ABACAVIR SANDOZ 300 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63797011
  • Description : ABACAVIR SANDOZ contient une substance active : l’abacavir. L’abacavir appartient à une classe de médicaments antirétroviraux appelés analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).ABACAVIR SANDOZ ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre corps, et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globule blanc, important pour aider votre corps à combattre les infections.Tout le monde ne répond pas au traitement par ABACAVIR SANDOZ de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de votre traitement.ABACAVIR SANDOZ est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 30/12/2016
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de ABACAVIR SANDOZ 300 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ABACAVIR 31844 300 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) aluminium de 60 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3008995
    • Code CIP3 : 3400930089958
    • Prix : 106,96 €
    • Date de commercialisation : 09/07/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 100%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 22/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pellicu sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé sécable contient 300 mg d’abacavir.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable

    Comprimés pelliculés jaunes, de forme oblongue, biconvexes et gravés « H » sur une face avec une barre de cassure et « A » et « 26 » séparés par la barre de cassure sur l’autre face (18,50 mm x 7,30 mm).

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    ABACAVIR SANDOZ est indiqué, en association à d’autres agents antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) chez les adultes, adolescents et enfants (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    La démonstration du bénéfice de l’abacavir est principalement basée sur les résultats d’études conduites chez des patients adultes n’ayant jamais reçu d’antirétroviraux et traités selon un schéma posologique en 2 prises par jour (voir rubrique 5.1).

    Avant de débuter un traitement contenant de l'abacavir, le dépistage de l'allèle HLA-B*5701 doit être réalisé chez tout patient infecté par le VIH, quelle que soit son origine ethnique (voir rubrique 4.4). L'abacavir ne doit pas être utilisé chez les patients porteurs de l'allèle HLA-B*5701.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    ABACAVIR SANDOZ doit être prescrit par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l’infection par le VIH.

    ABACAVIR SANDOZ peut être pris au cours ou en dehors des repas.

    Les comprimés doivent être idéalement avalés sans les écraser, afin de garantir l'administration de la dose complète.

    L’abacavir est également disponible sous forme de solution buvable pour les enfants âgés de plus de trois mois et qui pèsent moins de 14 kg ou pour les patients pour lesquels la forme comprimé n'est pas appropriée.

    Pour les patients dans l'incapacité d'avaler des comprimés, une autre alternative est d'écraser les comprimés et de les mélanger à une petite quantité de nourriture semi-solide ou de liquide, le tout devant être ingéré immédiatement (voir rubrique 5.2).

    Adultes, adolescents et enfants (pesant au moins 25 kg) :

    La posologie recommandée d’ABACAVIR SANDOZ est de 600 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit sous la forme de 300 mg (un comprimé) deux fois par jour, soit sous la forme de 600 mg (2 comprimés) une fois par jour (voir rubriques 4.4. et 5.1.).

    Enfants (pesant moins de 25 kg) :

    Il est recommandé d'ajuster la posologie par tranche de poids pour les comprimés d’ABACAVIR SANDOZ.

    Enfants pesant de ≥ 20 kg à < 25 kg : la posologie recommandée est de 450 mg par jour. Cette dose peut être administrée en deux prises journalières de 150 mg (un demi-comprimé) le matin et 300 mg (un comprimé entier) le soir ou en une prise journalière unique de 450 mg (un comprimé et demi).

    Enfant pesant de 14 kg à < 20 kg : la posologie recommandée est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée en deux prises journalières de 150 mg (un demi-comprimé) deux fois par jour ou en une prise journalière unique de 300 mg (un comprimé entier).

    Enfants de moins de 3 mois : l'expérience clinique acquise chez les enfants de moins de trois mois est limitée et ne permet pas, par conséquent, d'établir de recommandations posologiques spécifiques (voir rubrique 5.2).

    Les patients passant de deux prises journalières à une seule prise journalière devront prendre la dose journalière unique recommandée (comme décrit ci-dessus), en respectant un intervalle d'environ 12 heures après la dernière des deux prises journalières, puis continuer à prendre la dose recommandée une fois par jour (comme décrit ci-dessus) environ toutes les 24 heures. Les patients revenant à un schéma posologique en deux prises journalières devront prendre la première des deux prises journalières environ 24 heures après la dernière prise journalière unique.

    Populations particulières :

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique d’ABACAVIR SANDOZ n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale. Cependant, ABACAVIR SANDOZ n'est pas recommandé chez les patients atteints d’insuffisance rénale au stade terminal (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    L’abacavir est principalement métabolisé au niveau hépatique. Aucune recommandation posologique définitive ne peut être faite chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh de 5-6). Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, aucune donnée clinique n’est disponible, par conséquent, l’utilisation de l’abacavir n’est pas recommandée, à moins qu'elle ne soit estimée nécessaire. Si l'abacavir est utilisé chez des patients ayant une insuffisance hépatique légère, ceux-ci devront alors impérativement faire l'objet d'une surveillance étroite, incluant si possible un contrôle des concentrations plasmatiques d'abacavir (voir rubrique 4.4 et 5.2).

    Personnes âgées

    Aucune donnée pharmacocinétique n’est actuellement disponible chez les patients âgés de plus de 65 ans.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à l’abacavir ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. Voir les rubriques 4.4 et 4.8.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Réactions dhypersensibilité (voir également rubrique 4.8) :

    Labacavir est associé à un risque de réactions dhypersensibilité (voir rubrique 4.8) caracrisées par de la fièvre et/ou une éruption cutanée ainsi que dautres symptômes traduisant une atteinte multi- organes. Des réactions dhypersensibili ont é observées avec labacavir ; certaines dentre elles ont mis en jeu le pronostic vital du patient et, dans de rares cas, ont é fatales lorsquelles nont pas été prises en charge de façon appropriée.

    Le risque de développer une réaction dhypersensibilité à labacavir est élevé chez les patients porteurs de lallèle HLA-B*5701. Cependant, des réactions dhypersensibilité à l’abacavir ont été rapportées chez des patients non porteurs de cet allèle mais avec une fréquence faible.

    Par conséquent, les recommandations suivantes doivent être respectées :

    · le statut HLA-B*5701 du patient doit toujours être recherc avant de débuter le traitement,

    · un traitement par ABACAVIR SANDOZ ne doit jamais être débuté chez les patients ayant un statut HLA-B*5701 positif, ni chez les patients ayant un statut HLA-B*5701 négatif qui ont présenté une suspicion de réaction d’hypersensibilité à l’abacavir au cours d’un traitement précédent contenant de l’abacavir (ex : abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/abacavir/ lamivudine),

    · le traitement par ABACAVIR SANDOZ doit être immédiatement interrompu si une réaction d’hypersensibilité à l’abacavir est suspectée, même en l’absence de l’allèle HLA-B*5701. Retarder l’arrêt du traitement par ABACAVIR SANDOZ après l’apparition d’une réaction d’hypersensibilité peut entraîner une réaction menaçant le pronostic vital,

    · après l’arrêt du traitement par ABACAVIR SANDOZ lié à une suspicion de réaction d’hypersensibilité, ABACAVIR SANDOZ ou tout autre médicament contenant de l’abacavir (ex : abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/abacavir/lamivudine) ne doit jamais être réintroduit,

    · la reprise d’un traitement contenant de l’abacavir après une suspicion de réaction d'hypersensibilité à l’abacavir peut entraîner une réapparition rapide des symptômes en quelques heures. Cette récidive est généralement plus sévère que l'épisode initial et peut entraîner une hypotension menaçant le pronostic vital et conduire au décès,

    · afin d'éviter toute reprise d’abacavir, il sera demandé aux patients ayant présenté une suspicion de réaction d'hypersensibilité, de restituer les comprimés restants d’abacavir.

    Description clinique d’une réaction d’hypersensibilité à l’abacavir

    Les réactions d’hypersensibilité à l’abacavir ont été bien caractérisées au cours des études cliniques et lors du suivi après commercialisation. Les symptômes apparaissent généralement au cours des six premières semaines de traitement par l'abacavir (le délai médian de survenue est de 11 jours), bien que ces réactions puissent survenir à tout moment au cours du traitement.

    La quasi-totalité des réactions d’hypersensibilité à l’abacavir comporte de la fièvre et/ou une éruption cutanée. Les autres signes et symptômes observés dans le cadre de réactions d’hypersensibilité à l’abacavir sont détaillés dans la rubrique 4.8 (« Description de certains effets indésirables »), notamment les symptômes respiratoires et gastro-intestinaux. Attention, de tels symptômes peuvent conduire à une erreur diagnostique entre réaction d’hypersensibilité et affection respiratoire (pneumonie, bronchite, pharyngite) ou gastro-entérite.

    Les symptômes liés à cette réaction d’hypersensibilité s’aggravent avec la poursuite du traitement et peuvent menacer le pronostic vital. Ces symptômes disparaissent généralement à l’arrêt du traitement par l’abacavir.

    Dans de rares cas, des patients qui avaient arrêté un traitement par l’abacavir pour des raisons autres que des symptômes de réaction d’hypersensibilité, ont également présenté des réactions mettant en jeu le pronostic vital dans les heures suivant la réintroduction du traitement par l’abacavir (voir rubrique 4.8 « Description de certains effets indésirables »). La reprise de l’abacavir chez ce type de patients doit être effectuée dans un environnement où une assistance médicale est rapidement accessible.

    Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d’une exposition in utero

    Les analogues nucléosidiques et nucléotidiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l’effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en riode post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s’agissait majoritairement d’associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutronie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont é rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caracre transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d’étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH.

    Poids corporel et paramètres métaboliques

    Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu’il existe un effet du traitement, aucun lien n’est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

    Pancréatite

    Des pancréatites ont é rapportées, mais la relation de causali au traitement par labacavir est incertaine.

