ADANCOR 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67680190
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C01DX16Adancor contient une substance active appelée nicorandil. Il fait partie d’un groupe de médicaments appelés « activateurs des canaux potassiques ». Il agit en augmentant le débit sanguin dans les vaisseaux du cœur. Il améliore l’apport en sang et en oxygène du muscle cardiaque et réduit sa charge de travail.Adancor est utilisé pour prévenir ou atténuer les symptômes douloureux d’oppression (angor) provoqués par votre maladie cardiaque. Il est utilisé chez les patients adultes qui ne tolèrent pas ou ne peuvent pas prendre de médicaments pour le cœur appelés « bêtabloquants » et/ou « antagonistes calciques ».
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé sécable
    • Date de commercialisation : 12/08/1992
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de ADANCOR 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé NICORANDIL 76057 10 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    film(s) thermosoudé(s) aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3354833
    • Code CIP3 : 3400933548339
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/04/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 01/12/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ADANCOR 10 mg, comprimé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Nicorandil.............................................................................................................................. 10 mg

    Pour un comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé sécable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Adancor est indiqué dans le traitement symptomatique des patients adultes atteints d’angor stable insuffisamment contrôlés ou présentant une contre-indication ou une intolérance aux traitements anti-angineux de première intention (tels que bêtabloquants et/ou antagonistes calciques).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie usuelle est de 10 à 20 mg deux fois par jour. La dose initiale habituelle est de 10 mg deux fois par jour, de préférence le matin et le soir. Il est recommandé d’augmenter progressivement la posologie en fonction des besoins, de la réponse et de la tolérance du patient, jusqu’à 40 mg deux fois par jour si nécessaire. Une dose initiale plus faible de 5 mg deux fois par jour peut être envisagée chez les patients particulièrement sujets aux céphalées.

    Patients âgés

    Il n’y a pas de posologie spécifique pour les patients âgés; toutefois, comme pour tous les médicaments, il est recommandé d’utiliser la dose efficace la plus faible.

    Patients insuffisants hépatiques et/ou insuffisants rénaux

    Il n’y a pas de posologie spécifique pour les patients avec une insuffisance hépatique et/ou insuffisance rénale.

    Population pédiatrique

    Adancor n’est pas recommandé chez les enfants car la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez ce groupe de patients.

    Mode d’administration

    Adancor est administré par voie orale.

    Les comprimés doivent être avalés matin et soir, en entier, avec un peu de liquide. Ce médicament peut être administré au cours ou en dehors des repas.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité au nicorandil ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Choc (notamment Choc cardiogénique), hypotension sévère, ou dysfonction ventriculaire gauche associée à une faible pression de remplissage ou à une décompensation cardiaque

    · Utilisation d’inhibiteurs de la phosphodiestérase 5, car ceux-ci sont susceptibles d’entraîner une baisse importante de la pression artérielle (voir rubrique 4.5)

    · Utilisation de stimulateur(s) de la guanylate cyclase soluble (tels que le riociguat), car ceux-ci sont susceptibles d’entraîner une baisse importante de la pression artérielle (voir rubrique 4.5)

    · Hypovolémie

    · Œdème aigu du poumon

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Ulcérations

    Des ulcérations gastro-intestinales, de la peau et des muqueuses ont été rapportées avec le nicorandil (voir rubrique 4.8).

    Ulcérations gastro-intestinales

    Des ulcérations à différents endroits du corps induites par le nicorandil peuvent survenir chez le même patient. Elles sont réfractaires au traitement et, dans la plupart des cas, répondent uniquement à l’arrêt du traitement par nicorandil. Si une ou plusieurs ulcération(s) apparaisse(nt), il convient d’arrêter définitivement le nicorandil (voir rubrique 4.8). Les professionnels de santé doivent être avertis de l’importance du diagnostic rapide des ulcérations induites par le nicorandil et de l’arrêt rapide du traitement par nicorandil en cas d’ulcérations. Sur la base des données disponibles, l’apparition des ulcérations peut intervenir peu après l’instauration du traitement par nicorandil mais également jusqu’à plusieurs années après le début du traitement par nicorandil.

