez l’impression que l’effet d’ADARTREL est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien. Ne prenez pas plus de comprimés que la dose recommandée par votre médecin.
Vous devez continuer à prendre votre médicament même si vous ne sentez pas d’amélioration. En effet, chez certains patients, cela peut prendre quelques semaines avant que ce médicament ne soit efficace.
Prise d’ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Prenez ADARTREL en une prise par jour à heure fixe.
Avalez le comprimé d’ADARTREL avec un verre d’eau. Vous pouvez prendre ADARTREL en dehors ou pendant les repas. Cependant, si ADARTREL est pris pendant les repas cela peut diminuer l’apparition de nausées.
ADARTREL est habituellement pris au moment du coucher, mais peut être pris jusqu’à 3 heures avant le coucher.
Si vous avez pris plus d’ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien. Montrez-leur la boîte si possible.
Quelqu'un qui a pris trop d’ADARTREL peut éprouver : nausées, vomissements, vertige, somnolence, fatigue mentale ou physique, évanouissement, hallucinations.
Si vous oubliez de prendre ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de comprimé supplémentaire ou une dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la prochaine dose à l’heure habituelle.
Si vous avez oublié de prendre ADARTREL pendant plusieurs jours, consultez votre médecin qui vous conseillera comment redémarrer votre traitement.
Si vous arrêtez de prendre ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
N’arrêtez pas ADARTREL sans avis médical.
Prenez votre traitement pendant la durée recommandée par votre médecin. N’arrêtez pas ADARTREL, sauf si votre médecin vous le recommande.
Si vous arrêtez brutalement de le prendre, les symptômes de votre maladie peuvent rapidement être aggravés.
Un arrêt brutal pourrait entraîner le développement d’une maladie appelée syndrome malin des neuroleptiques qui peut présenter un risque majeur pour la santé. Les symptômes incluent : akinésie (perte de mouvement du muscle), raideur musculaire, fièvre, pression artérielle instable, tachycardie (augmentation du rythme cardiaque), confusion et diminution du niveau de conscience (par ex : coma).
Si vous devez arrêter de prendre ADARTREL, votre médecin réduira la dose progressivement.
Si vous avez d’autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les effets indésirables les plus fréquents avec ce médicament peuvent survenir chez les patients qui prennent ce traitement pour la première fois et/ou lorsque la dose est augmentée. Ces effets indésirables sont généralement d’intensité légère et peuvent s’atténuer spontanément après avoir pris ce médicament pendant quelques jours.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice.
Effets indésirables très fréquents
Ces effets peuvent concerner plus de 1 personne sur 10 traitée par ADARTREL :
· nausées
· vomissements.
Effets indésirables fréquents
Ces effets peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 10 traitée par ADARTREL :
· nervosité
· évanouissement
· somnolence
· fatigue (mentale ou physique)
· vertiges (ou sensation d’étourdissement)
· maux d’estomac
· aggravation du syndrome des jambes sans repos (les symptômes peuvent apparaître plus tôt que d'habitude ou être plus intenses, ou peuvent s’étendre à d'autres membres précédemment non atteints comme les bras ou peuvent réapparaître tôt le matin)
· œdème des jambes, des pieds ou des mains.
Effets indésirables peu fréquents
Ces effets peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 100 traitée par ADARTREL :
· confusion
· hallucinations («voir» des choses qui ne sont pas réelles)
· sensation de vertiges ou perte de connaissance, notamment quand vous vous levez soudainement (cela est dû à une baisse de la tension artérielle)
· baisse de la pression artérielle (hypotension).
Effets indésirables très rares
Ces effets peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 10 000 traitée par ADARTREL :
· des altérations de la fonction du foie (élévation des enzymes) observées lors d’un bilan sanguin
· somnolence excessive au cours de la journée
· s’endormir soudainement sans manifester au préalable des signes de sommeil (accès soudains de sommeil).
Quelques patients peuvent présenter les effets indésirables suivants (fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· réactions allergiques telles que gonflement rouge de la peau accompagné de démangeaisons (urticaire), gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner des difficultés de déglutition ou de respiration, éruptions cutanées ou démangeaisons intenses (voir rubrique 2)
· autres troubles psychiques (en plus des hallucinations) tels que : délire (confusion sévère), illusions (idées fausses), paranoïa (sentiment de persécution)
· agression
· prise excessive de ADARTREL (envie irrésistible d’augmenter fortement les doses des médicaments dopaminergiques au-delà des doses nécessaires au contrôle des symptômes moteurs, aussi appelés syndrome de dysrégulation dopaminergique)
· dépression, apathie, anxiété, manque d’énergie, sueurs ou douleurs (l’ensemble de ces symptômes est appelé syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques ou SSAD) peuvent apparaître après l’arrêt ou la diminution de votre traitement par ADARTREL.
Vous pouvez présenter les effets indésirables suivants :
· incapacité à résister aux impulsions, désirs ou tentations de réaliser une activité qui peut être dangereuse pour vous-même ou pour les autres, par exemple :
o impulsion forte à jouer (de l’argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur votre vie personnelle ou familiale.
o modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues.
o achats ou dépenses excessifs incontrôlables.
o manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d’habitude et plus que nécessaire pour atteindre la satiété).
· épisodes de suractivité, d’exaltation ou d’irritabilité.
Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes parlez-en à votre médecin. Il discutera avec vous des différents moyens de contrôler ou de réduire ces symptômes.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et sur la plaquette.
La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Ropinirole (sous forme de chlorhydrate).
· Les autres composants sont :
Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique et stéarate de magnésium
Pelliculage : hypromellose, macrogol 400, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), laque aluminique d'indigotine (E132)
Qu’est-ce que ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
AVENIDA DE EXTREMADURA 3
09400 ARANDA DE DUERO
BURGOS
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-9292
- Date avis : 09/03/2011
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par cette spécialité est insuffisant pour justifier sa prise en charge dans le traitement symptomatique du syndrome des jambes sans repos idiopathique y compris dans les formes très sévères.
- Lien externe
- Code HAS : CT-7444
- Date avis : 10/03/2010
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Commentaires
- Description : La Commission donne un avis défavorable au maintien de l'inscription sur la liste des spécialités remboursables aux assurés sociaux dans l'attente des résultats de l'étude post-inscription demandée par la Commission depuis décembre 2004 : dans les formes très sévères du syndrome des jambes sans repos : patient présentant des perturbations importantes du sommeil et/ou un retentissement négatif notable sur la vie quotidienne, familiale, sociale et/ou professionnelle, et score IRLS supérieur ou égal à 31 . sous condition que la prescription initiale médicale soit réalisée par un neurologue ou un médecin spécialiste exerçant dans un centre du sommeil.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-961
- Date avis : 22/12/2004
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : IV
- Description : ADARTREL apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV), en l’absence d’alternative et par rapport à la prise en charge actuelle, chez les patients ayant un syndrome des jambes sans repos idiopathique très sévère.
- Lien externe