    Trithérapie comportant trois analogues nucléosidiques

    Chez les patients avec une charge virale élevée (> 100 000 copies/mL), le choix de la triple association abacavir, lamivudine et zidovudine doit faire lobjet dune attention particulière (voir rubrique 5.1). Il a été rappor un taux élevé d'échec virologique et dmergence de résistance à un stade précoce lorsque l'abacavir a été combi avec nofovir disoproxil fumarate et lamivudine en une fois par jour.

    Atteinte hépatique

    La tolérance et l'efficaci dabacavir n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique. Labacavir n’est pas recommandé chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique 4.2 et 5.2).

    Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, y compris une hépatite chronique active, ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

    Patients co-infectés par le virus de lhépatite chronique B ou C

    Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le sumé des Caracristiques du Produit (RCP) de ces médicaments.

    Atteinte rénale

    ABACAVIR SANDOZ ne doit pas être administré chez les patients ayant une insuffisance rénale au stade terminal (voir rubrique 5.2).

    Syndrome de Restauration Immunitaire

    Chez les patients infectés par le VIH et présentant un ficit immunitaire sévère au moment de linstauration du traitement par association dantirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entrner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant linstauration du traitement par association dantirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobacriennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis carinii. Tout symptôme inflammatoire doit être éval et un traitement doit être instauré si cessaire. Des cas daffections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rappor varie davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

    Ostéonécrose

    Létiologie est considérée comme multifactorielle (incluant lutilisation de corticdes, la consommation dalcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas dostéonécrose ont é rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association dantirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s’ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

    Infections opportunistes

    L'apparition d'infections opportunistes ou dautres complications liées à lvolution de l'infection par le VIH reste possible sous labacavir, comme avec les autres traitements antirétroviraux. Les patients doivent donc faire lobjet dune surveillance clinique étroite par un médecin exrimenté dans la prise en charge des patients infectés par le VIH.

    Transmission du VIH

    Bien quil ait é montré que lefficaci virologique dun traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

    Infarctus du myocarde

    Des études observationnelles ont montré une association entre l'infarctus du myocarde et la prise d'abacavir. Les sujets étudiés étaient principalement des patients préalablement traités par antirétroviraux. Les données issues des essais cliniques ont mis en évidence un nombre limité d'infarctus du myocarde et ne permettent pas d'exclure une légère augmentation de ce risque. Dans l'ensemble, les données disponibles, issues des cohortes observationnelles et des essais randomisés, présentent un manque de cohérence dans leurs résultats, et de fait ne permettent ni de confirmer ni de réfuter un lien de causali entre le traitement par l’abacavir et le risque d'infarctus du myocarde. A ce jour, aucun mécanisme biologique expliquant une éventuelle augmentation de ce risque n'a été identifié. La prescription dABACAVIR SANDOZ doit saccompagner de mesures visant à réduire tous les facteurs de risque modifiables (par exemple : tabagisme, hypertension et hyperlipimie).

    ABACAVIR SANDOZ contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Sur la base des résultats des études in vitro et des principales voies métaboliques connues de l’abacavir, le risque potentiel d’interactions médicamenteuses entre l’abacavir et les médicaments métabolisés par le cytochrome P450 est faible. Le cytochrome P450 ne joue pas un rôle majeur dans le métabolisme de l’abacavir, et l’abacavir n’est pas un inhibiteur du cytochrome P450 3A4. De même, pour les concentrations d’abacavir cliniquement efficaces, aucune inhibition des enzymes CYP 3A4, CYP 2C9 ou CYP 2D6 n’a été observée in vitro. Aucun effet inducteur du métabolisme hépatique n’a été observé au cours des études cliniques. Le risque d'interaction avec les antirétroviraux IP et avec les autres médicaments métabolisés par les principaux cytochromes P450 est donc faible. Les études cliniques ont montré qu’il n’y a pas d'interaction cliniquement significative entre l'abacavir, la zidovudine et la lamivudine.

    Les inducteurs enzymatiques puissants tels que la rifampicine, le phénobarbital et la phénytoïne peuvent, via leur action sur l’UDP-glucuronyltransférase, légèrement diminuer les concentrations plasmatiques d’abacavir.

    Ethanol : le métabolisme de l’abacavir est modifié par l’administration concomitante d’éthanol avec une augmentation d’environ 41 % de l’ASC de l’abacavir. Ces données ne sont pas considérées comme cliniquement significatives. L'abacavir n'a pas d'effet sur le métabolisme de l’éthanol.

    Méthadone : lors d’une étude pharmacocinétique, la co-administration de 600 mg d’abacavir deux fois par jour et de méthadone a montré une réduction de 35 % de la Cmax de l’abacavir et un allongement d’une heure du tmax sans changement de l’ASC. Ces modifications ne sont pas considérées comme cliniquement pertinentes. Dans cette étude, l’abacavir a augmenté de 22 % la valeur moyenne de la clairance systémique de la méthadone. L’induction des enzymes du métabolisme des médicaments ne peut donc pas être exclue. Les patients recevant conjointement de la méthadone et de l’abacavir devront être surveillés afin de détecter des symptômes évocateurs d’un état de manque, ce qui indiquerait un sous-dosage en méthadone, un re-titrage de la méthadone pouvant ponctuellement s’avérer nécessaire.

    Rétinoïdes : les rétinoïdes sont éliminés par l'alcool-déshydrogénase. Une interaction avec l'abacavir est possible mais n'a pas été étudiée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    En règle générale, l’utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes enceintes, et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nouveau-né, nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l’expérience clinique acquise avec les antirétroviraux chez les femmes enceintes. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur le développement embryonnaire et fœtal chez le rat, mais pas chez le lapin (voir rubrique 5.3). L’abacavir s’est révélé carcinogène dans les modèles animaux (voir rubrique 5.3). La pertinence clinique de ces données chez l’homme n’est pas connue. Un passage placentaire de l’abacavir et/ou de ses métabolites a été observé chez l'homme.

    Chez la femme enceinte, les données issues de plus de 800 grossesses exposées à l’abacavir pendant le premier trimestre, et de plus de 1000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestres n’ont mis en évidence aucun effet malformatif ni toxique de l’abacavir sur le fœtus ou le nouveau-né. Sur la base de ces données, le risque malformatif est peu probable dans l’espèce humaine.

    Dysfonctionnement mitochondrial

    Il a été démontré que les analogues nucléosidiques et nucléotidiques entraînent, in vitro et in vivo, des atteintes mitochondriales plus ou moins sévères. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH et exposés in utero et/ou en période post- natale à des analogues nucléosidiques (voir rubrique 4.4).

    Allaitement

    Chez la rate allaitante, l’abacavir et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. L’abacavir est également excrété dans le lait maternel humain. Aucune donnée n’est disponible concernant l'innocuité de l'abacavir lors de son administration chez le nouveau-né de moins de 3 mois.

    Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant, quelles que soient les circonstances, afin d’éviter la transmission post-natale du virus.

    Fertilité

    Les études réalisées chez l’animal ont montré que l’abacavir n’avait aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune étude n’a été réalisée concernant les effets de l’abacavir sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Pour la plupart des effets insirables rappors, l'étude de causalité n'a pas pu déterminer les responsabilités respectives de labacavir, des nombreux traitements concomitants et de l'infection par le VIH.

    La plupart des effets listés ci-après surviennent fréquemment (nausées, vomissements, diarrhée, fièvre, léthargie, éruption cutanée) chez les patients présentant une réaction dhypersensibilité à l’abacavir. Par conséquent, chez les patients présentant un de ces symptômes, la présence dune réaction dhypersensibilité doit être soigneusement recherchée (voir rubrique 4.4). Des cas d'érytme polymorphe, de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell, pour lesquels l'hypothèse d'une réaction d'hypersensibili à l'abacavir n'a pu être exclue, ont été très rarement rappors. Dans ces cas, les médicaments contenant de l'abacavir doivent être finitivement arrêtés.

    La plupart de ces effets insirables nont pas nécessi larrêt du traitement. La convention suivante a été utilisée pour leur classification : très fréquent (> 1/10), fréquent (de < 1/10 à > 1/100), peu fréquent (de < 1/100 à > 1/1000), rare (de < 1/1000 à > 1/10 000) et très rare (< 1/10 000).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent : anorexie.

    Très rare : acidose lactique.

    Affections du sysme nerveux

    Fréquent : céphalées.

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : nausées, vomissements, diarrhée.

    Rare : pancréatites.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : rash (sans symptôme sysmique).

    Très rare : érytme multiforme, syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent : fièvre, léthargie, fatigue.

    Description de certains effets indésirables

    Hypersensibilité à l’abacavir

    Les signes et symptômes associés à une réaction dhypersensibilité à labacavir sont listés ci- dessous. Ceux-ci ont été identifiés au cours des essais cliniques ou lors du suivi après commercialisation. Les effets indésirables rapportés chez au moins 10 % des patients présentant une réaction d'hypersensibili apparaissent en gras.

    Chez la quasi-totalité des patients présentant une réaction dhypersensibilité, le syndrome comporte de la fièvre et/ou une éruption cutanée (habituellement maculopapuleuse ou urticarienne), cependant certains patients ont présenté une réaction sans fièvre ni éruption cutanée. Dautres symptômes évocateurs dune hypersensibili comprennent des symptômes gastro-intestinaux, respiratoires ou généraux tels que léthargie et malaises.

    Affections de la peau

    Eruption cutanée (habituellement maculopapuleuse ou urticarienne).

    Affections gastro-intestinales

    Nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, ulcérations buccales.

    Affections respiratoires et thoraciques

    Dyspnée, toux, maux de gorge, syndrome de détresse respiratoire de l’adulte, insuffisance respiratoire.

    Effets divers

    Fièvre, léthargie, malaise, oedème, lymphadénopathie, hypotension, conjonctivite, anaphylaxie.

    Affections du système nerveux / Affections psychiatriques

    Céphalées, paresthésie.

    Affections hématologiques

    Lymphopénie.

    Affections hépatique / du pancréas

    Tests de la fonction hépatique élevés, hépatite, insuffisance hépatique.