    Des hémorragies gastro-intestinales secondaires à une ulcération gastro-intestinale ont été rapportées avec le nicorandil (voir rubrique 4.8). Les patients traités de façon concomitante par de l’acide acétylsalicylique ou AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) présentent un risque accru de complications sévères telles que des hémorragies gastro-intestinales. La prudence est donc de rigueur lorsque l’utilisation concomitante d’acide acétylsalicylique ou d’AINS avec du nicorandil est envisagée (voir rubrique 4.5).

    À un stade avancé, les ulcères peuvent évoluer en perforation, formation de fistule ou d’abcès (voir rubrique 4.8). Les patients souffrant de maladie diverticulaire présentent un risque particulier de formation de fistule ou de perforation intestinale durant le traitement par nicorandil.

    Des perforations gastro-intestinales ont été rapportées lors de l’utilisation concomitante du nicorandil avec des corticoïdes. La prudence est donc de rigueur lorsqu’une utilisation concomitante avec des corticoïdes est envisagée.

    Ulcérations oculaires

    De très rares cas de conjonctivite, d’ulcère de la conjonctive et d’ulcère de la cornée ont été rapportés avec le nicorandil. Les patients doivent être informés des signes et des symptômes d’ulcérations de la cornée et doivent être surveillés attentivement. Si une ou plusieurs ulcération(s) se développe(nt), le nicorandil doit être arrêté (voir rubrique 4.8).

    Baisse de la tension artérielle

    La prudence est recommandée en cas d’utilisation de nicorandil avec d’autres médicaments hypotenseurs (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Insuffisance cardiaque

    En raison du manque de données, la prudence est recommandée en cas d’utilisation de nicorandil chez des patients souffrant d’insuffisance cardiaque de classe NYHA III ou IV.

    Hyperkaliémie

    Des cas d’hyperkaliémie sévère ont été très rarement rapportés avec le nicorandil. Le nicorandil doit être utilisé avec prudence en cas d’association avec d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium, particulièrement en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Agent déshydratant

    Les comprimés sont sensibles à l’humidité ; les patients doivent être informés que les comprimés doivent être conservés dans leur plaquette jusqu’au moment de la prise. Outre les comprimés de nicorandil, chaque plaquette contient des comprimés de gel de silice sans principe actif dans une zone séparée identifiée utilisés comme agent déshydratant. Les patients doivent être informés qu’il ne faut pas ingérer ces comprimés. L’ingestion accidentelle de cet agent déshydratant est généralement sans conséquence ; toutefois, elle pourrait perturber le calendrier de prise des comprimés actifs.

    Population pédiatrique

    Adancor n’est pas recommandé chez les enfants car la sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez ce groupe de patients.

    Déficit en G6PD

    Adancor doit être utilisé avec prudence chez les patients avec un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase. Le nicorandil agit notamment grâce à son groupement nitrate organique. Le métabolisme des nitrates organiques peut entraîner la formation de nitrites susceptibles de déclencher une méthémoglobinémie chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase.

    Excipients :

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    L’utilisation concomitante de nicorandil avec un inhibiteur de la phosphodiestérase 5, tel que le sildénafil, le tadalafil et le vardénafil, est contre-indiquée car elle peut entraîner une baisse importante de la pression artérielle (effet synergique).

    L’utilisation concomitante d’un stimulateur de la guanylate cyclase soluble (tel que le riociguat) est contre-indiquée car elle peut entraîner une baisse importante de la pression artérielle.

    Aux doses thérapeutiques, le nicorandil peut avoir un effet hypotenseur.

    Si le nicorandil est utilisé de façon concomitante avec des antihypertenseurs ou d’autres médicaments ayant un effet hypotenseur (par ex. les vasodilatateurs, les antidépresseurs tricycliques ou l’alcool), l’effet hypotenseur pourrait être majoré.

    La dapoxétine doit être prescrite avec prudence chez les patients sous nicorandil en raison d’une diminution possible de la tolérance orthostatique.