    Affections musculosquelettiques

    Myalgie, rarement rhabdomyolyse, arthralgie, élévation de la créatine phosphokinase.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Elévation de la créatinine, insuffisance rénale.

    Les symptômes liés à cette réaction d’hypersensibilité s’aggravent avec la poursuite du traitement et peuvent menacer le pronostic vital ; dans de rares cas, ils ont été fatals.

    La reprise du traitement par abacavir après une réaction d’hypersensibilité entraîne une réapparition rapide des symptômes en quelques heures. Cette récidive est généralement plus sévère que l’épisode initial et peut entraîner une hypotension menaçant le pronostic vital, et conduire au décès. Dans de rares cas, des réactions similaires sont également apparues chez des patients après reprise du traitement par abacavir, alors que ceux-ci n’avaient présenté qu’un seul des symptômes évocateurs d’une réaction d’hypersensibilité (voir ci-dessus) préalablement à l’arrêt du traitement par abacavir ; très rarement des réactions ont également été observées chez des patients pour lesquels le traitement a été réintroduit alors qu’ils ne présentaient au préalable aucun symptôme d’hypersensibilité (c’est-à-dire des patients précédemment considérés comme tolérant l’abacavir).

    Paramètres métaboliques

    Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d’un traitement antirétroviral (voir rubrique 4.4).

    Syndrome de restauration immunitaire

    Chez les patients infectés par le VIH et présentant un ficit immunitaire sévère au moment de linstauration du traitement par une association dantirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des cas daffections auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l’hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans un contexte de restauration immunitaire ; toutefois, le lai de survenue rappor varie davantage, et ces évènements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique 4.4).

    Ostéonécrose

    Des cas dosocrose ont été rappors, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association dantirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue nest pas connue (voir rubrique 4.4).

    Modifications biologiques

    Dans les études cliniques contrôlées, les anomalies biologiques liées au traitement par l’abacavir ont été peu fréquentes, sans différence de l’incidence observée entre les patients traités par labacavir et le bras moin.

    Population pédiatrique

    1206 patients diatriques âgés de 3 mois à 17 ans infectés par le VIH ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677), parmi lesquels 669 ont reçu de l'abacavir et de la lamivudine administrés en une ou deux prises journalières (voir rubrique 5.1). Aucun nouveau problème de sécuri n'a été mis en évidence chez les sujets diatriques recevant une ou deux prises par jour, par rapport aux patients adultes.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Des doses uniques dabacavir 1200 mg et des doses quotidiennes 1800 mg ont été administrées au cours des essais cliniques. Aucun effet indésirable autre que ceux rapportés aux doses normales n'a été rapporté. Les effets de doses plus élevées ne sont pas connus. En cas de surdosage, une surveillance médicale du patient avec un éventuel traitement symptomatique est cessaire (voir rubrique 4.8). L’inrêt de la dialyse ritonéale ou de lmodialyse sur lélimination de labacavir nest pas connu.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse, code ATC : J05AF06

    canisme d'action

    L’abacavir est un INTI. C’est un puissant inhibiteur sélectif, actif sur le VIH-1 et VIH-2. L’abacavir est métabolisé au niveau intracellulaire en son métabolite actif, le carbovir 5’-Triphosphate (TP). Les études réalisées in vitro ont démontré que son mécanisme d’action sur le VIH est lié à une inhibition enzymatique, par blocage de l’élongation de la chaîne d’ADN au niveau de la transcriptase inverse et interruption du cycle de réplication virale. En culture cellulaire, l’association de l’abacavir avec des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) (didanosine, emtricitabine, lamivudine, stavudine, ténofovir ou zidovudine), des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) (névirapine), ou des inhibiteurs de protéases (IP) (amprénavir), n’a pas eu d’effet antagoniste sur l’activité antivirale de l’abacavir.

    sistance

    sistance in vitro

    Des souches de VIH-1 résistantes à l’abacavir ont été sélectionnées in vitro et sont associées à des modifications génotypiques spécifiques dans la région du codon de la transcriptase inverse (codons M184V, K65R, L74V et Y115F). In vitro, la résistance du virus à l'abacavir apparaît relativement lentement, nécessitant de multiples mutations pour atteindre une augmentation cliniquement significative de la CE50 par rapport à celle observée avec un virus sauvage.

    sistance in vivo (patients n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux)

    Dans des essais cliniques pivots, les isolats provenant de la plupart des patients ayant présenté un échec virologique sous traitement contenant de l'abacavir ont montré par rapport à l'inclusion, soit l'absence de mutations émergentes liées à un INTI (45 %), soit uniquement la sélection de la mutation M184V ou M184I (45 %). La fréquence globale de sélection des mutations M184V ou M184I était élevée (54 %), alors que la sélection des mutations L74V (5 %), K65R (1 %) et Y115F (1 %) était moins fréquente. L'introduction de la zidovudine dans le traitement antirétroviral a montré une réduction de la fréquence de sélection des mutations L74V et K65R en présence d'abacavir (avec zidovudine : 0/40 ; sans zidovudine : 15/192, 8 %).

    Traitement

    Abacavir + Combivir1

    Abacavir + Lamivudine + INNTI

    Abacavir + lamivudine + IP (ou IP/ritonavir)

    Total

    Nombre de sujets

    282

    1094

    909

    2285

    Nombre d'échecs virologiques

    43

    90

    158

    291

    Nombre de génotypes en cours de traitement

    40 (100 %)

    51 (100 %)2

    141 (100 %)

    232 (100 %)

    K65R

    0

    1 (2 %)

    2 (1 %)

    3 (1 %)

    L74V

    0

    9 (18 %)

    3 (2 %)

    12 (5 %)

    Y115F

    0

    2 (4 %)

    0

    2 (1 %)

    M184V/I

    34 (85 %)

    22 (43 %)

    70 (50 %)

    126 (54 %)

    TAMs3

    3 (8 %)

    2 (4 %)

    4 (3 %)

    9 (4 %)

    1. Combivir est une association fixe de lamivudine et de zidovudine.

    2. Inclut trois échecs non-virologiques et quatre échecs virologiques non confirmés.

    3. Nombre de sujets avec au moins une mutation associée aux analogues de la thymidine (TAM).

    Des TAM peuvent être sélectionnées lorsque les analogues de la thymidine sont associés à l'abacavir. Dans une méta-analyse de six essais cliniques, il a été montré que les TAM n'étaient pas sélectionnées avec des traitements contenant de l'abacavir sans zidovudine (0/127) mais qu’elles étaient sélectionnées au cours de traitements contenant l'abacavir et la zidovudine, un analogue de la thymidine (22/86, 26 %).

    sistance in vivo (patients préalablement traités par antirétroviraux)

    Une réduction cliniquement significative de la sensibilité à l'abacavir a été démontrée sur des isolats cliniques de patients ayant une réplication virale non contrôlée. Ces patients étaient préalablement traités et résistants à d'autres inhibiteurs nucléosidiques. Dans une méta-analyse de 5 essais cliniques comprenant 166 sujets pour lesquels l'abacavir était ajouté en intensification de traitement, 123 (74 %) avaient la mutation M184V/I, 50 (30 %) avaient la mutation T215Y/F, 45 (27 %) avaient la mutation M41L, 30 (18 %) avaient la mutation K70R et 25 (15 %) avaient la mutation D67N. La mutation K65R était absente, et les mutations L74V et Y115F étaient peu fréquentes (≤ 3 %).

    Une analyse par un modèle de régression logistique sur la valeur prédictive du génotype (ajustée aux valeurs à l'inclusion de la charge virale plasmatique ARN VIH- 1 [ARNv], du taux de lymphocytes CD4+, et du nombre et de la durée des traitements antirétroviraux précédents) a montré une réponse réduite à la semaine 4 lorsqu’au moins 3 mutations associées à une résistance aux INTI étaient présentes (p = 0,015) et à la semaine 24 lorsqu’au moins 4 mutations étaient présentes (p ≤ 0,012). De plus, l'insertion en position 69 ou la mutation Q151M, habituellement associée aux mutations A62V, V75I, F77L et F116Y, entraîne un haut niveau de résistance à l'abacavir.

    Mutation sur la transcriptase inverse à l'inclusion

    Semaine 4 (n = 166)

    n

    Variation de lARNv (log10 c/ml) : valeur moyenne

    Pourcentage de patients avec ARNv < 400 copies/ml

    Aucune

    15

    - 0,96

    40 %

    M184V isolée

    75

    - 0,74

    64 %

    Une seule mutation liée aux INTI

    82

    - 0,72

    65 %

    Deux mutations les aux INTI

    22

    - 0,82

    32 %

    Trois mutations liées aux INTI

    19

    - 0,30

    5 %

    Au moins 4 mutations liées aux INTI

    28

    - 0,07

    11 %

    sistance phénotypique et résistance croisée

    La résistance phénotypique à l'abacavir nécessite l'association de la mutation M184V avec au moins une autre mutation sélectionnée par l'abacavir, ou l'association de la mutation M184V avec de multiples TAM. Une résistance phénotypique croisée à d'autres INTI avec les seules mutations M184V ou M184I est limitée. La zidovudine, la didanosine, la stavudine, et le ténofovir maintiennent leurs activités antirétrovirales sur ces variants du VIH-1. La présence de la mutation M184V avec la mutation K65R donne lieu à une résistance croisée entre l'abacavir, le ténofovir, la didanosine et la lamivudine. La présence de la mutation M184V avec la mutation L74V donne lieu à une résistance croisée entre l'abacavir, la didanosine et la lamivudine. La présence de la mutation M184V avec la mutation Y115F donne lieu à une résistance croisée entre l’abacavir et la lamivudine. Les algorithmes de résistance actuellement recommandés doivent être suivis pour une utilisation appropriée de l'abacavir.

    Les résistances croisées entre l’abacavir et les antirétroviraux d'autres classes (par exemple les IP ou les INNTI) sont peu probables.

    Efficaci clinique et sécurité d'emploi

    La monstration du bénéfice de labacavir est principalement basée sur les résultats détudes conduites chez des patients adultes, n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux et traités selon un scma posologique en 2 prises par jour dabacavir 300 mg, en association à la zidovudine et à la lamivudine.

    Administration dabacavir (300 mg) selon un schéma posologique en 2 prises par jour :

    Adultes n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux

    Chez les patients adultes traités par l’abacavir en association à la lamivudine et la zidovudine, la proportion de patients ayant une charge virale indétectable (< 400 copies/ml) était de 70 %, avec une élévation simultanée du nombre de lymphocytes CD4 (analyse en intention de traiter à 48 semaines).

    L’association abacavir - lamivudine - zidovudine a été comparée à l’association indinavir - lamivudine - zidovudine chez des patients adultes au cours d’une étude randomisée, en double aveugle, double placebo. En raison du taux élevé de sorties d’essai prématurées (42 % des patients à la semaine 48), aucune conclusion définitive n’a pu être établie quant à l’équivalence de ces deux associations de traitements à la semaine 48. Bien qu’un effet antiviral similaire ait été observé entre le schéma d’associations contenant l’abacavir et celui contenant l’indinavir en terme de pourcentage de patients ayant une charge virale indétectable (≤ 400 copies/ml ; analyse en intention de traiter (ITT) : 47 % vs 49 % ; analyse type « per protocol » : 86 % vs 94 %, pour les associations contenant respectivement de l’abacavir et de l’indinavir), les résultats ont été en faveur de l’association contenant de l’indinavir, particulièrement dans le groupe de patients ayant une charge virale initiale élevée (> 100 000 copies/ml ; ITT : 46 % vs 55% ; analyse type « per protocol » : 84 % vs 93 %, pour les traitements contenant respectivement de l’abacavir et de l’indinavir).

    Essai CNA30024 : 654 patients infectés par le VIH, n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux, ont été randomisés dans un essai multicentrique contrôlé, en double aveugle afin de recevoir soit de l’abacavir (300 mg, 2 fois / jour), soit de la zidovudine (300 mg, 2 fois / jour), tous deux en association à la lamivudine (150 mg, 2 fois / jour) et à l’éfavirenz (600 mg, 1 fois / jour). La durée du traitement en double aveugle a été d’au moins 48 semaines. Dans la population en intention de traiter (ITT), 70 % des patients du groupe abacavir et 69 % des patients du groupe zidovudine ont obtenu, à la 48ème semaine, une réponse virologique avec une charge virale (ARN VIH-1) ≤ 50 copies/ml (point estimé pour la différence entre les traitements : 0,8 [-6,3 ; 7,9] IC 95 %). Dans l'analyse "per protocol" la différence entre les deux bras de traitement était plus perceptible (88 % des patients dans le groupe abacavir, par rapport à 95 % des patients dans le groupe zidovudine (point estimé pour la différence entre les traitements : -6,8 [-11,8 ; - 1,7] IC 95 %). Toutefois, les deux analyses restaient compatibles avec la conclusion d'une non-infériorité entre les deux bras de traitement.

    Essai ACTG5095 : cet essai randomisé (1:1:1), en double-aveugle, contrôlé versus placebo, réalisé chez 1147 patients adultes infectés par le VIH-1 et n'ayant jamais reçu de traitement antirétroviral, a comparé 3 schémas thérapeutiques : l'association zidovudine (ZDV), lamivudine (3TC), abacavir (ABC), éfavirenz (EFV) ; l'association ZDV/3TC/EFV ; et l’association ZDV/3TC/ABC. Après une période de suivi médiane de 32 semaines, la trithérapie comportant les trois nucléosides ZDV/3TC/ABC s'est révélée inférieure aux deux autres bras sur le plan virologique, indépendamment de la charge virale à l'inclusion (< ou > 100 000 copies/ml) : 26 % des sujets du bras ZDV/3TC/ABC, 16 % des sujets du bras ZDV/3TC/EFV et 13 % des sujets du bras ZDV/3TC/ABC/EFV se sont avérés en échec virologique (ARN - HIV > 200 copies/ml). A la semaine 48, la proportion de sujets ayant une charge virale (ARN - VIH) < 50 copies/ml était respectivement de 63 %, 80 % et 86 % dans les bras ZDV/3TC/ABC, ZDV/3TC/EFV et ZDV/3TC/ABC/EFV. Le Comité de Suivi des Données de Tolérance de l'étude (DSMB) a dès lors décidé d'arrêter le bras ZDV/3TC/ABC en raison du nombre plus élevé de sujets en échec virologique. Les 2 autres bras ont été poursuivis en maintenant l’aveugle. Après une période de suivi médiane de 144 semaines, 25 % des sujets du bras ZDV/3TC/ABC/EFV et 26 % des sujets du bras ZDV/3TC/EFV se sont avérés en échec virologique. Aucune différence significative n'a été observée entre les 2 bras en ce qui concerne le délai de survenue du premier échec virologique (p = 0,73, log-rank test).

    Dans cette étude, l'ajout d'ABC à l'association ZDV/3TC/EFV n'a pas amélioré l'efficacité de manière significative.

    ZDV/3TC/ABC

    ZDV/3TC/EFV

    ZDV/3TC/ABC/EFV

    Echec virologique (ARN -VIH > 200 copies/ml)

    32 semaines

    26 %

    16 %

    13 %

    144 semaines

    -

    26 %

    25 %

    Succès virologique (ARN - VIH < 50 copies/ml à 48 semaines)

    63 %

    80 %

    86 %

    Adultes prétraités par antirétroviraux

    Chez les patients adultes peu exposés à un traitement antirétroviral, l’ajout de l’abacavir au traitement antirétroviral antérieur a entraîné un bénéfice modeste sur la réduction de la charge virale (baisse médiane : 0,44 log10 copies/ml à 16 semaines).

    Chez les patients lourdement prétraités par les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, l'efficacité de l'abacavir est très faible. Le bénéfice lié à l’addition d’abacavir dans une nouvelle association de traitement dépendra de la nature et de la durée du traitement antérieur qui a pu être à l’origine de la sélection de souches mutantes du VIH-1 présentant une résistance croisée à l'abacavir.

    Administration dabacavir selon un schéma posologique en une prise par jour (600 mg)

    Adultes n'ayant jamais reçu d'antirétroviraux

    Le schéma posologique d’abacavir en une prise par jour est supporté par les résultats d’une étude contrôlée, multicentrique, en double aveugle (CNA30021) réalisée sur 48 semaines chez 770 patients adultes, infectés par le VIH et n’ayant jamais reçu d’antirétroviraux. Ces patients, pour la plupart asymptomatiques (stade A de la classification CDC – « Centre for Disease Control and Prevention ») étaient randomisés afin de recevoir soit 600 mg d'abacavir une fois par jour, soit 300 mg d’abacavir deux fois par jour, en association avec l'éfavirenz et la lamivudine administrés 1 fois par jour. Une réponse clinique similaire a été observée avec les deux schémas posologiques (point estimé pour la différence entre les traitements : -1,7 [-8,4 ; 4,9] IC 95 %). Ces résultats permettent de conclure, avec un intervalle de confiance à 95 %, que la vraie différence ne serait pas supérieure à 8,4 % en faveur du schéma posologique "deux fois par jour". Cette différence potentielle est suffisamment faible pour conclure à la non-infériorité du schéma d’abacavir en une prise par jour par rapport au schéma d’abacavir en deux prises par jour.

    Globalement, l’incidence des échecs virologiques (charge virale > 50 copies / ml) a été faible et similaire dans les deux groupes de traitement en une prise et en deux prises par jour (respectivement : 10 % et 8 %). Sur le petit échantillon de patients pour lesquels une analyse génotypique a été réalisée, une tendance en faveur d’un taux plus élevé de mutations associées aux INTI a été observée dans le groupe de traitement en une prise par jour versus deux prises par jour. Cependant, les données limitées issues de cette étude ne permettent pas de tirer de conclusion définitive. Les données à long terme (au-delà de 48 semaines) sur l’utilisation de l’abacavir administré en une prise journalière restent actuellement limitées.

    Adultes prétraités par antirétroviraux

    Dans létude CAL30001, 182 patients prétraités par antirétroviraux, en échec virologique, ont été randomisés et ont reçu un traitement pendant 48 semaines, soit par l'association fixe abacavir 600 mg/lamivudine 300 mg en une prise par jour, soit par abacavir 300 mg deux fois par jour + lamivudine 300 mg une fois par jour, dans les deux cas en association au ténofovir et à un IP ou un INNTI. Les résultats indiquent que le groupe "association fixe" nétait pas inférieur au groupe abacavir 300 mg deux fois par jour, sur la base de réductions similaires de la charge virale ARN VIH-1 mesurées par l’évolution de laire moyenne sous la courbe (AAUCMB, respectivement - 1,65 log10 copies/ml versus - 1,83 log10 copies/ml [-0,13 ; 0,38] IC 95 %). Les proportions de patients avec une charge virale ARN VIH-1 < 50 copies/ml (50 % versus 47 %) et < 400 copies/ml (54 % versus 57 %) étaient également similaires dans chaque groupe (population en intention de traiter : ITT). Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec prudence car les patients inclus dans cette étude n'étaient que modérément prétraités, avec un déséquilibre entre les deux groupes de traitement pour la charge virale à linclusion.

    Dans l'étude ESS30008, 260 patients en succès virologique sous un traitement de première intention contenant 300 mg d'abacavir et 150 mg de lamivudine (tous deux administrés deux fois par jour) associés à un IP ou un INNTI, ont été randomisés afin de poursuivre ce schéma posologique, ou de changer pour l'association fixe abacavir/lamivudine, associé à un IP ou un INNTI, pendant 48 semaines. Les résultats indiquent que, sur la base des pourcentages de patients ayant une charge virale (ARN VIH-1) < 50 copies/ml, le groupe "association fixe" est associé à une réponse virologique similaire (non-infériorité) à celle observée avec le groupe "abacavir + lamivudine" (respectivement 90 % et 85 %, [-2,7 ; 13,5] IC 95 %).