    Des perforations gastro-intestinales ont été rapportées lors de l’utilisation concomitante de nicorandil avec des corticoïdes. La prudence est de rigueur lorsqu’une utilisation concomitante est envisagée.

    En cas de prise concomitante avec un AINS, notamment l’acide acétylsalicylique, que ce soit en prévention cardiovasculaire ou à des doses anti-inflammatoires, le risque de complications sévères telles que des ulcérations gastro-intestinales, des perforations et des hémorragies est majoré (voir rubrique 4.4).

    La prudence est recommandée lorsque le nicorandil est associé avec d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le taux de potassium (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Le métabolisme du nicorandil n’est pas significativement affecté par la cimétidine (un inhibiteur du CYP) ou la rifampicine (un inducteur du CYP3A4). Le nicorandil n’affecte pas la pharmacodynamique de l’acénocoumarol.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas ou peu de données concernant l’utilisation de nicorandil chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets nocifs directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation d’Adancor pendant la grossesse.

    Allaitement

    Des études effectuées chez l’animal ont montré que le nicorandil est excrété en petites quantités dans le lait maternel. Ne sachant pas si le nicorandil passe dans le lait maternel, l’administration d’Adancor n’est pas recommandée pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Les données sur la fertilité sont insuffisantes pour estimer le risque chez l’homme (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Adancor a une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. En effet, comme avec d’autres vasodilatateurs, les effets hypotenseurs ainsi que les vertiges et la sensation de faiblesse induits par le nicorandil peuvent réduire l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Cet effet peut être majoré en cas d’association avec l’alcool ou d’autres médicaments ayant un effet hypotenseur (par ex. des vasodilatateurs ou des antidépresseurs tricycliques) (voir rubrique 4.5). Les patients doivent donc être informés du fait qu’ils ne doivent pas conduire ni utiliser de machines si ces symptômes se produisent.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté dans les essais cliniques a été les céphalées, survenant chez plus de 30 % des patients, particulièrement pendant les premiers jours de traitement, et qui est responsable de la majeure partie des arrêts de traitement dans les essais cliniques. Une augmentation progressive de la posologie pourrait réduire la fréquence de ces céphalées (voir rubrique 4.2).

    De plus, des effets indésirables graves, y compris des ulcérations et leurs complications (voir rubrique 4.4), ont été rapportés durant la surveillance après la mise sur le marché du nicorandil.

    Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Les fréquences des effets indésirables rapportés avec le nicorandil sont présentées dans le tableau suivant par classe de systèmes d’organes (MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100, <1/10), Peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), Rare (≥1/10 000, <1/1 000), Très rare (<1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    Abcès cutané

    Abcès (anal, génital ou autres localisations gastro-intestinales (voir ci-dessous et rubrique 4.4)

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Hyperkaliémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Sensation vertigineuse

    Affections oculaires

    Ulcère de la cornée, ulcère de la conjonctive, conjonctivite (voir rubrique 4.4)

    Diplopie

    Affections cardiaques

    Augmentation de la fréquence cardiaque

    Affections vasculaires

    Vasodilatation cutanée avec flush

    Baisse de la pression artérielle (voir rubrique 4.4)

    Affections gastro-intestinales

    Diverticulite, hémorragie gastro-intestinale, ulcérations gastro-intestinales

    (stomatite, aphtose, ulcère buccal, ulcère de la langue, ulcère de l’intestin grêle, ulcère du gros intestin, ulcère anal) (voir rubrique 4.4), vomissements, nausées

    Perforation gastro-intestinale. Fistule (anale, génitale, gastro- intestinale et fistule cutanée) (voir ci-dessous et rubrique 4.4)

    Affections hépatobiliaires

    Atteintes hépatiques telles qu’hépatite, cholestase ou jaunisse

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Ulcérations de la peau et des muqueuses (principalement ulcérations périanales, ulcérations génitales et ulcérations péristomiales) (voir rubrique 4.4)

    Éruption cutanée, prurit

    Angio-œdème,

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Myalgie

    Troubles généraux et anomalies au site d’administra-tion

    Sensation de faiblesse

    Description de certains effets indésirables

    Ulcérations gastro-intestinales

    Des complications d’ ulcération gastro-intestinale ont été rapportées, telles que perforation, formation de fistule ou d’abcès, entraînant parfois une hémorragie gastro-intestinale et une perte de poids (voir rubrique 4.4).