    Informations supplémentaires :

    La tolérance et l'efficacité de l’abacavir en association avec les différents traitements antirétroviraux disponibles n'ont pas encore été évaluées de façon exhaustive (en particulier en association aux INNTI).

    L’abacavir pénètre au niveau du liquide céphalo-rachidien (LCR) avec réduction de la charge virale à ce niveau (voir rubrique 5.2). Cependant, aucun effet sur les performances neuropsychologiques n’a été observé lorsque l’abacavir a été administré chez des patients atteints d’encéphalopathie liée au VIH.

    Population pédiatrique

    Une comparaison des schémas posologiques d'administration d'abacavir et de lamivudine en une prise versus en deux prises par jour a été effectuée dans une étude clinique multicentrique randomisée, contrôlée, réalisée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH. 1206 patients pédiatriques âgés de 3 mois à 17 ans ont été inclus dans l'essai ARROW (COL105677) et ont été traités selon les recommandations posologiques, en fonction des tranches de poids, définies par les lignes directrices de l'Organisation Mondiale de la Santé ("Antiretroviral therapy of HIV infection in infants and children, 2006"). Après 36 semaines d'administration d'abacavir et de lamivudine en deux prises journalières, 669 patients éligibles ont été randomisés afin soit, de continuer le traitement en deux prises par jour, soit de passer au schéma posologique en une prise journalière unique et ce, pendant un minimum de 96 semaines. A noter que dans cet essai, aucune donnée clinique chez l'enfant de moins d’un an n'était disponible. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau ci- dessous :

    Réponse virologique basée sur un taux d'ARN VIH-1 plasmatique < 80 copies/ml à la semaine 48 et à la semaine 96, observée avec une administration d'abacavir + lamivudine en une seule prise par jour versus en deux prises par jour selon la randomisation de l'étude ARROW (analyse en Observé)

    Deux prises journalières

    N (%)

    Une prise journalière unique

    N (%)

    Semaine 0 (après ≥ 36 semaines de traitement)

    ARN VIH-1 plasmatique < 80 c/ml

    250/331 (76)

    237/335 (71)

    Différence entre les traitements (une prise par jour - deux prises par jour)

    -4,8 % (IC 95 % : -11,5 % ; +1,9 %), p=0,16

    Semaine 48

    ARN VIH-1 plasmatique < 80 c/ml

    242/331 (73)

    236/330 (72)

    Différence entre les traitements (une prise par jour - deux prises par jour)

    -1,6 % (IC 95 % : -8,4 % ; +5,2 %), p=0,65

    Semaine 96

    ARN VIH-1 plasmatique < 80 c/ml

    234/326 (72)

    230/331 (69)

    Différence entre les traitements (une prise par jour - deux prises par jour)

    -2,3 % (IC 95 % : -9,3 % ; +4,7 %), p=0,52

    La non-infériorité du groupe abacavir + lamivudine en une prise journalière unique a été démontrée par rapport au groupe en deux prises par jour (borne de non-infériorité prédéfinie de -12 %) pour le critère principal d'évaluation : charge virale < 80 c/ml à la semaine 48, ainsi qu'à la semaine 96 (critère d'évaluation secondaire). Pour tous les autres seuils testés (< 200c/ml, < 400c/ml, < 1000c/ml), les résultats étaient dans les limites de cette borne de non-infériorité. Les tests d'hétérogénéité en sous- groupes pour les posologies en une ou deux prises par jour n'ont mis en évidence aucun effet significatif du sexe, de l'âge ou de la charge virale au moment de la randomisation. Les conclusions supportaient la non-infériorité, quelle que soit la méthode d'analyse.

    Dans une autre étude visant à comparer les associations d’INTI en ouvert (avec ou sans nelfinavir en aveugle) chez l'enfant, une proportion plus importante de patients traités par abacavir et lamivudine (71 %) ou par abacavir et zidovudine (60 %) avaient un taux d'ARN VIH-1 ≤ 400 copies/ml à la semaine 48, comparativement à ceux traités par lamivudine et zidovudine (47 %) [p=0,09, analyse en intention de traiter]. De même, un taux d'ARN VIH-1 ≤ 50 copies/ml a été observé à la semaine 48 chez une proportion plus importante d'enfants traités par une association de traitements contenant de l'abacavir (respectivement 53 %, 42 % et 28 %, p=0,07).

    Dans une étude de pharmacocinétique (PENTA 15), quatre patients âgés de moins de 12 mois contrôlés virologiquement sont passés d’une administration en deux prises journalières à une administration en une prise journalière unique d'abacavir et de lamivudine en solution buvable. A la semaine 48, trois patients avaient une charge virale indétectable et un patient avait un taux d'ARN VIH à 900 copies/ml. Aucun problème de tolérance n'a été observé chez ces patients.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Labacavir est rapidement et bien absor après administration orale. La biodisponibili absolue après administration orale dabacavir chez ladulte est denviron 83 %. Après administration orale dabacavir, la valeur moyenne (tmax) des concentrations sériques maximales est denviron 1,5 heure pour le comprimé et denviron 1,0 heure pour la solution buvable.

    Aux doses thérapeutiques de 300 mg 2 fois / jour, les valeurs plasmatiques moyennes de Cmax et de Cmin à l’état déquilibre de labacavir sont respectivement denviron 3,00 µg/ml (coefficient de variation / CV : 30 %) et 0,01 µg/ml (CV : 99 %). La valeur moyenne de l'aire sous la courbe mesurée sur un intervalle de 12 heures (ASC0-12h) est de 6,02 µg.h/ml (CV : 29 %) équivalent à une ASC journalière denviron 12,0 µg.h/ml. La valeur de la Cmax mesurée avec la solution buvable est légèrement supérieure à celle obtenue avec le comprimé. Après administration dune dose de 600 mg dabacavir comprimé, la valeur moyenne de la Cmax est denviron 4,26 µg/ml (CV : 28 %) et la valeur moyenne (CV) de lASC∞ de 11,95 µg.h/ml (CV : 21 %).

    Les concentrations plasmatiques de l’abacavir (basée sur l’ASC) ne sont pas modifiées par la prise de nourriture, même si labsorption est retardée et la Cmax diminuée. Labacavir peut donc être pris au cours ou en dehors des repas.

    Il n'est pas attendu d'impact sur la quali pharmaceutique, ni par conséquent de modification de l'effet clinique, suite à l'administration de comprimés écrasés et mélangés à une petite quanti de nourriture semi-solide ou de liquide. Cette conclusion est basée sur les données physicochimiques et pharmacocinétiques, en supposant que le patient ingère immédiatement la totali du comprimé écrasé.

    Distribution

    Après administration intraveineuse, le volume apparent de distribution est denviron 0,8 litre/kg. Ceci indique que labacavir tre librement dans les tissus.

    Les études réalisées chez les patients infectés par le VIH ont montré une bonne nétration de l’abacavir dans le LCR, avec un ratio des ASC dabacavir LCR/plasma entre 30 et 44 %. Les valeurs observées pour les pics de concentration sont 9 fois supérieures aux valeurs de CI50 de l’abacavir (0,08 µg/ml ou 0,26 µM) lorsque labacavir a été administré à une posologie de 600 mg deux fois par jour.

    Les études de liaison aux protéines plasmatiques réalisées in vitro ont montré une liaison faible à modérée de labacavir aux protéines plasmatiques humaines (environ 49 %) pour des concentrations thérapeutiques dabacavir. Ceci indique un faible risque dinteractions médicamenteuses par déplacement des sites de liaison protéique.

    Biotransformation

    Labacavir est principalement métabolisé au niveau hépatique. Environ 2 % de la dose administrée sont excrétés au niveau rénal sous forme inchangée. Chez lhomme, l’abacavir est principalement métabolisé par lalcool shydrogénase et la glucuronyl-transférase. Ceci conduit à la formation de l’acide 5- carboxylique et du 5-glucuro-conjugué qui représentent environ 66 % de la dose administrée. Les métabolites sont excrétés dans les urines.

    Elimination

    La demi-vie moyenne de l’abacavir est d’environ 1,5 heure. Après administration de doses répétées d’abacavir (300 mg, 2 fois/jour), aucune accumulation significative d’abacavir n’a été observée.

    L’élimination de l’abacavir se fait par métabolisme hépatique suivi d’une excrétion des métabolites principalement dans les urines. Au niveau urinaire, l’abacavir sous forme inchangée et les différents métabolites représentent environ 83 % de la dose administrée, le reste étant éliminé dans les fécès.

    Pharmacocinétique intracellulaire

    Dans une étude réalisée chez 20 patients infectés par le VIH et traités par abacavir (300 mg, deux fois par jour), avec une seule dose d’abacavir 300 mg administrée avant la période de prélèvement de 24 heures, la valeur de la moyenne géométrique de la demi-vie intracellulaire terminale du carbovir-TP était à l’état d’équilibre de 20,6 heures alors que dans la même étude, la valeur de la moyenne géométrique de la demi vie plasmatique de l’abacavir était de 2,6 heures. Dans une étude en cross- over réalisée chez 27 patients infectés par le VIH, les imprégnations intracellulaires du carbovir-TP étaient plus élevées à la posologie de 600 mg d'abacavir une fois par jour (+ 32 % pour l'ASC24h à l'état d'équilibre, + 99 % pour la Cmax 24h à l'état d'équilibre et + 18 % pour la C résiduelle) comparé à la posologie de 300 mg deux fois par jour. Dans l'ensemble, ces données sont en faveur de l’utilisation de l’abacavir à la posologie de 600 mg, une fois par jour pour le traitement des patients infectés par le VIH. De plus, l’efficacité et la sécurité d'emploi de l’abacavir administré une fois par jour ont été démontrées dans une étude clinique pivot (étude CNA30021, voir rubrique 5.1 - Expérience clinique).

    Populations particulières :

    Insuffisance hépatique

    Labacavir est principalement métabolisé au niveau patique. La pharmacocinétique de labacavir a été étudiée chez les patients ayant une insuffisance hépatique lére (score de Child-Pugh de 5-6) recevant une dose unique de 600 mg ; la valeur médiane (intervalle) de l’ASC a été de 24,1 (10,4 à 58,8) µg.h/ml. Les résultats ont montré que lASC et la demi-vie délimination de labacavir ont été en moyenne (IC 90 %) augmentées respectivement dun facteur 1,89 [1,32 ; 2,70] et 1,58 [1,22 ; 2,04]. Aucune recommandation définitive de réduction de la posologie nest possible chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère en raison de la grande variabilité de limprégnation plasmatique en abacavir.

    L’abacavir n’est pas recommandé chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère.

    Insuffisance rénale

    Labacavir est principalement métabolisé au niveau hépatique avec environ 2 % de la dose administrée excrétés sous forme inchangée au niveau urinaire. La pharmacocinétique de l’abacavir chez les patients au stade terminal dinsuffisance rénale est similaire à celle des patients ayant une fonction rénale normale. Aucune réduction posologique nest donc cessaire chez les patients avec insuffisance rénale. Etant donné lexrience limitée, l’utilisation de l’abacavir doit être évitée chez les patients atteints dinsuffisance rénale au stade terminal.

    Population pédiatrique

    Lexpérience clinique chez lenfant montre que labacavir est rapidement et bien absorbé après administration de la solution buvable ou des comprimés. A posologie égale, les deux formulations permettent d'obtenir une exposition plasmatique à l'abacavir identique. Chez les enfants traités par la solution buvable d'abacavir selon le scma posologique recommandé, l'exposition plasmatique à l'abacavir obtenue était du même ordre de grandeur que celle observée chez l'adulte. Chez les enfants traités par les comprimés d'abacavir selon le schéma posologique recommandé, l'exposition plasmatique à l'abacavir obtenue était supérieure à celle observée chez les enfants recevant la solution buvable, les doses administrées avec la forme comprimé étant plus élevées en mg/kg.

    Chez les enfants de moins de 3 mois, les données de tolérance sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de labacavir. Chez le nouveau-né de moins de 30 jours, les données disponibles sont limitées et montrent quune posologie de 2 mg/kg de solution buvable entrne une ASC similaire ou supérieure à celle obtenue pour une posologie de 8 mg/kg de solution buvable administrée à des enfants plus âgés.

    Les données pharmacocinétiques sont issues de 3 études pharmacocinétiques (PENTA 13, PENTA 15 et sous-étude PK de ARROW) portant sur des enfants de moins de 12 ans. Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :

    Résumé des ASC(0-24) plasmatiques de labacavir à l'état d'équilibre (µg.h/ml) et comparaison statistique pour les posologies en une seule prise par jour versus deux prises par jour à partir des différentes études :

    Etude

    Groupe d'âge

    Abacavir administré en une seule prise par jour à la dose de 16 mg/ kg Moyenne géométrique (IC 95 %)

    Abacavir administré en deux prises par jour à la dose de 8 mg/kg Moyenne géométrique (IC 95 %)

    Différences entre une seule prise par jour versus deux prises par jour Rapport moyen des moindres carrés géométriques (IC 90 %)

    Etude ARROW Sous - étude

    3 à 12 ans (N=36)

    15,3 (13,3 - 17,5)

    15,6 (13,7 - 17,8)

    0,98 (0,89 - 1,08)

    PK Partie 1

    PENTA 13

    2 à 12 ans (N=14)

    13,4 (11,8 - 15,2)

    9,91 (8,3 - 11,9)

    1,35 (1,19 - 1,54)

    PENTA 15

    3 à 36 mois (N=18)

    11,6 (9,89 - 13,5)

    10,9 (8,9 - 13,2)

    1.07 (0,92 - 1,23)

    Dans l'étude PENTA 15, la moyenne géométrique de l'ASC (0-24) plasmatique de l'abacavir (IC 95 %) des quatre patients âgés de moins de 12 mois qui sont passés de deux prises par jour à une seule prise par jour (voir rubrique 5.1) était de 15,9 (8,86 ; 28,5) µg.h/ml pour la prise en une seule fois par jour et de 12,7 (6,52 ; 24,6) µg.h/ml pour la prise en deux fois par jour.

    Personnes âgées

    Les paramètres pharmacocitiques de l’abacavir nont pas été étudiés chez les patients de plus de 65 ans.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    L’abacavir ne s’est pas avéré mutagène dans les tests bactériologiques. Cependant, une activité mutagène a été observée in vitro dans le test d’aberration chromosomique sur lymphocytes humains, dans le test du lymphome de souris et in vivo dans le test du micronoyau. Ces résultats sont en accord avec les données disponibles pour les autres analogues nucléosidiques. Ces résultats indiquent que l’abacavir présente un faible potentiel d’induction d’aberrations chromosomiques à la fois in vitro et in vivo pour les plus fortes concentrations testées.

    Les études de carcinogénicité après administration d’abacavir par voie orale chez le rat et la souris ont montré une augmentation de l’incidence des tumeurs bénignes et malignes. Les tumeurs malignes ont été observées au niveau des glandes préputiales (mâles) et clitoridiennes (femelles) des deux espèces, de la glande thyroïde des rats mâles, ainsi qu’au niveau du foie, de la vessie, des ganglions lymphatiques et du tissu sous-cutané des rats femelles.

    La majorité de ces tumeurs sont survenues aux plus fortes doses d’abacavir administrées (330 mg/kg/jour chez la souris et 600 mg/kg/jour chez le rat), à l’exception de la tumeur de la glande préputiale, qui est survenue à une dose de 110 mg/kg chez la souris. L’exposition systémique chez la souris et le rat, à la dose sans effet, était équivalente à respectivement 3 et 7 fois celle observée chez l’Homme au cours du traitement. Bien que le potentiel carcinogène chez l’Homme soit inconnu, ces données suggèrent que le bénéfice clinique attendu est supérieur au risque carcinogène.

    Au cours des études toxicologiques précliniques, une augmentation du poids du foie a été observée chez le rat et le singe après administration d’abacavir. La pertinence clinique de ces observations est inconnue. Au cours des essais cliniques, aucune hépatotoxicité de l’abacavir n’a été mise en évidence. De plus, une auto-induction du métabolisme de l’abacavir ou l’induction du métabolisme d’autres médicaments métabolisés au niveau hépatique n’a pas été observée chez l’homme.

    Chez la souris et le rat, une dégénérescence myocardique discrète a été observée après administration d’abacavir sur une période de deux ans. L’exposition systémique était équivalente à 7 à 24 fois l’exposition systémique attendue chez l’Homme. La pertinence clinique de ces résultats n’est pas connue. Lors des études de toxicologie de la reproduction, une toxicité embryo-foetale a été observée chez le rat mais non retrouvée chez le lapin. Ces observations incluaient une diminution du poids des foetus, un oedème foetal, ainsi qu’une augmentation des malformations squelettiques, une augmentation des morts intra-utérines précoces et des mort-nés. Au vu de la toxicité embryo-foetale observée chez le rat, aucune conclusion ne peut être tirée concernant le potentiel tératogène de l’abacavir.

    Une étude de fertilité chez le rat a montré que l’abacavir n’a pas d’effet sur la fertilité des animaux mâles ou femelles.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Cellulose microcristalline (PH 102), carboxyméthylamidon sodique (type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage (OPADRY jaune 85F520373) :

    Alcool polyvinylique hydrolysé, dioxyde de titane (E 171), talc, oxyde de fer jaune (E 172), macrogol/PEG.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne cessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    ABACAVIR SANDOZ est conditionné dans des plaquettes en PVC/Aluminium ou en Aluminium/Aluminium.

    Boîtes de 60 et 180 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 598 5 2 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 550 217 7 3 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 300 899 5 8 : 60 comprimés sous plaquettes (Aluminium /Aluminium)

    · 34009 550 319 5 6 : 180 comprimés sous plaquettes (Aluminium /Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Prescription initiale hospitalière annuelle.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 22/01/2021

    Dénomination du médicament

    ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable

    abacavir

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez dautres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à dautres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    IMPORTANT – Réaction d’hypersensibilité

    ABACAVIR SANDOZ contient de l’abacavir (qui est également une substance active de médicaments tels que abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/ abacavir/lamivudine). Certaines personnes prenant de l’abacavir peuvent développer une réaction d’hypersensibilité (une réaction allergique grave), qui peut menacer le pronostic vital en cas de poursuite d’un traitement contenant de l’abacavir.

    Vous devez lire attentivement toutes les informations du paragraphe « Réactions d’hypersensibilité » figurant dans l’encadré à la rubrique 4.

    Une carte de mise en garde est incluse dans la boite d’ABACAVIR SANDOZ pour vous rappeler ainsi qu’à l’équipe médicale le risque d’hypersensibilité à l’abacavir.

    Détachez cette carte et conservez-la sur vous en permanence.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    ABACAVIR SANDOZ est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine).

    ABACAVIR SANDOZ contient une substance active : l’abacavir. L’abacavir appartient à une classe de médicaments antirétroviraux appelés analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI).

    ABACAVIR SANDOZ ne guérit pas complètement l'infection par le VIH ; il diminue la quantité de virus dans votre corps, et la maintient à un niveau bas. Il augmente également le nombre de cellules CD4 dans votre sang. Les cellules CD4 sont un type de globule blanc, important pour aider votre corps à combattre les infections.

    Tout le monde ne répond pas au traitement par ABACAVIR SANDOZ de manière identique. Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de votre traitement.

    Ne prenez jamais ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à l'abacavir (ou à n'importe quel autre médicament contenant de l’abacavir comme abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/abacavir/lamivudine) ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6).