    Informations complémentaires

    De plus, les effets indésirables suivants ont été rapportés à des fréquences différentes dans l’étude IONA (Impact of Nicorandil in angina [effet du nicorandil dans l’angor]), dans le cadre de laquelle le nicorandil a été utilisé en plus du traitement de référence chez des patients souffrant d’angor stable et présentant un risque élevé d’évènements cardiovasculaires (voir rubrique 5.1).

    Fréquent

    Peu fréquent

    Très rare

    Affections gastro-intestinales

    Saignements rectaux

    Ulcère buccal

    Douleur abdominale

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Angio-œdème

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Myalgie

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    En cas de surdosage, la symptomatologie attendue est une vasodilatation périphérique avec chute de la pression artérielle et tachycardie réflexe.

    Prise en charge

    Il est recommandé de mettre en place une surveillance de la fonction cardiaque et des mesures d’assistance. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, il est recommandé d’augmenter le volume de plasma en circulation par l’administration de soluté de remplissage. En cas de mise en jeu du pronostic vital, l’administration de vasopresseurs doit être envisagée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autres vasodilatateurs en cardiologie, code ATC : C01DX16.

    Mécanisme d’action

    Le nicorandil, un ester du nicotinamide, est un vasodilatateur doté d’un double mécanisme d’action, qui entraîne une relaxation des muscles vasculaires toniques lisses à la fois au niveau veineux et artériel des vaisseaux.

    Il possède un effet d’ouverture des canaux potassiques. Cette activation des canaux potassiques induit une hyperpolarisation des membranes cellulaires vasculaires s’accompagnant d’un effet myorelaxant artériel, et donc d’une vasodilatation artérielle et d’une réduction de la post-charge. De plus, l’activation des canaux potassiques entraîne une cardioprotection par reproduction du préconditionnement ischémique.

    Grâce à son radical nitré, le nicorandil a également un effet relaxant sur la musculature vasculaire lisse, en particulier dans le système veineux, par une augmentation de la guanosine monophosphate cyclique intracellulaire (GMPc). Ceci entraîne une augmentation de la capacité vasculaire associée à une diminution de la précharge.

    Effets pharmacodynamiques

    Il a été démontré que le nicorandil exerce un effet direct sur les artères coronaires, à la fois sur les segments normaux et sténosés, sans entraîner de phénomène de vol coronaire. De plus, la réduction de la pression télédiastolique et de la tension pariétale induit une baisse de la composante extravasculaire de la résistance vasculaire. Il s’ensuit une amélioration de l’oxygénation du myocarde et une augmentation du débit sanguin dans les zones myocardiques poststénotiques.

    De plus, le nicorandil a démontré une activité spasmolytique dans des études à la fois in vitro et in vivo et lève le spasme coronaire induit par la méthacholine ou la noradrénaline.

    Le nicorandil n’a pas d'effet direct sur la contractilité myocardique.

    Efficacité et sécurité clinique

    L’étude IONA était une étude randomisée, en double insu, contrôlée contre placebo, menée chez 5 126 patients âgés de plus de 45 ans souffrant d’angor stable chronique, traités par des traitements anti-angineux standards et présentant un risque élevé d’événements cardiovasculaires défini par l’un des éléments suivants : 1) antécédents d’infarctus du myocarde, ou 2) pontage coronaire, ou 3) coronaropathie confirmée par une angiographie ou une épreuve d’effort positive au cours des deux années précédentes, associé à l’un des critères suivants: hypertrophie ventriculaire gauche à l'ECG, dysfonction ventriculaire gauche (fraction d’éjection ventriculaire gauche ≤45 %, ou un diamètre télédiastolique de >55 mm), âge ≥65 ans, diabète, hypertension, artériopathie périphérique ou maladie cérébrovasculaire. N’ont pas été inclus dans l’étude les patients recevant un traitement par sulfonylurées car il a été estimé que ces patients pourraient ne pas tirer de bénéfice du traitement ; (les sulfonylurées peuvent potentiellement fermer les canaux potassiques et donc avoir des effets s’opposant à certains de ceux du nicorandil). Le suivi de l’étude pour analyse du critère d’évaluation a duré entre 12 et 36 mois, avec une moyenne de 1,6 an.

    Le critère d’évaluation principal composite (décès suite à une coronaropathie, infarctus du myocarde non fatal ou hospitalisation non programmée pour douleur thoracique d’origine cardiaque) a été atteint chez 337 (13,1 %) des patients traités par nicorandil à 20 mg deux fois par jour par rapport à 389 (15,5 %) des patients recevant un placebo (risque relatif 0,83 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,72 à 0,97 ; p = 0,014).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La pharmacocinétique est linéaire aux doses de 5 mg à 40 mg.

    Absorption

    Après administration orale, le nicorandil est rapidement et complètement absorbé au niveau du tube digestif, indépendamment de la prise d’aliments. La biodisponibilité absolue est d’environ 75 %. Il n’y a pas d’effet significatif de premier passage hépatique.

    Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en 30 à 60 minutes environ. La concentration plasmatique (et l’aire sous la courbe [ASC]) est en relation linéaire avec la dose ingérée.

    L’état d’équilibre est atteint rapidement (en 4 à 5 jours) lors d’une administration orale répétée (selon un schéma de 2 prises par jour).

    À l’état d’équilibre, le rapport d’accumulation (sur la base de l’ASC) se situe autour de 2 pour les comprimés à 20 mg 2 fois par jour et de 1,7 pour les comprimés à 10 mg 2 fois par jour.

    Distribution

    Dans la marge thérapeutique, les paramètres de distribution du produit dans l’organisme restent stables quelle que soit la dose.

    Le volume de distribution du nicorandil après injection intraveineuse (IV) est de 1,04 l/kg de poids corporel. Le nicorandil n’est que faiblement lié aux protéines plasmatiques (fraction liée estimée autour de 25 %).

    Biotransformation

    Le nicorandil est principalement métabolisé au niveau hépatique par dénitration en une série de composés dénués d’activité cardiovasculaire. Dans le plasma, le nicorandil sous forme inchangée représentait 45,5 % de l’ASC radioactive, et le N‑(2‑hydroxyéthyl) nicotinamide, métabolite hydroxylé représentait 40,5 %. Les autres métabolites représentaient les 20 % restants de l’ASC radioactive.

    Le nicorandil est principalement éliminé par voie urinaire sous forme de métabolites, le produit parent constituant moins de 1 % de la dose administrée dans les urines humaines (0 à 48 heures). Le N‑(2‑hydroxyéthyl)‑nicotinamide est le métabolite le plus abondant (environ 8,9 % de la dose administrée en 48 heures), suivi de l’acide nicotinurique (5,7 %), du nicotinamide (1,34 %), du N‑méthyl‑nicotinamide (0,61 %) et de l’acide nicotinique (0,40 %). Ces métabolites représentent la principale voie de transformation du nicorandil.

    Élimination

    La diminution des concentrations plasmatiques s’effectue en deux phases :

    · une phase rapide, avec une demi-vie d’environ 1 heure, représentant 96 % de l’exposition plasmatique ;

    · une phase d’élimination lente survenant environ 12 heures après l’administration de la dose orale de 20 mg 2 fois par jour.

    Après administration intraveineuse de 4 à 5 mg (perfusion de 5 min), la clairance corporelle totale était d’environ 40 - 55 l/heure.

    Le nicorandil et ses métabolites sont principalement éliminés par voie urinaire, l’élimination par voie fécale étant très faible.