    Lisez attentivement toutes les informations relatives aux réactions d'hypersensibilité à la rubrique 4.

    Si vous pensez être dans ce cas, vérifiez-le auprès de votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ABACAVIR SANDOZ.

    Certaines personnes traitées par ABACAVIR SANDOZ pour leur infection par le VIH sont plus à risque de développer des effets indésirables graves.

    Vous devez être conscient de ces risques supplémentaires :

    · si vous avez une maladie du foie modérée ou sévère,

    · si vous avez déjà eu une maladie du foie, y compris une hépatite B ou C,

    · si vous souffrez d'un important surpoids (particulièrement si vous êtes une femme),

    · si vous souffrez d’une maladie grave des reins.

    Si vous vous trouvez dans l'un de ces cas, parlez-en à votre médecin. Vous pourriez être amené à subir des examens supplémentaires, y compris des analyses de sang, pendant votre traitement par ce médicament. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique 4.

    Réactions d’hypersensibilité à l’abacavir

    Même les patients qui ne sont pas porteurs du gène HLA-B*5701 peuvent développer une réaction d'hypersensibilité (une réaction allergique grave).

    Lisez attentivement toutes les informations concernant les réactions d'hypersensibilité à la rubrique 4 de cette notice.

    Risque de crise cardiaque

    Il n’est pas exclu que l'abacavir puisse être associé à une augmentation du risque de crise cardiaque.

    Si vous avez des problèmes cardiaques, si vous fumez ou si vous souffrez de maladies augmentant votre risque d'avoir une maladie cardiaque, telles qu'une hypertension ou un diabète, informez-en votre médecin. N'arrêtez pas votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, à moins que votre médecin ne vous conseille de le faire.

    Soyez vigilant en cas de symptômes importants

    Certaines personnes prenant des médicaments pour traiter l'infection par le VIH développent d'autres maladies, qui peuvent être graves. II est nécessaire que vous connaissiez les signes et les symptômes importants devant vous alerter pendant votre traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    Prenez connaissance des informations contenues dans le paragraphe "Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH" à la rubrique 4 de cette notice.

    Protégez les autres

    L'infection par le VIH se transmet par relation sexuelle avec une personne infectée, ou par contact avec du sang contaminé (par exemple, en cas de partage d'aiguilles pour injection). Vous pouvez transmettre le VIH même si vous prenez ce médicament, bien que ce risque soit diminué par la prise de traitements antirétroviraux efficaces. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d’autres personnes.

    Autres médicaments et ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments à base de plantes ou d'autres médicaments obtenus sans ordonnance. N'oubliez pas de prévenir votre médecin ou votre pharmacien si vous commencez à prendre un nouveau médicament pendant votre traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    Certains médicaments peuvent interagir avec ABACAVIR SANDOZ

    Ceux-ci comprennent :

    · la phénytoïne, utilisée dans le traitement de l’épilepsie.

    Prévenez votre médecin si vous prenez de la phénytoïne. Il pourrait être amené à intensifier votre suivi médical pendant votre traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    · la méthadone, utilisée en tant que substitut de l’héroïne. L'abacavir augmente la vitesse à laquelle la méthadone est éliminée de votre corps. Si vous prenez de la méthadone, vous ferez l'objet de contrôles afin de déceler d'éventuels symptômes de manque et votre dose de méthadone pourra être éventuellement modifiée.

    Prévenez votre médecin si vous prenez de la méthadone.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    L'utilisation d’ABACAVIR SANDOZ n’est pas recommandée pendant la grossesse. ABACAVIR SANDOZ, comme d'autres médicaments similaires, peut causer des effets indésirables chez le fœtus.

    Si vous avez pris ABACAVIR SANDOZ pendant votre grossesse, votre médecin peut demander à voir votre enfant régulièrement en consultation afin de surveiller son développement. Ces consultations pourront comporter des tests sanguins et d’autres types de tests. Chez les enfants dont la mère a été traitée par des INTIs pendant la grossesse, le bénéfice attendu de la protection contre l’infection par le VIH est supérieur au risque de survenue d’effets indésirables.

    Allaitement

    Les femmes infectées par le VIH ne doivent pas allaiter, l'infection par le VIH pouvant se transmettre à l'enfant par l'intermédiaire du lait maternel. Une petite quantité des composants d’ABACAVIR SANDOZ peut également passer dans le lait maternel.

    Si vous allaitez, ou envisagez d'allaiter :

    Parlez-en immédiatement à votre médecin.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ne conduisez pas de véhicule et n'utilisez pas de machine à moins que vous ne vous sentiez parfaitement bien.

    ABACAVIR SANDOZ contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Avalez les comprimés avec de l’eau. ABACAVIR SANDOZ peut être pris au cours ou en dehors des repas.

    Si vous êtes dans l'incapacité d'avaler le(s) comprimé(s), vous pouvez les écraser et les mélanger à une petite quantité de nourriture ou de boisson ; vous devez avaler la totalité du mélange immédiatement.

    Consultez régulièrement votre médecin.

    ABACAVIR SANDOZ vous aide à contrôler votre maladie. Vous devez continuer à prendre ce médicament chaque jour afin de stopper l'aggravation de votre maladie. Il se peut que vous développiez tout de même d'autres infections et maladies liées à l'infection par le VIH.

    Restez en contact avec votre médecin, et n'arrêtez pas votre traitement par ABACAVIR SANDOZ sans son avis.

    Quelle quantité aurez-vous besoin de prendre ?

    Adultes, adolescents et enfants pesant au moins 25 kg

    La dose habituelle d’ABACAVIR SANDOZ est de 600 mg par jour. Cette dose peut être prise, soit sous forme d’un comprimé dosé à 300 mg deux fois par jour, soit sous forme de deux comprimés dosés à 300 mg, une fois par jour.

    Enfants à partir de 1 an, pesant moins de 25 kg

    La dose administrée dépend du poids corporel de votre enfant. La dose recommandée est :

    · Enfants pesant de 20 kg à moins de 25 kg : La dose habituelle d’ABACAVIR SANDOZ est de 450 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en deux prises par jour (150 mg [la moitié d’un comprimé] à prendre le matin et 300 mg [un comprimé entier] à prendre le soir), soit en une seule prise par jour de 450 mg (1 comprimé et demi), conformément à la prescription de votre médecin.

    · Enfants pesant au moins 14 kg à moins de 20 kg : La dose habituelle d’ABACAVIR SANDOZ est de 300 mg par jour. Cette dose peut être administrée soit en deux prises par jour (150 mg [la moitié d’un comprimé] deux fois par jour), soit en une seule prise par jour de 300 mg (un comprimé entier), conformément à la prescription de votre médecin.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    De l’abacavir en solution buvable peut être disponible pour le traitement des enfants de plus de trois mois et pesant moins de 14 kg, ou des patients nécessitant une réduction de la dose habituelle ou qui sont dans l’incapacité d’avaler des comprimés.

    Si vous avez pris plus d’ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :

    Si vous avez accidentellement pris plus d’ABACAVIR SANDOZ que vous n’auriez dû, contactez votre médecin, votre pharmacien ou le service d’urgence de l’hôpital le plus proche, pour avis.

    Si vous oubliez de prendre ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Si vous avez oublié de prendre une dose de votre médicament, prenez la dose oubliée dès que possible, puis poursuivez votre traitement normalement. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Il est important que vous preniez ABACAVIR SANDOZ régulièrement, car une prise irrégulière est susceptible d’augmenter le risque de réaction d’hypersensibilité.

    Si vous arrêtez de prendre ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Si vous avez arrêté de prendre ABACAVIR SANDOZ, pour quelque raison que ce soit, tout particulièrement parce que vous pensez avoir des effets indésirables ou une autre maladie :

    Consultez votre médecin avant de reprendre votre traitement. Il vérifiera si vos symptômes étaient liés à une réaction d'hypersensibilité. S'il pense que cela pouvait être le cas, il vous demandera de ne jamais reprendre votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, ni par aucun autre médicament contenant de l'abacavir (comme dolutégravir/abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, abacavir/lamivudine). Il est important que vous respectiez cette consigne.

    Si votre médecin vous conseille de reprendre votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, il se peut qu'il vous demande de prendre vos premières doses au sein d’une structure médicalisée.

    Une augmentation du poids ainsi que des taux de lipides et de glucose dans le sang peuvent survenir au cours d’un traitement contre le VIH. Ces modifications sont en partie dues à une amélioration de votre état de santé et du mode de vie ; concernant l’augmentation des lipides sanguins, celle-ci est parfois liée aux médicaments contre le VIH. Votre médecin procèdera à des examens afin d’évaluer ces changements.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Lorsque vous êtes traité pour le VIH, il est difficile d'affirmer qu'un symptôme est lié à un effet indésirable d’ABACAVIR SANDOZ ou d'autres médicaments que vous prenez, ou bien à l'infection par le VIH en elle-même. Il est donc très important que vous informiez votre médecin de tout changement de votre état de santé.

    Même les patients qui ne sont pas porteurs du gène HLA-B*5701 peuvent développer une réaction d'hypersensibilité (une réaction allergique grave), comme expliqué dans cette notice, dans l’encadré intitulé "Réactions d'hypersensibilité".

    Il est très important que vous lisiez et compreniez les informations concernant cette réaction grave.

    En dehors des effets indésirables d’ABACAVIR SANDOZ listés ci-dessous, d'autres maladies peuvent se développer au cours d'un traitement associant plusieurs médicaments pour traiter l'infection par le VIH.

    II est important que vous lisiez les informations mentionnées plus loin dans cette rubrique, au paragraphe "Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH".

    Réactions d'hypersensibilité

    ABACAVIR SANDOZ contient de l’abacavir (qui est également une substance active de abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/abacavir/lamivudine). Labacavir peut entrner une réaction allergique grave appelée « réaction dhypersensibili ».

    Ces réactions dhypersensibili ont é plus fréquemment observées chez les personnes prenant des médicaments contenant de labacavir.