    Groupes de patients particuliers

    Aucune modification cliniquement pertinente du profil pharmacocinétique du nicorandil n’a été établie dans les populations à risque telles que les personnes âgées, les patients atteints d’insuffisance hépatique ou les patients atteints d’insuffisance rénale chronique.

    Interactions pharmacocinétiques

    Le métabolisme du nicorandil ne semble pas être modifié significativement par la cimétidine ou la rifampicine, qui sont respectivement un inhibiteur et un inducteur des oxydases microsomales hépatiques à fonction mixte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et cancérogénèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Altération de la fertilité

    Les études de fertilité n’ont pas mis en évidence d’effet sur la capacité d’accouplement des rats mâles ou femelles, mais une diminution du nombre de fœtus vivants et de sites d’implantation a été observée à doses élevées. Des modifications histopathologiques des testicules (diminution des cellules spermatogènes) ont été observées dans des études de toxicologie en administration répétée. D’autres études approfondies sur la toxicité testiculaire ont mis en évidence une diminution du débit sanguin dans les testicules et une réduction des taux sanguins de testostérone. Ces résultats suggèrent que la toxicité testiculaire due au nicorandil est associée à une diminution durable du débit sanguin provoquée par la réduction du débit cardiaque. À l’arrêt du traitement, une disparition de la toxicité testiculaire induite par le nicorandil a été observée après 4 semaines, ce qui indique que les changements observés sont réversibles.

    Embryotoxicité et toxicité péri- et postnatale

    Après administration de nicorandil marqué par un élément radioactif, de la radioactivité a été observée dans le placenta chez les rates gravides. Suite à l’exposition de nicorandil à des doses maternelles toxiques, un effet embryotoxique a été observé chez le rat et le lapin. Aucun effet tératogène (chez le rat et le lapin), ni développement physique ou comportemental pré- ou postnatal anormal (chez le rat) n’a été observé.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Amidon de maïs, carboxyméthylcellulose sodique, acide stéarique, mannitol.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    30 comprimés sous film thermosoudé (Alu/Alu).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MERCK SANTE

    37, RUE SAINT-ROMAIN

    69379 LYON CEDEX 08

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 335 483 3 9 : 30 comprimés sous film thermosoudé (Alu/Alu).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 01/12/2020

    Dénomination du médicament

    ADANCOR 10 mg, comprimé sécable

    Nicorandil

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ADANCOR 10 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ADANCOR 10 mg, comprimé sécable ?

    3. Comment prendre ADANCOR 10 mg, comprimé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ADANCOR 10 mg, comprimé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : C01DX16

    Adancor contient une substance active appelée nicorandil. Il fait partie d’un groupe de médicaments appelés « activateurs des canaux potassiques ». Il agit en augmentant le débit sanguin dans les vaisseaux du cœur. Il améliore l’apport en sang et en oxygène du muscle cardiaque et réduit sa charge de travail.

    Adancor est utilisé pour prévenir ou atténuer les symptômes douloureux d’oppression (angor) provoqués par votre maladie cardiaque. Il est utilisé chez les patients adultes qui ne tolèrent pas ou ne peuvent pas prendre de médicaments pour le cœur appelés « bêtabloquants » et/ou « antagonistes calciques ».

    Ne prenez jamais ADANCOR 10 mg, comprimé sécable :

    · Si vous êtes allergique au nicorandil ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si votre pression artérielle est basse (hypotension).

    · Si vous avez des problèmes cardiaques comme un choc cardiogénique ou une insuffisance ventriculaire gauche associée à une faible pression de remplissage ou une décompensation cardiaque ou un choc.

    · Si vous prenez des médicaments destinés à traiter l’impuissance sexuelle, tels que sildénafil, tadalafil, vardénafil (inhibiteurs de la phosphodiestérase), ou des médicaments destinés à traiter l’hypertension pulmonaire, tels que le riociguat (stimulateurs de la guanylate cyclase). Ces médicaments peuvent avoir un effet grave sur votre pression artérielle.

    · Si votre volume sanguin est faible.

    · Si vous avez une accumulation de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Adancor.

    Arrêtez immédiatement de prendre le nicorandil et consultez votre médecin si vous vous trouvez dans l’un des cas suivants :

    · Le nicorandil peut provoquer des lésions des voies gastro-intestinales telles que des ulcères. Celles-ci peuvent entraîner des problèmes tels que des saignements, fistules, perforations ou abcès, surtout si vous souffrez de maladie diverticulaire (une maladie digestive affectant le gros intestin).

    · Si vos yeux deviennent rouges, gonflés ou démangent. Cela pourrait indiquer que vous présentez des lésions oculaires. Arrêtez de prendre Adancor et contactez immédiatement votre médecin.

    Ces effets indésirables peuvent survenir au début du traitement ou plus tard au cours du traitement. Le seul traitement possible consiste à arrêter de prendre le nicorandil. Ne prenez pas d’aspirine ni aucun médicament anti-inflammatoire (corticoïdes).

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Adancor :

    · Si votre pression artérielle est basse.

    · Si votre taux de potassium sanguin est faible et que votre médecin vous a prescrit des suppléments en potassium, ou si vous souffrez d’une atteinte de la fonction rénale ou que vous prenez d’autres médicaments susceptibles d’augmenter les taux de potassium.

    · Si vous souffrez de problèmes cardiaques tels qu’une insuffisance cardiaque.

    · Si vous présentez un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase.

    Enfants

    Adancor n’est pas recommandé chez l’enfant.

    Autres médicaments et ADANCOR 10 mg, comprimé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Adancor peut en effet modifier l’action d’autres médicaments. De même, certains médicaments peuvent modifier l’action d’Adancor.

    Ne prenez pas ce médicament et adressez-vous à votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · Médicaments destinés à traiter l’impuissance tels que sildénafil, tadalafil ou vardénafil.

    · Médicaments destinés à traiter l’hypertension pulmonaire tels que le riociguat.

    Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · Médicaments destinés à traiter une tension trop élevée (hypertension)

    · Médicaments destinés à dilater les vaisseaux sanguins.

    · Médicaments destinés à augmenter le taux de potassium dans le sang.

    · La dapoxétine, un médicament destiné à traiter l’éjaculation précoce.

    · Médicaments destinés à traiter l’inflammation (corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène).

    · Médicaments destinés à traiter la dépression.

    · Aspirine (acide acétylsalicylique).

    ADANCOR 10 mg, comprimé sécable avec de l’alcool

    Le nicorandil peut réduire votre pression artérielle. Si vous consommez de l’alcool pendant votre traitement par Adancor votre pression artérielle pourrait diminuer davantage.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Vous devez éviter de prendre ce médicament pendant votre grossesse.

    Le passage du nicorandil dans le lait maternel n’est pas connu. Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement avec ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Adancor peut provoquer des vertiges ou une sensation de faiblesse. Si cela se produit, ne conduisez pas et n’utilisez pas d’outils ni de machines.

    ADANCOR 10 mg, comprimé sécable contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    La dose recommandée est la suivante :

    · La dose initiale habituelle est de 10 mg deux fois par jour.

    · Si vous souffrez souvent de maux de tête, une dose inférieure, de 5 mg deux fois par jour, pourra être prescrite par votre médecin pendant les premiers jours de traitement (2 à 7 jours).

    · Votre médecin pourra augmenter la dose jusqu’à 20 mg deux fois par jour en fonction de vos besoins, de votre réponse et de votre tolérance au traitement.

    Fréquence d'administration

    Le comprimé de 10 mg peut être divisé en 2 doses égales.

    N’avalez pas l’agent déshydratant, qui est le gros comprimé se trouvant à une extrémité de chaque plaquette. Il est intégré dans l’emballage pour protéger Adancor de l’humidité. La plaquette mentionne clairement quel comprimé est l’agent déshydratant. Si vous prenez accidentellement l’un de ces comprimés déshydratants, ils ne sont pas nocifs, mais contactez immédiatement votre médecin.