    Quelles sont les personnes susceptibles de développer ce type de réactions ?

    Toute personne prenant ABACAVIR SANDOZ est susceptible de développer une réaction d'hypersensibilité à l'abacavir, qui pourrait menacer le pronostic vital en cas de poursuite du traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    Vous avez plus de risque de développer une telle réaction si vous êtes porteur d'un gène appelé HLA- B*5701 (bien que vous puissiez développer une réaction d'hypersensibilisans être porteur de ce gène). Vous devrez avoir fait l'objet d'un dépistage pour tecter la présence de ce ne avant qu’ABACAVIR SANDOZ ne vous soit prescrit. Si vous savez que vous êtes porteur de ce gène, informez-en votre médecin avant de prendre ABACAVIR SANDOZ. Dans une étude clinique, environ 3 à 4 patients sur 100 traités par abacavir et non porteurs d'un ne appelé HLA-B*5701 ont développé une réaction d'hypersensibilité.

    Quels sont les symptômes ?

    Les symptômes les plus fréquemment rapportés sont :

    · fvre (temrature corporelle élevée) et éruption cutanée.

    Les autres symptômes fréquemment observés sont :

    · nausées (envie de vomir), vomissements, diarrhée, douleurs abdominales (mal au ventre) et fatigue intense.

    D'autres symptômes possibles incluent :

    Douleurs articulaires ou musculaires, gonflement au niveau du cou, essoufflement, maux de gorge, toux, maux de te occasionnels, inflammation oculaire (conjonctivite), ulcérations buccales/aphtes, hypotension, fourmillements ou engourdissements des mains ou des pieds.

    A quel moment ces réactions peuvent-elles survenir ?

    Les réactions d'hypersensibilité peuvent survenir à n’importe quel moment du traitement par ABACAVIR SANDOZ, mais sont plus susceptibles de survenir au cours des 6 premières semaines de traitement.

    Si vous êtes en charge dun enfant traité par ABACAVIR SANDOZ, il est important que vous compreniez bien les informations relatives à cette réaction dhypersensibilité. Si votre enfant développe les symptômes décrits ci-dessous, il est essentiel que vous respectiez les instructions données.

    Contactez immédiatement votre médecin :

    1. si vous développez une éruption cutanée, OU

    2. si vous présentez des symptômes appartenant à au moins 2 des catégories suivantes :

    · fièvre,

    · essoufflement, maux de gorge ou toux,

    · nausées ou vomissements, diarrhée ou douleurs abdominales,

    · fatigue intense ou courbatures, ou une sensation de malaise général.

    Il se peut que votre médecin vous conseille d'arrêter votre traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    Si vous avez arrêté votre traitement par ABACAVIR SANDOZ.

    Si vous avez arrêté de prendre ABACAVIR SANDOZ en raison d'une réaction d'hypersensibilité, vous ne devez JAMAIS REPRENDRE votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, ni par aucun autre médicament contenant de l'abacavir (comme abacavir/ lamivudine, lamivudine/zidovudine/abacavir, dolutégravir/abacavir/lamivudine), car cela pourrait causer, en quelques heures, une chute importante de votre pression arrielle, pouvant entraîner la mort.

    Si vous avez arrêté de prendre ABACAVIR SANDOZ, pour quelque raison que ce soit - et tout particulièrement parce que vous pensez avoir des effets indésirables, ou en raison dune autre maladie :

    consultez votre médecin avant de reprendre votre traitement. Il vérifiera si vos symptômes étaient liés à une réaction d'hypersensibilité. S'il pense que cela pouvait être le cas, il vous demandera alors de ne jamais reprendre votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, ni par aucun autre médicament contenant de l'abacavir (comme abacavir/lamivudine, lamivudine/zidovudine/ abacavir, dolutégravir/abacavir/lamivudine). Il est important que vous respectiez cette consigne.

    Parfois, des réactions dhypersensibilisont survenues chez des personnes ayant repris un traitement contenant de l’abacavir, bien quelles navaient présen quun seul des symptômes signalés sur la Carte de Mise en Garde avant larrêt du traitement.

    Très rarement, des patients ayant jà pris des médicaments contenant de labacavir sans avoir développé de symptôme dhypersensibilité, ont développé une réaction dhypersensibili lors de la reprise de ces médicaments.

    Si votre médecin vous conseille de reprendre votre traitement par ABACAVIR SANDOZ, il se peut qu'il vous demande de prendre vos premières doses au sein dune structure médicalisée.

    Si vous présentez une hypersensibilité à ABACAVIR SANDOZ, vous devez rapporter tous les comprimés d’ABACAVIR SANDOZ inutilisés pour destruction. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Une Carte de Mise en Garde est incluse dans la boîte dABACAVIR SANDOZ pour vous rappeler, ainsi qu’à l’équipe médicale, le risque de réaction dhypersensibilité. Détachez cette carte et conservez- sur vous en permanence.

    Effets indésirables fréquents

    Ils peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 10 :

    · réaction d'hypersensibilité,

    · envie de vomir (nausées),

    · maux de tête,

    · vomissements,

    · diarrhée,

    · perte d'appétit,

    · fatigue, manque d'énergie,

    · fièvre (temrature corporelle élevée),

    · éruptions cutanées.

    Effets indésirables rares

    Ils peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 1000 :

    · inflammation du pancréas (pancréatite).

    Effets indésirables très rares

    Ils peuvent concerner jusqu'à 1 personne sur 10 000 :

    · éruptions cutanées, pouvant former des cloques ayant lapparence dune petite cible (petites taches centrales sombres entourées dune zone pâle bordée dun anneau sombre) (érythème polymorphe),

    · éruption cutanée généralisée, avec cloques et collement de la peau, particulièrement autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales (syndrome de Stevens-Johnson), ainsi qu'une forme plus grave d'éruption cutanée entraînant un collement de la peau sur plus de 30 % de la surface corporelle (crolyse épidermique toxique),

    · acidose lactique (excès d’acide lactique dans le sang).

    Si vous constatez l'un de ces symptômes, consultez un médecin de toute urgence.

    Si vous constatez des effets indésirables

    Si vous ressentez que lun des effets mentionnés saggrave ou devient gênant ou si vous ressentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.

    Quels sont les autres effets indésirables éventuels liés à une association de traitements contre le VIH

    D'autres maladies peuvent se velopper au cours d'un traitement contre le VIH associant plusieurs médicaments, dont ABACAVIR SANDOZ.

    Symptômes d’infection ou d’inflammation

    Réactivation d’anciennes infections

    Le système immunitaire des personnes à un stade avancé de leur infection par le VIH (SIDA) est affaibli, ce qui peut favoriser la survenue d'infections graves (infections opportunistes). Au but du traitement, ces personnes peuvent se rendre compte que des infections antérieures, jusque-là invisibles, surviennent de façon soudaine, causant des signes et symptômes révélateurs d'une inflammation. Ces symptômes sont probablement dus au fait que le sysme immunitaire de leur organisme se renforce, et que le corps commence par conséquent à combattre ces infections. Ces symptômes incluent géralement une fièvre, accompagnée de certains des symptômes suivants :

    · maux de tête,

    · maux d'estomac,

    · difficultés à respirer.

    Dans de rares cas, comme le sysme immunitaire se renforce, il peut également attaquer les tissus sains du corps (maladies auto-immunes). Les symptômes de maladies auto-immunes peuvent apparaître plusieurs mois après le but du traitement contre l'infection par le VIH. Ces symptômes peuvent inclure :

    · palpitations (battements cardiaques rapides ou irréguliers) ou tremblements,

    · hyperactivi (agitation et mouvements excessifs),

    · faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc.

    Si vous développez un ou plusieurs de ces symptômes pendant votre traitement par ABACAVIR SANDOZ :

    Informez-en immédiatement votre médecin. Ne prenez pas d'autres médicaments pour traiter l'infection sans avis médical.

    Vous pouvez développer des problèmes osseux

    Certains patients prenant une association de traitements contre le VIH peuvent développer une maladie appelée osocrose. Cette maladie entraîne la mort de certaines parties du tissu osseux par manque d'irrigation sanguine de l'os. Le risque de développer cette maladie est plus important chez les personnes qui :

    · sont sous traitement par association d'antirétroviraux depuis longtemps,

    · prennent également des médicaments anti-inflammatoires appelés corticdes,

    · consomment de l'alcool,

    · ont un sysme immunitaire très affaibli,

    · sont en surpoids.

    Les signes évocateurs d'une ostéonécrose comprennent :

    · une raideur au niveau des articulations,

    · des douleurs (en particulier de la hanche, du genou ou de l'épaule),

    · des difficultés pour se mouvoir.

    Si vous remarquez un ou plusieurs de ces symptômes :

    Informez-en votre médecin.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est : labacavir.

    Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg dabacavir.

    · Les autres excipients sont :

    Noyau :

    Cellulose microcristalline (PH 102), carboxyméthylamidon sodique (type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium

    Pelliculage

    OPADRY jaune 85F520373 : Alcool polyvinylique hydrolysé, dioxyde de titane (E 171), talc, oxyde de fer jaune (E 172), macrogol/PEG.

    Qu’est-ce que ABACAVIR SANDOZ 300 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés pelliculés sécables d’ABACAVIR SANDOZ sont jaunes, de forme oblongue, biconvexes et gravés « H » sur une face avec une barre de cassure et « A » et « 26 » séparés par la barre de cassure sur l’autre face (18,50 mm x 7,30 mm).

    ABACAVIR SANDOZ est conditionné dans des plaquettes en PVC/Alu ou en Alu/Alu par boite de 60 et 180 comprimés pelliculés sécables.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    SALUTAS PHARMA GMBH

    OTTO-VON-GUERICKE-ALLEE 1,

    SACHSEN-ANHALT,

    39179 BARLEBEN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    À compléter ultérieurement par le titulaire

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    à compléter ultérieurement par le titulaire

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).