    Si vous avez pris plus de ADANCOR 10 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû

    Si vous avez pris plus de comprimés que vous n’auriez dû ou si un enfant a avalé l’un de vos comprimés, informez immédiatement un médecin ou rendez-vous immédiatement au service des urgences. Emportez la boîte du médicament avec vous. Vous pourrez ressentir des effets liés à la baisse de pression artérielle, tels que des vertiges ou une sensation de faiblesse. Vous pourrez aussi constater que votre cœur bat plus rapidement et de façon irrégulière.

    Si vous oubliez de prendre ADANCOR 10 mg, comprimé sécable

    Si vous oubliez de prendre une dose, prenez-la dès que vous y pensez, sauf si vous êtes sur le point de prendre la dose suivante. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ADANCOR 10 mg, comprimé sécable

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous ressentez l’un des effets indésirables suivants, adressez-vous immédiatement à votre médecin :

    Le nicorandil peut entraîner des lésions des voies gastro-intestinales telles que des ulcères de la bouche, de la langue, de l’estomac, de l’intestin (intestin grêle et gros intestin) ou de l’anus. Ces effets peuvent entraîner des problèmes tels que des saignements (sang dans les selles ou le vomi), fistules (passage anormal en forme de tube d’une cavité de l’organisme à une autre ou sur la peau), perforations, abcès, perte de poids. Des ulcères peuvent se produire à d’autres endroits tels que : peau, voies génitales et nasales ou autour d’une stomie (ouverture artificielle pour l’évacuation des déchets telle qu’une colostomie ou une iléostomie). Le nicorandil peut entraîner une diverticulite (une inflammation des petites poches dans la paroi du gros intestin qui peut provoquer de la fièvre, des vomissements et une douleur à l’estomac).

    Autres effets indésirables :

    Très fréquent (pouvant toucher plus de 1 personne sur 10)

    · Maux de tête (surtout pendant les premiers jours de traitement). Votre médecin pourra augmenter progressivement la dose pour réduire la fréquence des maux de tête.

    Fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10)

    · Abcès cutané

    · Sensations vertigineuses

    · Battements cardiaques très rapides, forts ou irréguliers (palpitations)

    · Rougeur sur la peau

    · Envie de vomir (nausées)

    · Vomissements

    · Sensation de faiblesse.

    Peu fréquent (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Rougeurs, démangeaisons, gonflement des yeux ou larmoiement (conjonctivite)

    · Lésions oculaires

    · Lésions de la cornée

    · Baisse de la pression artérielle.

    Rare (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · Eruption cutanée

    · Démangeaisons

    · Douleurs musculaires non provoquées par l’exercice physique (myalgie).

    Très rare (pouvant toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · Augmentation du taux de potassium dans le sang (hyperkaliémie),

    · Coloration jaune de la peau et des yeux, selles claires, urines de couleur sombre – ceci peut être un signe de problèmes hépatiques

    · Gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge qui peut entraîner des difficultés à avaler ou à respirer

    · Maux d’estomac.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Vision double (diplopie).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.frEn signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne pas conserver à une température supérieure à 25°C. Conserver dans l’emballage d’origine à l’abri de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ADANCOR 10 mg, comprimé sécable  

    · La substance active est :

    Nicorandil.............................................................................................................................. 10 mg

    Pour un comprimé.

    · Les autres composants sont :

    Amidon de maïs, carboxyméthylcellulose sodique, acide stéarique, mannitol.

    Qu’est-ce que ADANCOR 10 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé sécable.

    Chaque boîte contient 30 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MERCK SANTE

    37, RUE SAINT-ROMAIN

    69008 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MERCK SERONO

    37, RUE SAINT-ROMAIN

    69008 LYON

    Fabricant  

    MERCK HEALTHCARE KGAA

    FRANKFURTER STRASSE 250

    64293 DARMSTADT

    ALLEMAGNE

    OU

    MERCK SANTE

    2 RUE DU PRESSOIR VERT

    45400 SEMOY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14680
    • Date avis : 04/11/2015
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités ADANCOR reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe